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Weekly anb11213.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-11-2002      PART #3/7

* Centrafrique. Situation toujours confuse  -  La situation à Bangui ne 
reflète pas exactement la situation dans l'ensemble de la RCA, indique 
l'agence Misna. Alors que la normalité a apparemment été rétablie dans la 
capitale après la tentative de coup d'Etat du 25 octobre, les choses 
risquent de dégénérer dans le nord du pays. Les soldats du général Bozizé 
occupent de nombreuses localités allant du PK 50 (kilomètre 50) après la 
sortie nord de Bangui, jusqu'à la frontière avec le Tchad. Ils se sont 
livrés à de nombreux pillages. Le 15 novembre, deux avions libyens ont 
bombardé la ville de Damara (76 km au nord de la capitale) en vue d'en 
chasser les rebelles. -D'autre part, selon AFP, les députés de la majorité 
ont fait sensation, le 15 novembre à Bangui, en invitant le président 
Patassé à privilégier le dialogue avec les auteurs de la tentative de 
putsch. Le président du groupe parlementaire de la majorité a par ailleurs 
demandé au Premier ministre Martin Ziguélé de remettre sa démission pour 
mauvaise gestion de la crise. Et un député du parti au pouvoir a même 
réclamé la démission du président Patassé, en raison des exactions commises 
par les rebelles congolais venus à Bangui soutenir le régime. La démission 
du gouvernement ne fait toutefois pas l'unanimité parmi les élus de la 
majorité. - Un nouveau bilan du putsch manqué, fourni par des sources 
hospitalières, indique qu'il y a eu au moins 105 morts et 329 blessés. Mais 
ce bilan est encore incomplet, certains hôpitaux et centres d'assistance au 
nord de Bangui n'ayant pas encore fourni de chiffres. De nombreuses 
familles ont aussi enterré leurs morts sans rien signaler aux autorités. -- 
Selon les indications d'une source tchadienne, le 19 novembre, plusieurs 
milliers de Tchadiens ont déjà quitté ou cherchent à quitter la RCA depuis 
la tentative de coup d'Etat. D'autre part, le président Patassé a rencontré 
une délégation de l'Union africaine, en mission de consultation sur les 
relations tendues entre le Tchad et la Centrafrique.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 16 novembre 2002)

* Central Afr. Rep. The revolt continues  -  15 November: Two Libyan planes 
bomb the city of Damara, 76 km north of the Central African Republic 
capital, Bangui, in an effort to dislodge rebels believed to control the 
town. The planes bomb residential areas in Bambari following several 
reconnaissance flights, but no casualties are reported. 17 November: No 
further information is available from the frontline on the Bangui-Damara 
road, today, and information from the north of the country is equally hard 
to obtain as rebel forces have systematically confiscated radio 
communications equipment. In anticipation of renewed conflict in the 
capital, Bangui, a general movement of people is reported to be taking 
place out of northern neighbourhoods in the city. 18 November: Some 
residents recently uprooted from their homes by fighting between rebels and 
forces loyal to the government in the capital, have started to return from 
village refuges along the 80-km road leading north to the town of 
Boali.   (IRIN, Kenya, 18 November 2002)

* Congo-Brazza. Un évêque dénonce les exactions  -  Désireux de briser le 
silence sur la situation prévalant dans la région du Pool, à l'extrême sud 
du Congo-Brazzaville, un évêque local a dénoncé, le 19 novembre à Paris, 
les "crimes contre l'humanité" commis depuis le printemps dans cette zone 
où les forces gouvernementales ont été envoyées pour neutraliser des 
"terroristes". Villages dévastés, pillages, jeunes traités sans procès, 
viols, exécutions sommaires, telle est la liste dressée par Mgr Louis 
Portella, évêque du diocèse de Kinkala, dans la région du Pool, lors d'une 
conférence de presse dans les locaux de la Fédération internationale des 
droits de l'homme (FIDH). L'évêque a également fait état d'un déplacement 
de plusieurs milliers de civils en raison de la situation. Le 7 novembre, 
un plan de paix a été présenté par une délégation de personnalités du Pool 
au président Nguesso, prévoyant notamment un cessez-le-feu, le départ des 
forces armées de la région, l'ouverture de couloirs humanitaires et une 
amnistie générale. (Ndlr.: Le 18 novembre, le président Nguesso a lancé un 
appel à la reddition des miliciens ninjas, garantissant leur sécurité, mais 
le comité de paix de la région du Pool doute de son efficacité).   (AP, 19 
novembre 2002)

* Congo (RDC). Peace deals fail to improve the lives of IDPs  -  Despite 
the almost complete withdrawal of Rwandan and Ugandan forces from Congo RDC 
in recent weeks, fighting has intensified throughout eastern regions of the 
country where most of the over 2.27 million internally displaced persons 
(IDP)s are located. However, this figure probably falls short of reflecting 
the true extent of displacement, because IDPs in Congo are difficult to 
count due to limited access and the broad scope of dispersion. Moreover, 
the figure does not include the numbers affected by the most recent 
substantial displacements occurring in the east and northeast, such as the 
thousands of new IDPs scattered in the Ituri region of Orientale Province 
following recent clashes. Nor does it reflect the fact that people who fled 
their villages might have had to flee again to escape violence. A growing 
humanitarian catastrophe is unfolding in Ituri District, as rebels and 
ethnic militia battle for dominance.   (IRIN, Kenya, 14 November 2002)

* Congo (RDC). La Monuc à Goma  -  Le 16 novembre, un contingent de plus de 
82 soldats de la Mission de l'Onu au Congo (Monuc) est arrivé à Goma après 
une absence de plus de 10 mois (depuis l'éruption du volcan Nyiragongo). 
Ces casques bleus sont allés à Lubero pour installer un centre de 
regroupement des éléments des groupes armés hutu rwandais, candidats à un 
retour volontaire au Rwanda, dans le cadre de l'opération de désarmement et 
rapatriement des anciennes forces rwandaises réfugiées au Congo depuis 
1994. Cette opération délicate ne réussira toutefois pas sans difficultés, 
estiment beaucoup d'observateurs. Mais "si l'Onu s'engage à acheter les 
armes auprès des groupes armés, toutes les armes lui seront remises", 
estime un analyste, qui pense que la paix doit être "achetée" dans la 
région. -- D'autre part, le 17 novembre, la Monuc a indiqué que le 
rapatriement d'ex-combattants rwandais stationnés à Kamina s'accélère. 
Depuis octobre, elle a renvoyé à Kigali 359 ex-combattants et 283 membres 
de leurs familles sur une base volontaire, précise le communiqué.   (PANA, 
Sénégal, 16 novembre 2002)

* Congo (RDC). Remaniement ministériel  -  Le 17 novembre au soir, la 
télévision publique congolaise a annoncé, avec une certaine discrétion, un 
léger remaniement ministériel opéré par le président Kabila. Beaucoup de 
ministres gardent leur poste, d'autres sont permutés, et on note 9 nouveaux 
venus (6 ministres et 3 vice-ministres). Le remaniement maintient toutefois 
un "flou" sur le sort réservé aux trois ministres renvoyés le 11 novembre 
en raison du dossier diffusé par l'Onu sur le pillage des ressources 
naturelles du pays: Mwenze Kongolo (Sécurité nationale), Katumba Mwanke 
(ministre de la Présidence) et Denis Kalume (Reconstruction nationale). Ces 
trois ministères ne sont pas pourvus et ont été confiés, par mandat 
intérimaire, à d'autres membres du gouvernement.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 18 novembre 2002)

* Congo (RDC). Cabinet reshuffle after scathing UN report  -  The President 
of Congo RDC, Joseph Kabila, has announced his first cabinet reshuffle 
since he took over the presidency after his father was assassinated in 
April 2001. Three ministers who were recently named in a critical United 
Nations report on the country have not been reappointed, and their 
portfolios do not appear in the new list of ministers. The report alleged 
widespread illegal exploitation of the Congo's natural resources. None of 
the Ugandan or Rwandan officials implicated by the UN have so far been 
removed from their posts in their own countries.   (BBC News, UK, 18 
November 2002)

* Congo (RDC). Katanga: Ankoro à feu et à sang  -  Une commission des 
droits de l'homme, CVDHO, vient d'alerter l'opinion publique sur le drame 
sanglant qui se déroule à Ankoro, cité située au confluent du fleuve Congo 
et la rivière Luvua, en territoire de Manono. Tout a commencé lorsque des 
soldats ont tabassé un élément des Maï-Maï et que des compagnons de 
celui-ci ont rendu la pareille à un militaire. Le 10 novembre, les soldats 
de la 93e brigade se sont alors mis à saccager, piller, incendier et tirer 
à coups de roquettes et de lance-flammes sur le quartier nord d'Ankoro. Le 
16 novembre, des colonnes de fumée et des tirs étaient encore perceptibles 
dans la région. Bilan provisoire: 1.200 maisons incendiées; plus de 29 
corps calcinés trouvés sous les décombres; destruction de l'hôpital et d'un 
dépôt de vivres du PAM; 75.000 personnes se sont enfuies dans la 
brousse.   (CVDHO-Lubumbashi, Congo RDC, 18 novembre 2002)

* Congo (RDC). Nord-Est: accords et combats  -  16 novembre. Le 
gouvernement ougandais a conclu un accord de paix avec deux factions 
rebelles congolaises qui occupent de vastes territoires de la province de 
l'Ituri, a-t-on appris samedi de source officielle ougandaise, indique 
l'agence PANA. Le vendredi soir, les leaders rebelles Mbusa Nyamwisi du 
Rassemblement congolais pour la démocratie-Mouvement de libération (RCD-ML) 
et Thomas Lubanga de l'Union des patriotes congolais (UPC, dissidence du 
RCD-ML) ont rencontré le président ougandais Museveni, en présence d'un 
représentant du gouvernement de Kinshasa, et ont conclu une trêve. Le 
communiqué indique que les deux mouvements rebelles ont accepté de mettre 
fin à la "crise humanitaire caractérisée par des tueries massives dans la 
province de l'Ituri". La sécurité s'y était détériorée au cours des deux 
dernières semaines, après des affrontements tribaux. Le texte ajoute que 
"l'Ouganda, le RCD-ML et l'UPC acceptent de trouver une solution pour 
mettre fin aux hostilités par le biais du Comité de pacification de l'Ituri 
(IPC)". Afin de faciliter le travail de l'IPC, l'Ouganda a accepté de 
déployer des troupes à Komanda et à Gety. -- 19 novembre. Des personnes 
déplacées continuent d'arriver par centaines dans la province du Nord-Kivu, 
fuyant les combats intenses que se livrent deux armées rebelles, rapporte 
World Vision, cité par IRIN. Le RCD-ML a pris les localités de Bafwasende 
et de Niania des mains des forces du RCD-national de Roger Lumbala, 
provoquant un exode de la population en direction de Luna, Eringeti et 
Beni. Rappelant les oppositions entre tribus Hema et Lendu, World Vision 
note que "les tribus rivales ont toujours profité des rivalités rebelles 
pour perpéter des massacres, et les armées rebelles ont utilisé les 
conflits ethniques pour leur propre cause".   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 19 novembre 2002)

* Congo (RDC). Inter-Congolese Dialogue  -  14 November: MISNA reports that 
two delegations of the unarmed political opposition have left for Pretoria, 
South Africa, where the Inter-Congolese Dialogue should resume on 15 
November. In past days, other representatives of the Opposition and civil 
society, plus a delegation of Jean-Pierre Bemba's rebel Congolese 
Liberation Movement (backed by Uganda) have left Congo for South Africa. 19 
November: MISNA says that South Africa's President Mbeki is confident that 
negotiations for Congo's future are proceeding well.   (ANB-BIA, Belgium, 
19 November 2002)

* Congo (RDC). Reprise des pourparlers  -  Le 15 novembre, un nouveau cycle 
de pourparlers intercongolais sur un partage de pouvoir dans un futur 
gouvernement de transition en RDC s'est ouvert à Pretoria sous médiation 
onusienne et sud-africaine. Une session plénière, en présence de 82 
délégués congolais, représentant le gouvernement, les groupes rebelles, des 
milices, l'opposition politique et la société civile, a marqué l'ouverture 
formelle de ce cycle de dialogue à la présidence sud-africaine. -- Le 16 
novembre a eu lieu la première séance de travail. Le médiateur, Moustapha 
Niasse, a présenté un document, synthèse de toutes les propositions 
avancées par les différentes composantes. Le projet d'accord s'articule 
essentiellement sur les points suivants: la cessation des hostilités; la 
transition: ses objectifs, ses principes, sa durée et sa structure; les 
pouvoirs législatif et judiciaire; l'armée nationale. Rappelons qu'au 
premier round, les participants s'étaient mis d'accord sur un partage de 
pouvoir "1+4" (un président et 4 vice-présidents), mais cet accord n'a pas 
été signé. Les deux guérillas ne l'avaient accepté qu'à condition que soit 
discuté le partage du pouvoir à tous les niveaux (ministères, provinces, 
etc.). - Le 14 novembre, le Rassemblement congolais pour la démocratie 
(RCD-Goma) a nommé 9 généraux en vue de la possible intégration du groupe à 
une armée congolaise unifiée. -- 19 novembre. Les négociations à Pretoria 
sont dans l'impasse suite au rejet absolu, de la part du gouvernement, du 
principe de partage vertical des responsabilités politiques au sein de 
toutes les institutions, exigé par les principaux groupes rebelles et la 
majorité des délégués de l'opposition politique. Aussi, le médiateur, M. 
Niasse, avait décidé de se rendre à Kinshasa afin de discuter directement 
avec le président Kabila pour trouver une solution. Mais suite à cette 
menace, la délégation du gouvernement, qui en aurait reçu mandat, a décidé 
de reprendre les discussions sur le fond.   (ANB-BIA, de sources diverses, 
19 novembre 2002)

* Congo (RDC). Cour d'ordre militaire abolie  -  Un décret présidentiel 
rendu public le 19 novembre à Kinshasa, annonce la suppression de la 
terrible Cour d'ordre militaire dans les 30 jours. Cette juridiction 
d'exception est responsable de nombreuses exécutions, y compris de civils. 
Elle juge en ce moment 135 personnes accusées de participation à 
l'assassinat du président Laurent Kabila.   (MFC, La Libre Belgique, 20 
novembre 2002)

* Côte d'Ivoire. Foreigners leaving  -  16 November: Bus loads of people 
leaving Côte d'Ivoire for the safety of their own country say they have 
been fired on during their journey. The convoy into neighbouring Mali was 
the first of a new evacuation programme by the Malian Government. Other 
countries in the region have also been taking home their citizens most at 
risk. Some of the 800 who arrived in Mali in the convoy had cuts from 
flying glass and said their buses were fired on by armed men at checkpoints 
in Côte d'Ivoire. Ten buses took them from the western Côte d'Ivoire town 
of Daloa -- scene of some of the worst fighting in the country's uprising 
and some of the worst allegations of attacks on foreigners. The human 
rights organisation Amnesty International say 26 Malians were slaughtered 
when Daloa was retaken by the government last month. Foreigners became a 
target when the Côte d'Ivoire Government said a neighbouring country had 
been assisting the rebels who began their uprising over eight weeks ago. 
Mali planned to take home 10,000 people most at risk. The other northern 
neighbour of Côte d'Ivoire, Burkina Faso, is pulling out 7,000 and Nigeria 
has already rescued 2,000.   (ANB-BIA, Belgium, 16 November 2002)

Weekly anb1121.txt - #3/7