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Weekly anb07113.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 11-07-2002      PART #3/6

* Congo-Brazza. Elections administratives  -  Le 9 juillet, le ministère de 
l'Intérieur a communiqué les résultats des élections administratives du 30 
juin. Le Parti congolais du travail (PCT) du président Nguesso et son 
allié, le FDU (Forces démocratiques unies) ont remporté près des deux tiers 
des 850 sièges des conseils municipaux et régionaux. L'UPADS de l'ancien 
président Pascal Lissouba n'a obtenu que 45 sièges, et le MCDDI de l'ancien 
Premier ministre Bernard Kolelas 7 sièges seulement. Les deux avaient 
appelé la population à boycotter le scrutin.   (Misna, Italie, 9 juillet 2002)

* Congo-Brazza. Les évêques et les revenus pétroliers  -  La conférence 
épiscopale congolaise a consacré sa réunion extraordinare du 4 au 7 juillet 
exclusivement au problème de la gestion des ressources pétrolières du pays. 
En conclusion de la réunion, ils ont publié dans l'hebdomadaire catholique 
"La Semaine africaine" une déclaration dans laquelle ils interpellent "le 
chef élu de l'Etat (Denis Sassou Nguesso) et les nouveaux parlementaires 
qui ont la responsabilité de la gestion des affaires publiques, pour une 
gestion efficace du bien commun". Pour la première fois, les évêques du 
Congo critiquent ouvertement la gestion du pétrole estimant qu'"un certain 
nombre de maux dont souffre notre pays découle de la mauvaise gestion des 
revenus pétroliers". Cela entraîne "l'inégalité, l'injustice, les guerres 
et la pauvreté, la mentalité rentière, source de négligence des secteurs 
vitaux de l'économie, la dette publique". Ils proposent la création d'un 
comité de contrôle des revenus pétroliers, composé des représentants de 
l'Etat, des Eglises et des organisations de la société civile, et suggèrent 
une loi qui régisse la répartition des revenus pétroliers. Pour éviter que 
le pétrole ne se transforme en combustible "pour la mort, la dette, la 
malédiction, la violence, la dictature, la guerre civile", ils en appellent 
aux évêques de l'Union européenne pour qu'ils fassent pression sur 
TotalFinalElf afin qu'elle revoit la dette pétrolière du Congo et gère sa 
production pétrolière dans la "transparence", et aux évêques des Etats-Unis 
pour qu'ils interviennent auprès de leur gouvernement américain, du FMI et 
de la Banque mondiale afin que la dette du Congo soit transformée en 
investissements sociaux.   (ANB-BIA, de sources diverses, 10 juillet 2002)

* Congo (RDC). Mouvements de troupes au Katanga  -  Les Nations unies sont 
"inquiètes" des mouvements de troupes rwandaises et de leurs alliés 
rebelles du RCD-Goma, observés au Katanga. "Nous avons entendu qu'il y 
avait entre 400 et 500 soldats rwandais et rebelles près de Moba, dans le 
nord du Katanga. C'est très inquiétant si cela annonce le début d'une 
offensive", a déclaré le porte-parole de l'Onu, Hamadoun Touré, ajoutant 
que "la situation se détériorait".   (La Libre Belgique, 5 juillet 2002)

* Congo (RDC). Pourparlers dans l'impasse  -  Les pourparlers à Matadi sur 
un gouvernement de transition achoppent sur l'armée. Les divergences sur le 
commandement et le contrôle de la future armée constituaient le principal 
facteur qui a fait achopper les pourparlers entre le gouvernement et 
l'ancien groupe rebelle MLC. "Nous voulons éviter que la nouvelle armée 
soit au service d'un seul homme", a déclaré J.P. Bemba, chef du MLC. Le 
gouvernement par contre, voudrait que cette armée soit sous le contrôle du 
chef de l'Etat, avançant qu'une armée émanant d'autorités diverses est 
nécessairement exposée au chaos. A la suite de l'impasse des pourparlers, 
du 6 juin au 5 juillet, les évêques catholiques ont, pour leur part, lancé 
un appel en faveur d'un accord global devant inclure le mouvement rebelle 
RCD, soutenu par le Rwanda, le parti UDPS dirigé par Etienne Tshisekedi et 
d'autres partis d'opposition. Les évêques entendent aussi rencontrer 
séparément MM. Kabila et Bemba pour tenter de résoudre leurs 
divergences.   (IRIN, Nairobi, 9 juillet 2002)

* Congo (RDC). Reprise du trafic fluvial  -  Le lundi 8 juillet, un convoi 
humanitaire appelé "Boboto IV" et constitué de trois remorqueurs, a quitté 
Kinshasa pour se rendre aux diocèses de Lisala, Lolo, Isangi et Kisangani, 
rapporte l'agence DIA. Le convoi transporte plus d'un millier de tonnes 
d'aide, provenant en majeure partie du gouvernement allemand. - D'autre 
part, le mercredi, la mission de l'Onu (Monuc) a annoncé que le trafic 
fluvial commercial sur le fleuve Congo, suspendu depuis 1998, doit 
reprendre le 16 juillet. A cette date, deux barges commerciales partiront 
de Kinshasa pour la province de l'Equateur, transportant du bois et du 
matériel pour l'exploitation forestière à Lisala et Bumba. La Monuc 
encourage cette reprise de l'activité fluviale soulignant qu'elle 
"permettra l'évacuation de produits alimentaires vers Kinshasa et 
contribuera à la relance de l'économie congolaise".   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 10 juillet 2002)

* Congo (RDC). Shaky peace deal  -  4 July: The United Nations has warned 
of renewed fighting in eastern Congo. A spokesman said there were 
"worrying" signs of a build-up of Rwandan troops ahead of a possible 
offensive against a local rebel commander who signed up to a peace deal 
with the government. Meanwhile, that deal --between the government of 
Joseph Kabila and another former rebel, Jean-Pierre Bemba -- is under 
threat. Civil society groups have pulled out of peace talks intended to 
iron out details of the power-sharing agreement signed in April. The deal 
was intended to end the four-year-long Congolese war but the biggest rebel 
group, the Rwandan-backed Rally for Congolese Democracy (RCD), did not sign 
up. Patrick Masunzu left the RCD, to be part of the peace deal, but his 
forces are now under threat from RCD troops and their Rwandan backers. 
"We've heard there are between 400 and 500 Rwandan troops and rebel 
soldiers near Moba in northern Katanga and this is very worrying if it 
marks the beginning of an offensive," UN spokesman Hamadoun Toure said. 
Under the agreement signed in April, Mr Bemba was supposed to become prime 
minister but he has not yet come to Kinshasa to take up his post. The civil 
society groups complained that they were being ignored at the Matadi talks. 
Kibiswa Nopes, representing the civil society groups, called on the 
government and delegates from Mr Bemba's Movement for the Liberation of 
Congo (MLC) to "stop their circus". Last week, veteran Congolese politician 
Etienne Tshisekedi toured areas of the country held by the RCD in order to 
cement the alliance of his Union for Democracy and Social Progress (UDPS) 
with the RCD. 8 July: The presidents of Congo RDC and Rwanda will not hold 
widely expected face-to-face talks on Congo's civil war during the Durban 
Summit. Rwanda supports the largest rebel group in a civil war involving 
six countries. Kinshasa has ruled out returning to all-party talks, saying 
direct talks with Rwanda are the only the solution to a conflict that has 
killed two million people. Officials from both sides met to explore a 
possible meeting between Congolese President Joseph Kabila and Rwandan 
President Paul Kagame during the Summit. "Our president will not meet 
President Kagame here," says Congo Communications and Press Minister Kikaya 
bin Karubi. A Rwandan presidency official confirms the meeting will not 
take place in Durban because "it simply is not the forum for bilateral 
talks on such a thorny question. We have never closed the doors on 
President Kabila and the Congo. They know what our concerns are and should 
act to address them. Meetings will not resolve anything unless core issues 
are addressed." he said. 10 July: The World Court rejects a Congolese call 
to clampdown on Rwandan troops occupies large areas of the 
country.   (ANB-BIA, Brussels, 11 July 2002)

* Congo (RDC)/Rwanda. Requête rejetée  -  Le mercredi 10 juillet, la Cour 
internationale de justice (CIJ) de La Haye, organe juridique des Nations 
unies, a rendu sa décision sur une requête du Congo-RDC demandant l'arrêt 
immédiat de "la guerre d'agression" menée par le Rwanda contre le peuple 
congolais. Le 28 mai dernier, Kinshasa avait déposé plainte auprès la CIJ 
contre le Rwanda pour "violation massive" des droits de l'homme et 
agression armée. Le Congo demandait à la cour d'ordonner le retrait 
"immédiat et sans conditions" de toutes les forces armées rwandaises au 
Congo et de prendre des mesures conservatoires destinées à éviter que des 
préjudices irréparables ne soient causés à la population. De son côté, le 
Rwanda demandait que la cour rejette ces mesures et se déclare 
incompétente. De fait, la CIJ, estimant n'être pas compétente en la 
matière, a refusé d'ordonner des mesures conservatoires incluant "l'arrêt 
de la guerre d'agression" et un embargo sur les armes en direction de 
Kigali, mais aussi sur l'or, le diamant et d'autres ressources provenant du 
pillage du Congo. Cette décision, indique-t-on cependant, "ne préjuge en 
rien de la recevabilité de la requête" et la CIJ l'examinera sur le fond 
dans les mois qui viennent. -D'autre part, le 9 juillet au soir, les 
présidents congolais et rwandais, Kabila et Kagamé, se sont rencontrés à 
Durban dans le cadre du sommet de l'Union africaine, en présence de MM. 
Kofi Annan et Thabo Mbeki. Pour tenter de débloquer la situation, les 
Nations unies avaient proposé l'établissement d'un "rideau de sécurité" 
entre les deux pays. Mais si elles trouvaient l'idée positive, les deux 
parties n'étaient pas d'accord sur la localisation de ce rideau: pour 
Kinshasa, ce dispositif devait être déployé sur la frontière, tandis que 
Kigali exigeait qu'il soit installé plus à l'intérieur du Congo. Durant la 
rencontre, la position des deux chefs d'Etat n'a, semble-t-il, pas beaucoup 
évolué.   (ANB-BIA, de sources diverses, 11 juillet 2002)

* Côte d'Ivoire. Elections départementales  -  5 juillet. Selon des sources 
dignes de foi, les agences de l'Onu représentées en Côte d'Ivoire ont été 
priées de geler leurs activités du 5 au 10 juillet. Cette mesure se 
justifierait par la crainte de graves troubles socio-politiques pendant et 
après les élections pour les conseils généraux et de district prévues le 7 
juillet sur toute l'étendue du territoire. La tension politique est montée 
d'un cran ces dernières 24 heures, avec les prises de position de 
différents partis (le RDR de Ouattara, le UDPCI du général Gueï et 
l'ex-parti unique PDCI, qui représentent quelque 70% des électeurs) 
concernant les pièces d'identité requises (une nouvelle carte d'identité) 
pour prendre part au scrutin. Beaucoup d'observateurs n'excluent pas le 
risque d'un embrasement général. Le président Gbagbo a ordonné à l'armée et 
aux autres forces publiques d'assurer la sécurité autour des bureaux de 
vote, afin de prévenir d'éventuels troubles. - 7 juillet. Cinq millions 
d'électeurs étaient appelés aux urnes pour renouveler les conseils généraux 
de 58 départements. élections qui font suite aux législatives et à la 
présidentielle de 2000, qui avait fait plus de 300 morts. Le soir, le 
ministre de l'Intérieur s'est réjoui que le scrutin se soit bien déroulé, 
mis à part quelques incidents mineurs. Aucun taux de participation n'était 
disponible, mais selon toutes les estimations à travers le pays, 
l'abstention avait été très forte. "On peut déjà s'interroger sur la 
crédibilité du scrutin", remarquait un dirigeant politique. - 9 juillet. 
Résultats officiels: le PDCI et le FPI (au pouvoir) se sont imposés chacun 
dans 18 départements; 10 départements vont au RDR et 3 à l'UDPCI. Les 
listes d'union dirigeront 4 départements et les indépendants 3. Selon la 
Commission électorale, le taux de participation aux élections aurait tourné 
autour des 30%.   (ANB-BIA, de sources diverses, 9 juillet 2002)

* Côte d'Ivoire. Opposition attacks poll  -  8 July: Opposition parties 
have condemned what they describe as "chaotic conditions" during 
yesterday's local elections. Reports from Abidjan said turnout appeared to 
be low, with would-be voters unable to cast their ballot, because they 
didn't have the right identity cards. Opposition leader, Alassane Ouattara, 
says his RDR party will not accept the results as legitimate. 9 July: The 
ruling Ivorian Popular Front (FPI) and the former single party have each 
won 18 of the country's 58 districts in the local elections, according to 
final results released today. President Laurent Gbagbo's FPI and its 
coalition partners, the Democratic Party of Côte d'Ivoire (PDCI), beat the 
Rally of Republicans (RDR) of the main opposition leader, Alassane 
Ouattara, which won 10 districts, the Independent Electoral Commission 
said.   (ANB-BIA, Brussels, 9 July 2002)

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