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Weekly anb06053.txt #5
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 05-06-2003 PART #3/5
* Ghana. Powering the global village - Few Americans will appreciate that
some of their sports socks have journeyed more than 10,000 miles to Africa
and back in order to acquire a seam across the toe. But such is the nature
of the global economy. Sophisticated US factories turn cotton into socks,
but the developing world provides the cheap labour for the finishing
touches. Ghanaian entrepreneur Sam Adabla and Ken Winston, a veteran of the
US hosiery industry, chat over the internet for several hours a day
coordinating the shipping, sewing and packaging of up to 750,000 pairs of
socks a week. And almost 500 workers -none of whom wears socks -- are busy
at work in an old cocoa bean warehouse in Ghana's industrial town of Tema
-- 24 hours a day, seven days a week -- surrounded by mountains of socks.
"It's technology that allows the global village to happen," says Mr Adabla.
"The phone bill would be too expensive --without the internet we couldn't
do it." Mr Winston agrees that the internet -- and instant messaging
programs in particular -- makes all the difference in allowing his
cross-continent business to run smoothly. But neither party believes the
promise that technology can create more of these opportunities and help
African countries achieve the long standing goal of greater participation
in the global economy. Sub-Saharan Africa has for years failed to win a
greater share of foreign trade and investment, while Asia has steamed ahead
as the centre for cheap manufacturing. And African countries have
repeatedly been advised that building better information and communication
highways will allow them to gain a slice of the action and help alleviate
poverty. Ghana's sock-seaming factory is a shining example of an African
business in the world economy. But it is a rarity. (BBC News, UK, 26 May
2003)
* Kenya. Financements chinois - Les écoles primaires des zones rurales du
Kenya seront bénéficiaires d'un projet d'énergie solaire de 1,3 milliard de
shillings kényans parrainé par le gouvernement chinois, a annoncé le 30 mai
l'ambassadeur chinois au Kenya, M. Guo Chong Li. Ce projet entre dans le
cadre de la contribution de la Chine à la politique de gratuité de
l'éducation primaire annoncé par le gouvernement kényan. M. Guo a également
annoncé que la Chine avait annulé la dette de 1,3 milliard de shillings que
lui devait le Kenya. Par ailleurs, la Chine va encore financer d'autres
projets de développement au Kenya, particulièrement en ce qui concerne la
réhabilitation du réseau routier et les projets de construction. (PANA,
Sénégal, 30 mai 2003)
* Liberia. Négociations de paix - Des négociations de paix entre le
gouvernement libérien et les rebelles du mouvement des Libériens unis pour
la réconcilation et la démocratie (LURD) s'ouvriront le 4 juin à Accra
(Ghana), avant de se transférer à Akosombo. Le président ghanéen John
Kufuor, qui est aussi président de la CEDEAO, a nommé l'ancien dirigeant du
Nigeria, Abdulsalami Abubakar, comme médiateur dans la crise libérienne.
Sept dirigeants africains devraient être présents à l'ouverture des
négociations: Thabo Mbeki, président de l'Afrique du Sud et de l'Union
africaine, ainsi que les présidents Kufuor du Ghana, Obasanjo du Nigeria,
Gbagbo de la Côte d'Ivoire, Kabbah de la Sierra Leone, Conté de la Guinée
et Charles Taylor du Liberia. Selon la CEDEAO, ces négociations, la
première réunion directe entre les deux parties belligérantes, devraient
déboucher sur un accord de processus de paix global, portant sur un
couvre-feu durable, la sécurité, les réformes électorales, le respect des
droits humains, l'Etat de droit et le processus de réconciliation
nationale. (D'après PANA, Sénégal, 3 juin 2003)
* Liberia/Ghana. Peace talks in Accra. An arrest warrant is issued for
Taylor - 3 June: The authorities in Ghana are fine-tuning preparations to
host and provide adequate security for over a hundred participants at peace
talks for Liberia which are due to open in Accra tomorrow. Liberia's
President Charles Taylor is expected today. Other leaders attending are
Nigeria's President Obasanjo, South Africa's President Mbeki, and Ghana's
President Kufuor. The former Nigerian head of state, General Abubuakar is
the facilitator at the talks. 4 June: An arrest warrant is issued by the
Special War Crimes Tribunal in Sierra Leone for President Taylor, who is
accused of crimes against humanity and violations of human rights during
Sierra Leone's civil war. He leaves for Monrovia in the evening. 5 June:
Fears of a violent power struggle following the indictment of President
Charles Taylor of Liberia by a United Nations-backed war crimes tribunal
have caused panic in the capital, Monrovia. There is absolute chaos with
people fleeing the city in their thousands and troops taking to the
streets. Frantic parents searched for lost children in what at times became
stampeding crowds. The indictment was drawn up secretly three months ago,
and prosecutors timed the announcement of the charges of war crimes
carefully to coincide with Charles Taylor's trip out of his own country.
But instead of arresting President Taylor, the government flew him home in
one of their own official jets. Ghanaian foreign minister Nano Akufo-Addo
said the government had not received a formal request to extradite him.
Diplomats in Ghana say they believe that the government decided the future
of the Liberian peace talks was more important than trying the Liberian
president. A warrant for his arrest was served on the Ghanaian authorities
and sent to Interpol, said the court's chief prosecutor, David Crane. "The
timing of this announcement was carefully considered in the light of the
important peace process begun this week... It is imperative that the
attendees know they are dealing with an indicted war criminal," he said.
Before President Taylor's arrival back in Liberia, a radio broadcast by
General Benjamin Yeaten, told members of the armed forces to withdraw from
Monrovia and return to their barracks. Security forces were seen driving
about the city in jeeps mounted with machine guns. A feared paramilitary
group known as the anti-terrorist unit, loyal to President Taylor, took up
positions around the presidential mansion with machine guns and rocket
launchers. His security forces are notoriously ill-disciplined, and accused
by rights groups of repeated attacks on civilians. At the peace talks, Mr
Taylor said that he was ready to form a national unity government
immediately, without necessarily taking part himself. (ANB-BIA, Belgium,
5 June 2003)
* Liberia. Charles Taylor inculpé - Le mercredi 4 mai, le président du
Liberia, Charles Taylor, a été inculpé par le procureur du Tribunal spécial
des Nations unies pour les crimes de guerre commis en Sierra Leone. Taylor,
l'ancien chef rebelle devenu président du Liberia en 1997, est soupçonné
d'avoir été l'un des principaux soutiens des rebelles sierra-léonais du RUF
(Front révolutionnaire uni), qui ont commis des atrocités durant dix années
d'une guerre qui a fait plus de 100.000 morts. Il est inculpé de crimes de
guerre et crimes contre l'humanité. La nouvelle de son inculpation est
tombée le jour où M. Taylor entamait à Accra (Ghana) de délicats
pourparlers avec une partie des rebelles qui se sont emparés des deux tiers
du territoire libérien. Le mercredi soir, il a quitté précipitamment le
Ghana. Dans un récent rapport, le International Crisis Group notait que
l'inculpation de Taylor, qui ne serait que justice, pourrait le pousser
dans une dérive sanglante, n'ayant plus rien à perdre. A la nouvelle de son
inculpation, des scènes de panique ont d'ailleurs éclaté dans les rues de
Monrovia. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 juin 2003)
* Libye. Tripoli rompt avec Bagdad - Le samedi 31 mai, la Libye a décidé
de rompre ses relations diplomatiques avec l'Irak, de fermer son ambassade
à Bagdad et de rappeler tout son personnel sur place. Tripoli a décidé de
rompre ses relations avec ce pays, face aux pratiques exercées par les
"autorités d'occupation" en Irak contre certaines représentations
diplomatiques accréditées à Bagdad. Le mercredi, les autorités américaines
avaient interpellé le chargé d'affaires palestinien et investi la mission
diplomatique palestinienne, qu'elles ont ensuité entouré de barbelés,
bloquant son accès principal. Le communiqué libyen souligne que sa décision
n'affectera en aucun cas les relations fraternelles entre les peuples
libyen et irakien, et ajoute que les relations diplomatiques seraient
immédiatement rétablies avec le recouvrement par l'Irak de sa liberté, de
sa souveraineté et de son indépendance. (PANA, Sénégal, 1er juin 2003)
* Malawi. Heurts pour la terre - Une personne a été tuée et dix autres
blessées durant une tentative d'occupation de terres dans une plantation de
thé dans le sud du Malawi, selon des sources policières. Le 27 mai, un
groupe de paysans a fait irruption dans une grande exploitation agricole
dans le district de Mulanje, en vue d'occuper et de travailler certaines
terres abandonnées par les propriétaires. La situation a dégénéré quand les
gardiens armés sont intervenus. La police a ramené le calme et ouvert une
enquête. Les habitants du village de Makaule, près de la plantation, ont
dit qu'une grande partie de l'entreprise agricole de Rick Illingworth n'est
pas cultivée, tandis que la population locale souffre de la famine à cause
de la sécheresse. (Misna, Italie, 30 mai 2003)
* Mali. Programme pour l'emploi des jeunes - Le gouvernement du Mali
vient de mettre en oeuvre un programme quinquennal (2003-2007) pour
l'emploi de quelque 37.500 jeunes âgés de 15 à 40 ans, pour un coût global
de 18 milliards de FCFA. Vu la crise de l'emploi qui frappe
particulièrement les jeunes, ce programme vise à accroître leurs
compétences en leur offrant des possibilités d'apprentissage et de stages
de qualification professionnelle dans les entreprises publiques et privées.
Ciblant aussi l'emploi rural et les travaux à haute intensité de
main-d'oeuvre, le programme envisage de développer l'entreprenariat des
jeunes, en assurant leur formation à la création et à la gestion
d'entreprises et en assurant l'assistance et le suivi des jeunes créateurs
d'entreprises. Un Fonds national pour l'emploi des jeunes est destiné à
mettre en place des lignes de crédit ou des fonds de garantie. (PANA,
Sénégal, 2 juin 2003)
* Mali. Poor people's summit - Thousands of kilometres away from the G8
summit, in the midst of the very poverty the G8 leaders are talking about,
another kind of summit was going on. It was called the "poor people's
summit" and took place in the Malian village of Siby, 50 km west of the
capital, Bamako. About 400 people --NGOs, farmers, herders, women's groups,
teachers and students from six African countries -- gathered there for a
summit that is the antithesis to the high security of the G8 summit in
Evian, France. There's no electricity in Siby, no running water, no
telephones, and there are just two small, overcrowded schools. Scepticism
about any G8 promises to do anything for Africa runs very high in Siby and
everyone has a message for the leaders of the richest countries. One of the
delegates at Siby said: "Instead of staying in air-conditioned comforts and
drinking champagne, the G8 leaders should come to Siby and have a look at
the reality". She then extended an official invitation for their next
summit. (ANB-BIA, Belgium, 3 June 2003)
* Mali. Le "Sommet des pauvres" - Parler de l'Afrique c'est important.
Mais en parler en Afrique, c'est plus instructif. Car c'est en vivant avec
les pauvres qu'on peut parler d'eux. C'est ce que semble dire le "sommet
des pauvres", organisé pour la deuxième année consécutive à Siby, en même
temps que le sommet du G8 qui rassemble les dirigeants des huit pays les
plus riches du monde. Quelque 400 délégués -- paysans, intellectuels,
responsables associatifs venus d'Afrique de l'Ouest, d'Europe et d'Haïti --
ont devisé dans une ambiance bon enfant, du 31 mai au 3 juin, dans cette
ville près de Bamako. Des conférenciers européens tentant vainement de
manger sans fourchette déclenchent des rires moqueurs. La rencontre,
organisée par la branche malienne du collectif Jubilé 2000, s'est terminée
sur l'espoir de voir émerger "une autre Afrique", débarrassée notamment du
fardeau de la dette, ont indiqué les participants. Tous ont critiqué
l'Organisation mondiale du commerce (OMC), le néo-libéralisme "ambiant" ou
encore les "privatisations sauvages", qui, selon eux, causent du tort au
continent. Plusieurs intervenants ont aussi évoqué la mobilisation de
l'épargne intérieure au profit du développement, affirmant qu'"il y a de
l'argent en Afrique". Le président du Conseil des ONG d'appui au
développement au Sénégal (Congad) a insisté sur "l'inadaptation entre
l'offre des bailleurs et la demande des populations", les financiers
internationaux identifiant "mal" les besoins des pays pauvres, a estimé M.
Diop. Les paysans ouest-africains ont mis dans le même sac dirigeants du G8
et gouvernements africains, tous taxés d'indifférence face à leur misère,
au manque d'eau, d'écoles, de dispensaires, d'infrastructures dans leurs
villages. (ANB-BIA, d'après AFP, 4 juin 2003)
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