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Weekly anb09051.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 05-09-2002      PART #1/6

* Afrique. Sommet de la Terre: Partenariats  -  Une série de partenariats 
destinés à contribuer à la protection de l'environnement et à la lutte 
contre la pauvreté ont été dévoilés au sommet de la Terre à Johannesburg. 
Pour leurs détracteurs, le statut de tels partenariats reste, au mieux, 
ténébreux. Né lors de négociations préparatoires tenues en février à New 
York, le concept de partenariat de "type 2" est un programme volontaire 
d'action que l'Onu, les gouvernements et les entreprises considèrent comme 
l'un des éléments capitaux du "Sommet mondial pour le développement 
durable". Plus de 200 partenariats ont été exposés jusqu'à présent, dont 
des plans comme l'initiative américaine en matière d'éducation, qui vise à 
fournir 200 millions de dollars sur cinq ans pour former 160.000 nouveaux 
enseignants et accorder 250.000 bourses d'étude à des jeunes filles 
africaines. Parmi les projets américains, l'un d'eux vise à accroître les 
efforts de protection du bassin du Congo en y affectant $53 millions en 
quatre ans. Ces partenariats, qui entendent fédérer les compétences et les 
moyens des gouvernements, sont appelés à compléter les accords dits de 
"type 1", accords intergouvernementaux. Les organisations de défense de 
l'environnement ou des droits civiques estiment que de tels partenariats 
offriront aux gouvernements du monde entier le moyen de se soustraire à 
leurs responsabilités. Les détracteurs estiment en outre qu'ils aideront 
davantage le monde des affaires que les pauvres.   (Reuters, UK, 29 août 2002)

* Afrique. Nouvelle conférence sur le sida  -  Une conférence sur la lutte 
contre le sida réunira, du 3 au 6 septembre, les représentants de 14 pays 
africains à Addis-Abeba en Ethiopie. Organisé par le Programme des Nations 
unies pour le développement (PNUD), ce forum d'action aura pour but de 
coordonner les actions régionales de lutte contre la maladie.   (La Croix, 
France, 30 août 2002)

* Afrique. Sommet de la Terre: principaux accords  -  Le 2 septembre, à 
deux jours de la conclusion du sommet mondial à Johannesburg, les 
négociateurs ont finalisé un plan destiné à lutter contre la pauvreté et 
sauvegarder l'environnement. Les Etats-Unis et les principales puissances 
industrielles ont fortement influencé la rédaction finale de ce plan, qui a 
abouti à des compromis qui suscitent des commentaires mitigés. Il s'agit en 
fait d'une déclaration d'intention sans portée contraignante. Voici, en 
bref, les principales mesures adoptées, telles que rapportées par AP: 
Changement climatique: Le plan insiste pour que les Etats ratifient le 
protocole de Kyoto, conformément au souhait de l'Union européenne, mais 
sans condamner officiellement la position américaine. Commerce: Le plan 
réaffirme la volonté de mettre progressivement un terme aux aides à 
l'agriculture et aux entraves au commerce, mais ne supprime pas ces aides 
importantes pour les USA et l'UE. Energie: Aucun objectif chiffré n'a été 
fixé concernant le recours aux énergies renouvelables d'ici à 2015 (au 
grand dépit de l'UE). Le texte autorise les pays pauvres à utiliser des 
sources d'énergie disponibles sur leurs territoires, y compris le bois. Eau 
et assainissement: Alors que 2 milliards de personnes n'ont pas accès aux 
réseaux d'eau potable et d'assainissement, le plan prévoit de réduire ce 
nombre de 50% avant 2015. Les USA ont accepté cet objectif et le calendrier 
en échange de concessions importantes sur le dossier de l'énergie. 
Biodiversité: Les participants se sont engagés à "réduire fortement" le 
nombre d'espèces menacées d'ici à 2015, sans toutefois le chiffrer. Bonne 
gouvernance: La résolution insiste sur la nécessité de combattre la 
corruption et de promouvoir la bonne gouvernance et l'Etat de droit, sans 
en faire un préalable à l'aide publique. Ce plan d'action, principal 
document politique, a été adopté dans la nuit du 3 au 4 septembre. - 
D'autre part, la Russie et la Canada ont confirmé leur intention de 
ratifier, "dans un avenir très proche", le protocole de Kyoto sur le 
climat, ce qui paraît assurer désormais son entrée en vigueur. La Chine a 
rappelé de son côté qu'elle avait déposé le 30 août ses instruments de 
ratification du protocole. -- Le 4 septembre, le sommet s'est achevé après 
l'adoption du plan d'action et d'une déclaration politique "manquant 
terriblement d'engagements concrets" selon les ONG.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 5 septembre 2002)

* Africa. World Summit on Sustainable Development  -  2 September: British 
Prime Minister Tony Blair is subjected to a humiliating experience in front 
of dozens of world leaders. He is lambasted in what appeared to be a 
coordinated attack by the Presidents of Namibia and Zimbabwe. The Summit is 
now within reach of a final agreement. 3 September: African ministers at 
the world summit in Johannesburg have agreed on action aimed at halving the 
number of people on the continent without water and sanitation by 2015. 
Richard Jolly, a UN adviser on water, said a permanent African Ministers 
Council on Water (AMCOW) would meet regularly "to find ways of providing 
water to all Africans". Mr Jolly announced the deal by the WaterDome, an 
exhibition site in Johannesburg where water projects are on show during the 
10-day World Summit on Sustainable Development. About 1.1 billion people 
around the world lack access to adequate drinking water, according to the 
United Nations. It is estimated that half the people in 25 countries in 
sub-Saharan Africa will not have access to potable water by 2025. Bringing 
proper sanitation would significantly reduce diseases such as cholera. 
Governments have also reached agreement on renewable energy sources. It 
calls on all countries to "substantially increase" the global share of 
renewable energy but fails to set any target percentages or dates. The 
agreement is a crucial step on the way to developing a common position for 
a final overall declaration which delegates hope to sign at the end of the 
summit on 4 September. 3 September: Negotiators at the world summit in 
Johannesburg have finalised the draft of an action plan for sustainable 
development which is expected to be adopted by world leaders during the 
conference's final session on 4 September. The final obstacle to a draft 
plan was resolved when a clause on access to health services had a 
reference to human rights and freedom added to one about cultural and 
religious values. Leading pressure groups, including Greenpeace, Oxfam, 
Friends of the Earth and the WWF, have condemned the summit as failure and 
a missed opportunity. US Secretary of State Colin Powell -- who is due to 
address the summit -- is likely to find himself the focus of attention, as 
many countries and pressure groups complain that Washington obstructed a 
stronger final plan. Many delegates are disappointed at the failure to set 
a target for increasing the use of renewable, cleaner energy -- a goal 
blocked by the United States and oil producing countries. 4 September: The 
final day of the World Summit in Johannesburg has been marked by anger and 
disappointment at compromises on the key issues of tackling poverty and 
protecting the environment. Delegates jeered and heckled US Secretary of 
State Colin Powell as he defended America's record on the environment and 
accused the Zimbabwe Government of pushing millions towards starvation. 
Environmental groups -- who earlier staged a walk-out at the summit -- 
criticised America for obstructing a stronger final plan. They were also 
angered by President Bush's absence from the summit. The UN 
Secretary-General, Kofi Annan, admitted that the 10-day conference had not 
achieved all that had been hoped for it. But he argued that "Johannesburg 
is not the end of everything, it is a beginning". The summit ended by 
endorsing a final action plan aimed at tackling global problems ranging 
from Aids to depleted fish stocks -- but with some delegations, including 
the United States, registering reservations about items in the document. Mr 
Annan's special envoy to the summit, Jan Pronk, said that "there is a huge 
gap between what the delegates have managed to achieve here and people's 
expectations of them".   (ANB-BIA, Brussels, 5 September 2002)

* Afrique australe. Le problème des OGM  -  Le 30 août, le directeur de la 
FAO, J. Diouf, a invité les pays de l'Afrique australe, dont les 
populations endurent les effets d'une sécheresse dévastatrice, à "tenir 
compte des connaissances scientifiques avant de rejeter l'aide alimentaire 
incluant des organismes génétiquement modifiés" (OGM). 13 millions de 
personnes auront besoin d'une aide alimentaire d'urgence au cours des 
prochains mois afin d'éviter une famine généralisée dans la région. 
Certains pays ont exprimé des craintes face à l'aide alimentaire contenant 
des OGM. M. Diouf a fait observer qu'il n'existait à présent aucun accord 
international sur le commerce ou l'aide réglementant les aliments contenant 
des OGM. Un comité ad hoc se penche à l'heure actuelle sur cette question 
en vue d'établir des normes internationales en ce domaine. A propos de 
craintes relatives à l'éventuelle introduction dans la région de variétés 
de maïs génétiquement modifiées du fait de l'utilisation des semences par 
les planteurs, M. Diouf a toutefois reconnu que cela comportait 
effectivement des risques potentiels pour la diversité biologique et 
l'agriculture durable. Le maïs en particulier est réputé pour sa propension 
au croisement.   (Centre de nouvelles Onu, 30 août 2002)

* Algeria. Algerian athletes "do a runner"  -  3 September: A group of 
Algerians who were given visas to take part in a Scottish marathon failed 
to turn up -- and have not been seen since. Organisers of the event in 
Elgin believe the runners used the race as an excuse to gain entry to the 
United Kingdom. Six Algerians were invited to take part in the Moray 
Marathon because organisers believed the athletes were good enough to 
challenge the course record. But when the 700-strong field lined up for the 
north east event on 1 September, the North Africans were not among them. 
The same thing happened at the event last year when two Algerians secured 
visas and failed to show up. Earlier this year, 58 African golfers gained 
visas to enter the qualifying stages of golf's Open championships. They 
disappeared without ever showing up at a golf course. Organiser of the 
Moray Marathon, Glen Elliot, said the Algerian team were very keen to 
receive official invites to the race as soon as dates were announced. "I 
suspect this was because they needed a formal invitation to secure their 
visas to Britain," he said. "We were disappointed the Algerians never 
turned up because we expected them to challenge the course record." He said 
the organisers had been looking forward to the athletes attending the 
event.   (BBC News, UK, 3 September 2002)

* Algérie. Embuscade et assassinats  -  Le 31 août, une patrouille 
militaire est tombée dans une embuscade tendue par un groupe islamiste armé 
dans la région de Skikda (est). Durant l'accrochage, quatre soldats ont été 
tués et six autres blessés, tandis qu'un islamiste a été tué. Par ailleurs, 
un soldat a été blessé dans la région de Batna, au sud-est d'Alger. - Le 
dimanche 1er septembre, cinq personnes ont été assassinées par des groupes 
armés dans la région de Chlef (ouest d'Alger) et Blida (sud), selon la 
presse algérienne. Par ailleurs, le même jour, sept islamistes ont été tués 
près d'Annaba (600 km à l'est d'Alger), dans une fusillade qui a opposé les 
éléments d'un même groupe armé, rapporte le quotidien El Watan. La 
découverte de billets de banque et de documents subversifs fait supposer 
que le partage du butin, fruit de rackets, serait à l'origine de la tuerie. 
- Dans la soirée du 2 septembre, cinq personnes ont encore été tuées dans 
deux attaques simultanées attribuées à des groupes islamistes dans la 
région de Médéa (80 km au sud d'Alger).   (ANB-BIA, de sources diverses, 5 
septembre 2002)

* Burundi. Liberté de presse  -  Reporters sans frontières (RSF) s'inquiète 
de la dégradation de la situation de la liberté de presse au Burundi. 
"Depuis un mois, les autorités ne cessent de prendre des mesures 
restrictives qui menacent sérieusement la presse indépendante. Même 
Internet est désormais étroitement surveillé par le gouvernement. Cela 
commence à ressembler à un véritable harcèlement", a déclaré Robert Ménard, 
secrétaire général de RSF. "Les radios burundaises sont sans doute les plus 
dynamiques et les plus professionnelles de la région et leur disparition ou 
leur affaiblissement serait un véritable retour en arrière pour le Burundi. 
Nous espérons que les autorités en sont conscientes et ne feront rien qui 
puisse leur porter gravement atteinte", a-t-il ajouté. Le 28 août, la 
station privée Radio publique africaine a annoncé la suspension de toutes 
ses émissions pour protester contre le brouillage opéré par les 
autorités.   (RSF, France, 29 août 2002)

* Burundi. Demande d'aide à Paris  -  "Il n'y aura pas de paix dans les 
Grands Lacs sans paix au Burundi". C'est le message qu'est venu transmettre 
à Paris le chef de la diplomatie burundaise, Térence Sinunguruza, alors que 
les pourparlers entre le gouvernement et les rebelles hutu, pour mettre fin 
à neuf ans de guerre civile, piétinent à Dar es-Salaam. Bujumbura craint en 
effet que le récent accord de paix entre ses deux voisins, le 
Congo-Kinshasa et le Rwanda, se traduise par un déferlement de miliciens 
hutu extrémistes, cherchant à fuir le Congo. "De 800 à 1.500 combattants 
ont déjà rejoint les rangs des rebelles au Burundi", estime M. Sinunguruza, 
qui demande par ailleurs que la Tanzanie cesse son "double jeu" et empêche 
les rebelles de s'infiltrer dans son pays à partir des camps de réfugiés. 
Le haut responsable burundais a aussi demandé que les 830 millions de 
dollars d'aide internationale promis au Burundi soient débloqués plus 
rapidement. "A l'exception de l'aide humanitaire, nous n'avons presque rien 
reçu", se plaint-il. "Si la communauté internationale veut lier cette aide 
à un cessez-le-feu, qu'elle se donne les moyens d'y 
parvenir".   (Libération, France, 30 août 2002)

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