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Weekly anb09123.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 12-09-2002 PART #3/7
* Cape Verde. Tourism lures foreign investors - Tourism attracted more
investors than any other sector in Cape Verde during the first half of this
year, the archipelago's Investment and Exports Promotion Centre (PROMEX)
has reported. Six projects were launched with foreign investment amounting
to 11,094,000 US dollars. Of the amount, tourism accounted for 6,452,000
dollars. The industrial sector came second with 4,364,000 dollars put in
new projects. About 88.8 percent of these investments are proposed hotels
on Sal Island and 7.7 percent on Sao Vicente Island. Italy provided 56
percent of the investments, followed by Portugal with 43 percent. (PANA,
Senegal, 11 September 2002)
* Congo-Brazza. Sans nouvelles du p. Guth - On est toujours sans
nouvelles du père Jean Guth, missionnaire spiritain de 63 ans, enlevé le 31
mars dernier alors qu'il partait célébrer la messe de Pâques dans la région
du Pool. Il aurait été enlevé par les rebelles ninjas et retenu ensuite par
leur leader, le pasteur Ntoumi. On a pu le voir sur une cassette vidéo,
enregistrée probablement au début de sa détention, en compagnie d'un
général de l'armée congolaise, capturé à la même époque. Mais les
ravisseurs n'ont jamais formulé de revendications explicites pour leur
libération. Des démarches discrètes n'ont rien donné. La famille du p.
Guth, en accord avec sa congrégation, a maintenant décidé de passer à un
mode d'action plus publique et de faire pression sur les gouvernements
français et congolais, en lançant notamment une campagne de
presse. (D'après La Croix, France, 6 septembre 2002)
* Congo-Brazza. Lutte contre le sida - La Banque africaine de
développement (BAD) vient d'accorder une somme de 5 millions de dollars au
Congo-Brazzaville pour lutter contre la pandémie du VIH/SIDA pendant trois
ans. Selon des sources proches de la BAD, cette enveloppe servira notamment
à renforcer les capacités de prise en charge des malades, à apporter des
solutions aux problèmes des populations riveraines atteintes par la maladie
et à mettre en place un réseau de communication consacré au sida. Le
représentant de la BAD, Mohamed Chakroun, a affirmé que cette initiative en
faveur du Congo apporte une réponse complémentaire à la lutte contre le
sida dans le cadre du programme intérimaire post-conflit, qui s'étend à
tous les pays riverains du fleuve Congo et de l'Oubangui Chari: le
Congo-RDC, le Congo-Brazza, la Centrafrique et le Tchad. (M. Libani,
Brazzaville, 10 septembre 2002)
* Congo (RDC). Prisonniers des Maï-Maï libérés - Quelque 106 personnes,
prisonnières des Maï-Maï dans la forêt des environs de la ville de Kindu,
ont été libérées par le mouvement rebelle RCD et remises, le 4 septembre, à
leurs familles, ont rapporté des ONG opérant dans la région. Un enfant
rescapé a cependant déclaré à la radio de la Monuc que les hommes ont été
regroupés d'un côté, et les enfants et les femmes de l'autre. Seules les
personnes de ce dernier groupe ont été remises à leurs familles. Les
responsables du RCD n'ont jusque-là donné aucune précision sur le sort des
hommes. (PANA, Sénégal, 5 septembre 2002)
* Congo (RDC)/Rwanda. Le rapatriement de Tutsi - Le 5 septembre, le Haut
commissaire de l'Onu pour les réfugiés, M. Ruud Lubbers, a dénoncé le
renvoi du Rwanda de quelque 1.500 réfugiés congolais au Nord-Kivu et
demandé à Kigali de cesser cette opération qui ne semble être "ni
volontaire ni viable", indique La Libre Belgique, citant l'AFP. Depuis le
31 août, selon le HCR, près de 1.500 réfugiés ont été contraints de
regagner le Nord-Kivu (est du Congo) en quatre opérations séparées,
organisées par le gouvernement rwandais et le groupe rebelle qu'il
soutient, le RCD-Goma. Les réfugiés sont essentiellement des Tutsi du Kivu,
arrivés au Rwanda entre 1995 et 1996 pour échapper aux persécutions des
milices extrémistes hutu qui avaient fui au Congo après le génocide de
1994. - Selon l'agence PANA, des bus continuent de traverser chaque jour la
ville de Goma pour aller déposer des réfugiés, dont le nombre est estimé à
4.500 personnes installées dans un centre de transit avant de regagner
leurs anciens villages. Ils ont amené avec eux vaches et chèvres, ce qui
aura des conséquences certaines sur le système agraire dans ces milieux où
les paysans ont transformé beaucoup de pâturages en champs de culture. On
signale qu'il reste encore une vingtaine de milliers de réfugiés à
rapatrier. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 septembre 2002)
* Congo (RDC). Zimbabwéens sur le départ - La Monuc a confirmé, le 5
septembre, que les troupes zimbabwéennes ont commencé à se retirer du pays,
précisant que la veille au soir, 150 soldats quittaient Mbandaka (ouest).
Trois bataillons d'environ 2.400 soldats sont répartis sur Boende, Mbandaka
et Buburu, des villes de la province de l'Equateur, selon le communiqué.
L'armée du Zimbabwe a commencé, le 3 septembre, à retirer ses équipements
militaires ainsi qu'un petit contingent de troupes de Kananga, dans la
province du Kasaï-Occidental. Le Zimbabwe, le Rwanda et l'Ouganda sont
aujourd'hui les seuls pays à avoir maintenu un nombre important de troupes
en RDC. Cette semaine, l'Ouganda a retiré 1.800 soldats des villes de Beni
et Gbadolite, mais en compte encore 2.000 à Bunia (nord-est). (IRIN,
Nairobi, 6 septembre 2002)
* Congo (RDC)/Uganda. Peace deal signed - 6 September The leaders of
Uganda and Congo RDC have agreed to normalise their relations after four
years of war. Presidents Museveni (Uganda) and Kabila (Congo RDC) are in
Luanda, Angola's capital and sign the peace deal. 7 September: MISNA
reports that the Congolese Rally for Democracy-Liberation Movement
(RCD-ML), also known as the RCD-Bunia, is furious with Uganda, its former
ally, for a series of acts of war conducted in the past 48 hours against
the RCD-ML in the Ituri region. 9 September: The Congolese Government says
all Ugandan troops will leave Congo by the end of the year. --President
Kabila announces the resumption of the inter-Congolese Dialogue later this
month. He says that every Congolese national should become involved in
these talks. (ANB-BIA, Belgium, 9 September 2002)
* Congo (RDC)/Ouganda. Accord de paix - Le 6 septembre à Luanda, le
président congolais J. Kabila et son homologue ougandais Y. Museveni ont
ratifié l'accord de paix conclu le 15 août et prévoyant le retrait des
forces ougandaises de la RDC. Lors de la cérémonie de signature, le
président angolais dos Santos, hôte et témoin de l'accord, a pris
l'engagement selon lequel son pays jouerait un rôle pacificateur dans la
région. Quatre ans après le début de la guerre, la grande majorité des
protagonistes se sont retirés: le Zimbabwe a retiré l'essentiel de ses
12.000 hommes; la Namibie a déjà retiré les centaines de soldats déployés;
alors que l'Angola maintient un petit contingent, selon la Monuc. L'Ouganda
a déjà retiré 2.000 hommes du pays. Le ministre congolais des Droits de
l'homme a précisé que l'accord stipulera que le retrait ougandais de la
région de l'Ituri (nord-est) se fera parallèlement à l'arrivée de policiers
et de fonctionnaires congolais, afin d'éviter "un vide de pouvoir qui
pourrait déboucher sur le chaos dans une région où les groupes ethniques et
les factions rebelles s'affrontent souvent". En fait, les représentants des
ethnies Hema et Lendu qui s'affrontent en Ituri, sont en désaccord sur le
retrait des troupes ougandaises dans la région. Ce désaccord n'était
toujours pas résolu à la clôture de la conférence de paix qui s'est tenue
entre les deux groupes à Kinshasa. Les Lendu veulent le retrait immédiat,
tandis que les Hema soutiennent le maintien de leur présence. Malgré leurs
divergences, les deux communautés ainsi que les autres ethnies de la région
ont signé un communiqué final qui exige le départ des Ougandais et leur
remplacement par la police gouvernementale, mais elles demeurent opposées
sur le calendrier de ce retrait. (ANB-BIA, de sources diverses, 9
septembre 2002)
* Congo (RDC). La dépouille de Mobutu - Il y a cinq ans, le 7 septembre
1997, le maréchal Mobutu s'éteignait à Rabat, au Maroc. Depuis, le Congo a
continué à s'enfoncer dans la guerre et la division. Le président Joseph
Kabila, qui estime que tous ceux qui ont dirigé le Congo-Zaïre ont droit
aux honneurs posthumes, négocie actuellement le retour de la dépouille de
Mobutu. Un émissaire de Kinshasa, envoyé au Maroc, finalise en ce moment
les tractations, indique le quotidien belge Le Soir. D'autre part, selon
l'agence Reuters, aussi incroyable que cela aurait pu paraître à sa mort,
une certaine nostalgie de l'ère Mobutu s'est développée au Congo. Dans un
récent sondage, 64% des habitants de la capitale Kinshasa (autrefois un
berceau de l'opposition) ont dit regretter les 32 ans du maréchal. "Je ne
regrette pas Mobutu, mais avant lui il y avait la guerre, et après lui il y
a eu la guerre... Ce n'était pas un bon dirigeant, mais il s'est battu pour
un grand Congo, et quand il est parti, tout s'est effondré", remarque le
dirigeant d'un groupement civique. (ANB-BIA, de sources diverses, 9
septembre 2002)
* Congo (RDC). Reprise du dialogue? - Le président Joseph Kabila a
proposé la deuxième quinzaine de septembre pour reprendre les négociations
politiques intercongolaises en vue d'un accord de paix global et
"inclusif", c'est-à-dire accepté par tous les camps en présence. Le
Dialogue intercongolais avait été suspendu en avril, lorsque M. Kabila
avait signé avec le rebelle Jean-Pierre Bemba un accord particulier de
partage du pouvoir (accord qui n'a pas été mis en oeuvre jusqu'ici). --
D'autre part, les présidents de la RDC et du Rwanda rencontreront le
président américain à New York, en marge de l'ouverture de l'assemblée
générale des Nations unies, a annoncé le 9 septembre un conseiller de
président rwandais. MM. Kabila et Kagamé seront rejoints par le président
sud-africain Mbeki. M. Bush devrait encourager les deux présidents à s'en
tenir aux termes de l'accord du 30 juillet, prévoyant le retrait des forces
rwandaises en RDC, le Congo s'engageant de son côté à désarmer et à
rapatrier les soldats hutu et les Interahamwe rwandais. -- L'Assemblée
générale des Nations unies aura entre autres à l'ordre du jour la crise
congolaise. La RDC attend beaucoup de cette session, notamment concernant
le changement de la mission de la Monuc en une force de maintien de la
paix. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 septembre 2002)
* Congo (RDC). Katanga: épidémie de choléra - L'épidémie de choléra qui
touche depuis quelques semaines la province du Katanga, a déjà fait 1.200
morts et au moins 18.000 contaminés, selon le ministre de la Santé
publique. Les localités les plus touchées sont Malemba-Nkulu, Manza et
Mulongo. Le gouvernement a envoyé dans la région des médecins spécialisés
et mis au point des mesures pour protéger la population. En cas de telles
maladies, les malades sont généralement placés en quarantaine, mais cette
disposition ne donnera pas de grands résultats, car l'eau est rare dans la
zone et elle est polluée. Par ailleurs, les zones touchées accueillent un
grand nombre de déplacés, contraints de vivre dans des conditions
extrêmement précaires. (Misna, Italie, 10 septembre 2002)
* Congo (RDC). Combats en Ituri - Religieuse tuée - Selon des sources
locales, de graves combats se déroulent dans la région de Bunia (Ituri). Le
6 septembre, à Nyankunde (45 km de Bunia), la Soeur Marie Stella Buma, des
Soeurs de Marie, a été tuée près de l'hôpital protestant du lieu. La région
reste inaccessible à cause des combats entre les forces liées aux Hema et
celles liées aux Ngiti/Lendu. La Croix-Rouge a essayé d'atteindre Nyankunde
à partir de la paroisse catholique de Badiya, mais n'y est pas parvenue. Un
message de Nyankunde parle de "beaucoup de morts", dont neuf à l'hôpital.
Toutes les maisons ont été pillées. Les gens essaient de fuir, mais il n'y
a aucune garantie de sécurité. -Selon les dernières nouvelles reçues le 10
septembre, les assaillants sont toujours à Nyankunde. On ne connaît pas le
nombre de tués, mais on les estime à 200. On parle également de 200 tués
dans la région de Blukwa, mais ces chiffres ne peuvent être vérifiés. La
peur règne aussi à Bunia, où l'on craint une descente des bandes
armées. (ANB-BIA, Bruxelles, 11 septembre 2002)
* Congo (RDC). La mort de la MIBA - La société minière de Bakwanga (MIBA)
se meurt lentement mais sûrement, pillée systématiquement, malgré la
présence des "Blondos" (gardes de la MIBA), par des militaires zimbabwéens,
des policiers des mines, des firmes étrangères de surveillance, etc. La
concession minière est devenue un champ de bataille. Les épisodes ne
manquent pas: des éléments d'une société de gardiennage, amenés par la
MIBA, ont organisé plusieurs coups de main; des militaires zimbabwéens se
sont entretués en se disputant du gravier diamantifère; la même chose s'est
passée pour des policiers des mines. Dernier épisode rapporté, à titre
illustratif: une bataille rangée a eu lieu le 7 septembre entre éléments de
la police des mines et des clandestins encadrés par des hommes armés. On
ignore le nombre de tués. Des militaires zimbabwéens font payer tout
passage vers le polygone minier: 100 FC pour entrer et 100 pour sortir.
Malgré cela, des marées humaines entrent chaque jour à la recherche du
diamant. Certains éléments de la police nationale et des forces armées
congolaises, s'arrogent le droit de prendre de force du gravier
diamantifère. Sans sommation aucune, ils ouvrent un feu nourri sur la
carrière, obligeant tous les travailleurs MIBA à se coucher par terre,
pendant que leurs complices prennent les graviers. A cela, il faut ajouter
tous les expatriés qui ont ouvert des comptoirs pour le diamant à
Mbuji-Mayi. Ils financent des groupes de clandestins pour aller piller le
gravier diamantifère, avec la complicité de civils, de policiers et de
militaires. (ANB-BIA, d'après un communiqué du CEFOP/RDC, 12 septembre 2002)
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