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Weekly anb11216.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-11-2002      PART #6/7

* Rwanda. ICG dénonce une "dérive autoritaire"  -  L'ONG International 
Crisis Group (ICG) a dénoncé "la dérive autoritaire" du gouvernement 
rwandais qui doit se résoudre à une "libéralisation politique", selon un 
rapport rendu public le 14 novembre. "Le Front patriotique rwandais (FPR) 
concentre la quasi-totalité du pouvoir militaire, politique ou économique 
et ne tolère aucune remise en question de sa gestion du pays", accuse ICG. 
"Aujourd'hui, les libertés civiques et politiques sont fortement limitées, 
les opposants ont été contraints à l'exil et les discours contestataires à 
la clandestinité. La presse indépendante a été muselée et la société civile 
doit survivre entre répression et cooptation". Dominé par la minorité 
tutsi, le FPR a pris le pouvoir en juillet 1994 et mis fin au génocide. La 
période de transition, en cours depuis 1994, doit s'achever en 2003 avec 
l'adoption par référendum d'une nouvelle Constitution, la tenue d'une 
élection présidentielle en juillet et la mise en place d'un gouvernement et 
d'une assemblée élue. Mais "aucune indication n'apparaît dans les ébauches 
du projet constitutionnel que l'opposition politique aura une chance de 
participer à ces élections sur un pied d'égalité avec le FPR", juge ICG. Le 
rapport reconnaît de nombreux éléments qui ont maintenu une pression 
sécuritaire sur le pays durant des années, mais estime qu'aujourd'hui "le 
FPR devrait reconnaître que son autoritarisme travaille contre les 
objectifs mêmes du mouvement". -- Dans un communiqué rendu public à Kigali 
le 17 novembre, le gouvernement rwandais a dénoncé "la campagne de 
désinformation systématique" et "anti-rwandaise" d'ICG, et appelle "la 
communauté internationale à traiter cette propagande avec tout le mépris 
qu'elle mérite".   (AFP, France, 14-17 novembre 2002)

* Rwanda. Remaniement ministériel  -  Le 15 novembre, le président Kagame a 
procédé à un remaniement ministériel, marqué par le maintien du chef de 
gouvernement, M. Bernard Makuza, l'entrée de sept personnalités comme 
ministres et le départ de cinq autres. On peut remarquer notamment la 
nomination du secrétaire général du Front patriotique rwandais (FPR), le Dr 
Charles Murigande, comme ministre aux Affaires étrangères; et celle du 
général Marcel Gatsinzi, patron des renseignements civils et militaires et 
ancien officier sous le régime de feu le président Habyarimana, comme 
ministre de la Défense. Ce remaniement ministériel intervient huit mois 
avant la fin de la période de transition, le 19 juillet 2003. Selon 
certains observateurs, le FPR a ainsi resserré son emprise sur l'Etat. Il 
contrôle ouvertement des ministères clés et détient dix portefeuilles 
ministériels sur dix-sept. -- D'autre part, le 20 novembre, le gouvernement 
a procédé au lancement officiel de son programme de démobilisation des 
militaires, annonçant que 28.000 hommes de troupe ont déjà intégré la vie 
civile et que 51.000 autres le seront d'ici 2005.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 20 novembre 2002)

* Sierra Leone. Aide à la reconstruction  -  Le 14 novembre, les bailleurs 
de fonds bilatéraux et multilatéraux ont annoncé des contributions de 
quelque 650 millions de dollars pour la reconstruction de la Sierra Leone, 
une somme toutefois en dessous des attentes du pays. L'aide promise servira 
principalement à la réhabilitation des infrastructures, à la construction 
d'écoles ainsi qu'à la relance de l'agriculture, lourdement éprouvée par 
les années de guerre. Sur les 650 millions, 50% seront donnés par les 
bailleurs de fonds bilatéraux, notamment le Royaume-Uni et l'Allemagne, 
alors que l'autre moitié sera versée par les bailleurs de fonds 
multilatéraux, en premier lieu par la Banque africaine de développement 
(BAD). La Grande-Bretagne a accepté de consacrer 120 millions de livres au 
cours des trois prochaines années aux différents programmes de 
développement économique et social en Sierra Leone, selon un communiqué 
officiel.   (D'après PANA, Sénégal, 14-15 novembre 2002)

* Sierra Leone/Guinée. Résoudre le différend frontalier  -  Les autorités 
sierra-léonaises et guinéennes ont décidé de mettre sur pied une commission 
qui serait chargée de trouver une solution au différend frontalier ayant 
éclaté il y a quatre mois entre les deux voisins de l'Union du fleuve Mano. 
La commission sera chargée de traduire les cartes coloniales en réalités 
sur le terrain, de réinstaller deux bornes qui délimitaient la frontière et 
de faire une nouvelle délimitation. La création de la commission a été 
suggérée après que les ministres de l'Intérieur des deux pays n'avaient pas 
réussi, le 12 novembre, à régler le différend qui a éclaté lorsque des 
soldats sierra-léonais ont tenté de se déployer dans la ville frontalière 
de Yenga, où ils ont rencontré les troupes guinéennes déjà stationnées dans 
la zone. La ville de Yenga est revendiquée par les deux parties.   (PANA, 
Sénégal, 15 novembre 2002)

* Somalia. Peace talks bogged down  -  18 November: A leading Somali 
faction leader has walked out of the current reconciliation conference in 
the Kenyan town of Eldoret, and returned to the capital, Mogadishu. Ali 
Mahdi Muhammad, who is a member of parliament in the current Transitional 
National Government (TNG), said the talks were "a waste of time", and 
making no progress. Mr Ali Mahdi blamed Ethiopia for attempting to rig the 
talks in favour of the factions it backs. The peace conference brought 
together delegates from the TNG and about 20 warring factions, in a bid to 
find a formula that would end the lawlessness and conflict that has 
characterised the country since the fall of President Mohammed Siad Barre 
in 1991. The groups have agreed a truce for the duration of the talks and 
are supposed to start detailed negotiations about a federal constitution on 
19 November. But the talks have been bogged down in arguments about how to 
reduce the number of delegates in Eldoret. Donors budgeted for 350 
delegates but more than 1,000 turned up. 20 November: Organisers of the 
peace talks have proposed a new formula to try and resolve a deadlock over 
the allocation of delegates' seats. They propose that Somalia's four main 
clans would get 84 seats each; minorities would get 42 seats while 22 will 
be kept as discretionary seats, making a total of 400. This is an increase 
on the 362 seats which had been announced.   (ANB-BIA, Belgium, 20 November 
2002)

* South Africa. US commerce secretary visits sick children  -  US Secretary 
of Commerce Don Evans rocked a toddler on his lap on 14 November as he told 
South African parents that big business can help solve many of the problems 
plaguing developing nations. "The road to prosperity and peace is through 
commerce," Evans said during a visit to the Shezi Children's Clinic at the 
Chris Hani Baragwanath Hospital in Soweto. Evans is leading 10 potential US 
investors on a mission to Morocco, Ghana and South Africa. African leaders 
have been lobbying for greater foreign investment, which many believe will 
help spur development. The commerce secretary visited the Soweto clinic to 
highlight his belief that US companies should be good corporate citizens, 
aides said. US pharmaceutical giant Pfizer is providing the drug Diflucan 
free to government hospitals and clinics in South Africa for AIDS patients. 
Diflucan can be used to treat oral thrush, a painful fungal infection in 
the throat that makes it difficult to eat. Many AIDS patients suffer from 
the infection. Evans said that not only can big business improve the 
quality of people's lives, but aggressive foreign investment will create 
jobs and stimulate economies in the developing world.   (CNN, USA, 14 
November 2002)

* Afrique du Sud. Missionnaire assassiné  -  Le 16 novembre, Don Declan 
Collins, 50 ans, salésien d'origine irlandaise, a été tué sur le pas de sa 
porte pour une somme d'argent dérisoire. Il travaillait depuis un an à la 
paroisse d'Ennerdale, à la périphérie de Johannesburg, un quartier où la 
violence règne en maître. L'assassin a voulu lui voler son portefeuille, 
contenant 300 rands (une cinquantaine d'euros). Le père Collins était 
engagé dans la formation professionnelle des enfants de la rue.   (D'après 
Misna, Italie, 19 novembre 2002)

* South Africa. Drive for HIV vaccine  -  South Africa has stepped up its 
commitment to develop a revolutionary vaccine against HIV, with the signing 
of a supply contract for the DNA that will form its core. The South African 
Aids Vaccine Initiative (SAAVI), a government-backed programme, has secured 
a cheap deal with Cobra Biomanufacturing of the UK to supply DNA for human 
trials of the vaccine.The tests are due to begin in 2004. Tim Tucker, 
director of SAAVI, said: "It is our hope that we will find this candidate 
HIV vaccine effective in inducing a vigorous immune response and eventually 
having a possible impact on the HIV pandemic." There are dozens of drugs on 
the market to treat HIV and AIDS. But a vaccine that could prevent the 
spread of the disease is at least five years away. Thabo Mbeki, South 
Africa's president, has spoken enthusiastically about developing an HIV 
vaccine. He has clashed with the big drugs groups over South Africa's right 
to break patents and make generic copies of blockbuster anti-retroviral 
AIDS treatments but has shied away from a population-wide treatment 
programme, pushing responsibility on to employers.   (Financial Times, UK, 
20 November 2002)

* South Africa. Police find arms cache  -  20 November: South African 
police investigating an alleged plot by white extremists to topple the 
government have found a cache of 26 bombs. The devices, similar to pipe 
bombs, were found in the farming area of Keimoes in Northern Cape province, 
along with other unnamed military material, the police have said. Twenty 
white men are due to stand trial on charges of treason next May. A shadowy 
right-wing group has claimed responsibility for last month's series of 
bombings in the black township of Soweto, which killed one woman and 
injured her husband.   (ANB-BIA, Belgium, 20 November 2002)

* Afrique du Sud. Découverte d'un stock d'armes  -  Le 20 novembre, la 
police sud-africaine a découvert une importante cache d'armes dans une 
ferme de la province du Cap qui appartiendrait à des racistes blancs 
d'extrême droite, selon les médias locaux. Les armes ont été trouvées dans 
une ferme de la ville de Kanoneiland, indique le quotidien belge Le Soir. 
Les enquêteurs avaient été alertés par des informations selon lesquelles 
des groupes d'extrême droite avaient l'intention de renverser le 
gouvernement. La cache d'armes contenait notamment des bonbonnes de gaz et 
d'autres matières explosives. L'AFP rapporte plusieurs autres saisies, dans 
différents endroits du pays, comportant des fusils d'assaut, des munitions, 
des bombes incendiaires et d'autres engins explosifs.   (ANB-BIA, de 
sources diverses, 21 novembre 2002)

* Sudan. University closed after riots  -  14 November: The University of 
Khartoum in Sudan has been closed indefinitely after two days of clashes 
between rival groups of students. Supporters and opponents of the Sudanese 
Government fought battles at various places in the capital. Buildings were 
burnt and a number of people were taken to hospital. The trouble erupted 
after the university postponed student elections from September to January 
next year, arguing that so many students had gone to fight rebels in 
southern Sudan, the elections could not be fairly conducted. The trouble 
broke out at the faculty of education in Khartoum's twin city of Omdurman 
and then spread to the faculty of Agriculture in Khartoum North. "The 
university administration has decided to close down the university 
immediately and indefinitely for the safety of the students and to 
safeguard the property," Vice Chancellor Abdel Malik Mohammed Abdel Rahman 
said in a statement. Witnesses said student supporters of opposition 
parties blocked sympathizers of the ruling National Congress party from 
attending lectures on 13 November in an apparent attempt to force them to 
join a strike. Khartoum University, the oldest and most prestigious in 
Sudan, has been tense since police broke up a riot last month on one of its 
campuses.   (BBC News, UK, 14 November 2002)

* Soudan. Fermeture de l'université de Khartoum  -  Le 14 novembre, 
l'université de Khartoum a décidé de fermer ses portes pour une durée 
indéterminée. Depuis fin octobre, l'université est le théâtre 
d'affrontements entre étudiants de tendances politiques opposées. Le 4 
novembre, le gouvernement avait ordonné une enquête sur cette affaire, qui 
touche les facultés d'éducation et d'agriculture. Selon des sources 
estudiantines, la bagarre oppose les étudiants fidèles au Parti du congrès 
national, au pouvoir, à des sympathisants de certains partis d'opposition. 
Des témoins ont cité le rôle important joué par les étudiants appartenant 
au parti du leader emprisonné, Hassan Tourabi, mais aussi par d'autres 
fidèles au Parti communiste soudanais. Les étudiants accusent les autorités 
universitaires de refuser d'organiser des élections syndicales, par crainte 
que l'opposition ne remporte le scrutin. L'université de Khartoum compte 
quelque 25.000 étudiants.   ( ANB-BIA, de sources diverses, 15 novembre 2002)

* Sudan. Peace talks collapse  -  17 November: Sudan's warring factions 
fail to reach agreement on sharing power and wealth at talks in Kenya, 
today, and are given 48 hours to find a compromise, rebels say. The 
Khartoum government and the Sudan People's Liberation Army (SPLA), whose 
19-year war has killed about two million people, have been meeting in the 
town of Machakos to try and build on a framework peace deal signed in July. 
The latest round of talks had been due to end on 16 November, but spilled 
into 17 November after the two sides failed to agree on the details of a 
protocol. The SPLA said it was ready to sign a deal proposed by western 
mediators, but the government was not. The talks break off at around 1200 
GMT on 17 November, and mediators from the regional conflict-resolution 
body IGAD tell delegates they have until 19 November to find a solution. 18 
November: Representatives of the Sudanese Government and the SPLA rebels 
are meeting in the Kenyan capital, Nairobi, in an attempt to save the peace 
process. They eventually fail to resolve their political differences. 
However, they have agreed to extend their truce until 31 March 2003, with 
talks resuming in early January. The sticking points remain the details 
about sharing power and wealth between north and south Sudan after a broad 
agreement was made in July. The two sides have not agreed on what 
percentage of civil servants and members of parliament would come from the 
south. The SPLA's Sampson Kwaje said that they wanted 40% of all posts 
reserved for southerners, while the government had offered between 20 and 
25%. "We had thought that during five weeks of negotiations, we would have 
reached something tangible," he said.   (ANB-BIA, Belgium, 18 November 2002)

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