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Weekly anb04037.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 03-04-2003      PART #7/7

* Tanzania. Journalists' role in developing Africa  -  Third world 
countries' development has always suffered from biased reporting since time 
immemorial, but the situation can be reversed with training for third world 
media people to address their own shortcomings to empower their people. 
This has been the overall message from the training workshop for African 
Journalists in Dar es Salaam on how they should report development to help 
their own communities and the outside world. "Development must be a process 
not an event and journalists need to follow up every activity, including 
small scale economic activities to see how they fair in context of national 
strategy", said Kassim Mpenda, the Director for Information Services 
addressing reporters from five Southern African countries attending the 
Reporting Development Course. This training comes at a time when 
development and poverty reduction are being accorded highest attention in 
Africa. Mpenda said human improvement and economic advancement could only 
be enhanced through media communication. In countries like Tanzania, the 
media has played a vital role since independence in 1961 of not only 
informing but educating people and hence empowering them to make better and 
informed choices. Emphasising the need of giving space to development news, 
the training manager, Dr Ransford Antwi said, Africans were the best people 
to see and develop theories that help their advancement and journalists had 
an eminent role to play. "We can not rely on theories developed from the 
West because these have a problem of addressing our deficiencies.   (MISNA, 
Italy, 1 April 2003)

* Tchad. Nouveaux combats dans le nord  -  27 mars. Le Mouvement pour la 
démocratie et la justice au Tchad (MDJT) a affirmé que 72 hommes, dont 70 
militaires tchadiens, ont été tués et une centaine blessés dans des combats 
qui se sont déroulés du mardi 25 au jeudi 27 mars dans le nord du pays. 
Selon le communiqué, les forces gouvernementales auraient "attaqué le 
village d'Ossini, commis des crimes de guerre contre la population et 
empoisonné des points d'eau". Le MDJT les aurait poursuivis et les combats 
se seraient déroulés jusque dans la nuit du jeudi. Ces combats 
interviennent alors que la radio nationale a annoncé, jeudi, la libération 
de 23 combattants du MDJT, faits prisonniers à l'automne dernier. Le MDJT, 
qui lutte depuis octobre 1998 à l'extrême nord du Tchad pour le départ du 
président Déby, est profondément divisé depuis la mort, l'automne dernier, 
de son fondateur, l'ancien ministre tchadien de la Défense, Youssouf 
Togoïmi. -- Par ailleurs, le 28 mars, 176 rebelles du MDJT ont rallié les 
forces gouvernementales dans une cérémonie présidée par le Premier ministre 
à Faya Largeau, dans le nord, a annoncé la radio nationale tchadienne. Ces 
éléments, dirigés par Saleh Hassaballah, avaient pour zone d'opération le 
Borkou.   (AFP, France, 27-29 mars 2003)

* Togo. Gilchrist Olympio candidat  -  Le 28 mars à Paris, le principal 
opposant togolais, Gilchrist Olympio, a annoncé sa candidature à la 
présidentielle de 2003. Le général Eyadéma, au pouvoir depuis trente-six 
ans, a fait modifier la Constitution afin de pouvoir se présenter à 
nouveau. L'état-major de l'Union des forces du changement (UFC), le parti 
d'Olympio, n'a pas exclu l'éventualité d'une lutte armée au Togo en cas de 
"mauvaise organisation" de l'élection présidentielle. "Nous pouvons perdre 
le contrôle de nos jeunes qui sont de plus en plus impatients devant 
l'impasse que connaît notre pays", a-t-il affirmé. Lors d'une conférence de 
presse, M. Olympio a déclaré: "Nous voulons mettre fin à 40 ans d'un état 
d'exception. Nous espérons que la communauté internationale défendra nos 
aspirations à la démocratie".   (ANB-BIA, de sources diverses, 29 mars 2003)

* Togo. Child trafficking condemned  -  Many West African children are 
forced to work in near-slavery conditions when their parents have died, 
according to the New-York-based campaign group Human Rights Watch (HRW). A 
HRW report details cases of children as young as three --many of them 
orphans -- who were made to work as domestic or agricultural labourers. It 
describes children suffering physical and emotional abuse, and then being 
told to make their own way home -- often from other countries. "Orphans 
face many grave human rights abuses, and trafficking is surely one of the 
worst," said Jonathan Cohen, the author of the report. "Trafficking in 
child labour occurs along numerous routes in West Africa, and governments 
aren't doing enough to stop it," he said. The report focuses on Togo, which 
it says suffers desperate poverty linked to the suspension of aid from 
Europe after an election 10 years ago was marred by irregularities. 
Togolese boys told the organisation they ended up as agricultural labourers 
in Nigeria because they could not afford to pay school fees at home. They 
said they were beaten if they complained of tiredness during 13-hour 
working days. Girls who fled their traffickers often found themselves with 
nowhere to turn and ended up sleeping at churches or the homes of strangers 
-- or being forced into prostitution in the Togolese capital Lome. Togo has 
drafted a law prohibiting child trafficking and imposing fines of $1,500 to 
$15,000. But the organisation charges that few people have been arrested 
under existing laws against kidnapping and procuring -- and fewer still are 
prosecuted and jailed or fined. It urges Togo to ratify international 
treaties banning child trafficking. It also calls on neighbouring countries 
and on international organisations and donors to help fight the 
problem.   (BBC News, UK, 2 April 2003)

* Togo. L'Eglise catholique dénonce le climat politique malsain  -  La 
Conférence épiscopale du Togo dénonce vivement "le climat politique 
malsain" que connaît ce pays dans un message intitulé: "Dans la vérité 
bâtissons la paix" qui vient d'être rendu public à Lomé. Dans ce document 
confectionné le 19 mars dernier, les évêques du Togo, qui se veulent très 
directs dans leur propos, évoquent leur "souci de contribuer à l'avènement 
et à la concrétisation de ce don de Dieu qu'est la paix". "Dans notre pays, 
des actes graves ont été posés qui nous éloignent de la paix", 
écrivent-ils, citant, entre autres, les élections législatives anticipées 
"organisées unilatéralement" le 27 octobre 2002 et qui, "loin de constituer 
une solution, ont davantage exacerbé la crise politique". Les évêques 
s'insurgent également contre les modifications de la Constitution et du 
code électoral qui ont notamment eu pour effet de donner désormais la 
possibilité au président de la République de briguer d'autres mandats de 
façon illimitée. Ils déplorent le fait qu'on ait enlevé à la Commission 
électorale nationale indépendante (CENI) "toute son indépendance, et donc 
toute sa crédibilité". L'impression générale qui prévaut est à 
l'inquiétude, souligne la Conférence épiscopale, pour qui la paix et la 
sécurité se trouvent menacées: "Nous évoluons dans une atmosphère de 
mensonge, de suspicion, de délation et de méfiance..." -C'est le deuxième 
message de l'épiscopat en dix mois sur la situation politique nationale. Le 
18 juin 2002, quelques mois avant les législatives d'octobre dernier, 
l'Eglise avait plaidé pour un scrutin crédible en appelant à "la mise sur 
pied d'une institution constitutionnalisée en charge de l'organisation des 
opérations électorales et dont l'autonomie, la neutralité et l'objectivité 
ne souffrent d'aucune ambiguïté"   (PANA, Sénégal, 3 avril 2003)

* Uganda. Child abductions skyrocket in the North  -  In a Press Release 
issued on 28 March, Human Rights Watch said that children are being 
abducted in northern Uganda by the rebel Lords Resistance Army (LRA). The 
children are subjected to brutal treatment as soldiers, labourers and 
sexual slaves. Since June of 2002, an estimated 5,000 children have been 
abducted -- a striking increase from 2001, when fewer than 100 children 
were abducted. In total, an estimated 20,000 children have been abducted 
during the 16-year conflict between the LRA and the Ugandan 
government.   (HRW, 28 March 2003)

* Uganda. Museveni backs political change  -  27 March: President Museveni 
has recommended to senior members of his ruling organisation that a 
long-standing ban on multi-party politics be lifted. But the President 
tells a three-day meeting of the "Movement" that the issue should be put 
before the people in a referendum.   (ANB-BIA, Belgium, 27 March 2003)

* Ouganda. Cessez-le-feu confirmé  -  Le 28 mars, les rebelles de l'Armée 
de résistance du Seigneur (LRA) ont remis à l'ARLPI (L'Initiative de paix 
des leaders religieux acholi) une lettre dans laquelle ils confirment leur 
cessez-le-feu unilatéral et demandent d'engager des négociations avec le 
gouvernement afin de mettre fin à l'affrontement armé qui sévit depuis 16 
ans dans le nord de l'Ouganda. La LRA demande au gouvernement de déclarer 
une trêve analogue et de permettre, avant la rencontre entre gouvernement 
et rebelles, que se déroulent des réunions entre les hommes de la LRA et 
quelques leaders religieux qui ont joué le role de médiateurs. Le général 
Saleh a dit que le gouvernement répondra au plus vite à ce 
document.   (Misna, Italie, 29 mars 2003)

* Ouganda. Le pluralisme bientôt autorisé, mais...  -  Quelque 3.000 
délégués du "Mouvement", le parti du président ougandais Yoweri Museveni, 
ont adopté mardi 1er avril une résolution prônant le retour au pluralisme, 
alors que les partis politiques sont privés de toute activité depuis la 
prise de pouvoir de M. Museveni, il y a 17 ans. Les délégués du parti au 
pouvoir ont également réclamé la suppression de la limitation à deux 
mandats pour le chef de l'Etat, inscrite dans la Constitution, qui 
contraint le président Museveni à se retirer en 2006. Ces propositions, 
ainsi que d'autres relatives à l'économie et à la sécurité du pays, doivent 
être présentées à une commission de révision constitutionnelle.   (AFP/La 
Libre Belgique, 2 avril 2003)

* Zimbabwe. Electricité rationnée  -  Le 27 mars, la Société zimbabwéenne 
de distribution électrique (ZESA) a lancé un programme de rationnement de 
l'électricité après la réduction des livraisons du Congo-RDC et du 
Mozambique du fait de l'accumulation de son passif vis-à-vis de ces deux 
pays. Le Zimbabwe importe 60% de ses besoins d'électricité de l'Afrique du 
Sud, du Congo-RDC et du Mozambique. Les trois pays ont réduit leurs 
livraisons au cours des dernières semaines, en invoquant le non-paiement 
d'une dette de $134 millions datant de l'année dernière. La ZESA a besoin 
de $17 millions pour importer de l'électricité, mais n'a payé que $2,9 
millions à ses fournisseurs. Le pays est confronté à de graves déficits de 
devises.   (PANA, Sénégal, 27 mars 2003)

* Zimbabwe. Mugabe cracks down on the opposition as it claims 
victory  -  Just hours before conceding defeat yesterday in two 
by-elections, Zimbabwe's ruling Zanu-PF government intensified its 
crackdown on the opposition Movement for Democratic Change, arresting the 
party's vice-president. Police raided Gibson Sibanda's home in Bulawayo 
early yesterday, but he was not there. He subsequently reported to the 
police with his lawyer, who said his client would be charged with arranging 
last month's two-day national strike, contravening the country's draconian 
Public Order and Security Act. Kembo Mohadi, home affairs minister, called 
on Friday for the arrest of Morgan Tsvangirai, the opposition leader, to 
stop him from fanning violence. The government was both surprised and 
angered by the success of the strike, which brought the economy to a 
virtual halt. Underlining the government's growing alarm, President Robert 
Mugabe told party supporters before the weekend: "Now is the time for law 
and order to have the upper hand." He accused unnamed foreigners of "aiding 
and abetting the creation of instability and disorder", and described the 
MDC as a "terrorist" organisation. But his hope of beating the opposition 
in the two by-elections in Harare, the capital, were dashed when the MDC 
retained both seats with comfortable, though reduced, majorities. The MDC 
held Kuwadzana with almost 71 per cent of the votes cast, while in 
Highfield it won 63 per cent.   (Financial Times, UK, 1 April 2003)

* Zimbabwe. Violences contre l'opposition  -  Un ultimatum de l'opposition 
zimbabwéenne, exigeant la fin des violations des droits de l'homme 
commanditées par l'Etat, arrive à échéance le 31 mars, alors que le pays 
traverse depuis dix jours une nouvelle flambée de violences politiques 
imputées au régime du président Robert Mugabe. Selon des groupes de défense 
des droits de l'homme, des centaines de personnes ont été agressées par des 
partisans présumés de M. Mugabe et de son parti. A l'issue d'une grève très 
suivie, les 18 et 19 mars, le principal parti d'opposition, le Mouvement 
pour le changement démocratique (MDC), avait donné au gouvernement jusqu'au 
31 mars pour prendre une série de mesures et avait averti qu'il marcherait 
sur la présidence en cas de rejet de ses demandes. Toutefois, le 31 mars, 
le Evangelical Fellowship of Zimbabwe, un organisme de coordination des 
Eglises zimbabwéennes, a appelé la population à ne pas participer aux 
manifestations de masse prévues contre le gouvernement et lui demande de 
s'abstenir de toute violence. -- Le 25 mars, entre deux audiences du procès 
pour "haute trahison" qui se joue contre lui, Morgan Tsvangirai avait lui 
aussi appelé à un "dialogue constructif" avec le pouvoir. Amnesty 
International, de son côté, a tiré la sonnette d'alarme car elle juge la 
situation "explosive". Elle paraît d'ailleurs si grave que Njongonkulu 
Ndungane, l'archevêque anglican du Cap, qui s'est rendu à plusieurs 
reprises au Zimbabwe ces derniers mois en tant que "médiateur indépendant", 
a affirmé que "négocier une solution reviendrait à essayer de retourner le 
Titanic tout en essayant d'éviter l'iceberg". -- D'autre part, le MDC a été 
déclaré vainqueur de deux élections partielles importantes à Harare, la 
capitale, où ses candidats ont battu par une écrasante majorité leurs 
adversaires de la ZANU-PF, le parti au pouvoir.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 1er avril 2003)


Weekly anb0403.txt - 7/7 -  THE END



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Un homme meurt chaque fois que l'un d'entre nous se tait devant la tyrannie 
(W. Soyinka, Prix Nobel litterature)
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Everytime somebody keep silent when faced with tyranny, someone else dies 
(Wole Syinka, Nobel Prize for Literature) *
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