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Weekly anb06064.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 06-06-2002 PART #4/7
* Kenya. Rafle anti-immigrés - Lors d'une vaste opération lancée dans la
nuit du 29 au 30 mai dans la banlieue de Nairobi, la police kényane a
interpellé plus de 800 étrangers en situation irrégulière. Selon un
porte-parole de la police, la plupart des personnes appréhendées sont des
Somaliens qui ont fui les combats dans leur pays, ainsi que des Ethiopiens.
Les immigrés en situation irrégulière comparaîtront devant un magistrat, où
ils risquent une amende et le rapatriement. (Le Figaro, France, 1er juin 2002)
* Lesotho. Tension politique conjurée - La tension politique montait au
Lesotho, une semaine après les élections générales. Le gouvernement a mis
en alerte les forces armées, rappelant tous les militaires en service. Par
crainte de désordres liés à la contestation des résultats électoraux, des
hommes de l'unité militaire anti-émeutes ont été mobilisés. L'opposition,
guidée par le Basotho National Party, a menacé de boycotter le Parlement,
dénonçant la constitution d'une "assemblée à parti unique" et demandant la
vérification des résultats par une commission indépendante. Le Premier
ministre et les memnbres de la Commission électorale indépendante ont
toutefois écarté une révision des résultats en l'absence d'un ordre précis
de la Haute Cour de justice. On craignait que la situation dégénère et que
ne se répètent les violences qui ont marqué les élections de mai 1998. (A
cette occasion, l'Afrique du Sud et le Botswana avaient dû intervenir
militairement pour tenter de ramener le calme dans le pays). Toutefois,
après une rencontre entre les forces d'opposition et le parti au pouvoir, à
l'initiative des Eglises catholique et anglicane, la tension semble s'être
calmée. "A l'issue de la rencontre, les partis d'opposition ont accepté de
siéger au Parlement. Leurs protestations pourront trouver leur place au
sein des espaces et des procédures institutionnels", a déclaré Mgr Khoarai,
évêque de Leribe. (Misna, Italie, 3-4 juin 2002)
* Lesotho. Prime Minister sworn in - 4 June: The prime minister of Lesotho
takes up his post, today, following his party's victory in an election
rejected by the opposition. At an inauguration ceremony boycotted by
opposition parties, Pakalitha Mosisili pledges to fight HIV/AIDS, the food
shortage and massive unemployment. Having been sworn in for his second
five-year term, Mr Mosisili says he is prepared for the challenge ahead.
"This government faces a daunting task, but we are optimistic that we will
pull through," he says. But the Opposition is still not satisfied that his
government is legitimate. "This is an illegal ceremony," Justin Lekhanya,
the leader of the Basotho National Party (BNP), says. (ANB-BIA, Brussels, 4
June 2002)
* Lesotho. Corporate bribe-taker jailed - 4 June: A former senior official
in Lesotho found guilty of taking bribes from an international consortium
of construction firms has been sentenced to 18 years in prison. Masupha
Sole, ex-chief executive of the Lesotho Highlands Development Authority,
said he plans to appeal against the verdict. Mr Sole was convicted last
month on 13 counts of bribery linked to the controversial Lesotho Highlands
Water Project. The project, billed as the biggest construction and
engineering scheme in Africa, is intended to generate electricity for
Lesotho and supply water to South Africa. But it has run into opposition
because of the disruption to local people and wildlife. The international
consortium is led by France's Spie Batignolles, and also includes the UK's
Balfour Beatty. The Lesotho Government is thought likely to pursue some of
the companies involved. The case could have an effect on the way
multinationals run their operations in developing countries, where ethical
standards have traditionally been downplayed. (ANB-BIA, Brussels, 4 June 2002)
* Liberia. Combats "sporadiques" - 30 mai. Les combats entre forces
gouvernementales et rebelles du LURD se poursuivent, indique une dépêche de
l'agence Misna. Selon des sources militaires, une bataille est en cours
pour le contrôle de Tubmanburg (60 km au nord de Monrovia). Garmou (200 km
au nord de la capitale) et Bellefanai auraient été pris par les rebelles,
deux localités proches de la ville de Gbanrga, que les hommes du LURD
seraient également en train de reprendre. On apprend aussi que 20
militaires, qui se dirigeaient vers Gbah, ont été tués dans une embuscade.
La population continue à fuir. Au moins 11.000 réfugiés ont déjà traversé
la frontière guinéenne, et selon certaines agences humanitaires, les
déplacés seraient plus de 200.000. - Selon une dépêche d'IRIN du 31 mai,
les derniers affrontements signalés seraient sporadiques et pas très
intenses. Mais d'après une source diplomatique à Monrovia, "la stratégie
des rebelles serait de s'approcher de la capitale, mais lentement. Certains
hauts fonctionnaires du gouvernement évacuent les membres de leurs
familles. Ce qui laisse augurer que le pire reste à venir. La situation est
très inquiétante". - 3 juin. La CEDEAO a décidé d'envoyer une équipe
d'experts militaires pour une mission d'évaluation de la situation
sécuritaire au Liberia. Mais, "pour l'instant un déploiement de force n'est
pas à l'ordre du jour", a-t-on indiqué. (ANB-BIA, de sources diverses, 4
juin 2002)
* Madagascar. Two into one - 30 May: Madagascar's political crisis takes a
new turn when military forces loyal to the new President Marc Ravalomanana
clash with dozens of soldiers demanding more pay. Shots were fired into the
air to disperse the soldiers who had stormed the ministry of defence, but
there were no reports of casualties. The army, like the rest of the
country, is split over the results of last December's presidential
election. The soldiers had received double pay - from both Ratsiraka and
Ravalomanana camps -- in April. They are again demanding their May pay from
Mr Ravalomanana's government after being paid their salaries by the
Ratsiraka administration. 31 May: An airport in the north-western town of
Mahajanga in Madagascar has been attacked by forces loyal to new President
Marc Ravalomanana, reports say. Officials in the administration of Mr
Ravalomanana's rival, Didier Ratsiraka, say that the assault was repulsed
and that one of the attackers was killed. Mr Ravalomanana's officials have
repeatedly warned in recent weeks that they would use force to remove
blockades imposed on their stronghold in the capital by those loyal to
Didier Ratsiraka. Mr Ravalomanana's forces had planned to secure the
airport so that a plane could be flown in from the capital Antananarivo,
carrying troops to pursue military operations, officials on both sides of
the island conflict. Earlier, today, thousands of Ratsiraka supporters
marched through the streets of Tamatave, demanding the release of their
Prime Minister, Tantely Andrianarivoa. He is in the custody of Mr
Ravalomanana's supporters after being arrested on 27 May. 3 June: Heavy
fighting is continuing today, after the airport in Sambava was seized by
Marc Ravalomanana's forces over the weekend. 4 June: The OAU Conflict
Prevention, Management and Resolution Committee, has proposed a special
summit on Madagascar's crisis. -- Up to 12 people are reported to have died
in fighting in the north-eastern, vanilla-producing region of Diego Suarez.
Seven soldiers and three civilians were killed on 3 June. 5 June: African
Presidents urge the two rival leaders to attend fresh reconciliation talks
in Senegal on 8 June. But Didier Ratsiraka, is reportedly unwilling to meet
the country's new President, Marc Ravalomanana, to discuss the current
political turmoil. An aide to Mr Ratsiraka said the former president wanted
to see the release of his prime minister from house arrest before he would
attend talks. (ANB-BIA, Brussels, 5 June 2002)
* Madagascar. Comment sauver le pays? - 30 mai. Le ministre de la Défense
du président Ravalomanana, le général Mamizara, a poursuivi son remaniement
au sein des forces armées, nommant de nouveaux généraux et colonels, et
qualifiant de "rebelles" les militaires qui soutiennent le président
sortant Ratsiraka. Il a également affirmé que d'ici le 26 juin (fête de la
nation) les barricades qui isolent la capitale seraient démantelées. Par
ailleurs, la Banque mondiale a diffusé un rapport sur l'impact économique
de la crise: les pertes sont estimées à 640 millions d'euros. -31 mai. Une
attaque de l'aéroport de Mahajanga, ville portuaire tenue par des
militaires pro-Ratsiraka, a été repoussée. Un des assaillants a été tué. -
1er juin. Le secrétaire général de l'OUA, Amara Essy, a lancé un appel aux
protagonistes de la crise afin qu'il parviennet à un consensus pour sauver
le pays de la ruine. "Personne ne sortira vainqueur d'une telle situation,
a-t-il dit. C'est le pays tout entier qui y perd". - 2-3 juin. Une
offensive militaire de M. Ravalomanana contre les troupes de Ratsiraka
s'est soldée dimanche et lundi par la prise d'Antalaha et de Sambava, deux
villes importantes du nord-est, et la mort d'au moins douze personnes. Il
s'agit de la plus importante offensive militaire du camp Ravalomanana dans
sa tentative de conquête de quatre provinces encore aux mains de
l'administration de M. Ratsiraka, sur les six que compte le pays. Le lundi,
l'OUA a entamé à Addis Abeba une nouvelle réunion sur le conflit à
Madagascar. Elle s'est prononcée en faveur d'un sommet des chefs d'Etat sur
la crise malgache; aucune date n'est encore fixée. - 4-5 juin. Les troupes
de Ravalomanana ont renforcé leurs positions autour de la ville de Sambava
(nord-est) et ont avancé en direction de Mahajanga (nord-ouest). D'autres
ont rouvert la route reliant la capitale au port de Morondava, ce qui a
permis à un premier convoi de camions-citernes de rallier Antananarivo.
Mais le mercredi, leurs adversaires ont fait sauter de nouveaux ponts. Dans
la soirée du mercredi, on apprenait toutefois que les deux présidents
rivaux, après de longues hésitations, seraient disposés à se rencontrer à
Dakar le week-end prochain. Cette nouvelle rencontre ("Dakar II") aura lieu
sous l'égide des présidents du Sénégal, du Gabon et de la Zambie. (ANB-BIA,
de sources diverses, 6 juin 2002)
* Malawi. Political violence - 2 June: There are reports of attacks against
opposition supporters in Malawi by youths suspected of being sympathizers
of the governing United Democratic Front. 50 opposition supporters of the
National Democratic Alliance are said to have gone into hiding following
skirmishes with a group of youths in the town of Zomba, some 70 kilometres
east of the commercial capital Blantyre. A police officer in the town said
there had been clashes between government and opposition supporters since
31 May. The latest violence follows opposition condemnation of the
government's attempts to amend Malawi's constitution to allow President
Bakili Muluzi to stand for a third term in office in 2004. 4 June: The High
Court declares "unconstitutional", President Muluzi's ban on demonstrations
against the controversial presidential third-term debate. -- The President
tells his compatriots to "ignore the High Court ruling". (ANB-BIA,
Brussels, 4 June 2002)
* Malawi. La campagne du 3e mandat - 2 juin. La campagne du "3e mandat" du
président Muluzi tourne à la violence. Au moins 50 membres de l'Alliance
démocratique nationale (NDA, opposition) sont entrés dans la clandestinité
dans la ville de Zomba, à l'est du pays, suite aux échauffourées avec un
groupe de jeunes militants non identifiés du Front démocratique uni (UDF,
au pouvoir). "Ces gens battent toute personne suspectée d'être opposée à
l'idée d'un troisième mandat", a déclaré le coordinateur de district du
groupe de pression de Zomba. Il a affirmé que toute personne portant le
ruban violet, symbole de la campagne contre le 3e mandat du président, est
une cible potentielle. Les problèmes ont commencé lorsqu'au marché des
vendeurs affiliés à la NDA ont planté des drapeaux du groupe de pression
sur leurs étals. Les jeunes militants de l'UDF ont alors envahi le marché,
frappant les commerçants, détruisant leurs étals et saccageant les
marchandises. La police aurait déclaré que l'affaire était "trop sensible
pour qu'elle puisse intervenir". - 3 juin. La Cour suprême de Blantyre a
déclaré inconstitutionnel le décret du président Muluzi interdisant les
manifestations contre le projet de son parti de supprimer la limitation du
nombre de mandats du président de la République. Le juge Dunstain Mwaungulu
a déclaré que cette interdiction privait la population du Malawi de ses
droits constitutionnels. La réaction de Muluzi ne s'est pas fait attendre.
Il a invité les citoyens à ignorer les décisions des juges, déclarant que
l'interdiction des manifestations ne vise qu'à garantir la paix et la
stabilité dans le pays. Il a souligné qu'ordre sera donné aux forces de
police et au militaires de bloquer les cortèges de manifestants. Plusieurs
manifestations sont déjà progrrmmées. Un affrontement est donc probable.
(ANB-BIA, de sources diverses, 5 juin 2002)
* Mali. Une armée au service de la société - L'armée malienne s'affirme
aujourd'hui comme "une armée de paix, partie intégrante de la société
malienne", selon l'expression du président sortant, Alpha Oumar Konaré. Son
budget (2% du PIB) s'attache à promouvoir l'équité et à améliorer les
conditions de vie au sein des troupes, L'objectif du gouvernement est,
notamment, qu'aucun jeune engagé dans l'armée ne la quitte analphabète ou
sans qualification professionnelle. Les interventions du génie militaire
dans les travaux d'assainissement, d'infrastructures routières ou
d'aménagement hydro-agricole de productions industrielles ne se comptent
plus. Les militaires maliens sont unanimes à vouloir continuer à intervenir
en faveur des populations, souvent dans des conditions difficiles. Leur
participation active aux campagnes de vaccination et de lutte contre le
sida, en collaboration étroite avec le personnel socio-sanitaire, a forcé
l'admiration de tous les observateurs. (d'après C.Holzbauer, La Croix,
France, 6 juin 2002)
* Maroc. Pèlerinage vers un ancien bagne - Trois ONG marocaines des droits
de l'homme ont organisé, le 1er juin, un "pèlerinage" vers l'ancien bagne
de Kelaât M'Gouna, dans le sud du Maroc, où des centaines de Marocains ont
croupi pendant les "années de plomb". Kelaât M'Gouna est l'un des centres
de détention "extra-judiciaire" secret des années 1970-1990 où ont été
emprisonnés des détenus politiques marocains, pour la plupart sans procès
et dans des conditions effroyables. Sur place, le président de
l'Association marocaine des droits humains, Abdelhamid Amine, a rappelé les
principales exigences des ONG présentes: établissement de la vérité
complète sur les crimes et violations graves de droits de l'homme commis
pendant les années noires, restitution des corps des disparus aux familles,
indemnisation de toutes les victimes, présentation des excuses officielles
de l'Etat. (La Libre Belgique, 3 juin 2002)
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