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Weekly anb09122.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 12-09-2002 PART #2/7
* Algérie. Gaz, pétrole et PME - Le 7 septembre, un accord a été trouvé à
Alger entre les pays producteurs de gaz et les pays consommateurs de
l'Union européenne. L'accord stipule notamment que l'UE respecte les
contrats de longue durée déjà convenus. Une directive datant de 1998,
libéralisant le marché du gaz naturel en Europe, avait fait naître chez les
pays producteurs des craintes de voir leurs contrats de longue durée remis
en cause par la concurrence. - Par ailleurs, lors de la prochaine réunion
de l'OPEP le 19 septembre, l'Algérie va demander de porter son quota à 1,1
million de barrils/jour, contre les 693.000 actuellement. -D'autre part, la
Banque mondiale va accorder un prêt de 20 millions de dollars aux petites
et moyennes entreprises algériennes, afin de les aider et de les encourager
à investir. L'accord s'étalera sur une durée de cinq ans. (ANB-BIA, de
sources diverses, 8 septembre 2002)
* Algérie. Elections locales - Incidents en Kabylie - Le samedi soir, 7
septembre, de violents incidents ont éclaté dans la commune d'El-Kseur,
préfecture de Béjaia, entre jeunes manifestants et forces de sécurité. Les
jeunes étaient en train de saccager le siège social du Front des forces
socialistes (FFS), qui a décidé de participer aux élections locales du 10
octobre prochain, déclenchant une intervention musclée des forces de
sécurité. Les incidents se sont poursuivis le dimanche. - Le lundi, le
ministre de l'Intérieur a annoncé que plus de 16,7 millions d'électeurs
seront appelés aux urnes le 10 octobre pour élire leurs représentants au
sein des conseils municipaux et des assemblées populaires des wilaya
(conseils généraux de départements). La campagne électorale débutera le 19
septembre. (ANB-BIA, de sources diverses, 9 septembre 2002)
* Angola/Gabon. Tournée de Colin Powell - Le 5 septembre, à l'issue du
sommet de Johannesburg, le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a
entamé une courte visite en Angola, pays dont les exportations en pétrole
augmentent et qui peut fournir au marché américain une solution de rechange
aux ressources des pays du Golfe. Il a été reçu par le président dos
Santos. Après l'Angola, Powell s'est rendu au Gabon, troisième producteur
de pétrole d'Afrique de l'Ouest après le Nigeria et l'Angola. Arrivé dans
l'après-midi, il devait participer à une table ronde avec plusieurs ONG de
protection de l'environnement. Il quittera Libreville le 6
septembre. (ANB-BIA), de sources diverses, 6 septembre 2002)
* Angola. Powell urged to help lift Unita sanctions - On 5 September,
Unita, the former Angolan rebel movement appealed to Colin Powell, US
Secretary of State, to press for the lifting of United Nations sanctions
against it as it transformed itself into an opposition party. Mr Powell was
on a one-day visit to Luanda, Angola's capital, on his return to the US
from attending the World Summit in Johannesburg. With the US seeking
alternatives to Gulf oil, he is also visiting Gabon, another of Africa's
biggest oil producers. UN sanctions against Unita and the death of Jonas
Savimbi, its charismatic leader, earlier this year contributed to the
signing of a peace accord between the rebel movement and the Angolan
government in April. The sanctions were implemented in 1997 after
UN-brokered peace talks broke down and hostilities resumed. They froze
Unita's assets and prevented it from importing arms. But the UN has
partially lifted the sanctions to allow Unita leaders to travel in support
of the peace process. (Financial Times, UK, 6 September 2002)
* Angola. Le processus de paix - L'exécution des engagements pris en mars
dernier par le gouvernement angolais et l'Unita concernant le Protocole de
Lusaka s'accélère, a indiqué le président dos Santos le 6 septembre.
Actuellement, le gouvernement concentre son attention sur la résolution des
problèmes qui touchent les victimes du conflit armé, en achetant des vivres
et des outils agricoles, et en réhabilitant des structures
socio-économiques. Selon le chef de l'Etat, le gouvernement utilise ses
ressources pour résoudre les problèmes afin que les élections aient lieu
dans un climat de sécurité et de tranquillité. Il a aussi lancé un appel à
la communauté internationale pour qu'elle soit généreuse envers les
victimes du conflit qui a déchiré le pays pendant 27 ans. (PANA, Sénégal,
8 septembre 2002)
* Angola. "Arche de Noé" - Deux cents éléphants, des guépards, des
antilopes et d'autres animaux sauvages d'Afrique du Sud et du Botswana vont
être transportés ce mois-ci en Angola pour repeupler les réserves dévastées
par la guerre civile. Les animaux seront transportés sur un brise-glace de
17.000 tonnes, le "SAS Outeniqua", actuellement le plus gros vaisseau de
ravitaillement de la marine de guerre sud-africaine. L'opération, l'une des
plus vastes de cette nature jamais réalisées, a reçu le nom de code "Arche
de Noé". (La Libre Belgique, 12 septembre 2002)
* Benin. Politicians told to respect electoral laws - Soule Agbetou,
chairman of Benin's Autonomous National Electoral Commission (CENA), has
called on politicians contesting December's municipal elections in the
country to observe the rules governing the polls. According to a CENA
statement in Cotonou, "commercial advertising, gifts or administrative
favours for electoral propaganda are banned for three months prior to any
election". "The use of State symbols, property or means, especially those
belonging to State Companies, Departments or Projects, is also
prohibited." (PANA, Senegal, 11 September 2002)
* Burkina Faso. Le riz bradé - Inutile de chercher plus loin l'origine
des difficultés de la filière riz: l'an passé, le Burkina Faso a importé
pour 20 milliards de FCFA de riz. Or, sur le marché mondial, le riz est
bradé à des coûts inférieurs aux coûts de production. En Thaïlande par ex.,
l'Etat protège le marché intérieur (pour offrir à ses producteurs un prix
rémunérateur) et le riz exporté est subventionné. Comme il rentre sans taxe
spécifique au Burkina Faso, il se retrouve moins cher sur les marchés du
Burkina que sur ceux de Thaïlande! Et les producteurs de riz burkinabé
n'arrivent plus à vendre leur riz qui couvre les coûts de production. (cfr
http://www.abcburkina.net/politiq_agro/agro_burkina/riz.htm) (ANB-BIA,
Bruxelles, 10 septembre 2002)
* Botswana. AIDS victims turn to Botswana - HIV/AIDS sufferers from
Botswana's neighbours are homing in on its hospitals and clinics in the
hope that they might receive free drug treatment to stave off the physical
ravages of their illness, medical practitioners in Botswana said on 10
September. Botswana is the only southern African country to offer the
universal provision of anti-retroviral drugs through its public health
system. Most southern African countries have HIV/AIDS infection rates above
20 per cent of their economically active population. However, Botswana's
neighbours, including South Africa, consider the drugs too expensive and
too difficult to administer. Staff at Francistown's general hospital said
patients desperate for the life-prolonging drugs had travelled from
Zimbabwe, Tanzania, Namibia and South Africa in the hope of treatment.
"They come from all over [the region]. We've had hundreds of Zimbabweans.
The sad thing is that in some cases they are being sent to Botswana for
treatment," said one medical officer. Botswana has a strict policy that it
will treat only its nationals with anti-retroviral drugs, which it supplies
through a partnership with Merck, the US pharmaceutical company, and the
Bill and Melinda Gates Foundation. So foreign nationals are turned away
from its clinics. About 2,000 people have so far enroled for
anti-retroviral treatment in the country's four drug dispensing centres. By
the end of the year, these numbers are expected to double. However, medical
staff in Botswana's largest hospital, the Princess Marina hospital in
capital city Gaborone, still fear their facilities may be overwhelmed by
HIV/AIDS sufferers expecting treatment. (Financial Times, UK, 11
September 2002)
* Burundi. Dévaluation - hausse des prix - Les prix des produits de base
ont augmenté après la dévaluation de 20% du franc burundais annoncée le 28
août par le gouvernement. Sur le marché officiel, le dollar s'échange
maintenant à 1.045 fr, une hausse de 150 fr face au taux précédent. Les
négociants qui espéraient bénéficier de la dévaluation, ont retiré de la
vente des produits de base, créant une pénurie artificielle, notamment dans
la capitale, alors que certaines denrées telles que le sucre sont produites
au Burundi. Le gouvernement burundais vient d'annoncer que la Banque
mondiale s'apprête à débloquer un prêt de 54 millions de dollars, qui sera
réparti en trois phases. L'Etat réfute néanmoins toute relation entre la
dévaluation et le prêt de la Banque mondiale. Le gouverneur de la Banque
centrale, Grégoire Banyiyezako, a indiqué que le gouvernement n'est pas
uniquement confronté à un déficit budgétaire, mais doit aussi faire face à
une crise dans le secteur du café. Le café est la principale denrée
exportée par le Burundi, Or, les prix sur le marché mondial n'ont cessé de
baisser ces dernières années. Le coût de production du café au Burundi est
devenu plus élevé que le prix de vente, une situation qui devrait entraîner
un déficit d'environ 9 milliards de francs. Le FMI et le gouvernement ont
décrété d'un commun accord que toutes les mesures doivent être prises pour
garantir que le déficit du secteur du café ne vienne toucher d'autres
secteurs. Le gouvernement prévoit de réduire les dépenses publiques et
d'augmenter les revenus en vue de combler le déficit budgétaire. Il a déjà
suspendu le recrutement d'enseignants au sein de la fonction
publique. (IRIN, Nairobi, 5 septembre 2002)
* Burundi. Devaluation results in commodity price increases - Prices of
imported commodities have increased following a decision on 28 August by
the government to devalue the Burundi franc by 20 percent. On the official
market, the dollar is now exchanged at 1,045 francs, 150 francs higher than
the previous level. Traders who hoped to benefit from the devaluation
removed some basic commodities from shelves, thereby creating an artificial
shortage, especially in the capital, although sugar is produced in the
country. The government has now resorted to rationing sugar, accusing
businessmen of either trying to earn more by exporting sugar to
neighbouring countries like Rwanda and the Democratic Republic of the
Congo, or hoarding it in anticipation of general price increases in the
country. Prices of cement, iron sheets, powder milk and salt increased by
20 percent or more. A 50 kg sack of cement was sold at 12,000 francs (US
$11.50), up from 10,000 francs (US $9.57). The government has now announced
that the World Bank will release a three-phase US $54 million loan to the
country. But it rejected any link between the devaluation and the World
Bank loan. (IRIN, Kenya, 5 September 2002)
* Burundi. Nouvelles violences - Dialogue? - Le dimanche 8 septembre, 15
rebelles et 6 civils ont été tués dans le centre et l'est du Burundi au
cours d'attaques de la rébellion ou d'affrontements avec l'armée. Dans la
nuit du lundi au mardi, une femme a été tuée et une mère et son enfant
gravement blessés à Kinama, un quartier nord de Bujumbura. Des milliers de
personnes continuent à fuir la zone où, durant toute la nuit, on a entendu
des tirs d'armes automatiques. D'après des témoignages, les quartiers nord
de la ville sont devenues ces derniers temps le théâtre d'affrontements
entre les rebelles des FNL et l'armée régulière. Les militaires font des
opérations de ratissage et fouillent maison par maison. Les habitants
cherchent refuge dans d'autres quartiers. - Par ailleurs, le président
Buyoya, qui est parti le 10 septembre pour New York, où il prendra part à
l'assemblée générale de l'Onu, a exprimé son inquiétude au sujet des
tractations de paix à Dar es-Salaam. Les participants se disent disponibles
pour négocier, mais les faits semblent le contredire. M. Buyoya a affirmé
qu'il demandera aux Nations unies et aux Etats-Unis de faire pression sur
les rebelles pour qu'ils s'assoient à la table de négociations. -
Toutefois, on apprenait le 10 septembre, de source officielle tanzanienne,
que les pourparlers pour un cessez-le-feu entre le gouvernement et l'aile
majoritaire du principal mouvement rebelle, les Forces pour la défense de
la démocratie (FDD), doivent reprendre "en début de semaine
prochaine". (ANB-BIA, de sources diverses, 11 septembre 2002)
* Cameroon/Chad. World Bank defends pipeline support - The World Bank's
management has issued a detailed and robust defence of its support for a
controversial oil pipeline in west Africa, following recent criticisms from
the bank's independent panel of inspectors. The report on the Chad-Cameroon
pipeline -- a copy of which has been seen by the Financial Times -- will be
presented to the bank's governing board on 12 September. The bank is
providing only around $140m of the $4bn cost of the pipeline -- an enormous
undertaking in two of the world's poorest countries -- but its
participation is critical to the project's credibility. The pipeline has
come under severe criticism from some non-governmental organisations, which
say it will damage the environment and ignores human rights abuses in the
region. The Centre pour l'Environnement et le Développement, a Cameroonian
NGO, reiterated on 9 September that the environmental and social risks
outweighed the project's potential rewards. The World Bank's report,
however, rejects allegations that the environmental assessment was
inadequate, arguing that the approach suggested by the independent panel
would have been "cumbersome and ineffective in accomplishing the purpose of
environmental assessments -- to improve decision-making." The report also
addresses at length the issue of sharing revenues from the pipeline. The
inspection panel argued that the earmarking of just 5 per cent of the oil
royalties to the local Chadian region, where the oilfields are located, was
of"great concern". (Financial Times, UK, 10 September 2002)
* Cameroon/Nigeria. Deal on disputed peninsula - Cameroon and Nigeria
have reached agreement to resolve a dispute over the sovereignty of an
oil-rich border area. The United Nations said the countries' presidents had
agreed to respect the decision by the International Court of Justice on the
Bakassi Peninsula, which is expected in the next few weeks. President
Obasanjo (Nigeria) and President Biya (Cameroon) also agreed at talks in
Paris to discuss the demilitarisation of the peninsula. (ANB-BIA,
Belgium, 6 September 2002)
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