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Weekly anb04036.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 03-04-2003 PART #6/7
* Niger. Vente de vivres à prix modérés - Le 28 mars, le gouvernement
nigérien a lancé une opération de vente de céréales à prix modérés aux
populations déficitaires, malgré l'excédent céréalier enregistré lors de la
dernière campagne agricole. L'Etat a injecté 2 milliards de fcfa dans
l'achat de quelque 13.000 tonnes de céréales dans les zones excédentaires
pour les revendre dans les zones traditionnellement déficitaires du nord.
Dans un premier temps, 1.500 tonnes de mil seront mises en vente dans les
zones vulnérables au prix de 10.000 fcfa le sac de 100 kg. (sur les marchés
traditionnels il se vend entre 15 et 16.000 fcfa). Des comités de gestion
seront égalemnt mis en place, afin de prévenir tout détournement. (PANA,
Sénégal, 28 mars 2003)
* Nigeria. Affrontements locaux - La tension s'est accrue ces dernières
semaines au Nigeria avant les premières élections générales depuis le
retour à une régime civil en 1999. Des affrontements ont éclaté le samedi
29 mars à Bakana, près de Port Harcourt, la capitale de l'Etat de Rivers
State, entre deux groupes locaux rivaux qui cherchent à contrôler la ville,
a indiqué lundi un porte-parole de la police. "Beaucoup de personnes
auraient trouvé la mort en tentant de fuir la zone des combats", a-t-il
ajouté. Le quotidien local New Age a indiqué que 100 personnes auraient
péri par noyade en se jetant dans la rivière pour échapper aux rixes. Le
journal ajoute que ces affrontements opposaient les partisans du parti au
pouvoir, le Parti démocratique du peuple (PDP) à ceux de l'opposition du
Parti national de tout le Nigeria (ANPP). Mais la police a démenti ces
informations. Les affrontements ne concernaient pas des militants
politiques mais des groupes rivaux contestant leurs droits à la terre. Les
deux groupes cherchent à prendre le contrôle de la ville et, samedi, l'un
des deux a essayé de chasser l'autre, selon elle. - La tension au Nigeria
s'est accrue à la veille des élections générales. Les élections
législatives sont prévues le 12 avril, la présidentielle et l'élection des
gouverneurs le 19 avril, et les élections des assemblées locales des Etats
le 3 mai. (Le Monde, France, 1er avril 2003)
* Nigeria. Un autre homicide politique - Une autre personnalité de renom
a été victime d'un assassinat à l'approche des élections législatives qui
auront lieu bientôt. Un célèbre entrepreneur, Yemi Oni, a en effet été
assassiné par des hommes armés dans son appartement à Ado Ekiti, la
capitale de l'Etat d'Ekiti, au sud-ouest du Nigeria. Oni était considéré
proche du principal parti de l'opposition, l'ANPP (All Nigeria Peoples
Party). L'homicide a eu lieu le 29 mars, mais la nouvelle n'a été répandue
qu'hier. L'homme d'affaires était à peine rentré d'un meeting électoral
tenu par l'actuel gouverneur de l'Etat d'Ekiti, Adeniyi Adebayo, dont il
était ami et sympathisant. Ainsi s'allonge la liste des meurtres politiques
qui semblent marquer, au même titre que des épisodes de violences
ethniques, la course aux élections: au début du mois de mars, Harry
Marshall, personnage clef de l'opposition au niveau national; avant lui, un
membre de l'opposition et un membre du parti gouvernemental, le PDP
(Peoples Democratic Party). Ce climat de violence pourrait permettre, comme
le rapporte l'agence de presse internationale Reuters, à certains petits
partis d'opposition de demander le report de ce rendez-vous électoral.
Cependant, la Commission électorale nationale indépendante (INEC) a
maintenu les dates des 12 et 19 avril pour les élections générales, malgré
l'appel de douze partis. Elle a également déclaré "sans fondement" les
critiques dont elle est l'objet. (D'après Misna et PANA, 2 avril 2003)
* Rwanda. Un général fuit en Ouganda - Le dimanche 30 mars, l'ex-ministre
rwandais de la Défense, le général Emmanuel Habyarimana, a "fui" en Ouganda
avec le lieutenant-colonel Balthazar Ndengeyinka, a annoncé le porte-parole
du gouvernement rwandais. "Leurs noms figuraient au premier plan dans un
rapport remis dimanche par la commission parlementaire qui enquête sur les
personnes impliquées dans des activités subversives". "Il a dû y avoir des
fuites", a ajouté le porte-parole. Les deux hommes avaient fait partie de
l'ancienne armée rwandaise, qui a participé au génocide de 1994. Le général
Habyarimana "entretenait des liens très étroits avec le ministre ougandais
de la Défense". (La Libre Belgique, 1er avril 2003)
* Rwanda. Former minister flees to Uganda - 1 April: A former Rwandan
defence minister has fled to Uganda, along with two army officers, the
government says. A government spokesman told the BBC that Brigadier General
Emmanuel Habyarimana and his companions had been picked up by two Ugandan
security operatives who were waiting for them at the border on 30 March.
This defection is the latest sign of worsening tensions between former
allies Uganda and Rwanda, who have been engaged in a war of words over
fighting in north-eastern Congo RDC. They have traded accusations of
training rebel groups supported by the other side, that are based in
Congo. (ANB-BIA, Belgium, 1 April 2003)
* Rwanda. HRW: la souffrance des jeunes - Les enfants rwandais souffrent
encore des conséquences dévastatrices du génocide de 1994 et de la guerre
qui l'a précédé et lui a fait suite, a déclaré Human Rights Watch dans un
nouveau rapport publié le 3 avril. Dans un rapport de 80 pages intitulé
"Des plaies qui ne se referment toujours pas: les conséquences du génocide
et de la guerre sur les enfants rwandais", HRW apporte des informations sur
les abus et l'exploitation dont ont été massivement victimes les enfants,
en 1994 et depuis. Au cours de la violence qui s'est produite il y a neuf
ans, des centaines de milliers d'enfants ont été tués et mutilés,
physiquement et psychologiquement. Des centaines de milliers d'enfants ont
été faits orphelins et beaucoup d'entre eux ne comptent aujourd'hui que sur
eux-mêmes pour survivre. Dans tout le pays, des familles ont accueilli des
enfants dans le besoin, mais vivant elles-mêmes dans la pauvreté, elles
n'ont pas toujours respecté les droits qui sont ceux des enfants en
situation de placement familial. Certains enfants sont exploités. Des
milliers ont fui vers les rues des villes où ils sont victimes de
harcèlement ou arrêtés par les forces de maintien de l'ordre. Des milliers
de jeunes accusés d'avoir participé au génocide lorsqu'ils étaient enfants,
ont passé 6 à 8 ans à languir dans les prisons rwandaises surpleuplées.
Nombre d'entre eux doivent finalement être libérés provisoirement. (HRW,
New York, 3 avril 2003)
* Rwanda. Youth still suffer from genocide and war - In a report released
today, Human Rights Watch said that Rwandan children still suffer the
devastating consequences of the 994 genocide and the war that preceded and
followed it. In the 80-page report, "Lasting Wounds: Consequences of
Genocide and War for Rwanda's Children", Human Rights Watch documents the
widespread abuse and exploitation of children in 1994 and since.
(...)Thousands, accused of having committed genocide while they were
children, have spent six to eight years languishing in Rwanda's overcrowded
prisons. No longer children, many are finally due to be provisionally
released next month after undergoing re-education in "solidarity camps".
Those who maintain their innocence have been left in prison(...). (HRW, 3
April 2003)
* Sierra Leone. Immunité américaine - Les Etats-Unis ont signé un nouvel
accord avec la Sierra Leone afin que les militaires et les ressortissants
américains échappent à d'éventuelles poursuites devant la Cour pénale
internationale. C'est le 27e accord de ce type. (Libération, France, 3
avril 2003)
* Somalia. Terrorists use Somalia as hub - Somalia has served as a
transit point for international terrorists but its local militant groups
appear to be less of a terrorist threat than feared, a UN panel said in a
new report. The panel pointed to recent findings that material and
explosives used in the November 2002 terrorist bombing in the Kenyan port
of Mombasa were shipped through Somalia -- and that terrorists were "easily
able to transit through Somali territory on the way to their intended
target." Foreign terrorists apparently also used Somalia to get themselves
and their weapons across the border into Kenya and then to Tanzania to bomb
the US embassies in both countries in 1998, they said. "The continuing
lawlessness in Somalia, particularly where it prevails in the coastal
areas, is a threat not only to Somalis but also to the international
community," the panel said in a 62-page report released this week. However,
fears after the Sept. 11 terrorist attacks that Somalia could become a
haven for international terrorists because of its lack of an effective
central government "at present... appear unfounded," the panel said. The
report focused on violations of a 1992 UN arms embargo in the lawless Horn
of Africa nation, but also addressed possible links to terrorism. Somalia's
UN ambassador scheduled a press conference Friday to respond to the
findings. Bulgaria's UN Ambassador Stefan Tavrov, who chairs the UN
committee monitoring the sanctions against Somalia, said Wednesday the
report was the first attempt to identify issues related to the flow of arms
into the country. It cited the ready availability of weapons and ammunition
at arms markets in Somalia as well as supplies sent to warlords and groups
in the country from Ethiopia, Eritrea, Djibouti and Yemen. (The Guardian,
UK, 3 April 2003)
* South Africa. Firms cautious on calls for Apartheid
reparations - Stunned silence from large parts of the business sector
greeted the news that the Truth and Reconciliation Commission has
recommended to government that SA's businesses be made to pay reparations
to victims of apartheid unless they offer to play a more substantial role
in reconstructing the country. The commission's suggestions included a
wealth tax or a one off levy on corporate or private income. The commission
singled out three business sectors that benefited particularly from
apartheid policies: parastatals like Eskom, mining companies like Anglo
American and international institutions like the Swiss banks. A number of
businesses said on 25 March they would prefer not to comment on the
recommendations, either because these were considered too sensitive or
because executives had not yet had time to consider the matter in
depth. (Business Day, South Africa, 26 March 2003)
* Soudan. Enfants des rues - Le Conseil national pour la protection
sociale du Soudan s'est ému du nombre de plus en plus important d'enfants
de la rue, dont le nombre est estimé à quelque 34.000 individus, rien qu'à
Khartoum, la capitale. Le secrétaire du Conseil, Yasim Ibrahim, a indiqué
que 28.000 d'entre eux sont partiellement sans emploi, et 6.000 totalement
sans emploi. "La guerre et ses conséquences, comme le déplacement, la
pauvreté et la désintégration des familles, sont largement responsables de
cette situation", souligne M. Ibrahim dans un communiqué publié le 26 mars,
mettant en garde contre les risques de voir la situation s'aggraver si une
solution immédiate n'est pas trouvée. (PANA, Sénégal, 27 mars 2003)
* Sudan. Rivals back peace moves - 2 April: Sudan's president and rebel
leader have met for just the second time in 20 years of conflict. President
Omar el-Bashir and SPLA leader John Garang announce that peace talks will
resume at the weekend after discussions with Kenyan leader Mwai Kibaki.
Some two million people have been killed in 20 years of war between the
northern, Muslim government and rebels from the Christian and animist
South. The two leaders predict that the war will be over by the end of
June. Last July, the two sides agreed on a new federal system and a
referendum on independence for the south in five years' time in what was
called the Machakos Protocol. The two leaders "reaffirm their commitment to
honour the agreement reached between the parties particularly the Machakos
Protocol and the memorandum of understanding on the cessation of
hostilities and to facilitate unrestricted delivery of humanitarian
assistance," states a communique released after the meeting. (ANB-BIA,
Belgium, 2 April 2003)
* Soudan. Affrontements et négociations - De nouveaux affrontements entre
l'armée de Khartoum et les rebelles de l'Armée/Mouvement populaire de
libération du Soudan (MPLS/APLS) ont eu lieu dans la région soudanaise du
Darfur occidental, à la frontière avec le Tchad. La nouvelle est donnée par
le quotidien "Le Progrès" de N'Djamena, selon lequel dans la ville
frontalière de Tiné, les intenses combats de ces derniers jours auraient
provoqué de "nombreux morts". Le 26 mars, les rebelles MPLS, connus comme
Front de libération du Darfur, avaient reconquis la ville stratégique de
Tiné, divisée en deux par la frontière entre le Soudan et le Tchad. Selon
le quotidien, l'attaque aurait contraint les divisions soudanaises à se
replier dans la partie tchadienne de la localité (appelée Tiné Djagarba).
Des sources militaires de N'Djamena ont confirmé à l'AFP les échanges armés
entre les deux formations en ajoutant que les rebelles contrôleraient de
vastes secteurs du Darfur, province semi-désertique du Soudan où, depuis
1999, sont actives des bandes armées qui ont déjà causé la mort de 2
millions de personnes parmi les civils et les soldats. A la mi-mars, avait
été décidé un cessez-le-feu entre le MPLS et le gouvernement de Khartoum,
violé tout de suite après. -- Le 2 avril, le président soudanais El-Béchir
et le chef des rebelles de l'APLS John Garang se sont rencontrés à Nairobi.
Ils ont annoncé la reprise des colloques d'ici la fin de la semaine et la
promesse d'un accord final pour mettre fin au conflit d'ici le mois de
juin. Un communiqué conjoint a réaffirmé leur engagement à "honorer les
accords conclus entre les deux parties, en particulier le protocole de
Machakos, l'accord de cessation des hostilités et la livraison facilitée
des secours humanitaires". (D'après MISNA, Italie, 2-3 avril 2003)
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