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Weekly anb06271.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 27-06-2002 PART #1/6
* Africa. World Refugee Day - 19 June: Rich countries are being
"short-sighted" on the issue of refugees and should do more to help those
fleeing persecution around the world, the UN High Commissioner for Refugees
(UNHCR) says. In a speech given on the eve of World Refugee Day on 20 June,
Ruud Lubbers criticised donor countries for failing the world's estimated
12 million refugees. "Frankly," he said in Geneva, "we need a lot more help
than we've been getting." Mr Lubbers dedicated the day to women and
children who make up the vast majority of refugees and who, he said, needed
special assistance to ensure their safety and to help them become
self-reliant. The reluctance of donor countries to contribute to UNHCR
programmes to repatriate, protect and shelter refugees, Mr Lubbers warned,
was "short-sighted." Desperate refugees, he said, often went on the move
and fell prey to human smugglers and traffickers. Helping refugees before
that happens, he said, would reduce crime and political instability in many
parts of the world. Women and children make up an estimated 80% of the
world's refugees and displaced people, the UN agency says. Afghans still
formed by far the largest refugee population in the world in 2001, with 3.8
million Afghans living abroad, although these statistics were compiled
before Afghans began returning home in large numbers earlier this year. The
second-largest refugee population was more than half-a-million Burundians
in camps in Tanzania, followed by around 530,000 Iraqis living in
Iran. (ANB-BIA, Brussels, 20 June 2002)
* Afrique. Le G8 à Kananaskis - Le sommet du G8, qui s'ouvre mercredi à
Kananaskis dans les Rocheuses canadiennes, accueille pour la deuxième fois,
après le sommet de Gênes, quatre chefs d'Etat africains (Afrique du Sud,
Algérie, Nigeria et Sénégal), associés dans le cadre d'un nouvel outil de
travail, le Nepad ou "Nouveau partenariat pour le développement de
l'Afrique". Encouragé par le G8 à Gênes, réalisé en novembre 2001 au
Nigeria et avalisé par l'OUA (Organisation de l'union africaine), le Nepad
associe une vision politique, le "MAP" (Plan africain pour le millénaire),
promu par le Sud-Africain Mbeki, le Nigérian Obasanjo et l'Algérien
Bouteflika, et un regard plus concret, le plan "Omega", porté par le
Sénégalais Wade. De son côté, le Premier ministre japonais Junichiro
Koizumi a estimé la semaine dernière qu'il "n'y aurait pas de stabilité et
de prospérité dans la communauté internationale au XXI siècle à moins que
les problèmes en Afrique ne soient résolus", rapporte l'agence AP. (C.A.,
Libération, France, et AP, 25 juin 2002)
* Afrique. A propos du G8: A.I. accuse - En ne contrôlant pas leurs
transferts d'armes, sept des huit pays du G8 contribuent à de graves
violations des droits de l'homme dans les pays en voie de développement et
à la destruction de millions de vie, en particulier en Afrique, dénonce
Amnesty international à l'occasion du sommet de Kananaskis (Canada). Selon
l'organisation, qui vise les Etats-Unis, la Russie, la France, le
Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et le Canada, des ressortissants, des
entreprises et les gouvernements de ces pays "ont récemment prêté
assistance à des forces armées qui se rendent coupables de graves atteintes
aux droits humains". Alors que l'aide à l'Afrique est à l'ordre du jour du
sommet, Amnesty International relève que, selon certaines sources, la
Russie a "sensiblement accru" ses exportations de fusils kalachnikov à
destination du continent noir depuis 1999 et, plus récemment, dans la Corne
de l'Afrique et dans des pays du centre et du sud. Londres a de son côté
autorisé des compagnies de fret aérien et des pilotes britanniques à livrer
des armes aux forces régulières de la République démocratique du Congo
(RDC) "dans un conflit qui a fait jusqu'à 2,5 millions de victimes", note
Amnesty. Quant à l'Allemagne, elle aurait autorisé en 1999 et 2000 des
exportations d'armes légères, notamment des revolvers et des fusils de
chasse, vers l'Afrique, en particulier à destination de l'Afrique du Sud,
de l'Egypte, du Kenya, du Nigeria, du Sénégal, de la Tanzanie, de la Zambie
et du Zimbabwe. Côté français, les gouvernements qui se sont succédé "ont
procédé à des transferts d'équipement et de compétences dans les domaines
militaire et de sécurité vers la plupart des pays francophones d'Afrique,
souvent sans tenir compte de leur bilan en matière de droits humains". Au
cours des dix premiers mois de 2001, des armes légères italiennes
représentant plus de 16 millions d'euros ont été livrées en Afrique,
notamment au Nigeria et au Kenya. L'entreprise canadienne Talisman Energy,
outre ses investissements dans des programmes d'action sociale au Soudan, a
contribué à la construction dans ce pays d'une piste utilisée par des
avions militaires. Quant aux Etats-Unis, l'ONG relève qu'ils ont maintenu
ou augmenté leur aide militaire à des pays comme l'Egypte, la Jordanie ou
la Tunisie. De plus, le Congrès envisage d'approuver des dépenses
exceptionnelles supplémentaires qui permettraient, entre eutres,
d'accroître l'assistance militaire à des pays africains comme le Kenya et
la Somalie. (D'après AP, US, 26 juin 2002)
* Africa. G8 Summit - 24 June: Reporters sans Frontières (RSF) says that
as a delegation from the New Partnership for Africa's Development (NEPAD)
is expected to participate in the G8 Summit to be held this year in
Kananaskis, Canada, 26-27 June, RSF takes this opportunity to stress that
freedom of the press in five of NEPAD's member countries (Cameroon,
Ethiopia, Gabon, Rwanda and Tunisia), is in jeopardy; press freedom
violations occur frequently and perpetrators go unpunished. 26 June:
Leaders of the world's richest states gather in a remote Canadian resort
today to piece together their rescue plan for Africa. But few on the
world's poorest continent are holding their breath in expectation of what
the G8 leaders have promised will be a "Marshall plan" for Africa. Last
minute horsetrading has been going on to try to put some substance around
the rhetoric that has emanated from the G8 since it decided at the Genoa
summit last year to show that globalisation could be made to work for even
the poorest countries. Progress has been painfully slow. The famine now
engulfing southern Africa not only provides the clearest evidence of the
scale of the challenge involved in freeing Africa from grinding poverty,
but also illustrates that western countries are right when they argue that
better governance in African states has to form part of the long-term
solution. Four of the plan's five African backers will be in the Rocky
Mountains resort of Kananaskis to present the G8 their blueprint for a new
relationship between donors and recipients, called New Partnerships for
Africa's Development (NEPAD). But unless there is an eleventh hour deal
that provides substantial amounts of new resources, Thabo Mbeki, the South
African president, and his fellow leaders may have a wasted trip. Africa
wants the G8 summit to launch trade and aid initiatives to revitalise the
continent's flagging economies. African leaders led by South African
President Thabo Mbeki are going to the summit tomorrow with their own set
of proposals, looking for a major commitment to assist the New African
Partnership for African Development (NEPAD) championed by Mr Mbeki. NEPAD
calls for massive investment in Africa, debt relief and the removal of
trade restrictions that hold back African economies. It also demands action
by African governments to resolve armed conflicts and develop more
democratic and less corrupt forms of government. (ANB-BIA, Brussels, 26
June 2002)
* Afrique de l'Ouest. La filière coton - Les ministres de l'Agriculture
de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont décidé
d'adopter une position commune sur le coton lors des négociations de
l'Organisation mondiale du commerce (OMC). La filière coton connaît en
Afrique de l'Ouest une crise due à la baisse des cours mondiaux et aux
subventions gouvernementales dont bénéficient les producteurs américaines,
européens, australiens et chinois. (Le Figaro, France, 26 juin 2002)
* Algérie. Emeutes pour l'eau - Il ne se passe désormais plus un jour
sans que la pénurie d'eau fasse descendre les Algériens dans la rue. Cette
pénurie récurrente qui est aggravée cette année par la sécheresse, a
provoqué de violentes émeutes tout au long du week-end des 22-23 juin dans
plusieurs localités. A Béjaïa, dans la commune d'Oued Djir, les habitants
ont occupé la mairie toute la journée. Dans la commune de Djaâfra, les
émeutiers ont saccagé les sièges de la mairie et de la sous-préfecture.
Même exaspération à Châteauneuf et à Chevallay, deux quartiers d'Alger.
Imperturbable, la compagnie nationale des eaux a publié un communiqué
affirmant que "des perturbations toucheraient également d'autres quartiers"
de la capitale, ainsi que Constantine. (D'après Libération, France, 25
juin 2002)
* Algérie. Assassinats - Le samedi soir, 22 juin, sept jeunes ont été
assassinés et deux autres blessés par un groupe armé à Zeralda (à une
vingtaine de kilomètres à l'ouest d'Alger). Les trois islamistes qui ont
tiré sur des jeunes jouant au football sur une aire de jeu, sont parvenus à
prendre la fuite. - Le 24 juin, six personnes ont été assassinées dans une
embuscade dans la région de Tlemcen (ouest). Les victimes occupaient la
fonction de gardiens dans une entreprise publique et étaient en route pour
prendre leur tour de garde. Cet attentat est le premier du genre dans la
région après une accalmie qui aura duré deux ans. (ANB-BIA, de sources
diverses, 26 juin 2002)
* Angola. Angolan rebels flood into camps - 21 June: The military
authorities in Angola have announced that more than 80,000 soldiers of the
former rebel movement, Unita, have assembled in camps where they are to be
demobilised under a recent peace agreement. This vastly exceeds the number
of soldiers provided for in the peace plan. Reports are also emerging of
soldiers leaving the camps and using their weapons to criminal ends. When
the Angolan Armed Forces and Unita signed a peace accord on 4 April, part
of the agreement was that 55,000 Unita soldiers would assemble with their
families in designated locations, called quartering areas, around the
country. There they would be disarmed, and 5,000 would be drafted into the
Angolan army or police, while the rest would receive help in returning to
civilian life. The Joint Military Commission (JMC) that is overseeing the
demobilisation process said this week that 84,000 soldiers have arrived in
the camps -- 29,000 more than originally envisaged. (ANB-BIA, Brussels,
21 June 2002)
* Angola. Cantonnement de l'UNITA - Selon la Commission militaire mixte,
le cantonnement des ex-combattants de l'Unita s'est déroulé de façon "très
positive", a indiqué le 23 juin l'Agence angolaise de presse. Alors qu'à
l'origine on s'attendait à 55.000 ex-rebelles, le nombre des effectifs
cantonnés a atteint les 80.000 hommes, auxquels s'ajoutent 256.900 membres
de leurs familles. De plus, quelque 600 soldats étrangers (Congolais de la
RDC et Rwandais qui luttaient aux côtés de l'Unita) ont également été
cantonnés, accompagnés de 253 membres de leurs familles. Au début, la
pénurie alimentaire et d'autres difficultés matérielles ont poussé bon
nombre à quitter les lieux de cantonnement. Mais maintenant, les conditions
de vies se sont améliorées et les troupes cantonnées se sentent de mieux en
mieux, a indiqué le général Kamorteiro. (D'après PANA, Sénégal, 23 juin 2002)
* Angola. Getting back on track - 23 June: The Angolan Government
announced this week that it was to start seeking investment for the
restoration of the country's roads and railways, which have been all but
destroyed by decades of war. One particularly important rail route is the
Benguela railway, which was a transport artery for much of southern and
central Africa, connecting the Angolan ports with the rich farmlands of the
interior, and the mines of the present-day Zambia and Congo RDC. Now all
that is left operating is a 30 kilometre section along the Angolan coast.
Construction of the line began in 1902, carried out by a consortium based
in Britain and Belgium -- both countries which were concerned with
exporting minerals from their colonies in the interior. As more and more
Portuguese settlers arrived in Angola right up until the 1970s, the
Benguela railway encouraged the growth of towns in the interior, and opened
up the rich agricultural area of the Angolan central plateau. But it was
this same area that was among the most bitterly contested in the civil war
that followed independence in 1975. The railway was an easy target for
sabotage by the Unita rebels. Parts of the track are still mined --
elsewhere, the rails have become unusable through neglect. Now that the war
is over, the government has announced that it will be seeking partnerships
with foreign investors for the reconstruction of Angola's transport routes,
including the Benguela line. (BBC News, UK, 23 June 2002)
* Angola. Polio-free campaign launched - Angola launched a drive at the
weekend to vaccinate three million children under-five against polio --
with the support of the country's girl and boy scout movement. The signing
of Angola's ceasefire in April has, for the first time in years, opened up
areas throughout the country that were previously inaccessible for polio
National Immunisation Day (NID) campaigns, UNICEF said in a report. At the
weekend, 30,000 volunteers -- including 7,000 girl and boy scouts -- helped
to ensure that hundreds of thousands of children, including those in the
newly accessible areas, were vaccinated. (IRIN, 25 June 2002)
Weekly anb0627.txt - #1/6