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Weekly anb11214.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-11-2002 PART #4/7
* Côte d'Ivoire. Draft peace agreement - 14 November: Rebel negotiators
have rejected a draft peace plan aimed at ending their eight-week conflict
with the government. Togolese President Gnassingbe Eyadema, who is
mediating the talks, drew up new proposals after meeting both sides earlier
this week in the Togolese capital, Lome. Rebels from the Côte d'Ivoire
Patriotic Movement (MPCI), say his plan favours the government. The rebels
accuse Mr Gbagbo of discriminating against northern Muslims and demand his
resignation and fresh elections. The president denies the allegations and
insists that he was democratically elected. -- The West African mediators
order the rebels to review their rejection of the peace plan, but there are
no signs that the dissidents plan to back off their demands. 17 November: A
draft peace agreement indicates that rebels troops under the MPCI are
expected to withdraw from the areas they currently control, to jointly
determined centres, four days after a peace agreement is signed. 18
November: Nineteen army officers have arrived in Côte d'Ivoire as a
vanguard of the West African regional force that will be deployed to
oversee a ceasefire between government troops and rebels. The 1,200-strong
force from the Economic Community of West African States is to replace the
French troops currently there, but it is not known when the regional troops
will move in. The force will be made up of soldiers from Benin, Ghana,
Niger, Senegal and Togo. Senegal's President Abdoulaye Wade has agreed to
contribute 700 soldiers, and his country will lead the force. 19 November:
Rebels are submitting new proposals to mediators in Togo trying to end the
two-month dispute between them and the Ivorian Government. The MPCI rebels
will make their demands public once Togolese President Gnassingbe Eyadema,
who is mediating between the two sides, has read the document. 20 November:
President Gbagbo announces a referendum to be held next year, on changing
the Constitution. Rebels dismiss the President's promise. (ANB-BIA,
Belgium, 20 November 2002)
* Côte d'Ivoire. Les pourparlers continuent - 14 novembre. Les rebelles
ivoiriens qui participent aux négociations à Lomé, ont rejeté l'accord de
paix élaboré par la médiation régionale. "Le texte prévoit de notre part
une reddition sans conditions et assure au gouvernement d'assurer son
contrôle sur l'ensemble du territoire", a fait savoir un des responsables.
Les mutins réclament depuis le début un débat politique et l'organisation
de nouvelles élections, cette fois sans exclusive. Ils exigent aussi la
démission du président Gbagbo. D'autre part, on apprenait à Paris, à
l'issue d'une réunion technique des contributeurs, que la force
ouest-africaine d'interposition de la CEDEAO sera composée de plus de 1.250
hommes provenant du Sénégal, du Ghana, du Togo, du Niger et du Bénin. Elle
pourrait relever les troupes françaises d'ici la fin novembre. Quatre pays,
la France, les Etats-Unis, l'Allemagne et les Pays-Bas vont principalement
contribuer à l'aide à la mise en place de cette force d'interposition. --16
novembre. La France a envoyé un représentant aux négociations, Xavier
Dutheil de la Rochère, ancien ambassadeur en Côte d'Ivoire. Il est arrivé à
Lomé, pour y suivre en tant qu'"observateur" les pourparlers, en "soutien"
à la médiation ouest-africaine. Paris établit ainsi un contact direct avec
les insurgés. D'autre part, le président sénégalais, M. Wade, a
formellement exclu l'envoi de soldats de son pays sans un accord politique
entre les parties aux négociations de Lomé. -- 17 novembre. Les
représentants des deux parties, rebelles et gouvernement, ont tous deux
affirmé qu'il n'y avait pas d'échec aux négociations et que celles-ci
continuaient. D'autre part, à Korhogo (nord), dans la zone occupée par les
rebelles, à la suite d'une fausse rumeur sur la démission du président
Gbagbo, plusieurs milliers de personnes ont manifesté aux cris de "on a
gagné". -- Le 19 novembre, les rebelles ont présenté aux médiateurs de
nouvelles propositions pour mettre fin à la crise. Ils réclament un nouvel
ordre politique, sans cependant qualifier d'illégitime le gouvernement du
président Gbagbo (à la différence d'un précédent document). Les
propositions stipulent également que la question du désarmement des
rebelles soit abordée lorsqu'une solution globale et définitive sera
apportée. Par ailleurs, le Sénégal a accepté de contribuer avec davantage
d'hommes (au moins 650) à la force d'interposition et d'en assurer le
commandement. Un groupe de 24 officiers est arrivé en Côte d'Ivoire pour
préparer la logistique de cette force. --20 novembre. Le président Gbagbo à
son tour a fait une ouverture, proposant la tenue, d'ici un an, d'un
référendum sur une éventuelle modification de la Constitution. Le processus
se ferait en deux étapes: un premier référendum sur la nécessité de
modifier la Constitution; ensuite, si le oui l'emporte, un deuxième sur les
points précis soumis à modification. Selon les rebelles, il s'agit d'une
"diversion". (ANB-BIA, de sources diverses, 21 novembre 2002)
* Egypt. In Cairo, talks between Hamas and Fatah - Hamas, the militant
Islamic movement that rejects the existence of Israel, has edged closer to
accepting a Palestinian state based on pre-1967 borders. The shift emerged
at talks in Cairo this week between officials from Hamas and Yassir
Arafat's Fatah organisation, according to diplomats close to the
negotiations. A final draft agreement failed to come up with a commitment
to end suicide bombings against Israel, although the two sides were
expected to continue negotiating on a possible cease-fire. However, Hamas
agreed to co-operate with Mr Arafat and the Palestinian Authority in
resisting Israeli occupation by political as well as military means. Hamas,
which rejected the Oslo accords that led to the establishment of the
Palestinian Authority, is traditionally an opponent of Mr Arafat's rule.
The Cairo draft, however, indicated that the two sides would co-operate on
possible future negotiations with Israel. (Financial Times, UK, 15
November 2002)
* Egypte. Les Frères enterrent leur guide - Le chef spirituel des Frères
musulmans, Moustapha Machour, est mort le 14 novembre à l'âge de 83 ans. Il
se trouvait dans le coma depuis fin octobre à la suite d'une embolie
cérébrale. Le 15 novembre, plus de 50.000 Egyptiens ont participé à ses
funérailles. Encadré par un imposant dispositif policier, le cortège a
défilé après la prière entre la mosquée Rabea al-Adaweya, dans la banlieue
nord du Caire, et le cimetière distant d'une dizaine de kilomètres. Ayant
passé au total 21 ans en prison, Moustapha Machour dirigeait les Frères
musulmans depuis 1996. Principale force d'opposition du pays avec 17
députés, le mouvement prône l'instauration d'un Etat islamique tout en
rejetant la violence. Le décès du guide pourrait créer un conflit de
générations entre dirigeants historiques et militants de terrain. Les
anciens estiment que la succession leur revient de droit, les autres
demandent l'organisation d'élections internes. Mamoun al-Hodeiby, 83 ans,
favori de la succession, assure l'intérim. (ANB-BIA, de sources diverses,
16 novembre 2002)
* Eritrea/Ethiopia. Massive drought - 15 November: The massive drought
which has hit the Horn of Africa has left as many as 14 people in need of
assistance in Ethiopia and 1.4 million in Eritrea. One potential problem
facing landlocked Ethiopia is its reliance on the port of Djibouti for the
delivery of food aid. But now Eritrea has offered the use of its two Red
Sea ports of Masawa and Asab, to help in the humanitarian relief. 18
November: Ethiopia has rejected an offer from its former foe Eritrea to use
its Red Sea ports to transport food aid. Some 14 million Ethiopians are
estimated to be at risk from famine next year because of the failure of
crucial rains. Ethiopia's Minister of State for Information Netsanet Asfaw
told Reuters news agency that they did not need to use their neighbour's
nearby ports of Assab and Masawa. "We have no problem with ports... our
problem at the moment is that there is not enough food to be transported
into the country," she said by telephone from the capital, Addis Ababa.
Landlocked Ethiopia currently relies on ports in Djibouti and Somaliland.
Aid agencies estimate that between 1.5m and 2m tonnes of food will have to
be brought into Ethiopia to overcome the current crisis. -- The Ethiopian
government has accused the international community of "reluctance" in
responding to the severe drought. (ANB-BIA, Belgium, 18 November 2002)
* Ethiopie. Sécheresse - L'Ethiopie a finalisé ses démarches visant à
mobiliser les ressources nationales afin d'apporter un soutien durable aux
victimes de la sécheresse, a annoncé le 20 novembre la radio nationale,
citant le vice-Premier ministre M. Legesse Addisu. M. Addisu a déclaré qu'à
partir de janvier 2003, plus de 14 millions d'individus auront besoin d'une
assistance alimentaire d'urgence. Il a affirmé que les contributions des
Ethiopiens à l'étranger sont plus que jamais nécessaires et que le
gouvernement mettra cette assistance à la disposition des démunis. De
juillet à octobre, le gouvernement a distribué plus de 22.000 tonnes d'aide
alimentaire, et 7.000 tonnes seront distribuées au cours du mois. Le
gouvernement a aussi mis de côté quelque 5 millions de dollars pour l'achat
de semences et la fourniture de services de santé et d'eau potable aux
victimes de la sécheresse. (PANA, Sénégal, 20 novembre 2002)
* The Gambia/Ghana. Gambian bank goes public in Ghana - 15 November:
Ghana's stock exchange has listed its first company from overseas, in the
shape of the second biggest bank in The Gambia. Trust Bank made its debut
on the exchange in Accra on Friday morning amid some pomp with government
ministers from both countries in attendance. The bank's stock finished its
first day at a price of 4,400 cedis, up from an opening price of 4,100
cedis. With 30 million shares at issue, Trust Bank's valuation is 132bn
cedis ($16.2m) -- the smallest of the four banks on the Ghana Stock
Exchange, but the eighth biggest of the 24 stocks traded in Accra. A sliver
of land barely 10 miles across protruding into surrounding Senegal from the
Atlantic, the Gambia has no stock market of its own. (ANB-BIA, Belgium,
15 November 2002)
* Guinea Bissau. New Prime Minister appointed - 15 November: The
President of Guinea Bissau, Kumba Yala, says he plans to dissolve the
government and parliament, to call early elections. The sudden announcement
coincides with a long-running dispute between Mr Yala and his prime
minister, as the Guinea Bissau Government runs out of money. Government
employees have not been paid for the past five months and trade unions have
organised a number of walkouts in protest. 16 November: The President names
Mario Pires as the new prime minister. Elections will be held within 90
days. (ANB-BIA, Belgium, 16 November 2002)
* Guinée Bissau. Dissolution du Parlement - Le 15 novembre, le président
Kumba Yala a dissous l'Assemblée nationale, entraînant la fin du
gouvernement dirigé par le Premier ministre Nhassé. Des élections
anticipées doivent se tenir dans trois mois. Normalement elles étaient
prévues en novembre 2003. Mais le chef de l'Etat a déploré que "beaucoup de
politiciens veulent faire la politique pour leurs intérêts personnels" et a
indiqué qu'il allait s'en remettre "au peuple souverain" pour "décider s'il
veut un régime présidentiel ou semi-présidentiel". En 2001, M. Yala avait
déjà menacé de dissoudre le Parlement, quand 102 députés avaient approuvé
des résolutions lui demandant de respecter la Constitution en permettant
des élections au sein des instances judiciaires. --Le samedi 16 novembre,
le président Yala a nommé un nouveau Premier ministre, M. Mario Pires, qui
était son directeur de cabinet adjoint. Investi officiellement le dimanche,
M. Pires a commencé ses consultations en vue de la formation du nouveau
gouvernement qui ne devrait gérer que les affaires courantes, en attendant
les élections. Les quatre partis d'opposition exigent cependant que des
élections soient organisées au sein des instances judiciaires pour le choix
du président et vice-président de la Cour suprême avant la tenue des
législatives. --Le 18 novembre, M. Pires a formé son nouveau gouvernement,
largement dominé par le Parti de la rénovation sociale (PRS, au
pouvoir). (ANB-BIA, de sources diverses, 18 novembre 2002)
* Guinée équatoriale. 5 candidats à la présidentielle - Le 19 novembre,
le Comité électoral national a annoncé une liste de cinq candidats retenus
pour l'élection présidentielle anticipée du 15 décembre prochain. Il s'agit
de Teodoro Obiang Nguema, président sortant, et quatre autres candidats de
diverses formations politiques. Mais deux candidatures indépendantes ont
été rejetées. Huit partis de l'opposition dite "démocratique" ont constitué
une coalition de majorité présidentielle pour soutenir la candidatuire du
chef de l'Etat sortant, qui brigue un troisième mandat de sept ans. Les
cinq candidats retenus disposeront chacun de 90 minutes d'antenne à la
radio-télévision de l'Etat chaque semaine pendant la campagne
électorale. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 novembre 2002)
* Kenya. Les morts sur les listes électorales - Selon l'Institut pour
l'éducation et la démocratie (IED, indépendant), 15,8% des 1.177 personnes
prises comme échantillon représentatif lors d'un récent audit de
l'électorat, sont mortes depuis les dernières élections en 1997. Transposé
à l'échelle nationale, ce chiffre dépasse le million de personnes. Ces
"voix" pourraient être utilisées par l'un ou l'autre des partis pour
truquer les élections législatives et présidentielle du 27 décembre, les
listes électorales n'ayant pas été mises à jour. -- D'autre part, le 18
novembre, la Commission électorale a accepté la candidature des deux
favoris de la présidentielle: Uhuru Kenyatta représentera le parti au
pouvoir, alors que l'ancien vice-président Mwai Kibaki a été investi par
une coalition de l'opposition. Le 19 novembre, un troisième candidat a été
accepté: M. Siméon Nyachae, un ancien ministre des Finances. M. Uhuru
Kenyatta a donné le coup d'envoi de sa campagne électorale en promettant de
redynamiser l'économie nationale. (ANB-BIA, de sources diverses, 19
novembre 2002)
* Kenya. Run-up to the elections - 15 November: An unofficial audit of
Kenya's electoral role shows that nearly 16% of registered voters are dead.
The survey raises fears of vote-rigging just six weeks ahead of the general
elections. Kenya's Electoral Commission says that the names of voters who
have died since 1997 have not been erased but says the figure of 16% is an
exaggeration. The study by the Institute of Education in Democracy found
that an estimated 1.5 million people on the electoral roll of 10.4 million
had died. 18 November: Kenya's two main presidential candidates have
presented their nomination papers in the capital, Nairobi, before holding
separate public rallies at different locations in the city. President
Daniel arap Moi --who is barred by the current constitution from running
again --accompanied the ruling party candidate, Uhuru Kenyatta, to the
election commission's office, before heading to Uhuru Park for a rally. The
main opposition candidate Mwai Kibaki presented his papers before going to
a public rally at Nyayo Stadium to launch his campaign. Kenyans go to the
polls on 27 December to elect a new president, members of parliament and
civic authorities. Fearing that two rallies could turn violent, many
businesses have closed in central Nairobi. From dawn, the city was awash
with supporters of the two main candidates cruising the streets of Nairobi.
19 November: Three more candidates have been cleared to stand in Kenya's
presidential election -- bringing the final number of politicians vying to
replace President Daniel arap Moi to five. Today, only three of the four
aspirants who had been scheduled to lodge their papers did so. They were
Simeon Nyachae of the Ford-People Coalition, James Orengo of the Social
Democratic Party and Waweru Ng'ethe of Chama Cha Umma. Veteran opposition
leader Martin Shikuku failed to do so and later announced that he had
stepped down to join Narc. Two other candidates failed to gather 1,000
signatures in support of their candidature and were rejected. (ANB-BIA,
Belgium, 19 November 2002)
* Kenya. Rupture de barrage - Dans la nuit du 17 au 18 novembre, douze
personnes ont été tuées et 2.000 déplacées en raison de la rupture d'un
barrage provoquée par des pluies torrentielles, dans la région de Kiambu,
dans le centre du Kenya. (Le Figaro, France, 19 novembre 2002)
Weekly anb1121.txt - #4/7