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Weekly ANB0828_5.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 28-08-2003      PART #5/6

* Nigeria. Amina Lawal appeals  -  27 August: An Islamic court in the 
northern State of Katsina has postponed for one month its ruling on the 
appeal of Amina Lawal who was convicted of adultery under Islamic law and 
sentenced to death by stoning. She was found guilty in March last year 
after bearing a child outside marriage. She has already lost one appeal and 
her lawyers have now taken her case to a higher court in Katsina's state 
capital in the hope of overturning her conviction. If she loses this second 
appeal her lawyers can then take the case to a higher regional court, and 
if that fails, ultimately to the Supreme Court in Abuja. After a full day 
in court, the five judges announce that they would decide whether or not to 
uphold the sentence on 25 September.   (BBC News, UK, 27 August 2003)

* Nigeria. Le procès en appel d'Amina  -  Le sort d'Amina, condamnée à mort 
en mars 2002 pour avoir eu un troisième enfant après son divorce, a suscité 
de nombreux mouvements de protestation dans le monde. Condamnée à la 
lapidation pour avoir eu un enfant hors mariage, Amina Lawal a comparu 
hier, 27 août, devant la cour d'appel islamique de Katsina, capitale de 
l'un des douze Etats du nord du Nigeria qui ont réintroduit la charia dans 
le droit pénal. Comme Safiya Husseini, une autre Nigériane condamnée à la 
lapidation pour les mêmes motifs et acquittée l'an dernier, le procès de 
cette villageoise de 31 ans est devenu un enjeu politique entre les 
puissants dignitaires du Nord et le gouvernement fédéral du président 
Obasanjo, soucieux de son image sur la scène internationale. Amina et 
Safiya sont devenues des célébrités internationales, et Safiya a même été 
reçue à Rome dont elle est devenue une citoyenne d'honneur. Mauvaise 
publicité pour le président Obasanjo qui, du règlement de la crise à Sao 
Tome au départ de Charles Taylor au Liberia, cherche à jouer un rôle 
diplomatique décisif dans l'ouest de l'Afrique. Affaire sensible, l'examen 
du recours présenté par les avocats de la jeune femme a été reporté deux 
fois. Hier, l'audience s'est ouverte devant une salle bondée, en présence 
de nombreux observateurs étrangers. L'accusation et la défense ont présenté 
à la cour leurs arguments. Mais le verdict ne sera pas connu avant le 25 
septembre. Le président Obasanjo a par ailleurs promis que les cours 
d'appel fédérales annuleraient toute condamnation à mort par 
lapidation.   (D'après M.-L. Colson, Libération, France, 28 août 2003)

* Rwanda. Hate case nears end  -  22 August: An international court has 
retired to consider its verdict in Rwanda's "hate media" trial, in which 
three defendants are accused of inciting the 1994 genocide in the country. 
The prosecution at the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) in 
Arusha, northern Tanzania is seeking life imprisonment for radio 
broadcasters Ferdinand Nahimana, Jean-Bosco Barayagwiza and newspaper 
editor Hassan Ngeze. All three defendants have pleaded not guilty to the 
charges of conspiracy and incitement to commit genocide and crimes against 
humanity. Mr Nahimana and Mr Barayagwiza operated the notorious Radio Mille 
Collines. The prosecution argued that it described the Tutsi ethnic group 
as cockroaches and urged their ethnic rivals, the Hutus, to hack them to 
death with machetes. Mr Hassan Ngeze, who was editor-in-chief of the Hutu 
extremist newspaper, Kangura, told the court that he was not the originator 
of the Hutu Ten Commandments, which he had reproduced in his paper during 
the mass killings.   (ANB-BIA, Belgium, 22 August 2003)

* Rwanda. Election présidentielle  -  Les Rwandais sont appelés aux urnes, 
le 25 août, pour élire leur nouveau président. La Constitution, adopée en 
mai, prévoit l'élection au suffrage universel du chef de l'Etat, pour un 
mandat de sept ans, renouvelable une fois. Il s'agit du premier scrutin 
présidentiel pluraliste depuis l'indépendance du Rwanda en 1962. Le 
président sortant, Paul Kagame, part grand favori. L'ancien général tutsi, 
à la tête du pays depuis la prise de pouvoir par le Front patriotique 
rwandais (FPR) en juillet 1994, avait été élu président par le Parlement et 
le gouvernement réunis en avril 2000. Son principal adversaire, l'ancien 
Premier ministre hutu modéré Faustin Twagiramungu, est accusé de 
"divisionnisme" par les médias gouvernementaux et par la Commission 
électorale nationale (CEN). La campagne s'est déroulée sur fond de tensions 
politiques, mais elle a permis l'expression de critiques jusqu'alors 
silencieuses, estime l'AFP. Toutefois, plusieurs observateurs parlent d'une 
peur ambiante qui règne à quelques jours du scrutin. De nombreuses 
personnes seraient dans la crainte que le pays, toujours traumatisé par le 
génocide, ne replonge dans des affrontements. -- Par ailleurs, le vendredi 
soir 22 août, le président Kagame a procédé à la dissolution de l'Assemblée 
nationale de transition, en application des dispositions constitutionnelles 
sur la fin de la transition politique au Rwanda. La veille, la CEN a 
commencé à recevoir les dossiers de candidature pour les élections 
législatives et sénatoriales qui auront lieu du 29 septembre au 2 octobre 
prochain. -- Le 23 août, douze responsables de la campagne de M. 
Twagiramungu ont été arrêtés par la police. Selon les forces de l'ordre, 
ils projetaient de perturber le scrutin présidentiel. -- 24 août. L'unique 
femme candidate, Alivera Mukabaramba, a retiré sa candidature. Après ce 
désistement, outre MM. Kagame et Twagiramungu, un seul autre candidat reste 
en lice, l'ancien ministre Jean-Népomuscène Nayinzera. -- 25 août. Les 
11.350 bureaux de vote ont ouvert leurs portes à 6h du matin aux quelque 4 
millions de Rwandais appelés aux urnes. Environ 70 observateurs 
internationaux étaient déployés dans le pays. Les Rwandais ont voté en 
masse et dans le calme. -- 26 août. Aux premières heures du matin, après le 
dépouillement d'environ la moitié des suffrages, le tableau d'affichage au 
grand stade de Kigali affichait 94,3% de votes en faveur de M. Kagame. 
Après un long bain de foule, le président Kagame s'adressa à la foule en 
scandant le mot "victoire". "Je vous remercie pour cette victoire. Victoire 
pour l'unité. Victoire pour dire qu'il y a beaucoup de défis devant nous. 
Victoire de tous les Rwandais... Victoire pour tranquiliser tout le monde, 
même ceux qui n'ont pas voté pour elle". - Selon les résultats officiels de 
la CEN que la Cour suprême doit encore valider: Paul Kagame est élu chef de 
l'Etat avec 95,05% des voix; Faustin Twagiramungu est crédité de 3,62%, 
mais a rejeté les résultats. Le taux de participation était d'environ 
80%.   (ANB-BIA, de sources diverses, 27 août 2003)

* Rwanda. Presidential election  -  21 August: Accusations of stirring 
ethnic divisions and intimidating opponents have been flying around Rwanda 
just four days before the first presidential election since 800,000 people 
were killed in a 1994 genocide. The two main contenders are incumbent 
President Paul Kagame and Faustin Twagiramungu, a former prime minister who 
worked with Kagame in the first post-genocide government but later fell out 
with his colleagues. Kagame and his Rwandan Patriotic Front, or RPF, have 
accused Twagiramungu of using ethnicity to try and divide Rwandans. It is a 
dangerous word in Rwanda, where in 1994 extremists from the Hutu majority 
hacked, shot, stabbed and beat to death 800,000 Tutsis and moderate Hutus. 
Hutus make up about 85 percent of the population, and Tutsi Kagame says 
Twagiramungu is trying to get members of his own Hutu tribe to back him on 
an ethnic basis to boost his vote. Twagiramungu denies the claim and says 
he has never had any association with Hutu extremists. He points out many 
of his family were killed because he would not condone the ideas of Hutu 
power which fuelled the genocide. He says Kagame and his RPF harass his 
supporters, make up stories to discredit him. Alleged Twagiramungu 
defectors have appeared at Kagame rallies and in the press, saying he wooed 
them with ethnic propaganda. Twagiramungu says the defections are stage 
managed by the RPF, which has an iron grip over the small country of eight 
million and tightly controls the press. "I have become the target of fairly 
serious attacks, and mostly pointless ones," he said, vowing he would not 
give in to intimidation. 24 August: In a final campaign rally, President 
Kagame offers Rwandans a life-or-death choice. "Others are advocating 
genocide. But you need not be afraid when you elect me on Monday. I will 
protect you." 25 August: Presidential election. 26 August: Paul Kagame has 
claimed a landslide victory in his country's election. "There is no doubt 
that the polls have gone our way," Kagame tells thousands of cheering 
supporters at the capital's Amahoro (Peace) football stadium. "This is a 
true victory, irreversible, and not a surprise." Turnout is reported to 
have been around 80%. Celebrations in the capital Kigali for Mr Kagame's 
victory start long before the first results start to trickle out. Election 
facts: 3 candidates; 4 million voters; 12,000 polling booths; Voting ended 
1300 GMT. Before voting started, Mr Kagame appealed to people to vote as 
Rwandans, not as Hutus, Tutsis or Twa in the poll. -- Later in the day, 
Radio Rwanda says the president of the National Electoral Commission, Dr 
Chrysologue Karangwa, has praised Rwandans for their peaceful participation 
in the elections despite a few problems of officials directing voters whom 
they should vote for. However, critics say the opposition has been 
virtually excluded from the process and Paul Kagame's landslide election 
victory has been rejected by the main opposition presidential candidate. 
With all the votes counted, Mr Kagame wins 95.05% of the vote, the Rwandan 
electoral commission announces. But Faustin Twagiramungu, who wins 3.62% of 
the vote, complains of fraud and intimidation and says he plans to write in 
protest to the Supreme Court. The head of the EU observer mission, Colette 
Flesch, says its teams has provided a mixed assessment of the vote. Some 
report everything had gone well, but others have spoken of difficulties. 
"However, the elections were an important step in the democratic process". 
27 August: Paul Kagame dismisses claims by his main opponent that the poll 
was not free and fair. "People in Rwanda are very happy about the 
elections", he says.   (ANB-BIA, Belgium, 27 August 2003)

* Sénégal. Cinquième remaniement ministériel en 3 ans  -  Vendredi 22 août, 
le Premier ministre sénégalais, Idrissa Seck, a présenté sa démission et 
celle de son gouvernement au président Wade, qui les a acceptées. Selon un 
décret du président, rendu public en début de soirée, M. Seck a été chargé 
par le chef de l'Etat de constituer une nouvelle équipe gouvernementale et 
commencera les consultations dans ce sens à partir de lundi. Le Premier 
ministre avait écourté ses vacances et regagné Dakar, le jeudi soir, à 
l'appel de M. Wade, avec lequel il a eu une séance de travail le vendredi 
matin. De nombreux analystes ont émis, ces derniers jours, des avis selon 
lesquels les relations s'étaient détériorées entre les deux hommes, suite à 
la publication du livre-réquisitoire du journaliste Abdou Latif Coulibaly, 
intitulé "Wade, un opposant au pouvoir. L'alternance piégée?". Estimant que 
le président, sa famille et son entourage sont présentés de façon 
désavantageuse dans le livre, de nombreux Sénégalais en ont tiré la 
conclusion qu'Idrissa Seck pourrait en être le commanditaire, vu qu'il n'y 
a pratiquement pas été cité. --Dans un message publié lundi 25 août, le 
président Wade a affirmé avoir "renouvelé" sa confiance au Premier ministre 
M. Seck, auquel il a demandé de former "un gouvernement représentatif d'un 
Sénégal pluriel mais uni". C'est dans ce sens, a-t-il dit, qu'ont été reçus 
en audience différents leaders de l'opposition politique et que des 
entretriens sont prévus avec d'autres dirigeants. Selon les observateurs, 
la nouvelle équipe devrait donc constituer un "gouvernement d'union 
nationale", avec des leaders de l'opposition, ou "de reconstruction", avec 
des membres de la formation du président précédemment écartés. -- Mecredi 
27 août, on a annoncé le nouveau remaniement ministériel, le cinquième en 
trois ans. Contre toute attente, les trois principaux partis d'opposition 
ont refusé de participer à ce nouveau gouvernement, estimant qu'une forte 
opposition était plus importante qu'une coalition gouvernementale pour la 
démocratie du Sénégal. Le nouveau gouvernement est composé de 34 ministres, 
soit deux de plus que le précédent.   (ANB-BIA, de sources diverses, 28 
août 2003)

* Sierra Leone. Footballers disappear  -  21 August: At last three of the 
Sierra Leone players who stayed behind after competing in the World under 
17 Championship in Finland have probably applied for political asylum. The 
Sierra Leone team -- knocked out in the group stages of the tournament -- 
left Finland without the 13 players and one official who failed to turn up 
at the airport. Only 14 members of the 28-man squad showed up for today's 
flight back to Freetown. Police, in the southern Finnish city of Lahti, 
where the squad had been based, said some of the missing players were now 
in the capital, Helsinki. "Three people have been found in Helsinki and the 
police know about them. They have possibly applied for asylum", said a 
police spokesman. Three other members of the team have been spotted in the 
capital but their exact location is still unknown.   (ANB-BIA, Belgium, 21 
August 2003)

* Sierra Leone. Foday Sankoh's body vanishes  -  The body of reviled Sierra 
Leonean rebel leader and indicted war criminal Foday Sankoh, who died last 
month, has vanished from a grave in his home town, police in the West 
African country said on 25 August. "Sankoh's body is missing from the grave 
-- the grave has been checked and the body is no longer to be seen," a 
police officer in Makeni said. Sankoh took up arms against his country's 
corrupt government in 1991, but soon his Revolutionary United Front (RUF) 
rebels became notorious for brutality -- looting, raping and cutting off 
the limbs, ears and noses of women and children with machetes. After his 
death in July, hundreds of Sierra Leoneans crowded a hospital in Freetown 
to jeer the body of a man reviled for starting one of Africa's bloodiest 
wars and dragging their diamond-rich nation even deeper into poverty. His 
family later took Sankoh's remains for burial in his home village near the 
town of Magburaka about 130 miles from Freetown.   (CNN, USA, 25 August 2003)

Weekly anb0828.txt - #5/6