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Weekly anb05233.txt #4
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 23-05-2002 PART #3/4
* Liberia. The LURD rebellion - 16 May: Heavily armed Liberian soldiers
are now in Arthington, home town of President Charles Taylor. They say that
to drive the rebel Liberians United for Reconciliation and Democracy (LURD)
from the town, was "tough and victorious". 21 May: The Liberian Government
says it is "baffled" by a call made at the weekend by the West African
economic bloc, Ecowas, for an immediate ceasefire between the Liberian
Government and rebels. Information Minister Reginald Goodridge said talk of
a ceasefire suggested a parity between the government and the rebels. He
urged West African nations instead to address what he said was neighbouring
Guinea's support of the rebels. After their talks in Côte d'Ivoire at the
weekend, the Ecowas leaders agreed to back peace talks among the political
forces in Liberia, which will be led by the presidents of Nigeria and
Senegal. (ANB-BIA, Brussels, 22 May 2002)
* Liberia. Tentatives de paix - Le jeudi 16 mai, des soldats
gouvernementaux patrouillaient dans Arthington, ville natale du président
Taylor, à 25 km de la capitale, affirmant avoir repoussé une offensive des
rebelles du LURD (Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie).
Après leur attaque du lundi, ceux-ci se seraient repliés plus au nord. Par
ailleurs, le Conseil de médiation et de sécurité de la Communauté
économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), réuni jeudi à
Yamoussokro (Côte d'Ivoire), a condamné "toute conquête du pouvoir par la
force au Liberia". Le Conseil recommande l'envoi d'observateurs militaires
et invite les belligérants à engager une procédure de négociations. Les
pays d'Afrique de l'Ouest envisagent de créer une force de maintien de la
paix en vue d'intervenir au Liberia si les négociations échouent, a annoncé
le 17 mai le président Wade du Sénégal, président en exercice de la CEDEAO.
En réponse à la requête de la CEDEAO d'engager des négociations, le
gouvernement libérien a toutefois déclaré qu'il ne pactisera pas avec les
rebelles. - 22 mai. La CEDEAO a lancé un nouvel appel au cessez-le-feu,
malgré le rejet de l'appel pour le gouvernement de Taylor. Les rebelles du
LURD ont lancé une nouvelle série d'attaques dans la zone de Tubmanburg, à
une soixantaine de km de la capitale. D'autre part, on est toujours sans
nouvelles d'un prêtre catholique, enlevé dans cette zone la semaine
dernièreavec 60 aveugles. Il s'agit du père Garry Jenkins, 60 ans, de
nationalité britannique, de la Société des Missions africaines (SMA). Il a
été vu pour la dernière fois dans sa mission, d'où il aurait été emmené
avec les aveugles dont il s'occupait. (ANB-BIA, de sources diverses, 23
mai 2002)
* Libye. Fonds pour victimes d'attentats - Le colonel Kadhafi compte
créer "un fonds mondial d'indemnisation pour les victimes du terrorisme"
pour les familles des disparus de l'attentat de Lockerbie (1988). Devraient
aussi en profiter les victimes libyennes des attaques américaines de 1986,
ainsi que celles de l'attentat -- imputé à Tripoli -- contre une
discothèque à Berlin-Ouest, la même année. (Libération, France, 23 mai 2002)
* Madagascar. Madagascar army acts to end blockade - 22 May: Army
officers loyal to the newly-declared president of Madagascar, Marc
Ravalomanana, have begun preparations to end the blockade of the capital,
Antananarivo. This is seen as a major build-up to a crucial confrontation
between Ravalomanana's men against backers of the outgoing leader, Didier
Ratsiraka, who has refused to relinquish his claim to power. Hundreds of
reservists have been called up since Mr Ravalomanana warned his rival last
Friday that he would use military force if the roadblocks were not
dismantled within a week. The new Defence Minister, General Jules Mamizara,
says troops will be regarded as mutineers unless they return by the end of
the week to the authority of the Republic. "I order all those who are
manning the roadblocks and who swindle travellers and transporters to
return to their normal places of work," said General Mamizara in a
statement. Earlier, it was reported that Ratsiraka's supporters had blown
up a bridge on the road leading from the capital to the north-western port
of Mahajanga on the night of 20 May. It would be the eighth bridge to have
been destroyed in Madagascar in recent weeks. (ANB-BIA, Brussels, 23 May
2002)
* Madagascar. Lever les barrages - 17 mai. Le ministre de la Défense a
annoncé que l'armée malgache, dont la plus grande partie s'est ralliée au
président élu Ravalomanana (bien que des unités d'élite soient restées
fidèles à Ratsiraka), démantèlera de force les barrages routiers qui
asphyxient la capitale. Celle-ci ne disposerait plus de carburant que pour
deux semaines et plus de la moitié de ses usines ont dû fermer.
L'électricité y est déjà rationnée. Par ailleurs, le président en exercice
de l'OUA, le Zambien Levu Mwanawasa, a annoncé vouloir convoquer un sommet
d'urgence de l'organe centrale de l'organisation continentale pour discuter
de la crise à Madagascar. - 21 mai. Le président du Sénat, proche du
président sortant Ratsiraka, a demandé la levée immédiate des barrages et
la restauration de la libre circulation des biens et des personnes. 63
sénateurs ont signé une résolution en ce sens. Mais des partisans de
Ratsiraka ont encore fait sauter un pont, le 7ème, situé sur la route
reliant Mahajanga à Antananarivo. D'autre part, des pluies torrentielles
ont provoqué au moins 80 éboulements sur la route de Toamasina, la rendant
impraticable. - 22 mai. Le ministre de la Défense de Ravalomanana, le
général Mamizara, a donné jusqu'au 26 mai aux militaires qui refusent
d'obéir à ses ordres pour rentrer dans le rang ou démissionner, faute de
quoi ils seront considérés comme mutins. Le général a fixé le même
ultimatum aux militaires qui tiennent les barrages érigés pour asphyxier la
capitale. (ANB-BIA, de sources diverses, 23 mai 2002)
* Malawi. Europe sends aid to Malawi - The European Union has announced
that it will immediately provide 95,000 tonnes of emergency supplies to
famine-threatened Malawi. The country is facing an immediate shortfall of
700,000 tonnes of food, which it says it needs if it is to avert widespread
hunger and the deaths of up to three million people. The BBC Africa
correspondent, Rageh Omaar, says he saw field after field of dead maize
during a recent visit to Malawi, during what should be the harvest season.
The United States and Britain have also pledged food aid. The EU's move
came as aid agency Save the Children warned that unless decisive action was
taken, southern Africa faced a huge famine. It said that up to 19 million
people in six countries --from Malawi in the north of the region to Lesotho
in the south -- were facing drastic food shortages caused by a combination
of erratic rainfall and floods followed by drought. (BBC News, UK, 22 May
2002)
* Mali. Toure wins election - 16 May: General Amadou Toumani Toure has
won Mali's presidential election, with a resounding 64% of the vote in the
decisive second round, according to results issued by the interior
ministry. His rival from the ruling Adema party, Soumaila Cisse, gained
36%. Results: Amadou Toumani Toure: 64.35%; Soumaila Cisse: 35.65%. Mr
Toure's second round victory had been seen as a foregone conclusion and for
several days, attention has been turning to who he names in his government.
More than 40 parties backed him in the second round and they will all be
expecting some reward. (ANB-BIA, Brussels, 17 May 2002)
* Mali. Touré président - Selon les résultats provisoires, proclamés le
16 mai<P255%0> à Bamako par le ministère de l'Administration territoriale,
le général à la retraite Amadou Toumani Touré (ATT) a remporté le second
tour de l'élection présidentielle avec 64,35% des suffrages exprimés. Le
taux de participation a été estimé à 30,1%, contre 38,3% lors du premier
tour. Si la Cour constitutionnelle confirme ces résultats, ATT deviendra le
deuxième président de la troisième République du Mali. - Dans un entretien
à l'hebdomadaire Jeune Afrique-l'Intelligent publié le 21 mai, le nouveau
président a annoncé qu'il avait l'intention de libérer l'ex-président
Moussa Traoré qu'il avait renversé en 1991. Traoré purge une peine à
perpétuité. ATT a par ailleurs rappelé qu'il n'allait pas créer un parti
politique et a annoncé la tenue d'un séminaire regroupant l'ensemble de la
classe politique pour préparer le scrutin prévu le 14 juillet. (ANB-BIA,
de sources diverses, 21 mai 2002)
* Nigeria. Défense des gisements de pétrole - Les forces de l'ordre
nigérianes ont été mobilisées pour défendre les gisements de pétrole du
pays. La nouvelle a été communiquée le 21 mai par des sources locales, qui
précisent que le gouvernement a pris très au sérieux les menaces
d'attentats contre des puits de pétrole formulées par des groupes de jeunes
de l'ethnie ijaw, l'une des plus importantes dans le delta du fleuve Niger.
Le contingent le plus nombreux a été envoyé à Eket (Etat d'Akwa Ibom) pour
défendre les infrastructures de la compagnie ExxonMobil, situées à Qua
Iboe. Près de mille agents anti-émeute ont été envoyés sur place. Il y a
quelques jours, le Conseil de la jeunesse Ijaw a demandé davantage
d'opportunités d'accès aux ressources pétrolières pour la communauté, ne
cachant pas son intention d'agir pour faire valoir ses droits. (Misna,
Italie, 22 mai 2002)
* Nigeria. Human Rights Commission - 21 May: The Nigerian Human Rights
Commission has presented its final report to the country's President,
Olusegun Obasanjo. It follows the most comprehensive investigation into
human-rights violations ever carried out in Nigeria. Modelled on the South
African Truth and Reconciliation Commission, its remit was to investigate
alleged political crimes committed since the first military coup in Nigeria
in 1966. Although the recommendations in the report are still not
published, the chairman of the investigations panel, Justice Chukwudifu
Oputa, says reconciliation and forgiveness must take precedence over
punishment for wrongs committed. For over a year, the Oputa panel sat and
listened to testimony of alleged human-rights abuses. Broadcast live on
national television, the hearings kept Nigerians enthralled. Over 2,000
witnesses attended the hearings and the vast majority came voluntarily to
speak for the first time of the alleged crimes committed against themselves
or their people. Others were called to answer allegations made against
them. President Obasanjo himself appeared before the panel twice to answer
questions about his period as a military leader in the late 1970s. But
other former military heads of state refused. One went as far as to call it
a "witch-hunt". (ANB-BIA, Brussels, 22 May 2002)
* Rwanda. Bizimungu devant la justice - Le 16 mai, l'ancien président
rwandais Pasteur Bizimungu a comparu pour la deuxième fois devant ses
juges, qui décideront de son maintien en détention. M. Bizimungu, écroué
depuis le 23 avril, et son ancien ministre des Travaux publics, Charles
Ntakirutinka, sont accusés "d'incitation à la désobéissance civile et à la
division des Rwandais" ainsi que "d'atteinte à la sûreté de l'Etat". Ils
avaient été écroués après avoir comparu devant le tribunal de première
instance de Kigali. Les deux hommes, qui ont créé un parti politique
d'opposition, sont accusés d'avoir violé l'interdiction de créer des partis
politiques que M. Bizimungu avait lui-même promulguée lorsqu'il était chef
d'Etat au nom du Front patriotique rwandais (au pouvoir). - La cour d'appel
a reporté au mardi 21 mai sa décision sur la remise en liberté des deux
détenus. - Le 17 mai, les autorités rwandaises ont expulsé le directeur et
éditeur ougandais d'un hebdomadaire en langue anglaise, le Rwanda Herald,
après la publication d'articles sévères à l'encontre du régime de Kigali.
Selon des observateurs, l'expulsion de M. Bisiika fait suite à des articles
sur l'arrestation et la détention de M. Bizimungu et à un autre article,
publié le 15 mai, critiquant la politique d'immigration du pays. - 22 mai.
La cour d'appel de Kigali a rejeté la demande de mise en liberté de MM.
Bizimungu et Ntakirutinka. Ils seront donc maintenus en
détention. (ANB-BIA, de sources diverses, 23 mai 2002)
* Sénégal. Pour la paix en Casamance - Mardi 21 mai, à Ziguinchor, plus
de 10.000 enfants de 6 à 15 ans ont marché "pour la paix" en Casamance. Les
élèves ont arpenté la route reliant le rond-point Jean Paul II
(centre-ville) et la Gouvernance. Devant les autorités, ils ont lu des
lettres écrites par leurs camarades des autres régions du Sénégal. Par
ailleurs, plusieurs dizaines de prêtres de Casamance ont écrit une lettre à
l'abbé Augustin Diamacoune en critiquant son implication dans la rébellion
en cours depuis près de vingt ans dans cette région. Pour la première fois,
en décembre dernier, les évêques catholiques de quatre pays de la région
avaient condamné l'engagement de l'abbé dans le Mouvement des forces
démocratiques de Casamance. (ANB-BIA, de sources diverses, 22 mai 2002)
* Sénégal. Chrétiens dans la politique - Les chrétiens doivent s'investir
dans la politique, tel est l'appel lancé par Mgr Benjamin Ndiaye,
archevêque de Kaolack. Devant plus de 5.000 fidèles, rassemblés pour un
pèlerinage au sanctuaire de Ponpenguine, il a ainsi encouragé les
chrétiens: "Faites de la politique, et ne jouez pas les seconds
rôles!". (La Croix, France, 23 mai 2002)
* Sierra Leone. Peacekeepers to stay in Sierra Leone - The United Nations
peace-keeping force in Sierra Leone should remain in place to ensure
democracy becomes entrenched after this week's general election, a senior
UN official said on 16 May. Behrooz Sadry, the UN secretary-general's
deputy special representative in Sierra Leone, applauded the conduct of the
election but warned that conflict in neighbouring Liberia could destabilise
the surrounding region. His comments reflect UN concerns that decisions to
end peacekeeping missions in African countries such as Angola and the
Central African Republic soon after elections helped contribute to ensuing
civil conflict. "We do not intend to use [the Sierra Leone] elections as an
exit door," Mr Sadry said. "We have tried to emphasise to the Security
Council and others that... you still need to establish a period of
sustainment for the peace process to solidify." Mr Sadry declined to give a
timetable for withdrawal of the 17,000-strong force --the largest ever UN
peacekeeping force -- adding that the UN Security Council would decide
whether to extend their mandate beyond September. He said the
responsibilities of the UN force, which was allocated funding of $717.6m
for the year to June, went well beyond ensuring the election went smoothly.
"The mandate is not limited strictly to peacekeeping," he said. "We are
also to assist the government of Sierra Leone in extending its authority
throughout the country." (Financial Times, UK, 17 May 2002)
Weekly anb0523.txt - #3/4