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Weekly anb08293.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 29-08-2002 PART #3/7
* Cameroun. Remaniement du gouvernement - Le 24 août, le président Paul
Biya a procédé au remaniement du gouvernement camerounais marqué par le
maintien à son poste du Premier ministre Peter Mafany Musonge. La nouvelle
équipe, attendue après les élections législatives du 30 juin, comprend 44
membres, contre 42 dans l'ancienne. L'un des faits les plus marquants du
nouveau gouvernement est le maintien à son poste de Bello Bouba Maïgari,
leader du UNDP, après la débâcle de ce parti aux élections. M. Biya
renouvelle ainsi tacitement l'accord du gouvernement entre son parti et
l'UNDP, signé en 1997. (PANA, Sénégal, 24 août 2002)
* Centr. Afr. Rep. Plotters tried - 22 August: The trial of alleged coup
plotters resumes in the Criminal Court, Bangui, after a five-month
suspension, following a boycott by defence lawyers in protest against the
barring of one of their colleagues from appearing in court. The co-accused
are said to have taken part in a plot to overthrow President Ange-Felix
Patasse on 28 May 2001. MISNA reports that the Bangui Public Prosecutor has
said: "I call for former president André Kolingba to be sentenced to
death". 26 August: Kolingba is sentenced to death in his absence. The
criminal court delivers some 600 sentences all to people being tried in
absentia. General Kolingba ruled the central African nation from 1981 to
1993 before losing elections to current President Ange-Felix Patasse. He
fled the country after a failed coup attempt in May last year and his
current whereabouts is not known. Twenty senior army officers also receive
death sentences. One report says three of those sentenced are Kolingba's
sons. People convicted of funding the coup, aimed at ousting President
Patasse, are sentenced to 20 years in prison. More than 300 soldiers who
joined the coup attempt are given 10 years, with most of those convicted
belonging to General Kolingba's Yakoma ethnic group. Since 1996, Patasse
has faced several mutinies launched by disgruntled soldiers complaining of
low pay. (ANB-BIA, Brussels, 26 August 2002)
* Centrafrique. Kolingba condamné à mort - Le 23 août, au terme d'une
journée d'audience, la peine capitale a été requise à Bangui contre
l'ex-président centrafricain André Kolingba et 21 militaires, jugés par
contumace dans le cadre du procès des présumés auteurs du coup d'Etat
manqué du 28 mai 2001. Les inculpés n'avaient ni représentants ni avocats.
- Le 26 août, Kolingba et les militaires ont été condamnés à mort par
contumace. Kolingba, président de 1981 à 1993, a été reconnu "coupable du
crime d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat". (Libération, France,
24-27 août 2002)
* CAR-Chad. Tension remains high - The observer mission to verify the
situation in the border region of Chad and the CAR, says that there are no
foreign troops in Chad and the CAR, but tension remains high along the
borders. Also, CAR authorities maintain that heavily armed military
elements from Chad continue to occupy various areas in the north of the
CAR. (MISNA, Italy, 27 August 2002)
* Congo-Brazza. Face à la corruption et la pauvreté - La République du
Congo, avec son président élu et le nouveau gouvernement mis sur pied, se
trouve devant un nouveau combat: la lutte contre la corruption, la croisade
contre la pauvreté, la bataille contre le chômage et la consolidation de la
croissance économique. Le président Nguesso, qui a prêté serment le 14
août, a fait savoir qu'il consacrerait "toute son énergie à la lutte contre
la corruption, le trafic d'influence, les passe-droits et l'affairisme",
pratiques auxquelles il impute "la quasi-faillite des finances publiques".
Le PNUD renseigne que 70% des Congolais vivent sous le seuil de la
pauvreté; plus de la moitié de la population active est au chômage; 30%
seulement de cette population accèdent aux soins de qualité. (DIA,
Kinshasa, 22 août 2002)
* Congo-Brazza. Amnistie pour les exilés? - La question de l'amnistie des
leaders politiques exilés, dont l'ancien président Pascal Lissouba et
l'ex-maire de Brazzaville, Bernard Kolélas, s'est de nouveau posée à la fin
du processus électoral. Si un consensus n'a pas pu se dégager au sein du
régime, des convergences commencent à se dessiner: presque tous s'accordent
sur la nécessité d'amnistier Lissouba et Kolélas, âgés et de plus en plus
assagis par l'exil. En revanche, le cas de l'ancien ministre des Finances,
Moungounga Nguila, suscite encore des réticences. A défaut d'accord global
sur le sort des exilés, la formule choisie consisterait à laisser à
l'Assemblée nationale et au Sénat le soin de décider de l'opportunité de
voter une loi d'amnistie. (J.A./L'Intelligent, 26 août 2002)
* Congo-Brazzaville. Ninjas attack train - A train has been attacked and
derailed in the southern Pool region of the Republic of Congo, injuring 31,
with the number of dead as yet unknown. The government have blamed the
attack on so called Ninja rebels, a militia group active during Congo's
civil wars of 1997 and 1998, who style themselves on the ancient Japanese
warriors. The derailment occurred when a railway bridge in the town of
Loulombo, some 200 km west of the capital, Brazzaville, was blown up.
Persistent clashes between Ninjas and the Congolese army in the Pool region
are proving to be a serious obstacle to peace in the country. The cargo
train, which was carrying medical supplies and much needed petrol to the
capital, was attacked on the evening of 24 August, but the information was
not made public until late on 25 August. On 28 August, MISNA said that the
rebels had stated that the "train was transporting arms -- not food and
medical equipment". (ANB-BIA, Brussels, 28 August 2002)
* Congo-Brazza. Déraillement d'un train - 12 des 31 passagers clandestins
qui sont montés, le 24 août, à bord d'un train reliant la côte à
Brazzaville, ont trouvé la mort, brûlés vifs sous l'amas de tôles. Le train
a déraillé à cause d'une attaque des rebelles Ninjas, affirme le
gouvernement, non loin de la gare de Loulombo, à environ 200 km à l'ouest
de la capitale. Le train transportait du pétrole, mais selon les rebelles
il transportait aussi des armes, ce que le gouvernement dément. Des sources
ferroviaires affirment que 22 clandestins ont été tués. (D'après Misna,
Italie, 28 août 2002)
* Congo (RDC). Immobilisme apparent? - Près de quatre mois après sa
conclusion, l'accord de Sun City, qui prévoyait un partage de pouvoir entre
Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba, est toujours lettre morte. Le 22 août,
Jean-Pierre Bemba, chef du Mouvement pour la libération du Congo (MLC,
l'une des factions de rébellion congolaise soutenue par l'Ouganda) et
Premier ministre potentiel d'après l'accord de Sun City, a annoncé son
intention de se rendre à Kinshasa. L'agence AP indique que le porte-parole
du gouvernement a confirmé que le président Kabila avait reçu de Bemba une
lettre à ce sujet, mais s'est refusé à tout commentaire. Mais selon C.
Braeckman, dans le quotidien belge Le Soir, M. Kabila lui a envoyé trois
délégués pour lui signifier de ne pas bouger avant... deux mois. Ceux-ci
lui ont expliqué que, finalement, Kinshasa préfère un accord "global et
inclusif", incluant les rebelles de Goma. Autrement dit, l'équation
préconisée par le président sud-africain Mbeki "quatre plus un" (un
président, Kabila, flanqué de quatre vice-présidents) aurait le vent en
poupe. En deça de l'immobilisme apparent, c'est la paix qui se prépare en
coulisses, estime C. Braeckman. (Le Soir et AP, 23 août 2002)
* Congo (RDC). L'accord de Pretoria menacé? - Kinshasa et Kigali, écrit
Marie-France Cros dans La Libre Belgique, s'accusent déjà mutuellement
d'avoir violé l'accord de Pretoria du 30 juillet, prévoyant qu'en 90 jours,
grâce à l'envoi de militaires sud-africains, les combattants extrémistes
hutu rwandais au Congo seront rassemblés et désarmés et la frontière entre
les deux pays sécurisée; en échange le Rwanda retirerait son armée du
Congo. Le 21 août, devant le Conseil de sécurité, Kinshasa a dénoncé "les
opérations militaires de grande envergure que le Rwanda mène depuis
quelques jours au Sud-Kivu". Le 18 août, des sources militaires à Kigali
avaient indiqué à l'AFP que l'armée rwandaise avait pris, au cours des
trois dernières semaines, cinq localités près de Bukavu. Kigali a répondu
que Kinshasa "continue à ravitailler en armes et en munitions, ainsi qu'à
soutenir moralement les Rwandais Interahamwe et les ex-Far". Alors que
trois semaines ont déjà couru depuis la signature de l'accord de Pretoria,
les troupes sud-africaines ne sont pas encore en place. L'armée congolaise
est généralement jugée incapable de désarmer les rebelles hutu, dont
certains seraient à la tête... de l'armée congolaise. Selon l'agence PANA,
on a indiqué le 22 août de source officielle à Kigali que deux divisions
des ex-Forces armées rwandaises (FAR) et des miliciens Interahamwe, armés
et soutenus par Kinshasa, opèrent activement ces jours-ci dans les deux
provinces du Kivu sous contrôle des rebelles du RCD-Goma. Selon un rapport
du ministère rwandais de la Défense, trois bataillons au Sud-Kivu ont
redoublé leurs attaques dans les secteurs de Lulimba, Kilembwe et des
environs de Minimbwe, tandis qu'une autre division s'est repliée dans le
Nord-Kivu, en territoire sous contrôle du RCD-ML de Nyamwisi. Les deux
divisions sont commandées par une dizaine d'officiers ex-FAR qui ont à leur
tête l'ancien préfet de la capitale rwandaise Kigali durant le génocide de
1994, le colonel Tharcisse Renzabo, qui se fait appeler actuellement
général-major Sham Francis, indique encore le rapport de Kigali. (Ndlr.:
voir Rwanda 25 août) (ANB-BIA, de sources diverses, 24 août 2002)
* Congo (RDC). Décès de Victor Nendaka - Victor Nendaka, ancien
dignitaire du régime du maréchal Mobutu, est décédé le 22 août à Bruxelles.
Nendaka, né en 1923, avait débuté sa carrière politique au sein du
Mouvement national congolais de Patrice Lumumba. Il fut ensuite responsable
de la Sûreté de l'Etat sous Mobutu et à ce titre auditionné à plusieurs
reprises par la Commission d'enquête parlementaire belge sur les
circonstances qui ont entouré la mort de Lumumba. (Le Soir, Belgique, 26
août 2002)
* Congo (RDC). Situation à Bunia (Ituri) - Selon une source locale
qualifiée de "fiable", une insécurité totale continue à règner à Bunia
après le départ du gouverneur et les gens continuent à fuir la ville. La
milice hema ne maîtrise pas la situation et on enregistre plusieurs
attaques des combattants lendu dans les villages environnants. La ville de
Bunia est sous la menace des combattants lendu et ngity, qui veulent venger
leurs frères tués par les Hema. La communauté hema continue à former de
nouveaux miliciens: des jeunes de toutes les familles sont envoyés dans un
camp d'entraînement. Pendant ce temps, une délégation du gouvernement de
Kinshasa a effectué une mission à Bunia, les 22 et 23 août, pour relancer
le processus de paix. Leurs propositions d'amener les principaux leaders
des différentes communautés à Kinshasa pour des négociations ont été
rejetées par la communauté hema. Cependant, lundi 26 août, le ministre des
Droits humains de la RDC, Ntumba Luaba Lubu, a ouvert à Kinshasa une
conférence sur la paix en Ituri, où les représentants des différentes
communautés de la province examineront la question du conflit entre Hema et
Lendu. Une seconde phase de la conférence, après celle de Kinshasa,
interviendra ultérieurement à Bunia. (ANB-BIA, de sources diverses, 27
août 2002)
* Congo (RCD). Follow-up to accords - 21 August: Current efforts to draft
a new constitution for Congo RDC among signatories to the April 2002 Sun
City accord, appear to be on hold. The delay has been occasioned by ongoing
behind-the-scenes brokering, being carried out by Senegalese former Prime
Minister Moustapha Niasse, United Nations Secretary-General Kofi Annan's
Special Envoy for Congo's peace process, towards the conclusion of an
all-inclusive peace agreement. "Moustapha Niasse initiated a process with
the objective of reaching a global accord. We must not put this effort in
jeopardy," a Congo government spokesman, Kikaya Bin Karubi, said, reacting
to the delays that have plagued the drafting of a new constitution. 22
August: The secretariat of the third party verification mechanism to
oversee the implementation of the peace accord signed on 30 July between
Congo and Rwanda, has held its first meeting in Kinshasa. 28 August: The UN
says Uganda and Zimbabwe have begun pulling out their troops from
Congo. (ANB-BIA, Brussels, 28 August 2002)
* Congo (RDC). Retrait des forces ougandaises - Le mercredi 28 août,
l'armée ougandaise a annoncé qu'elle avait commencé à retirer ses dernières
forces déployées au Congo-Kinshasa. Le commandant Shaban Bantariza a
précisé que le retrait avait commencé lundi à Beni (nord-est) et que
d'autres soldats quitteraient cette semaine la ville de Gbadolite (nord).
"Ils vont commencer à franchir la frontière à partir de jeudi", a-t-il
déclaré. "D'ici une semaine, le retrait sera probablement achevé". En
revanche, les forces déployées à Bunia (nord-est) ne se retireront pas tant
que les casques bleus de la Monuc n'auront pas pris des mesures de sécurité
pour prévenir les affrontements tribaux dans la région, a-t-il ajouté. La
vice-ministre ougandaise de la Défense, Ruth Nankabirwa, a précisé qu'une
partie des forces rapatriées sera déployée au pied des montagnes Ruwenzori,
qui séparent l'Ouganda du Congo. (AP, 28 août 2002)
* Côte d'Ivoire. Cocoa tax increased - 22 August: Côte d'Ivoire is the
world's leading cocoa grower. It has raised export taxes on beans and other
products to exploit high world prices. The tax on cocoa beans has been
raised by 22% to 220 CFA francs per kilogramme. Cocoa prices reached a 15
year high in July, and observers said Côte d'Ivoire's government felt it
was not receiving enough revenue from its main export. The International
Monetary Fund (IMF) earlier this month urged Côte d'Ivoire to increase its
cocoa tax, levied at a flat rate, before this year's crop goes on the
market on 1 October. (ANB-BIA, Brussels, 22 August 2002)
* Côte d'Ivoire. Pas d'amnistie pour anciens présidents - Les anciens
présidents de la République de Côte d'Ivoire pourront faire l'objet de
poursuites judiciaires à la suite d'infractions qualifiées de crimes ou
délits commis par eux dans l'exercice de leurs fonctions, selon un projet
de loi approuvé le 23 août par le Conseil des ministres. Cependant, ces
pousuites revêtent un caractère limité dans la mesure où, précise le texte,
elles ne pourront se faire qu'avec l'autorisation de l'Assemblée nationale
qui statue à une majorité qualifiée de 2/3 des membres comme pour la
poursuite d'un président en fonction lorsqu'il est accusé de haute
trahison. Selon les observateurs, en adoptant ce projet de loi, le Conseil
des ministres écarte définitivement toute idée d'une amnistie telle que
réclamée par le PDCI (l'ex-parti au pouvoir) actuellement engagé dans des
discussions avec le gouvernement. (PANA, Sénégal, 26 août 2002)
Weekly anb0829.txt - #3/7