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Weekly anb0430_02.txt #5



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 30-04-2003      PART #2/5

* Congo (RDC). Affrontements à Uvira  -  La ville d'Uvira dans la province 
du Sud-Kivu, sous contrôle du mouvement rebelle RCD-Goma, est le théâtre de 
violents affrontements entre les forces des Maï-Maï et les troupes du RCD, 
a annoncé la radio onusienne Okapi le 25 avril. Ces affrontements "d'une 
rare violence" ont fait cesser toute activité dans la ville; même l'hôpital 
a été déserté par les malades. Les forces Maï-Maï et la rébelion du 
RCD-Goma continuent à s'affronter dans l'est du pays pour le contrôle des 
territoires, notamment ceux laissés par les forces ougandaises et 
rwandaises lors de leur retrait. Les Maï-Maï qui se réclament nationalistes 
s'estiment en droit de récupérer des terres abandonnées par des étrangers, 
tandis que le RCD se dit en droit de reprendre ces positions occupées par 
son allié, le Rwanda.   (PANA, Sénégal, 26 avril 2003)

* Congo (RDC). Delayed Ugandan pullout begins  -  25 April: Ugandan forces 
have begun leaving the troubled north-east Ituri region in Congo -- a day 
later than scheduled. Some 450 soldiers bordered three Antonov cargo 
planes, bound for Entebbe. The departure of some 6,000 Ugandan troops in 
all, comes as UN peacekeepers begin arriving to try to fill a likely 
security vacuum. 28 April: So far, 1,650 Ugandan troops have returned home 
from Congo.   (ANB-BIA, Belgium, 28 April 2003)

* Congo (RDC). Bemba futur vice-président  -  Jean-Pierre Bemba, le chef de 
la deuxième rébellion en importance, le Mouvement de libération du Congo 
(MLC), a été désigné par son mouvement pour occuper un des quatre postes de 
vice-président du pays, a-t-on annoncé le 24 avril. Sa désignation était 
largement attendue. A ce jour, seuls le MLC et le gouvernement ont désigné 
leur vice-président. Le 21 avril, M. Yerodia avait été désigné par la 
composante gouvernementale. Jusqu'ici, le RCD-Goma et l'opposition non 
armée n'ont encore désigné personne. Le RCD est miné par une lutte 
intestine opposant le président Onosumba et le secrétaire général Uberwa 
Azarias. Du côté des politiques, les hostilités sont ouvertes entre les 
partisans d'Etienne Tshisekedi (UDPS) et ceux de Catherine Nzuzi wa Mbombo 
(Mobutistes). Le 26 avril, Joseph Olenghankoy, président du FONUS, s'est 
retiré de la course, voulant "servir de leçon aux autres pour ne viser que 
l'intérêt supérieur de la Nation au détriment des intérêts égoïstes et 
personnels".   (ANB-BIA, de sources diverses, 28 avril 2003)

* Congo (RDC). Time to stop the carnage and economic exploitation  -  In a 
Press Release on 28 April, Amnesty International said that the 
international community should urgently assume its moral and legal 
responsibilities and bring about an immediate end to violations of human 
rights and international humanitarian law by forces involved in the 
pillaging of war-ravaged Congo RDC and to the inconceivable suffering which 
this has caused to the Congolese people. Amnesty International says: "For 
the last four and a half years, Rwanda, Uganda and their Congolese allies 
have systematically plundered eastern Congo's natural wealth on a vast 
scale, causing directly or indirectly, the deaths of hundreds of thousands 
of Congolese civilians. In spite of numerous peace agreements, the killing 
continues, while the international community looks on".   (Amnesty 
International, 28 April 2003)

* Congo (RDC). Rapport d'Amnesty  -  Dans un nouveau rapport, publié le 28 
avril, Amnesty International exhorte la communauté internationale à assumer 
de toute urgence ses responsabilités légales et morales: elle doit sans 
délai mettre fin aux violations des droits humains et du droit 
international humanitaire, commises par les forces qui se livrent au 
pillage du Congo et faire cesser les souffrances intolérables que cela 
engendre pour la population. Intitulé "Nos frères qui les aident à les 
tuer...", le rapport identifie la volonté de contrôler et d'exploiter les 
ressources naturelles de la RDC comme la cause première des violences 
persistantes qui déchirent le pays. Les régions du nord et de l'est de la 
RDC, contrôlées par des groupes armés congolais soutenus par le Rwanda et 
l'Ouganda, regorgent de ressources précieuses, notamment de coltan, d'or, 
de diamants et de bois. Les factions belligérantes se sont livrées au 
pillage systématique de ces ressources, les principaux bénéficiaires étant 
les officiers supérieurs des armées rwandaise et ougandaise, ainsi que 
leurs alliés congolais. Pendant ce temps, la grande majorité de la 
population congolaise est massivement confrontée à une misère noire, à 
l'insécurité, aux déplacements, aux enlèvements et à la mort. Les forces 
étrangères ont délibérément attisé les conflits interethniques et 
intensifié les massacres, comme c'est le cas dans la région de l'Ituri. 
Bien que la communauté internationale soit au courant de ces événements, 
elle ne s'est jamais montrée capable de réagir en temps voulu et de manière 
énergique, accuse encore le rapport, qui appelle cette communauté à passer 
à l'action. (Ndlr.: Rappelons que dans un rapport publié récemment, la 
Croix-Rouge internationale a décrit les quatre ans et demi de conflit en 
RDC comme "une tragédie des temps modernes". Elle a coûté la vie à 3,3 
millions de personnes. Selon la CICR, sur ce nombre, seuls 10% sont morts 
de mort violente, la majorité ayant succombé à la famine et les maladies 
causées par les exactions des divers groupes armés à l'oeuvre dans le 
pays.)   (A.I., Londres, 28 avril 2003)

* Congo (RDC). Retrait ougandais  -  Le 25 avril, quelque 450 soldats 
ougandais ont quitté par avion la ville de Bunia (nord-est) à destination 
de Kampala. Leur départ marque le début du retrait des 4.000 soldats 
ougandais encore présents en RDC, conformément aux engagements pris par le 
président Museveni. En Ituri, la population se félicite du retrait de ces 
troupes étrangères, tout en redoutant une nouvelle flambée de violences en 
absence de toute autorité. L'Ouganda avait maintenu des hommes dans cette 
région, en proie à des luttes interethniques. Début avril, plusieurs 
centaines de civils ont été massacrés à Drodro. Le 25 avril, un 
porte-parole du Haut commissariat pour les droits de l'homme a indiqué que 
l'Onu avait décidé de prolonger d'une semaine la mission d'une équipe 
d'experts qui enquête sur ces massacres. -- Le 28 avril, l'Ouganda a 
affirmé avoir achevé le retrait de ses troupes de la ville de Bunia et n'y 
maintenir que des équipements militaires et quelques hommes chargés de leur 
surveillance. "Le dernier soldat aura quitté la RDC dans trois semaines, si 
tout se poursuit bien", a dit le porte-parole de l'armée.   (ANB-BIA, de 
sources diverses, 28 avril 2003)

* Congo (RDC). Ituri: nouveaux massacres  -  Au moins 120 personnes ont été 
tuées en deux jours au cours d'affrontements ethniques dans la province 
d'Ituri (nord-est), a affirmé un chef rebelle le 28 avril. "Nous 
recueillons les mêmes informations de différentes sources (...) et les 
chiffres que nous avons obtenus vont au-delà de cela", a déclaré le 
directeur adjoint de la Mission de l'Onu (Monuc), qui ne pouvait confirmer 
ces informations de manière indépendante. Au moins 60 hommes, femmes et 
enfants de l'ethnie Hema ont été tués le 25 avril dans une embuscade 
dressée par des Lendu, alors qu'ils tentaient de fuir en Ouganda, a affirmé 
Thomas Lubanga, chef de l'UPC. Les Lendu se vengeaient du massacre de 60 
des leurs par les milices hema de Yves Kahwa Mandro, près de la ville de 
Kasenyi, à 15 km de la frontière ougandaise, a ajouté M. Lubanga. (Ndlr.: 
Selon d'autres sources, ces dernières victimes seraient également des 
Hema).   (AP, 29 avril 2003)

* Congo (RDC). La COM dissoute  -  La terrible juridiction d'exception 
connue sous le nom de Cour d'ordre militaire (COM) a été dissoute, avec son 
parquet, aux termes d'un communiqué du ministre de la Justice, Ngele 
Masudi. Cette décision est consécutive à une loi promulguée le 18 novembre 
2002, entrée en vigueur le 25 mars, aux termes d'un décret présidentiel 
organisant le nouveau code judiciaire militaire. La COM fait l'objet d'une 
condamnation unanime pour son non-respect des normes juridiques de base et 
la manière expéditive avec laquelle elle a prononcé et fait exécuter de 
nombreuses condamnations à mort.   (La Libre Belgique, 29 avril 2003)

* Côte d'Ivoire/Liberia. Troupes conjointes?  -  25 avril. Selon des 
responsables rebelles, des accrochages ont opposé ces derniers jours dans 
l'ouest du pays, des rebelles ivoiriens à des Libériens et des 
Sierra-Léonais qui combattaient à leurs côtés mais qu'on essayait de 
désarmer avant de les renvoyer dans leur pays. -- Le 26 avril, les 
présidents ivoirien, L. Gbagbo, et libérien, C. Taylor, se sont entendus, à 
l'issue d'une rencontre au Togo, sur la nécessité d'un déploiement conjoint 
de forces ivoiriennes, libériennes, françaises et ouest-africaines le long 
de leur frontière commune. Depuis des mois, les gouvernements des deux pays 
s'accusent de soutenir leurs rebelles respectifs.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 28 avril 2003)

* Côte d'Ivoire. Upsurge in fighting  -  27 April: The presidents of Côte 
d'Ivoire and Liberia have agreed to step up military patrols on their 
borders to stop rebel incursions. Their talks in the town of Kara in 
northern Togo coincided with an upsurge in fighting involving rebels in 
both countries, with dozens reported killed in Côte d'Ivoire. President 
Laurent Gbagbo of Côte d'Ivoire and his Liberian counterpart Charles Taylor 
have accused each other of supporting their rebel enemies in the past. But 
the security agreement they reached this weekend is due to be followed by 
action on the ground. Representatives of both states' armies are expected 
to meet in the Ivorian city of Abidjan on 29 April to hammer out the 
details. They plan to set up a joint border force backed by French and West 
African troops. "Given the infiltration of armed bands spreading terror and 
desolation on both sides of the border, the heads of state agreed on the 
need to deploy joint forces," the leaders said in a statement. 28 April: 
Rebels say they fear one of their most senior leaders has been killed. 
Felix Doh went missing in an ambush over the weekend in the west of the 
country, reportedly staged by Liberian mercenaries who had been fighting 
alongside the rebels. He led MPIGO, the Popular Movement of Côte d'Ivoire's 
Far West, one of the newer and rebel movements.   (ANB-BIA, Belgium, 28 
April 2003)

* Côte d'Ivoire. Chef rebelle tué  -  Félix Doh, le chef du Mouvement 
populaire ivoirien du Grand Ouest (MPIGO), a été tué dans une embuscade 
près de la frontière avec le Liberia, a annoncé cette rébellion le lundi 28 
avril. Selon elle, Félix Doh a été blessé dans l'embuscade le vendredi, 
puis "capturé et exécuté". L'embuscade est survenue dans une région où les 
rebelles se sont souvent accrochés, ces dernières semaines, avec leurs 
anciens alliés libériens et sierra-léonais, mécontents de la signature de 
l'accord de paix de Marcoussis. Le MPIGO impute la mort de Doh à Sam 
Bockarie, ex-chef rebelle sierra-léonais, qui entretient des liens étroits 
avec le Liberia.   (D'après La Libre Belgique, 29 avril 2003)

* Côte d'Ivoire. Défense et sécurité  -  Le 28 avril, le Conseil national 
de sécurité de Côte d'Ivoire, qui se réunissait pour la troisième fois, 
n'est toujours pas parvenu à un accord sur la nomination des ministres de 
la Défense et de la Sécurité du gouvernement de réconciliation nationale. 
"Nous sommes toujours en consultation. Pour le moment nous avons des 
intérimaires qui font le travail", s'est contenté de déclarer le Premier 
ministre, M. Diarra. - D'autre part, le 29 avril, une délégation de la 
CEDEAO a demandé au Conseil de sécurité de l'Onu de l'aider à trouver les 
moyens financiers lui permettant de presque tripler les effectifs de la 
force qu'elle a déployée en Côte d'Ivoire. Pour sa part, M. Kofi Annan a 
pressé le Conseil de sécurité de financer sans tarder le déploiement d'une 
force de sécurité de l'Onu, malgré les objections des Etats-Unis qui 
bloquent le projet en raison de son coût.   (ANB-BIA, de sources diverses, 
30 avril 2003)

* Ethiopie. La famine s'accroît  -  11 millions il y a quelques semaines, 
12,5 millions aujourd'hui: c'est le nombre d'Ethiopiens qui, selon la 
Commission pour la prévention des catastrophes du gouvernement éthiopien, 
survivent uniquement grâce aux aides humanitaires. Le président de la 
commission a lancé un appel à la communauté internationale. Le pays a 
besoin de 250.000 tonnes d'aide pour arriver à la fin de l'année, sinon de 
très nombreuses personnes mourront. Il y a quelques jours, le dirigeant du 
PAM, James Morris, a dit que, toute l'attention internationale étant 
focalisée sur l'Irak, les besoins de 40 millions d'Africains frappés par la 
sécheresse finissent par être oubliés. En Ethiopie, le gouvernement a été 
obligé de réduire les rations de nourriture de 20% pour pouvoir continuer à 
fournir de l'aide au plus grand nombre de personnes possible.   (Misna, 
Italie, 24 avril 2003)

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