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Weekly anb02133.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 13-02-2003 PART #3/7
* Congo (RDC). Disparitions - Sept militants des droits de l'homme
arrêtés fin décembre à Kisangani par les rebelles du RCD (Rassemblement
congolais pour la démocratie) ont disparu de leur lieu de détention, malgré
le paiement d'une amende exigée par leurs geôliers, a annoncé l'association
Voix des sans voix le 10 février. Ces militants ont été arrêtés et
torturés, selon leurs proches, pour avoir "appelé à la désobéissance civile
et dénoncé la présence de soldats rwandais au sein du RCD". (Libération,
France, 11 février 2003)
* Congo (RDC). Talks to restore Congo stability - 9 February: President
Kabila, is meeting the Ugandan president, Yoweri Museveni, in Tanzania, for
talks on attempts to restore stability to Congo. Mr Kabila is bitter that
Uganda has -- in his view -- violated the terms of an agreement to withdraw
foreign troops. Earlier this month, the United Nations said it had received
reports that Uganda and Rwanda had begun fresh deployments of soldiers in
north-east Congo; both countries have denied the reports. 10 February:
President Kabila has announced that the transition period will begin of 1
April 2003 and elections will be held 24 months after this date. -- The
same day, following the talks, Presidents Kabila and Museveni agree on the
withdrawal of Ugandan troops from Congo as soon as possible. They also
announce the establishment of a joint commission to supervise the return of
peace in Ituri. (ANB-BIA, Belgium, 10 February 2003)
* Congo (RDC). Transition - Retrait ougandais - Le président Kabila a
fixé au 1er avril le début de la transition et l'organisation des élections
libres et démocratiques 24 mois après cette date, a indiqué l'agence de
presse congolaise indépendante APA. -- D'autre part, les présidents
congolais et ougandais, MM. Kabila et Museveni, sont tombés d'accord sur un
prochain retrait des dernières troupes ougandaises en RDC, sans toutefois
avancer de date. Ils ont également annoncé la création d'un comité conjoint
pour superviser le retour à la paix dans le district de l'Ituri, déchiré
depuis 1999 par des violences politico-ethniques. (Ndlr.: On apprenait
ensuite que le retrait des troupes s'effectuera au plus tard le 20
mars). (Le Soir, Belgique, 11 février 2003)
* Congo (RDC). Ituri: espoirs de pacification - L'actualité diplomatique
laisse présager un avenir positif pour la pacification de l'Ituri
(nord-est), dévasté par des combats perpétuels pour le contrôle du
territoire. Durant le week-end du 9-10 février, une rencontre a eu lieu à
Beni entre une délégation du Rassemblement congolais pour la
démocratie-Mouvement de libération (RCD-ML) de Mbusa Nyamwisi, groupe armé
qui contrôle une bonne partie de l'Ituri, et les rebelles pro-rwandais du
RCD-Goma, qui contrôlent le Kivu. Selon les informations, les parties
auraient trouvé un accord prévoyant une rencontre mensuelle, où elles
évalueront la situation politico-militaire dans la région orientale du
Congo; et surtout, elles chercheront à coordonner leurs efforts pour mettre
fin aux actions des autres groupes rebelles. Nyamwisi devrait renoncer à
ses alliances avec les Maï-Maï et les Interahamwe, et se serait même engagé
à les combattre. On ne sait pas encore comment Kinshasa interprétera ce
rapprochement, Nyamwisi étant désormais son seul allié parmi les groupes
rebelles. (Misna, Italie, 11 février 2003)
* Congo (RDC). Rebels get phone connections - 11 February: For the price
of a local telephone call, people living in rebel held north-eastern Congo
RDC can now speak to Kinshasa, 2,500 km to the west for the first time. A
mobile phone company based in the capital has just opened its first
transmitters in Butembo and Beni, in spite of recent fighting in the area,
and can already boast hundreds of subscribers. This has been made possible
by an alliance between the rebel faction in Beni, and the government.
Celtel, a Dutch-owned company, opened a transmitter in Beni, headquarters
of the RCD-ML faction last week, and on 10 February opened one in
neighbouring Butembo. (ANB-BIA, Belgium, 11 February 2003)
* Côte d'Ivoire. Escadrons de la mort - La Cour pénale internationale
pourrait être saisie des violations des droits de l'homme et des nombreuses
exactions commises en Côte d'Ivoire. Un rapport du Haut-Commissariat des
Nations unies pour les droits de l'homme, remis le 24 janvier au secrétaire
général de l'Onu et révélé le 5 février par le quotidien français La Croix,
a fait état d'escadrons de la mort qui "seraient constitués d'éléments
proches du gouvernement, de la garde présidentielle et d'une milice tribale
de l'ethnie du président". Selon le Mouvement ivoirien des droits de
l'homme, 500 personnes auraient été enlevées à Abidjan et des dizaines
auraient été assassinées. Une enquête du journal Le Monde révèle
l'implication de proches du couple présidentiel, dont leurs propres
gardiens du corps, qui ont été identifiés par des témoins oculaires. S'il
était établi qu'ils ont commandité les assassinats ciblés, le chef de
l'Etat et son épouse, Simone Gbagbo, seraient passibles de la Cour pénale
internationale. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 février 2003)
* Côte d'Ivoire. Gbagbo speaks to the Nation - 6 February: MISNA reports
that the three rebel formations are meeting in Man to define a common
position. Representatives of the Patriotic Movement of Côte d'Ivoire
(MPCI), the Movement for Peace and Justice (MPJ), and the Ivorian People's
Movement for the Great West (MPIGO) are holding closed door talks on the
application of the Marcoussis Talks held on 24 January. 7 February:
President Laurent Gbagbo has asked the nation to back the accord signed in
Paris to end the civil war. He went on national television to say that the
agreement was a "basis to work on" in a speech which had been postponed for
nearly two weeks amid anti-rebel protests in the main city Abidjan.
Confirming that Seydou Diarra, a Muslim, would head the new unity
government, he also assured loyalists that the rebels would not be given
the key defence and interior ministries. The rebels issued an ultimatum
hours before the speech, calling for President Gbagbo to accept the Paris
peace accord or face a "march on Abidjan". "I invite you to accept the
spirit of the Marcoussis [Paris] agreements, and therefore the text of the
Marcoussis agreement, as a basis to work on," Mr Gbagbo said on TV. "Let's
try this medicine. If we get better, then we keep it. If not, we try
something else." 9 February: West African leaders are pushing for talks to
take place between Ivory Coast's president and rebel leaders in the capital
Yamoussoukro on 10 February. But as the Ivorian presidency confirmed the
summit would take place, the army said there had been a breach of the
ceasefire in the west of the country. The attackers made up of "primarily
of Liberian fighters" targeted loyalist troops in the town of Toulepleu,
army spokesman Lieutenant Colonel Jules Yao told Associated Press.
Toulepleu is located 15 kilometres from Côte d'Ivoire's border with
Liberia. The army allegedly repelled the insurgents. But a rebel commander
denied the claim, saying government troops had bombarded his positions with
heavy weapons killing four of his men. 10 February: Ghana's President
Kufuor, ECOWAS's head, flies to Yamoussoukro for the inauguration of
newly-appointed Prime Minister Seydou Diarra. Diarra meets with President
Gbagbo in Yamoussoukro and begins the delicate task of forming a government
that will include former rebels, in line with the French-brokered peace
deal. (ANB-BIA, Belgium, 10 February 2003)
* Côte d'Ivoire. Un appel des évêques de la CERAO - Dans un message
publié lundi 10 février, les évêque de la Conférence épiscopale régionale
de l'Afrique de l'ouest (CERAO) ont invité les Ivoiriens à "se ressasir" et
assumer chacun ses responsabilités. Ils appellent les politiciens à
désarmer les combattants et les escadrons de la mort pour donner une chance
au dialogue. Aux Forces armées ivoiriennes et aux organisations dites
"rebelles", il demandent d'adhérer au plan de paix proposé par les
organisations internationales et régionales. Les évêques en effet voient
dans les les accords de Marcoussis du 24 janvier, mais toujours pas
appliqués, "les seuls gages, pour le moment, d'une paix durable, issus d'un
consensus et d'un compromis politique". La CERAO -- qui regroupe 11 pays:
Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Guinée, Guinée-Bissau, Mali,
Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo -- a tenu sa 15e assemblée à Bamako du 3
au 9 février. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 février 2003)
* Côte d'Ivoire. Discours ambigu - 7 février. Quinze jours après la
signature des accords de Marcoussis, le président Gbagbo s'est finalement
adressé à la Nation, le vendredi soir, dans un discours où il a jugé que
l'accord de paix signé en France constituait une bonne "base de travail".
Il a dit "accepter l'esprit et le cadre général de l'accord de Marcoussis,
je ne suis pas un tricheur. Essayons et si ça ne marche pas, nous le
verrons bien...". Il a toutefois précisé qu'il travaillerait à son
application "tant que cet accord n'est pas en contradiction avec notre
Constitution". Or, si l'accord prévoit qu'il délègue une partie de ses
pouvoirs au profit d'un Premier ministre "fort", M. Gbagbo affirme
aujourd'hui: "J'entends conserver toutes les prérogatives que la
Constitution met à ma disposition". Par ailleurs, il a confirmé le nom de
Seydou Diarra comme futur Premier ministre. En revanche, il a précisé que
les forces armées nationales ne seront pas désarmées, et il a récusé
implicitement la nomination de représentants rebelles aux ministères de la
Défense et de l'Intérieur. Réunis à Man cette même journée, les trois
mouvements rebelles avaient encore martelé que les accords de Marcoussis
n'étaient pas négociables. -- 8-9 février. Le discours du président Gbagbo
a mis fin à l'agitation à Abidjan, mais a plongé le pays dans
l'incertitude. Le Premier ministre désigné Seydou Diarra est arrivé
dimanche à Accra (Ghana) et pourrait ensuite se rendre en Côte d'Ivoire.
Les trois mouvements rebelles ont annoncé qu'ils n'assisteront pas à la
réunion prévue lundi à Yamoussoukro entre MM. Diarra, Gbagbo et plusieurs
chefs d'Etat africains. D'autre part, l'armée ivoirienne a annoncé que ses
positions avaient été à nouveau attaquées dans l'ouest du pays, à Toulépleu
près de la frontière avec le Liberia, par des rebelles qui affirment au
contraire avoir été bombardés en premier. -- 10 février. Le principal
mouvement rebelle, le Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI) a
laissé planer la menace d'une rupture du cessez-le-feu, mais a donné une
semaine au président Gbagbo pour mettre en oeuvre la totalité des accords
de Marcoussis. Le Premier ministre désigné, M. Diarra, auquel les
représentants de la CEDEAO ont témoigné leur soutien, a décidé de se rendre
à Bouaké pour y rencontrer les rebelles en vue de la formation d'un
gouvernement. Par ailleurs, la Conférence épiscopale régionale de l'Afrique
de l'Ouest (CERAO), réunie à Bamako, a appelé les Ivoiriens à "se
ressaisir" et à "donner une chance au dialogue". -- 11 février. M. Diarra
devrait commencer à former son gouvernement, mais le président Gbagbo ne
veut toujours aucun ministre issu de la rébellion. On apprenait par
ailleurs que M. Gbagbo assistera au sommet des chefs d'Etat et de
gouvernement d'Afrique et de France qui se tiendra du 19 au 21 février à
Paris. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 février 2003)
* Côte d'Ivoire/Liberia. Alert raised over Liberian refugees - 13
February: The UN refugee agency (UNHCR) has warned that the situation of
thousands of Liberian refugees in Côte d'Ivoire is about to explode. It has
urged the international community to act now in order to avoid massacres
and genocide. The agency says up to 40,000 refugees are in imminent danger
as anti-Liberian sentiment has reached an all-time high. A UNHCR spokesman
says that since fighting broke out in the west near Liberia, the situation
has become explosive. Liberians had already suffered attacks by government
forces after President Laurent Gbagbo partly blamed September's failed coup
on mercenaries from English-speaking countries. Liberia is an anglophone
country, as opposed to French-speaking Côte d'Ivoire. Thousands of
Liberians were rendered homeless as security forces, egged on by the local
population, set fire to their homes. Now an already over-burdened refugee
camp in the west near Liberia is swelling with new arrivals as rebels
--often barefoot and drugged -- loot, kill and rape. Others refugees who
fled to Abidjan are huddled in makeshift transit camps with little or no
security. Either way, they are sitting targets and the UNHCR fears they
could be massacred. (ANB-BIA, Belgium, 13 February 2003)
* Egypt. Mass arrest of African foreigners - In a Press Release issued on
10 February, Human Rights Watch says that hundreds of foreigners, including
refugees and asylum seekers, were beaten and jailed during two nights of
racially-motivated arrests in Cairo. During the raids, which took place on
28-29 January, plainclothes policemen and security forces entered homes
without showing either identification or warrants, and arrested foreigners,
predominantly people of sub-Saharan African origin. Other foreigners were
arrested while walking down the street, and were prevented from returning
home to collect identity papers. Still others were people during the
arrests and sustained injuries as a result. (HRW, 10 February 2003)
Weekly anb0213.txt - #3/7