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Weekly anb01303.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 30-01-2003      PART #3/7

* Congo (RDC). Le pillage du pays  -  Le Conseil de sécurité de l'Onu a 
demandé à la commission d'experts enquêtant sur le pillage des ressources 
naturelles du Congo-Kinshasa de prolonger ses travaux pendant six mois. 
Dans une résolution adoptée à l'unanimité, le Conseil invite les personnes, 
les entreprises et les pays cités dans les précédents rapports de la 
commission, à enquêter sur toute malversation présumée et de traduire les 
responsables devant la justice. La mission vise à garantir que les 
ressources du Congo "sont exploitées légalement et sur une base commerciale 
équitable, de manière à ce que les Congolais en soient les 
bénéficiaires".   (La Libre Belgique, 27 janvier 2003)

* Congo (RDC). Kinshasa: grève des transporteurs  -  Le 27 janvier, la 
ville de Kinshasa a été paralysée par une grève des transporteurs privés, 
qui protestent contre les tracasseries dont ils sont victimes de la part 
des agents de l'ordre. La majorité de la population n'a pu se déplacer en 
raison du manque de taxis et de minibus. Les chauffeurs de transport en 
commun s'insurgent notamment contre la multiplicité de voyageurs qui se 
prémunissent de différentes cartes les dispensant de payer leur transport: 
militaires, policiers, journalistes et fonctionnaires. Ils dénoncent aussi 
les "amendes" qu'ils sont obligés de payer aux nombreux agents de la police 
routière postés tout au long des parcours, sans motif valable et sans 
qu'ils aient commis une quelconque infraction.   (D'après PANA, Sénégal, 27 
janvier 2003)

* Congo (RDC). Kabila urges rebel groups to become political parties  -  26 
January: President Joseph Kabila urges rebel movements to stop fighting and 
join Congo's democratic process, by transforming themselves into political 
parties. He says the political transformation of rebel movements is the 
best way to meet the expectations of the Congolese people. His government, 
he says, wanted to demonstrates its "good intentions" to walk along the 
road to democracy, abide by the peace accord, and share power with all the 
protagonists of crisis who signed the Pretoria accord on 17 December, in 
South Africa. 28 January: Sir Ketumile Masire, the Inter-Congolese 
Dialogue's facilitator, says the final session will take place at the end 
of February-beginning of March and will last three days.   (ANB-BIA, 
Belgium, 28 January 2003)

* Congo (RDC). Le lent processus de paix  -  Le 26 janvier, le facilitateur 
du dialogue intercongolais, Sir Ketumile Masire, a pris l'avion pour une 
tournée de huit jours en Europe et aux Etats-Unis, afin de renforcer le 
soutien au processus de paix au Congo. Avant son départ, il a révélé qu'il 
existe un désaccord sur le lieu d'organisation de la prochaine série de 
pourparlers, le gouvernement ayant opté pour Kinshasa, alors que les autres 
parties préféreraient "pour des raisons de sécurité" que ces rencontres se 
tiennent à l'extérieur du pays. Les participants devront discuter notamment 
du projet de Constitution, de l'intégration des forces armées et de la 
sécurité des membres du gouvernement de transition. -Le 26 janvier 
également, le président Kabila a convié les mouvements rebelles à se muer 
en partis politiques. Il a par ailleurs affirmé qu'il poursuivra sans 
relâche le processus de paix et la réunification du pays. -Le 27 janvier, 
les ministres des affaires étrangères de l'Union européenne ont "fermement" 
invité toutes les parties en RDC "à finaliser de bonne foi les 
négociations" et "à mettre en place dans les plus brefs délais les 
institutions de transition". Il convient d'établir sans délai une "feuille 
de route" avec un agenda précis et des échéances claires, ont-ils déclaré, 
se disant prêts à soutenir le processus de transition dès la mise en place 
des nouvelles institutions. -- Le 28 janvier, M. Masire, de passage à 
Bruxelles, a indiqué que la session finale du dialogue intercongolais aura 
lieu "fin février, début mars" et qu'elle durera trois jours.   (ANB-BIA, 
de sources diverses, 29 janvier 2003)

* Congo (RDC). Soldats chinois dans la Monuc  -  Un contingent de 176 
militaires chinois, essentiellement des ingénieurs, est attendu bientôt au 
Congo en renforcement de la Mission des Nations unies (Monuc), a annoncé le 
29 janvier à Kinshasa, le porte-parole de cette mission. Ce contingent sera 
essentiellement affecté à la réhabilitation de Bukavu, chef-lieu de la 
province du Sud-Kivu encore sous le contrôle du mouvement rebelle RCD-Goma. 
Il sera aussi chargé de la construction d'un hôpital à Kindu, chef-lieu de 
la province du Maniema.   (PANA, Sénégal, 29 janvier 2003)
@TIT_3 =

* Congo (RDC). Nouveau gouverneur au Sud-Kivu  -  La nomination du nouveau 
gouverneur du Sud-Kivu a déchaîné des polémiques enflammées entre le 
gouvernement de Kinshasa et l'autorité de la zone. Le RCD-Goma, qui a le 
contrôle de la région, a nommé à la tête de la province Xavier Chiribanya 
Chirimwami, considéré comme un des responsables du meurtre de 
l'ex-président Laurent-Désiré Kabila. Le 7 janvier, la cour militaire 
l'avait condamné à mort par contumace, avec 30 autres personnes. Le 
RCD-Goma s'est limité à dire que Chirimwami est "l'homme qu'il faut" et que 
la cour militaire n'a "aucune compétence en la matière". Chirimwami 
lui-même s'est dit "surpris d'être impliqué dans le meurtre" de L.D. 
Kabila, et a dit se sentir serein et prêt à faire le travail pour lequel il 
a été choisi.   (Misna, Italie, 30 janvier 2003)

* Côte d'Ivoire. Agreement in jeopardy  -  23 January: Liberian Government 
troops have been accused of fighting alongside rebels by the army. For a 
third day running government-held positions have come under attack in the 
western town of Toulepleu close to the border with Liberia. The latest 
round of hostilities has serious implications for the peace talks which are 
coming to an end in Paris. It also appears to confirm fears that the 
four-month conflict will increasingly involve neighbouring countries in the 
region. President Laurent Gbagbo has now left for the French capital, where 
he is due to hold talks with French President Jacques Chirac on 24 
February. 24 January: Representatives of the main political parties and 
rebel factions have signed a draft agreement in Paris, aimed at ending the 
four-month civil war. The rebels say they will be included in a new 
national reconciliation government, and a new prime minister will take on 
most of the powers of the government. However, there are signs that 
President Laurent Gbagbo may not accept the deal. Leaders of the three main 
rebel groups present at the talks have dropped their demand for Mr Gbagbo 
to resign and for immediate elections. The plan calls for a new interim 
government to set a date for "credible and transparent" elections. 
Political parties and rebel groups at the talks would have a role in the 
interim government. The document was signed by representatives of President 
Gbagbo's ruling Ivorian Popular Front (FPI) party. The rebel Patriotic 
Movement of Côte d'Ivoire's (MPCI) secretary-general is reported to have 
expressed "complete satisfaction" with the agreement. 25 January: West 
African leaders and international representatives are gathering for a 
two-day summit in Paris to discuss the peace plan. -- There are angry 
protests in Côte d'Ivoire after President Gbagbo accepts the peace 
agreement. -- President Gbagbo appoints Seydou Diarra as interim prime 
minister with whom he will share power. 26 January: Tens of thousands of 
people take to the streets in Abidjan, a city of three million, accusing 
the French of imposing the agreement on their former colony. 27 January: 
President Laurent Gbagbo has returned from Paris after signing a 
power-sharing deal with rebels, which triggered angry protests in the 
war-torn country. Before leaving France, Mr Gbagbo appealed for calm, 
saying that mutual concessions had been necessary to end the four-month 
civil war. Hundreds of President Gbagbo's supporters take to the streets of 
Abidjan for the second day to protest at the power-sharing deal. Mr 
Gbagbo's supporters are unhappy that under the agreement he will lose some 
of his powers to a national unity government which will include the rebels. 
Mr Gbagbo attempts to play down the unrest, saying "an accord of this 
nature automatically gives rise to a few excesses". French President 
Jacques Chirac had earlier urged him to take control of the situation. -- 
The European Union promises reconstruction aid to help the country get back 
on its feet. 28 January: President Gbagbo's supporters have again returned 
to the streets of Abidjan. They accuse the French of forcing him to concede 
power to the rebels. -- The army has rejected a key part of the peace 
agreement aimed at ending the country's four-month-old civil war. The deal 
stipulates that supporters of President Laurent Gbagbo should share power 
with rebels within a unity government. But in a letter to the president, 
the army says it will not accept the rebels taking over the defence and 
interior ministries under the accord. Senior military officers met Mr 
Gbagbo to express their objections. "We told him officially that the army 
does not agree with certain elements of the peace agreement," army 
spokesman Jules Yao Yao said. 29 January: President Laurent Gbagbo faces 
more opposition to French-brokered peace accord aimed at ending the 
four-month civil war. Communications Minister Seri Bailly said the 
president should look for another way to solve the crisis. France says it 
is ready to evacuate its 20,000 citizens in Côte D'Ivoire.   (ANB-BIA, 
Belgium, 29 January 2003)

* Côte d'Ivoire. Accord contesté  -  Dans la nuit du jeudi au vendredi 24 
janvier, les discussions de Marcoussis sur l'avenir de la Côte d'Ivoire ont 
fini par porter leurs fruits, les négociateurs étant parvenus à la 
conclusion d'un accord de sortie de crise. "Toutes les parties ont signé 
l'accord", affirme une source proche des négociateurs. Cet accord prévoit 
notamment la mise en place d'un gouvernement de réconciliation nationale, 
qui regroupera les représentants de toutes les forces politiques et groupes 
rebelles; ce gouvernement de transition sera mené par un Premier ministre 
"de consensus" aux pouvoirs élargis, qui fixera la date des prochaines 
élections; enfin, le président Gbagbo restera en place jusqu'à ces 
élections, auxquelles il ne pourra pas se présenter. L'accord prévoit 
également une amnistie générale pour les combattants et la "refondation" 
d'une armée républicaine après le regroupement et le désarmement de toutes 
les "forces en présence" avec l'aide de la France et de la CEDEAO. Le 
médiateur M. Mazeaud doit présenter le protocole d'accord au président 
Chirac, qui recevra le vendredi soir le président ivoirien, à la veille du 
sommet des chefs d'Etat africains qui se tiendra ce week-end à Paris en 
présence du secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan. D'autre part, devant 
la nette détérioration de la situation dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, le 
ministre ivoirien de la Défense, Kadet Bertin, a déclaré que son pays se 
considérait attaqué par le Liberia et demandait à la France d'activer 
l'accord de défense et d'envoyer des troupes supplémentaires pour lui venir 
en aide. -- 25-26 janvier. A Paris, lors du sommet des chefs d'Etat et 
après de longues discussions, le président Gbagbo a finalement accepté 
l'accord de sortie de crise. M. Seydou Diarra (69 ans, un musulman du Nord, 
ancien Premier ministre) a été nommé Premier ministre du futur gouvernement 
de réconciliation nationale. Le principal mouvement rebelle, le MPCI, a 
obtenu les ministères de la Défense et de l'Intérieur. Cette annonce a mis 
le feu aux poudres à Abidjan, où des dizaines de milliers de personnes ont 
manifesté contre l'accord de Marcoussis, assiégeant un camp militaire 
français et s'en prenant à l'ambassade et à divers intérêts français. 
L'ambassade du Burkina Faso a été incendiée. Le président Gbagbo a lancé un 
appel au calme et s'est envolé de Paris pour regagner Abidjan. Par 
ailleurs, dans l'ouest du pays, offensives et contre-offensives se sont 
poursuivies entre rebelles libériens et forces loyalistes. D'autre part, le 
président sud-africain, Thabo Mbeki, a déclaré qu'un sommet extraordinaire 
de l'Union africaine sera organisé "dans une semaine" pour envisager un 
soutien à la Côte d'Ivoire. Et l'Union européenne s'est engagée à verser 
une enveloppe globale de 400 millions d'euros sur cinq ans pour soutenir le 
processus de réconciliation, liant toutefois le versement de cette aide au 
rétablissement durable de la paix et de la stabilité dans le pays. -- 27 
janvier. De nouvelles manifestations antifrançaises ont eu lieu à Abidjan, 
où les ressortissants français ont été victimes de pillages. Alors qu'on 
attendait un discours à la nation du président Gbagbo, celui-ci s'est 
contenté d'une adresse à ses partisans, affirmant que "ce qui s'est dit à 
Marcoussis, ce sont des propositions... Je suis à la barre. Je reste à la 
barre". Il a cependant lancé un appel au calme et invité les Ivoiriens à 
"aller au travail". L'armée a fait savoir qu'elle n'accepterait pas la 
nomination d'un membre de la rébellion au poste de ministre de la Défense, 
mais elle reste divisée. Des rumeurs de coup d'Etat circulent. --28 
janvier. Abidjan a vécu sa 3ème journée de manifestations. Paris a appelé 
le président Gbagbo à respecter ses engagements, et aussi à garantir la 
sécurité de ses ressortissants. La plupart des Français restaient terrés 
chez eux. Le ministre de l'Intérieur, M. Yao N'dré, a rejeté l'accord de 
Paris. Pour sa part, le MPCI a déclaré qu'il refusait d'envisager une 
renégociation de la composition du gouvernement de transition. D'autre 
part, à Agboville (80 km au nord d'Abidjan), des affrontements 
interethniques ont fait au moins dix morts depuis la veille. Ils opposent 
les Abbey, ethnie majoritaire dans la région, aux Dioulas, originaires du 
nord. Trois mosquées ont été brûlées, ainsi que des temples et des églises 
en représailles. -- 29 janvier. Le calme est revenu à Agboville. A Abidjan, 
la situation s'est un peu détendue, mais de nombreuses sociétés françaises 
ont entrepris de rapatrier leurs salariés, du moins les femmes et les 
enfants. D'autre part, la perspective d'un règlement de la crise 
apparaissait de plus en plus lointaine, face au refus de l'armée et des 
partisans du président Gbagbo d'une entrée des rebelles dans un 
gouvernement de transition.   (ANB-BIA, de sources diverses, 30 janvier 2003)

Weekly anb0130.txt - #3/7