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Weekly anb0626_2.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 26-06-2003      PART #2/6

* Angola. Congrès de l'Unita  -  Le 24 juin, l'Union nationale pour 
l'indépendance totale de l'Angola (Unita), ex-rébellion et aujourd'hui 
principal parti d'opposition, a débuté à Luanda son 9ème congrès, au terme 
duquel devrait être élu son nouveau président. Le conclave, auquel 
participent 1.250 délégués venus de l'intérieur et de l'extérieur du pays, 
est placé sous le thème "L'Unita plus forte pour un Angola de tous". Cette 
réunion intervient 16 mois après la mort de son leader-fondateur, Jonas 
Savimbi, qui a mis fin à une guerre civile de près de 30 ans.   (PANA, 
Sénégal, 24 juin 2003)

* Angola. Oil deal transparency promised  -  Angola is to make public its 
oil payments, under a new push to stamp out corruption and attract aid and 
investment. Abguinaldo Jaime, the country's deputy prime minister, said on 
19 June: "For the first time in Angola's history, the budget will encompass 
all revenue and that will send to the donor community the signal that the 
Angolan government is committed to a fully transparent way of managing the 
budget". Angola has come under pressure since a report by the International 
Monetary Fund made public in 2001 found that $4 billion had disappeared 
from its budget in five years.   (Financial Times, UK, 20 June 2003)

* Angola. Unita to choose Savimbi's successor  -  23 June: Delegates from 
the former Angolan rebel movement Unita are gathering in the capital Luanda 
to elect a new president to succeed Jonas Savimbi, who was killed in battle 
last year. Following Mr Savimbi's death, Unita signed a peace treaty with 
the Angolan Government, bringing to an end a civil war that began at the 
time of independence from the Portuguese in 1975. Unita has only ever known 
the leadership of Mr Savimbi, who founded the movement in the 1960s and led 
it through almost three decades of war until he was ambushed and killed by 
government soldiers in February last year. Mr Savimbi is gone, and a much 
weaker Unita is attempting to transform itself into a political party -- 
more than 1,500 delegates are expected to attend the congress in Luanda. 
The two front-runners for president are Paulo Lukamba, better known as 
Gato, or the Cat, and Isias Samakuva. Both men have attracted Unita 
heavyweights to their camps, and some Unita supporters worry that a fierce 
leadership struggle could prove divisive in the long run.   (ANB-BIA, 
Belgium, 23 June 2003)

* Burundi. Nouveaux affrontements  -  Depuis le week-end dernier, des 
dizaines de milliers de personnes fuient les combats en cours entre la 
rébellion et les forces gouvernementales dans le nord du Burundi. Depuis le 
vendredi 20 juin, les Forces de défense de la démocratie (FDD) sont 
engagées dans des combats avec l'armée dans la province de Kayanza. Jusqu'à 
présent, quelque 50.000 civils ont fui la région. D'autre part, ce 24 juin, 
dévrait débuter le regroupement des membres des deux ailes minoritaires des 
groupes rebelles, qui représentent toutefois des portions insignifiantes 
des mouvements des FDD et FNL (Forces nationales de libération).   (D'après 
Misna, Italie, 24 juin 2003)

* Burundi. Thousands flee violence  -  24 June: Escalating fighting in 
Burundi's northern Kayanza province has uprooted 65,000 people and left 
many dead. Administration authorities in Burundi are reported to have 
contacted humanitarian agencies seeking aid for the tens of thousands 
displaced. Army sources accused rebels belonging to the Forces for the 
Defence of Democracy (FDD) group of attacking a camp set up to house those 
fleeing Burundi's decade-old war. "FDD rebels attacked Kayanza province on 
23 June," Brigadier-General Sylvestre Nimubona said. "The army responded 
strongly, many of [the rebels] were killed and others were driven back to a 
neighbouring commune where the army is still chasing them. I am not able to 
tell the exact toll as fighting continues in that area." The rebel faction, 
led by Pierre Nkurunziza, accused the army of launching an offensive. "As 
usual, the army launched attacks on our different positions in Butaganzwa," 
FDD Major Gelase Ndabirabe said. "What we are doing is to defend ourselves 
against army shelling."   (ANB-BIA, Belgium, 24 June 2003)

* Centrafrique. Un pétrolier détourné  -  Des rebelles congolais ont 
détourné un bateau-citerne centrafricain et pris en otage son équipage sur 
le fleuve Oubangui, ont annoncé des responsables maritimes le 20 juin. Le 
navire se dirigeait vers Bangui, la capitale de la RCA, lorsqu'il a été 
intercepté à Dongo, au Congo-Kinshasa. D'après les autorités, les pirates 
sont des partisans de Jean-Pierre Bemba. Outre l'équipage, le pétrolier 
transportait des passagers, mais on ignore le nombre total des personnes à 
bord. Ce sont les familles des membres d'équipage qui ont donné l'alerte; 
sans nouvelles de leurs proches depuis plus de deux semaines, elles ont 
signalé leur disparition. Le ministre centrafricain des Affaires étrangères 
a assuré que des négociations étaient en cours avec les autorités 
congolaises.   (AP, USA, 20 juin 2003)

* Congo (RDC). Children starving  -  18 June: Many children are at great 
risk of starvation in eastern Congo, according to the UN food agency. The 
five-year conflict in the region has had a drastic effect on the lives of 
the local populations. World Food Programme (WFP) staff visiting a local 
hospital in Walungu, South Kivu, found children showing all the symptoms of 
severe malnutrition. "We saw wards filled with emaciated babies and young 
children with distended stomachs, stick-like limbs and whose hair had 
turned yellow," said WFP's Felix Bamezon. "These children are slowly dying 
of starvation. We cannot simply stand by and let it happen." The WFP is 
appealing for 46,000 tonnes of food to be distributed over a six month 
period to about 500,000 people most affected by the war.   (ANB-BIA, 
Belgium, 18 June 2003)

* Congo (RDC). Le mandat de la Monuc  -  Contrairement aux 14 autres 
membres du Conseil de sécurité de l'Onu, les Etats-Unis ont hésité, le 
jeudi soir 19 juin, à renforcer le mandat de la Monuc. Jusqu'ici, celle-ci 
ne dispose que d'un mandat faible de maintien de la paix, ce qui l'a rendue 
incapable d'empêcher les massacres de civils à Bunia. La force européenne 
intérimaire, qui fait la jonction entre la force actuelle de la Monuc, des 
Urugayens, et la remplaçante, à partir de septembre, a obtenu un mandat 
plus fort. Mais quel sera le mandat de la nouvelle force, à partir de 
septembre? 14 membres du Conseil sont prêts à la "muscler" et à augmenter 
ses effectifs à 2.000 hommes, mais Washington réserve encore sa réponse. 
L'ambassadeur américain au Conseil de sécurité a estimé qu'aucune force, 
quelle que soit sa taille, ne parviendrait à résoudre la situation dans un 
pays aussi vaste que le Congo, tant qu'il n'y aurait pas une volonté 
politique au Congo et dans les pays voisins.   (La Libre Belgique, 21 juin 
2003)

* Congo (RDC). Nord-Kivu  -  Le jeudi 19 juin à Bujumbura (Burundi), le 
gouvernement congolais, la rébellion du RCD-Goma (alliée au Rwanda) et une 
dissidence rebelle ralliée à Kinshasa, le RCD-ML, ont signé, sous l'égide 
de la Monuc (Mission de l'Onu au Congo), un cessez-le-feu pour l'est et le 
nord-est du Congo. Ces dernières semaines, le RCD-Goma a conquis trois 
villes sous le contrôle du RCD-ML -- dont Lubero, mercredi soir -- alors 
que Kinshasa y a massé des troupes. Les signataires s'engagent à "cesser 
tout mouvement de troupes" et à "entreprendre des mouvements coordonnés de 
repli, redéploiement et retrait". Toutefois, la prise de Lubero a pris des 
milliers de réfugiés en tenaille. Fuyant les massacres en Ituri, ils 
s'étaient dirigés vers le Nord-Kivu, mais selon l'ONG Memisa, ils seraient 
maintenant repartis vers le nord ou chassés vers l'Ouganda. -- 20 juin. La 
Monuc a annoncé que deux de ses observateurs militaires ont été enlevés 
jeudi soir à Beni (chef-lieu du terroire de Lubero). Le président du 
RCD-ML, le chef de guerre Mbusa Nyamwisi, qui contrôle la région, n'a pas 
exclu que l'enlèvement soit le fait d'hommes de son mouvement "qui ont 
trahi". Le 21 juin, les deux observateurs, un Russe et un Tunisien, ont été 
libérés et se trouvent à la représentation de la Monuc dans la région, a 
annoncé le ministère russe des Affaires étrangères. Selon Nyamwisi, c'est 
un de ses officiers qui les avait retrouvés. -- Les parties signataires du 
cessez-le-feu ont rendez-vous, le 25 juin à Beni, pour en "étudier les 
modalités pratiques d'application". La réunion se déroulera sous la 
direction de la Monuc.   (ANB-BIA, de sources diverses, 24 juin 2003)

* Congo (RDC). Ceasefire...just  -  20 June: A ceasefire between the main 
rebel group and pro-government forces in eastern Congo is holding, say 
United Nations officials. UN officials and local people in eastern Congo 
are holding their breath, hoping -- against past experience -- that the 
latest ceasefire will hold. Just hours before it was signed on 19 June, the 
main rebel group in the east took the town of Lubero from pro-government 
forces. It was the latest success in a long-term offensive the rebels have 
been mounting in the east. The whole area was then braced for potential 
chaos, because just north of Lubero is the town of Butembo -- with a 
population of over 500,000 -- and further north still is the ethnic 
cauldron around the town of Bunia that French and UN forces are trying to 
calm. The fear was that the various conflicts could combine, spreading 
chaos across the region. But so far the ceasefire has held and the rebels 
appear to have stopped at Lubero. 21 June: French peacekeepers say they 
will impose a ban on weapons in Bunia. Rebels have been given a 72-hour 
warning ending at 0900 GMT on 24 June to give up carrying guns. "Weapons 
that remain will be confiscated," Colonel Gerard Dubois told reporters. 
Colonel Dubois was speaking after General Jean-Paul Thonier, the commander 
of the French-led force, held talks in Bunia with Thomas Lubanga, commander 
of the Union of Congolese Patriots (UPC) which controls Bunia. "Mr Lubanga 
accepted the demand of General Thonier," the colonel said. There has been 
no confirmation from the rebels. 23 June: Thomas Lubanga, the leader of the 
Union of Congolese Patriots (UPC) says: "All our soldiers have left the 
town, apart from our bodyguards". Many families are talking about returning 
to their homes, but are not sure if the few hundred peacekeeping troops can 
ensure their security. There are also reports that residents in at least 
one neighbourhood have fled, fearing revenge attacks from a rival militia. 
But some residents said gunmen dressed in civilian clothing remain in the 
town, the Associated Press news agency reported. The international force, 
which currently numbers about 700 troops, has the authority to shoot and 
kill. 24 June: French peacekeepers exchange gunfire with ethnic militia 
fighters in Bunia. The French rush in to crush a suspected incursion by 
Lendu fighters. They have now given armed groups a further 24 hours to 
leave the town of Bunia. The extension is until 1000 GMT on 25 June. It was 
agreed after talks with fighters from the main local force of ethnic Hema 
fighters -- the Union of Congolese Patriots.   (ANB-BIA, Belgium, 24 June 2003)

* Congo (RDC). La future armée dans l'impasse  -  Le jeudi soir 19 juin, le 
général canadien à la retraite Maurice Barril, conseiller militaire de Kofi 
Annan, est arrivé à Kinshasa, où l'on attend également en fin de semaine 
l'envoyé spécial de l'Onu, Moustapha Niasse. Ils devraient aider à résoudre 
le blocage sur le problème de l'armée. La mise en place des institutions de 
la transition bute en effet sur le partage des responsabilités dans la 
future armée nationale congolaise. Le Rassemblement congolais pour la 
démocratie (RCD, rébellion soutenue militairement par le Rwanda) est 
titulaire du ministère de la Défense selon l'accord global, mais revendique 
également l'état-major de l'armée de terre, considéré comme "non 
négociable" par le président Kabila. La question a été confiée à une 
commission "ad hoc". -- Le 23 juin, le Comité international 
d'accompagnement de la transition a remis au comité de suivi congolais une 
formule de compromis sur la mise sur pied d'une nouvelle armée nationale. 
La médiation a proposé un compromis "à prendre ou à laisser", qu'elle n'a 
pas encore rendu public, portant sur la répartition des postes de 
commandement au sein de la nouvelle armée. La mise en place du gouvernement 
de transition est en effet urgente. C'est un préalable indispensable à tout 
progrès du Congo vis-à-vis des institutions de Bretton Woods. Fin juillet, 
le FMI et la Banque mondiale doivent établir si le Congo a atteint "le 
point de décision" qui permettrait l'ouverture d'un processus d'annulation 
de 80% de sa dette.   (ANB-BIA, de sources diverses, 25 juin 2003)

* Congo (RDC). Insécurité à Goma  -  La ville de Goma, quartier général du 
Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), est en proie à une 
insécurité sans précédent depuis deux semaines. Des maisons sont dévalisées 
chaque nuit par des bandits armés et en tenue militaire, entre 19 et 21 
heures. Depuis le début du mois, cinq personnes ont été abattues. La police 
est débordée malgré les patrouilles nocturnes organisées chaque jour. 
Certaines personnes parlent de complicité entre des agents de la sécurité 
et les bandits, d'autant plus qu'ils ne sont plus payés et qu'ils se 
contentent d'une ration alimentaire mensuelle équivalant à 5 
dollars.   (PANA, Sénégal, 25 juin 2003)

* Congo (RDC). Bunia libre de miliciens  -  Le samedi 21 juin, le général 
Thonier, qui commande l'opération "Artemis" d'intervention européenne à 
Bunia, a donné trois jours aux milices armées pour quitter la ville. La 
veille, des habitants avaient protesté contre l'arrivée de 112 policiers de 
Kinshasa, venus renforcer les quelque 600 déjà sur place et qui auraient 
pris parti pour l'ethnie lendu. Artemis a donné "72 heures pour le retrait 
de toutes les forces armées" de Bunia. A l'expiration de l'ultimatum, toute 
arme visible sera confisquée. Samedi, quelque 150 policiers sont repartis 
et "le reste doit partir dans les prochains jours", a indiqué Artemis. La 
milice hema UPC, qui contrôlait la ville, a accepté de retirer ses hommes; 
seuls les gardes de son quartier général pourront être armés. - Le 24 juin, 
Artemis a repoussé de 24 heures son ultimatum. Le gros des miliciens de 
l'UPC a quitté la ville, mais son chef, Thomas Lubanga, entend y rester 
avec son état-major et exige de conserver "500 à 800 hommes pour sa garde 
personnelle", une proposition "pas acceptable" pour la mission de l'Onu. 
Mais les Hema s'inquiètent de la disparition de leurs hommes et craignent 
des raids de leurs rivaux lendu. - Le 25 juin, Artemis a annoncé la 
signature d'un accord avec l'UPC: Thomas Lubanga a accepté de retirer ses 
miliciens à l'exception de 30 gardes armés.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 26 juin 2003)

Weekly anb0626.txt #2/6