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Weekly anb06276.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 27-06-2002 PART #6/6
* Tchad. Affrontements éleveurs-agriculteurs - Avec le début de la saison
des pluies, de nouvelles violentes querelles ont éclaté entre éleveurs et
agriculteurs de la région du Moyen-Chari, dans le sud du Tchad. La majorité
des premiers est originaire du nord, tandis que les seconds sont du sud. Le
conflit existe depuis des années et jusqu'à présent les initiatives pour
trouver une entente n'ont pas abouti. Le 14 juin, un affrontement entre les
deux groupes s'est achevé avec la mort de 9 personnes et 6 blessés, au
village de Manitra. Selon le responsable administratif local, les gens se
font désormais justice eux-mêmes. (Misna, Italie, 20 juin 2002)
* Tunisie. Prison pour internaute - Le 20 juin à Tunis, "Ettounsi",
l'internaute tunisien qui avait lancé un site impertinent pour le pouvoir
(tunezine.com) il y a un an, a été condamné à deux ans et quatre mois de
prison ferme. Il était inculpé de "propagation de fausses nouvelles dans le
but de faire croire à un attentat contre des personnes et des biens", et il
était aussi accusé de "vol et utilisation frauduleuse de moyens de
communications". De son vrai nom Zouhair Yahyaoui, Ettounsi (le Tunisien) a
refusé de comparaître pour protester contre les conditions de son
arrestation et de sa détention (il aurait été torturé) et parce qu'il n'a
aucune confiance dans la justice tunisienne (son oncle Mokhtar a été exclu
de la magistrature pour avoir critiqué son absence d'indépendance). Cent
vingt avocats s'étaient mis à sa disposition pour le défendre. (Le Soir,
Belgique, 21 juin 2002)
* Tunisia. Jail sentences - 20 June: A court in Tunisia has sentenced an
internet journalist to 28 months' imprisonment for spreading false
information. Zouhair Yahyaoui, the founder and the editor of satirical
website Tunezine, was also found guilty of illegally using an internet
connection. Yahyaoui had published on his website a letter questioning the
independence of the judiciary. He had also used the website to discuss a
tourism boycott as a means of forcing the government to improve its human
rights record. He refused to attend the court to hear the sentence in
protest against the judicial system. In Paris, media advocacy group
Reporters sans Frontières (RSF) called the ruling "scandalous" and said the
country's leadership was trying to silence an outspoken opponent. It is the
first time the Tunisian judiciary has taken action against dissident
activities on the internet in the country. 26 June: A military court
sentences Jaber Trabel, a Tunisian convicted of terrorist activities linked
to al Qaeda, to eight years in prison. (ANB-BIA, Brussels, 26 June 2002)
* Tunisie. Sécheresse - En raison de la sécheresse qui sévit dans le pays
pour la 4ème saison successive, la Tunisie devra importer en 2002 pour
323,5 millions d'euros de céréales. Selon le quotidien Le Temps, le total
des importations de céréales et d'aliments pour le bétail pour sauver le
cheptel est évalué à 2,12 millions de tonnes (MT). La récolte de 2002
devrait plafonner à 0,5 MT, soit le niveau le plus bas des dix dernières
années, dont la moyenne était de 1,6 MT. Le chute de la production agricole
entraînerait une baisse de 50% des journées d'emploi dans le
secteur. (AP, 26 juin 2002)
* Ouganda. Les rebelles attaquent un village - Dimanche 23 juin, les
rebelles ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) ont attaqué
un village et enlevé plus de 45 civils dans le district de Pader, à environ
570 km au nord de Kampala, ont indiqué lundi des responsables de l'UNICEF
dans la capitale ougandaise. Des travailleurs de l'agence onusienne et
d'une organisation de secours joints par téléphone ont déclaré que les
rebelles de la LRA ont attaqué le village de Lacechot et brûlé plus de 30
boutiques et 15 kiosques du district de Pader. La majorité des victimes de
cet enlèvement sont des femmes et de jeunes garçons. Le porte-parole de
l'armée ougandaise, le major Shaban Bantariza a confirmé ces dernières
attaques de la LRA. Les forces gouvernementales luttent contre la LRA à
l'intérieur du Soudan depuis mars 2002, après la signature d'un accord
entre Khartoum et Kampala, autorisant les forces ougandaises à pénétrer
dans le territoire soudanais. (PANA, Sénégal, 24 juin 2002)
* Uganda. LRA still active - 20 June: The Ugandan army says rebels of the
Lords Resistance Army (LRA) have attacked and abducted 24 civilians in the
north of Uganda. They say the attacks were on two of the camps where
hundreds of thousands of Ugandans have been forced to stay because of the
16-year war. The attacks come at a time when the Ugandan army has deployed
thousands of troops inside southern Sudan with the co-operation of the
Khartoum government in an attempt to defeat the rebels. According to
military sources, the rebels attacked Cwero Camp, which lies 30 kilometres
from Gulu town on the road to Kitgum, at dawn on 19 June. The rebels, under
the command of Vincent Otti, abducted 24 civilians and looted food from
trading centres. <9B>25 June: Rebels have killed three people and abducted
another 14, say local officials in northern Uganda. Fighters from the
Lord's Resistance Army (LRA) launched two separate attacks on 24 June
around the town of Gulu. The Ugandan army has been trying to wipe out the
LRA from their bases in southern Sudan in recent months, with the
permission of the Khartoum authorities. However, these attacks demonstrate
that the rebels are still active. (ANB-BIA, Brussels, 25 June 2002)
* Ouganda. Barrage sur le Nil - La Banque mondiale vient d'approuver une
série de mesures visant à évaluer l'utilité et la faisabilité d'un projet
de centrale hydro-électrique sur le Nil, à Jinja, dans l'est de l'Ouganda.
Un engagement de 225 millions de dollars avait été annoncé en décembre
2001, mais le projet est aujourd'hui controversé. Des groupes de protection
de l'environnement ont souligné que la construction du barrage entraînerait
de graves nuisances, submergeant une zone agricole très productive, ainsi
que les chutes de Bujagali, principale attraction touristique de la région.
De surcroît, le projet ne profiterait pas, du moins à court terme, aux
habitants de cette province, qui ne seraient pas connectés au réseau
électrique. La Banque mondiale a néanmoins réaffirmé son souci de préserver
deux sites de toute construction hydro-électrique: les chutes Kalagala et
Murchison, classées au Patrimoine mondial de l'humanité. Les défenseurs du
projet de Jinja soutiennent, pour leur part, que le manque d'électricité
entrave l'investissement et le développement du secteur privé dans toute la
région. (JA/L'Intelligent, France, 24-30 juin 2002)
* Ouganda. Accélérer les réformes - Les chefs des missions diplomatiques
accrédités en Ouganda sont préoccupés par la lenteur des réformes
constitutionnelles qui retardent, selon eux, l'ouverture de l'espace
politique. Plus d'une dizaine de diplomates, qui représentent des
organisations et des pays donateurs clés résidant à Kampala, appellent au
dialogue entre le gouvernement et son opposition grandissante. Les
diplomates ont publié un communiqué à l'issue d'une réunion à huis clos en
réponse au vote, le mois dernier par le Parlement, du projet controversé
sur les organisations et partis politiques. Dès son arrivée au pouvoir en
1986, le gouvernement de Museveni a interdit les partis politiques, leur
refusant même de se réunir à un quelconque niveau. Rappelons que plus de
50% du buget national de l'Ouganda sont financés par les
donateurs. (PANA, Sénégal, 25 juin 2002)
* Zimbabwe. Expropriation de milliers de fermiers blancs - Environ 2.900
agriculteurs blancs avaient jusqu'à minuit du lundi 24 juin pour cesser
toute activité sur leurs fermes, en passe d'être confisquées par le
gouvernement zimbabwéen dans le cadre de son programme de redistribution
des terres. Ils ont jusqu'au 8 août pour quitter leur domicile. Les
exploitants qui résisteraient, risquent une amende et une peine
d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans. Avec les centaines
d'exploitations agricoles déjà confisquées, 95% des 4.000 fermiers blancs
devraient ainsi se retrouver au chômage, selon Jenni Williams, porte-parole
de l'Union des agriculteurs commerciaux. Cet ultimatum arrive à échéance
alors que le pays risque d'être confronté à une grave pénurie alimentaire.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) estime que la moitié des 12,5
millions d'habitants du Zimbabwe auront besoin d'aide cette année. L'Union
européenne a débloqué lundi une aide de six millions d'euros pour secourir
les Zimbabwéens touchés par la famine. Elle a critiqué la politique du
président Robert Mugabe, qui aggrave la crise selon elle. "Le secteur privé
a un rôle primordial à jouer pour alimenter le marché", a déclaré le
commissaire européen à l'Aide humanitaire Poul Nielson. - Le 24 juin, le
Danemark a fermé sa représentation diplomatique au Zimbabwe, transférant
ses activités en Zambie, à la suite de désaccords politiques. L'ambassade
du Danemark a déclaré que les services consulaires seraient assurés par
l'ambassade de Norvège à Harare. Les relations entre le Danemark et le
Zimbabwe ont connu un coup de froid ces deux dernières années, Copenhague
accusant le président Mugabe de violations flagrantes des droits de l'homme
et de harcèlement politique des opposants. - Le même jour, une délégation
de trois membres de la Commission africaine des droits de l'homme et des
peuples est arrivée au Zimbabwe, pour enquêter sur les violations présumées
des droits de l'homme dans ce pays. (AP et PANA, 24-25 juin 2002)
* Zimbabwe. Aide alimentaire de l'UE - L'Union européenne vient
d'accorder une aide alimentaire d'urgence de 6 millions d'euros en faveur
des populations menacées par la famine au Zimbabwe, a annoncé un communiqué
rendu public à Bruxelles le 25 juin. Ces crédits sont destinés à financer
des programmes pour la distribution des produits alimentaires aux familles
les plus pauvres dans les provinces les plus affectées par la famine. Ils
serviront en outre à apporter une assistance aux agriculteurs subissant les
effets des opérations de la réforme agraire. La distribution sera assurée
par le PAM en collaboration avec les collectivités locales et les ONG
opérant dans le pays. On estime que 4 à 6 millions de Zimbabwéens, près de
la moitié de la population du pays, ont besoin d'une aide alimentaire
d'urgence. (PANA, Sénégal, 25 juin 2002)
* Zimbabwe. Farmers in the grip of uncertainty - 20 June: Zimbabwe's farm
owners and farmworkers are in the grip of uncertainty as the government's
deadline approaches for the country's mainly white commercial farmers to
down tools and leave their land. From 24 June the first wave of farmers
whose land has been earmarked for acquisition will, by law, have to stop
farming. 24 June: The majority of white farmers who are still in Zimbabwe
are legally obliged to stop working their land from today, according to
their union. The Commercial Farmers' Union says that 2,900 farmers must
surrender farms in line with recent changes to the law, which give the
Zimbabwean Government sweeping powers to take land. Any farmer who carries
on working their land 45 days after receiving an acquisition notice could
face two years in prison. The number of farmers affected represents about
60% of the total of white farmers who were in Zimbabwe at the time that
land seizures began two years ago. Last month the government passed the
legislation, giving farmers 45 days to stop working land which has been
listed for acquisition and redistribution. In theory the farmers now have
another 45 days, at the end of which they must leave their properties for
good. The government was not available for comment, but a state controlled
newspaper said the authorities had rejected requests from farmers that they
be allowed to stay on. Some white farmers appear to be in a defiant mood
and say they will carry on farming. One said, you can't just wind up 50
years of work in 45 days. Donors say the food shortages now affecting
millions of Zimbabweans are directly linked to the often chaotic
redistribution of land. But the government says that by taking land from
white farmers and giving it to landless black peasants, it is ensuring
greater self-sufficiency in the future. 25 June: The order to almost 3,000
white farmers in Zimbabwe to stop working and begin leaving their land has
been widely ignored as many vowed to stay put. The Commercial Farmers'
Union (CFU) says farmers do not want to leave their crops to rot at a time
when a severe food shortage is affecting millions of Zimbabweans. In some
areas of Zimbabwe, the ban comes into effect when white farmers are still
harvesting sugarcane. 26 June: The police say they will not be enforcing a
deadline for white farmers to stop working their land but will instead
begin evictions in August. President Robert Mugabe has repeated his
position that white farmers will be allowed to keep one farm each while his
government issued a new warning to white farmers, today. "No farmer need go
without land. The government is opposed to a "one farmer, 20 farms"
scenario," Mr Mugabe tells a human rights delegation in Harare. However, an
official with the white-dominated Commercial Farmers' Union says that
hundreds of farms have been listed, although their owners do not have any
other properties. Information Minister Jonathan Moyo says Mr Mugabe's
ruling Zanu-PF party is angered by reports that farmers were not leaving
their land or were vandalising irrigation equipment and farm buildings. He
says the party has urged the government to take "immediate and swift
action" and he vows there will be a crackdown on farmers damaging
property. (ANB-BIA, Brussels, 26 June 2002)
Weekly anb0627.txt - #6/6 - THE END