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Weekly anb04243.txt #4



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 24-04-2003      PART #3/4

* Mozambique. Equipe de football décimée  -  Le 22 avril, au moins douze 
joueurs et assistants techniques d'une équipe de football évoluant en 
première division au Mozambique ont été tués dans un accident de la route. 
L'équipe de Wane Pone, d'Inhambane (sud), revenait mardi soir de Nampula 
(nord), où elle avait disputé un match contre l'équipe locale, lorsque vers 
la fin du voyage son minibus a violemment heurté à l'arrière un camion 
transportant des tubes d'acier. Treize personnes ont également été blessées 
dans l'accident, dont trois grièvement.   (Le Soir, Belgique, 24 avril 2003)

* Nigeria. Presidential elections  -  14 April: President Obasanjo's 
People's Democratic Party has won a solid majority in the parliamentary 
elections. 19 April: Nigerians go to the polls today to elect their 
President and the State Governors. Tensions are running high. 21 April: 
Early results show Obasanjo is ahead. 22 April: Mr Obasanjo's sweeping 
victory is announced by the electoral commission on 22 April after long 
delays - 24.5 million votes for Mr Obasanjo against 12.7 million for his 
main rival, Muhammadu Buhari. But there are reports from election monitors 
alleging widespread fraud and intimidation in several states across the 
country. Speaking at a joint news conference after meeting other opposition 
parties in the capital, Abuja, Mr Buhari calls the results the "rape of 
democracy" and "the most rigged in history", but he holds back from calling 
for immediate mass action, as he had earlier threatened. He says his party 
will take "all legal and constitutional action to redress the crime" and 
makes clear he expects President Obasanjo not to be in office after his 
first term expires on 29 May. International observers criticise the 
re-election of President Obasanjo describing it as "flawed", but hold back 
from calling it illegitimate. 23 April: Of the 36 State Governors, only 
eleven lose their seats and two of these has switched party. -- Nigeria's 
opposition parties are due to meet in the capital, Abuja, shortly to 
consider how best to protest at presidential elections they say were 
rigged. The scheduled announcement of the result yesterday evening was 
disrupted when opposition leaders stormed into the media centre to vent 
their anger. They say the poll, presented as a milestone in the country's 
return to democracy, was a sham and have warned they will not recognise any 
government formed by the official winner, Olusegun Obasanjo. The 
opposition's reaction has severely raised tensions, and the fear is that 
protests could spill over into the streets. -- The main opposition parties 
have called on the international community not to recognise the results of 
the presidential elections. Defeated presidential candidate Muhammadu 
Buhari also insists that elections be re-run within a few 
weeks.   (ANB-BIA, Belgium, 23 April 2003)

* Nigeria. Elections présidentielles  -  Le 19 avril, quelque 60 millions 
de Nigériens étaient appelés aux urnes pour élire le président de la 
République, ainsi que les gouverneurs des 36 Etats de la Fédération. Sur 
les 20 candidats en lice pour la présidence, le président sortant, Olusegun 
Obasanjo (d'ethnie yorouba, sud-ouest), et Muhammadu Buhari (d'ethnie 
haoussa, nord) semblent les seuls prétendants sérieux. Tous deux ont été, 
dans le passé, à la tête de juntes militaires. Le 12 avril, deux scrutins 
avaient déjà permis de renouveler la Chambre des députés et le Sénat. Ils 
ont été emportés par le parti au pouvoir, mais M. Buhari a dénoncé "une 
fraude massive et sans précédent". -- 21 avril. Le chef de l'Etat sortant, 
M. Obasanjo, était quasiment assuré d'être réélu dès le premier tour. Selon 
des résultats officiels annoncés le matin et portant sur plus de la moitié 
des communes, Obasanjo obtient 66% des suffrages exprimés, devançant 
largement M. Buhari (27%). Mais celui-ci menaçait de rejeter les résultats, 
entachés selon lui d'une fraude à grande échelle. Des observateurs 
nigérians et américains ont aussi dénoncé "d'importantes irrégularités", 
essentiellement dans le sud-est. Une mission américaine de l'Institut 
international républicain a dénoncé "d'importantes erreurs de procédure 
combinées à une manipulation électorale préméditée", notamment dans trois 
Etats du sud-est (Cross River, Imo et Rivers). Dans ces régions, les 
observateurs disposent "de preuves irréfutables de destruction délibérée de 
bulletins de vote", de bourrage et de vol d'urnes et de "falsification 
grossière des formulaires de résultats". -- 22 avril. La Commission 
électorale a proclamé la réélection du président sortant Obasanjo. Plus de 
42 millions d'électeurs ont voté et 61,94% des suffrages sont allés à 
Obasanjo contre 32,19% à Buhari, a indiqué le président de la commission, 
ajoutant que plus de 2,5 millions de bulletins avaient été déclarés non 
valides. L'équipe d'observateurs de l'Union européenne a déclaré avoit 
observé une fraude électorale dans six Etats. Selon les observateurs du 
Commonwealth, les élections étaient "crédibles" dans la plupart des Etats. 
Les observateurs de l'Union africaine se sont également dits satisfaits. 
Mais un porte-parole de M. Buhari a rejeté l'élection, estimant qu'un 
gouvernement basé sur des résultats frauduleux serait "illégitime". Les 
tensions dans le pays profondément divisé pourraient dégénérer. Dans la 
soirée, à la télévision nigériane, Olusegun Obasanjo a "accepté" sa 
réélection, sans faire allusion à la contestation de l'opposition. -- 23 
avril. M. Buhari a encore répété que l'élection présidentielle a été "la 
plus truquée depuis l'indépendance". Il a appelé la communauté 
intérnationale à ne pas reconnaître le nouveau gouvernement. Cependant, le 
parti de M. Obasanjo, le PDP, a rejeté les critiques formulées au sujet des 
fraudes. Quant au conseil exécutif fédéral, il a invité les citoyens à 
rappeler à l'ordre des "mauvais perdants" et a averti que les incitations à 
la violence ne seraient pas tolérées. Par ailleurs, le chef de l'Etat 
sud-africain et président de l'Union africaine, Thabo Mbeki, a félicité, au 
nom de l'Union africaine, le président Obasanjo pour sa 
réélection.   (ANB-BIA, de sources diverses, 24 avril 2003)

* Rwanda. Nouveau journal saisi  -  Reporters sans frontières proteste 
contre la saisie des exemplaires du premier numéro de l'hebdomadaire 
Indorerwamo (Le miroir) par la police. Selon les informations recueillies 
par RSF, la police a saisi, le 22 avril, tous les exemplaires de ce numéro 
à la frontière avec l'Ouganda. Comme la plupart des publications 
rwandaises, l'hebdomadaire est imprimé à Kampala en raison de coûts moins 
importants. Les autres titres ont pu pénétrer sur le territoire rwandais 
sans problèmes. A plusieurs reprises, le directeur de publication 
d'Indorerwamo, Ismael Mbonigaba, a eu maille à partir avec les autorités en 
raison de ses articles. Il a été détenu pendant un mois en février dernier, 
après avoir publié dans un autre journal indépendant Umuseso, un article 
intitulé "Twagiramungu contre Kagame dans les élections". Cet article 
faisait état des déclarations de l'ancien Premier ministre, affirmant qu'il 
serait candidat à la prochaine présidentielle.   (RSF, Paris, 23 avril 2003)

* Rwanda. Nouvelle Constitution  -  Le 23 avril, le Parlement rwandais a 
adopté la nouvelle Constitution devant régir le pays dès la fin de la 
transition prévue en juillet prochain. "Il y a eu quelques modifications 
(par rapport à l'avant-projet), mais les principes fondamentaux n'ont pas 
été changés", selon le président de la Commission constitutionnelle. La 
nouvelle Constitution doit être adoptée par la population lors d'un 
référendum prévu pour le 26 mai. D'ici là, la commission va sillonner le 
pays pour expliquer au peuple rwandais, dont l'avis avait été sollicité 
avant la rédaction de l'avant-projet, lesquelles de leurs idées ont été 
retenues et pourquoi. Le référendum sera suivi d'élections générales et 
présidentielles dans la deuxième moitié de cette année.   (La Libre 
Belgique, 24 avril 2003)

* Sénégal. L'archevêque défend la laïcité  -  La laïcité au Sénégal est 
remise en cause par certains musulmans sénégalais qui souhaitent que le 
code de la famille en vigueur soit remplacé. Ils ont prôné un code de la 
famille inspiré de l'islam ou basé sur cette foi. C'est dans ce cadre que 
le 13 avril, dans le cadre des Journées mondiales de la jeunesse, 
l'archevêque de Dakar, Mgr Théodore Adrien Sarr, a appelé les jeunes des 
milieux catholiques du Sénégal à défendre la laïcité du pays qui, selon 
lui, est "positive" et s'est avérée jusqu'ici une garantie de la paix du 
pays. Il a plaidé pour l'égalité des droits et devoirs de tous les 
Sénégalais.   (D'après DIA, Kinshasa, 18 avril 2003)

* Sierra Leone. Tribunal de l'Onu  -  Le 22 avril, l'ancien chef de la 
sécurité du RUF (Front révolutionnaire uni), Augustine Gbao, a été 
officiellement inculpé par le tribunal spécial de l'Onu pour les crimes de 
guerre en Sierra Leone. En détention depuis près d'un mois, il est la 
huitième personnalité inculpée par ce tribunal.   (Libération, France, 23 
avril 2003)

* Somalie. La présidence au Somaliland  -  Dahir Riyale Kahin, l'actuel 
président par interim de l'autoproclamée République indépendante du 
Somaliland, a été confirmé à la tête du pays en remportant l'élection 
présidentielle tenue la semaine dernière. Ahmed Mohamed Silanyo, candidat 
du parti Kulmiye, a été battu de 80 voix seulement (205.595 contre 
205.515). Il a déclaré vouloir présenter un recours contre ces résultats, 
qui doivent être officiellement confirmés dans un délai de 10 jours par la 
Cour suprême.   (Misna, Italie, 22 avril 2003)

* Somalia. Somaliland bans protests  -  23 April: The self-proclaimed 
republic of Somaliland has banned public demonstrations following last 
week's disputed presidential election results. The opposition candidate, 
who narrowly lost the election, is refusing to accept what he said was a 
tampered result. The ban, announced on 22 April, will run for 10 days, 
following violence between rival supporters in the capital, Hargeisa, and 
elsewhere. Interior Minister Ismail Adan said the move was necessary to 
prevent more trouble. The National Electoral Commission announced on 19 
April that current leader, Dahir Riyale Kahin, had defeated his closest 
rival, Ahmed Mohamed Silanyo, by just 80 votes. But that announcement had 
been delayed several times, prompting suspicions. Poll results: Kahin -- 
205,595 votes; Silanyo -- 205,515; Warabeh -- 77,433.   (ANB-BIA, Belgium, 
23 April 2003)

* South Africa. Mbeki takes a swing  -  With their football and cricket 
teams having gone out in the opening round of their respective World Cups, 
South Africans are turning to a new sport -- golf. The game has become 
extremely popular in the country in recent months, with even President 
Thabo Mbeki -- more usually associated more with chess and books -- 
catching the golf bug. "The president is practising regularly and is taking 
the game seriously," said presidential spokesman Bheki Khumalo. "He's 
making unbelievable progress." Mr Mbeki has thus far had eight intensive 
lessons from his coaches Mervyn Solomon and Craig Martin, who are part of 
the Golf for All development programme. "The president has a very good 
short game around the greens. One can see he has a great deal of talent," 
explained Mr Solomon. "I understand that he sometimes gets up at 0500 to 
practice his golf at his presidential home." Mr Mbeki took up the game on 
the advice of Reserve Bank governor Tito Mboweni, who argued that if the 
president spent time with the predominantly white captains of industry on 
the golf course, he might be able to assuage their fears about the future 
of the economy. According to Julian Shaw, a coach at one of the local 
golfing academies, many businessmen are taking up golf in order to secure 
business deals. "A lot of people have begun to understand that golf and 
business go hand in hand," Mr Shaw said.   (BBC News, UK, 14 April 2003)

* South Africa. Compensation for apartheid victims  -  15 April: South 
Africa is to pay final reparations to thousands of people identified by the 
country's Truth and Reconciliation Commission (TRC) as victims of 
apartheid. In a statement to parliament on the final report from the 
Commission, President Thabo Mbeki said a one-off payment of just over 
$3,800 (29,173 rand) would be given to those designated by the TRC. The 
campaign group pursuing reparations has said it will not accept the 
payment, saying it is not enough. It is seven years since the TRC was set 
up to help South Africa come to terms with decades of state-sponsored 
racism and violence under apartheid and to rebuild the nation. Headed by 
Archbishop Desmond Tutu, the Commission heard the accounts of more than 
20,000 people it classed as victims of apartheid. Its final volume is a 
litany of disappearances, murders, beatings and torture. In exchange for 
evidence, victims were offered reparations, while the perpetrators who came 
forward to admit their crimes received amnesty. After long delays the final 
report was handed over last month. The TRC's recommendation to levy a 
one-off wealth tax on big businesses which gained out of apartheid to pay 
for reparations was rejected by President Mbeki, who instead wants to 
continue talks to encourage businesses to play a more pro-active role. A 
national day of prayer was also announced to honour those who suffered 
under apartheid.   (BBC News, UK, 15 April 2003)

* South Africa. Winnie's trial nears conclusion  -  23 April: Closing 
arguments are being heard in the trial in Pretoria of Winnie 
Madikizela-Mandela --the former wife of Nelson Mandela. She and a financial 
adviser have denied they fraudulently obtained bank loans worth more than 
$120,000 in the name of bogus employees of the ANC Women's League, of which 
Mrs Madikizela-Mandela is president. Mrs Madikizela-Mandela said in 
evidence last month she signed documents without checking them. But a state 
prosecutor told the court that her testimony was worthless and she was 
fuzzy in her answers. "Her evidence was so bad that in fact one can equate 
that to as if she hadn't testified at all," prosecutor Jan Ferreira told 
the court.   (ANB-BIA, Belgium, 23 April 2003)

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