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Weekly anb0619_04.txt #5



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 19-06-2003      PART #4/5

* Morocco. Bombings blamed on international terrorists  -  On 17 June, the 
Moroccan government said that an international terrorist network was behind 
the bombings that killed 31 people as well as 12 suicide bombers May 16 in 
Casablanca. A government spokesman, Nabil Ben Abdallah. said in comments 
quoted by the state-run news network Maghreb Arabe Presse (MAP). "We are 
convinced there is a foreign hand in the matter, not that of a country, but 
rather of an international terrorist network," the agency quoted him as 
saying. "The probe will end up proving it more precisely." The Moroccan 
government said 91 people have been brought to court in connection with the 
near-simultaneous explosions at a Spanish social club, a hotel, a Jewish 
cemetery, a Jewish community centre and the Belgian consulate. More than 
100 people were wounded in the attacks.   (CNN, USA, 17 June 2003)

* Morocco. Editor stays in jail  -  17 June: A Moroccan appeal court has 
upheld a jail term against a newspaper editor for defaming the king. Ali 
Lamrabet's sentence was however reduced from four to three years. His case 
is being seen as a test case for press freedom. He has been on hunger 
strike for more than a month and was too weak to attend the court hearing. 
Last week, his lawyer said he was "near death" after losing 22kg. Mr 
Lamrabet, who is diabetic with a heart condition, has recently started to 
drink water again for his medication. He is the Moroccan representative of 
the international journalists' organisation, Reporters Without Borders. He 
has dual French-Moroccan nationality and his Paris brother-based has asked 
President Jacques Chirac to intervene, reports the French news agency, AFP. 
The court also upheld a ban on Mr Lamrabet's two satirical weeklies, Demain 
and Doumane and a fine of 20,000 dirhams ($2,350). "Again, Moroccan justice 
shows that it cannot protect public freedoms in this country," his lawyer 
Abderrahim Jamai told Reuters news agency.   (ANB-BIA, Belgium, 17 June 2003)

* Maroc. Ali Lmrabet condamné  -  13 juin. Le journaliste franco-marocain 
Ali Lmrabet, hospitalisé après son incarcération pour "outrage à la 
personne du roi", est "en danger de mort" après 39 jours de grève de la 
faim, a assuré à Rabat son avocat. Mais il est décidé à poursuivre sa 
grève. Un communiqué publié par la famille précise la crainte de voir le 
journaliste entrer dans une "phase de non-retour qui provoque sa mort ou 
lui laisse des séquelles pour le restant de sa vie". Son frère a indiqué 
avoir écrit à Jacques Chirac pour lui demander d'intervenir auprès des 
autorités. -- 17 juin. La cour d'appel de Rabat a condamné Ali Lmrabet à 
trois ans de prison. Après de multiples appels à la clémence, le tribunal 
n'a réduit que d'un an la peine de 4 ans de prison prononcée en première 
instance le 21 mai, et a maintenu l'interdiction de ses deux journaux 
satiriques et une amende de 20.000 dirhams (environ 2.000 euros). 
L'Association marocaine des droits humains (AMDH) a estimé que le procès 
constitue "une agression contre la liberté de la presse et d'opinion" et 
marque "un recul des libertés au Maroc".   (ANB-BIA, de sources diverses, 
18 juin 2003)

* Mauritanie. Après le putsch raté  -  13 juin. La police mauritanienne a 
annoncé avoir délivré un mandat d'arrêt à l'encontre de l'auteur présumé de 
la tentative de coup d'Etat du 8 juin, Saleh Ould Hanenna (en fuite), et de 
huit de ses complices. Selon certaines sources, quelques-uns d'entre eux 
auraient déjà été interceptés. Les insurgés avaient tenté en vain de 
renverser le président Ould Taya, critiqué pour ses liens avec Israël et 
ses récents coups de filet dans les milieux islamistes. La fermeture, le 11 
juin, de l'Institut islamique lié à l'Arabie Saoudite montre que les 
autorités restent déterminées à maintenir la pression sur ce milieu. Des 
professeurs mauritaniens de l'institut (auquel on reproche d'enseigner le 
"wahabisme", accusé d'être source de terrorisme) sont emprisonnés depuis le 
20 mai. Le directeur a fait savoir que les professeurs étrangers allaient 
quitter le pays sous peu. D'autre part, le 12 juin, le président Ould Taya 
a nommé le colonel Mohamed Mahmoud Ould Deih au poste de chef d'état-major 
de la gendarmerie nationale en remplacement de Né Ould Abdelmalick, limogé 
par mesure de sanction suite au putsch. -- 16 juin. Selon des rumeurs 
persistantes à Nouakchott, non démenties par les sources officielles, le 
colonel Saled Ould Hanena aurait été arrêté à Tambacounda (est du Sénégal). 
D'autre part, le ministre de l'Education nationale a annoncé que les 
professeurs mauritaniens de l'Institut saoudien des études islamiques de 
Nouakchott seront intégrés dans le système éducatif national. Le ministre a 
également décidé de réinsérer dans les établissements publics 
d'enseignement les 1.200 étudiants de l'institut.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 16 juin 2003)

* Niger. Eradiquer le travail des enfants  -  Le gouvernement nigérien 
s'efforcera de renforcer la coopération internationale et régionale pour 
prévenir le travail des enfants avec l'appui des partenaires au 
développement et des ONG nationales, a affirmé le 12 juin le ministre des 
Mines et de l'Energie, M. Hassane Yari. Dans un message à l'occasion de la 
Journée internationale contre le travail des enfants, il a rappelé que le 
Niger a ratifié les instruments juridiques internationaux dans le cadre de 
la lutte contre le travail et le trafic des enfants. Une enquête, menée en 
2001 au Niger, a révélé que l'écrasante majorité des enfants nigériens de 
moins de 16 ans, employés comme domestiques, travaillent 20 heures par jour 
pour un traitement mensuel qui ne dépasse pas 5.000 FCFA (6,89 dollars). La 
quasi-totalité de ces enfants, dont beaucoup sont orphelins, vivent en 
marge du système scolaire. Des ONG essaient de leur venir en aide. Pour 
leur part, les autorités ont adopté, en mars 2000, un Plan national 
d'action de lutte contre le travail des enfants.   (PANA, Sénégal, 12 juin 
2003)

* Niger. Nouvelle compagnie aérienne  -  Le Niger a créé une nouvelle 
compagnie nationale de transport aérien, dénommée Air Continental. Avec un 
capital de départ de 3 milliards de FCFA, la compagnie aura comme 
actionnaires les opérateurs économiques nigériens avec 20% des actions, un 
groupe d'hommes d'affaires du Nigeria avec 60% des parts, et l'Etat du 
Niger avec 5% des actions. Air Continental aura trois avions Boeing et 
desservira l'axe Niamey-Moyen-Orient (Niamey-Kano-Djedda-Dubaï) et le 
réseau Niger-Europe deux fois par semaine, notamment Niamey-Bruxelles. 40% 
des agents de la compagnie seront des Nigériens. Suite à la disparition de 
la multinationale Air Afrique, le Niger avait créé l'an dernier la 
compagnie Air Niger international, qui a cessé ses activités quelques mois 
seulement après ses premiers vols, pour des raisons encore 
ignorées.   (PANA, Sénégal, 14 juin 2003)

* Nigeria. Fuel fears prompt Lagos chaos  -  17 June: The threat of higher 
fuel prices has provoked panic-buying and traffic jams in Lagos, Nigeria. 
Nigeria's President Olusegun Obasanjo said on 15 June that his government 
is considering cutting fuel subsidies. The money spent on keeping petrol 
cheap, he said, would be better spent on better education and healthcare 
for the poor. But Nigeria's trade unions are opposed to fuel price rises, 
which they say would hurt the living standards of ordinary people. Petrol 
prices are an especially sensitive issue in Nigeria, because there is 
growing resentment that oil revenues have done little to help overcome the 
country's poverty. And the leadership of the National Labour Congress has 
threatened strike action if the price rises go ahead.   (ANB-BIA, Belgium, 
17 June 2003)

* Nigeria. Obasanjo considers scrapping costly local governments  -  On 18 
June, President Olusegun Obasanjo announced a radical initiative to slash 
the cost of administering Africa's most populous country, including the 
possibility of scrapping costly local governments. Obasanjo said in a 
broadcast address that he had won the support of the National Council of 
States, the country's highest advisory body, on a review of Nigeria's local 
government system. Since winning re-election in April for a second and 
final term, Obasanjo has focused on slashing government overhead spending 
and costly subsidies in his declared bid to revive the country's battered 
oil-dependent economy. Obasanjo cited "the non-performance or gross 
under-performance of the local governments" as main reasons for reviewing 
their future. He said the Council had endorsed his plan to set up a 
technical committee to "examine the problem of efficiency and high cost of 
governance with the view to reducing costs and wastage at the three tiers 
of government." It will "consider the desirability or otherwise of 
retaining the Local Government," Obasanjo added.   (CNN, USA, 19 June 2003)

* Rwanda. Twagiramungu candidat à la présidentielle  -  Le 12 juin à 
Bruxelles, l'ancien Premier ministre rwandais Faustin Twagiramungu, en exil 
depuis huit ans, a annoncé son retour au Rwanda, "avant le 20 juin", avec 
l'intention de se présenter aux élections présidentielles attendues pour le 
mois d'août, "si le régime le permet". On attend en effet toujours la loi 
électorale qui précisera les conditions d'éligibilité. En 1995, 
Twagiramungu avait claqué la porte, lorsqu'il était entré en conflit avec 
le général Paul Kagame, lui reprochant une trop grande indulgence pour les 
violations des droits de l'homme commises par les forces de l'ordre, un an 
après le génocide. Son programme: "la paix avec les pays voisins" et "la 
démocratie". Il conteste la nouvelle Constitution, qui ne reconnaît pas un 
véritable multipartisme.   (D'après La Libre Belgique, 13 juin 2003)

* Rwanda. Reprise du "procès des militaires"  -  Le 16 juin, le procès de 
quatre officiers rwandais pour leur participation au génocide de 1994 a 
repris devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) à 
Arusha, en Tanzanie, après plus de six mois de suspension. Parmi ces 
officiers supérieurs des anciennes Forces armées rwandaises (FAR), le 
colonel Théoneste Bagosora, ex-directeur de cabinet au ministère de la 
Défense, est présenté par l'accusation comme le "cerveau" du 
génocide.   (Le Figaro, France, 17 juin 2003)

* Sao Tome e Principe/Nigeria. Details of oil deals  -  On 18 June, Nigeria 
and Sao Tome pledged to publish the financial results of their next 
licensing round for a $270m oilfield. The decision is a breakthrough for 
the UK-led campaign to reduce corruption in oil and mineral-rich developing 
countries by pushing governments to disclose the amount of money 
international companies pay to develop their resources.Gavin Hayman, 
campaigner at Global Witness, said: "I think this is a very positive step." 
He credited Fradique de Menezes, Sao Tome e Príncipe's president, with 
pushing the initiative. "Sao Tome is a small island in a bad neighbourhood, 
surrounded by countries where oil revenues are a state secret and are 
squandered by the ruling elite. Without public oversight of its oil income, 
Sao Tome doesn't stand a chance of getting its management of its future oil 
income right." Taju Umar, chairman of the Nigeria-Sao Tome e Principe Joint 
Development Authority, which oversees the development of the field, shared 
40/60 by Sao Tome and Nigeria, said: "We're not going to wait for them, we 
will announce the bonuses ourselves in Sao Tome." The amount of the initial 
payments is to be released after the October 18 deadline for bidding on the 
nine blocks in the deep waters of the Gulf of Guinea between Sao Tomé and 
Nigeria. Royalties, profit-oil rates and taxes will also be made public as 
part of the production-sharing agreements.   (Financial Times, UK, 19 June 
2003)

* Sénégal. Trafic de drogue: les femmes entraînées dans la danse  -  Le 
milieu des dealers de drogue dure est de plus en plus agrémenté par des 
Européens. Etablis au Sénégal, leur meilleure couverture est le mariage. 
Ainsi les Sénégalaises entrent dans le réseau. Le commissaire divisionnaire 
de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants 
(Ocrtis), Abdoulaye Niang, dénonce l'utilisation de la femme sénégalaise 
par certains trafiquants de drogue européens venus s'installer à Dakar, où 
ils contractent des mariages mixtes avec des Sénégalaises. Ayant ainsi un 
pied dans le pays, ils créent ensuite des sociétés écran couvrant leurs 
activités illicites. "Les femmes sénégalaises ainsi perverties, sont 
utilisées soit comme épouses de façade soit comme courrier à travers le 
monde", regrette-t-il, notant aussi l'implication des enfants dans ce 
trafic. Le port de Dakar tend à devenir la principale porte d'entrée de la 
drogue dure au Sénégal, avec les dizaines de milliers de conteneurs qui y 
sont débarqués chaque année.   (D'après Wal Fadjri, Sénégal, 16 juin 2003)

* Sierra Leone. Johnny Paul Koroma serait mort  -  Alan White, procureur du 
tribunal de l'Onu en Sierra Leone, a annoncé que Johnny Paul Koroma, auteur 
du coup d'Etat de la junte militaire au pouvoir de 1997 à 1998, était mort. 
Incriminé par le tribunal de crimes de guerre, il était en fuite depuis 
janvier dernier. Il avait été également l'allié du Front révolutionnaire 
uni (RUF) de Foday Sankoh. Koroma avait 33 ans quand il a pris le pouvoir à 
Freetown. Son épouse Makuta a admis, le 15 juin, avoir été informée de 
l'assassinat de son mari, il y a deux semaines, dans le comté de Lofa, au 
Liberia. Selon les rebelles libériens, il a été tué alors qu'il combattait 
aux côtés des troupes gouvernementales à Monrovia. Toutefois, le tribunal 
spécial a indiqué qu'il allait mener une enquête pour s'assurer de la 
véracité de ces informations.   (ANB-BIA, de sources diverses, 17 juin 2003)

* Sierra Leone. Johnny Paul Koroma reported dead  -  A former military 
ruler of Sierra Leone, Johnny Paul Koroma, who had been indicted by a 
war-crimes court backed by the United Nations, is reported as being dead, 
the court's top investigator said on 15 June. "I told the indictee's wife 
that her husband has been killed and we got this from credible 
information," the investigator, Alan White, said by telephone in Freetown. 
Mr. Koroma had been on the run since January after escaping arrest in 
connection with an attack on an army barracks in Freetown. His wife, Makuta 
Koroma, said she had been told that her husband was killed in neighbouring 
Liberia two weeks ago. She said she believed that he had been executed by 
commanders loyal to Liberia's president, Charles Taylor. Mr. Koroma took 
power in a coup in 1997 but was driven out in 1998.   (International Herald 
Tribune, USA, 19 June 2003)

Weekly anb0619.txt - #4/5