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Weekly anb05232.txt #4
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 23-05-2002 PART #2/4
* Congo (RDC). Tensions en Ituri - L'ethnie hema est victime d'un
véritable génocide perpétré par l'ethnie lendu dans la région de l'Ituri
(nord-est), a dénoncé le coordinateur des Hema, Félix Kabwazi, lors d'une
conférence de presse à Kinshasa. Quelque 6 personnes sont tuées chaque
jour, a-t-il affirmé. Selon lui, les Lendu sont appuyés par les rebelles du
Rassemblement congolais pour la démocratie-Mouvement de libération
(RCD-ML), dirigé par Mbusa Nyamwisi et soutenu par l'Ouganda. Récemment,
dans une lettre adressée à l'Onu, le représentant des Hema a sollicité une
enquête internationale. - D'autre part, selon des sources locales à Bunia,
la peur règne dans cette ville. Un ultimatum aurait été adressé au
gouverneur Jean-Pierre Bolondo, nommé par le RCD-ML, pour qu'il quitte
Bunia dans un délai de 48 heures. Des jeunes gens de la communauté Hema ont
érigé des barrières, arrêtent les véhicules et contrôlent les passagers.
Quand ils ont affaire à des Lendu, Nandé ou des personnes non originaires
de l'Ituri, ils doivent payer de fortes sommes ou sont molestés. Depuis le
13 mai, les habitants ont à deux reprises fui la ville, lors de fausses
alertes d'une attaque. Les écoles sont pratiquement fermées, les parents
retenant leurs enfants à la maison. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 mai
2002)
* Congo (RDC). Groupes armés dans l'Est - Selon l'agence PANA, des
sources proches du RCD-Goma indiquent que des activités des groupes armés
des combattants locaux Maï-Maï et des miliciens rwandais Interahamwe sont
signalés depuis une semaine à Kindu, Mwenga et Shabunda, dans l'est du
pays. Dans les environs de Kindu, les Maï-Maï auraient aussi eu des
accrochages avec les Interahamwe, les premiers reprochant aux seconds leurs
exactions sur les populations. Dans les territoires de Mwenga et Shabunda,
habités principalement par la tribu Lega, à une centaine de km de la ville
de Bukavu, les combattants locaux en coalition avec les miliciens rwandais
font la chasse aux éléments du RCD et de l'armée rwandaise (APR). Les
populations ont rallié les chefs-lieux des territoires et la cité minière
de Kamituga, ou se terrent dans la forêt. Les villageois ne savent plus à
quel saint se vouer, chacun des groupes armés les accusant de collaborer
avec l'ennemi. L'insécurité ne permet aucune action humanitaire pour ces
populations confrontées à la famine et aux maladies. - Selon le journal
L'avenir de Kinshasa, les villageois du Kivu accusés d'abriter des
résistants Maï-Maï sont sous le feu de l'APR. Les 25 et 26 avril dernier,
la localité de Nzibira (Sud-Kivu) aurait été bombardée par un hélicoptère
de combat. Ces bombardements effectués en plein jour, auraient fait plus de
500 morts parmi les 20.000 habitants du village. (ANB-BIA, De sources
diverses, 20 mai 2002)
* Congo (RDC). Police officers "missing" - 21 May: More than 100 police
officers are reported missing in two towns in the war-torn Democratic
Republic of Congo, says the United Nations. Four policemen in the second
city of Kisangani were confirmed dead and an inquiry has been opened to
ascertain what had happened to the others, the head of the UN in Congo,
Amos Nanga Ngongi, said today. At least 50 of the officers were to start
training with the United Nations on 22 May to take over security after the
planned demilitarisation of Kisangani. They disappeared during last week's
mutiny by soldiers of the rebel Rally for Congolese Democracy. Local
sources told the BBC that the policemen had been killed by the
Rwandan-backed RCD. But Mr Nanga Ngongi said that since the disappearance
of these policemen, another 85 police officers had deserted the
south-eastern town of Pweto, which was recently demilitarised. The
policemen might have deserted for fear of suffering the same fate as their
colleagues in Kisangani, aid agencies say. (BBC News, UK, 21 May 2002)
* Congo (RDC). Kisangani sous répression - Après la (fausse?) mutinerie
du 14 mai, les renforts de l'armée rwandaise (4.000 selon le quotidien
ougandais New Vision), amenés à Kisangani en plusieurs rotations aériennes,
se sont livrés à une violente répression de la société civile et des
groupes religieux, accusés de prêcher la révolte alors qu'ils préparaient
un Symposium pour la paix, à l'initiative de Mgr Monsengwo. De sources
crédibles, il apparaît que les troupes, conduites par le commandant de la
7e Brigade, Laurent Kunde, se livrent à des massacres de civils qui
auraient déjà fait plusieurs dizaines de morts, les corps étant jetés dans
le fleuve. Les deux aéroports sont interdits d'accès, ce qui a provoqué la
colère du général Martelli, numéro deux de la Monuc. A la faveur de cette
"mutinerie", la démilitarisation de la ville, toujours exigée par l'Onu, a
été reportée une fois de plus. La Monuc a également dénoncé les violations
des droits de l'homme. Ses "observateurs ont vu plusieurs corps dans la
rivière Tshopo". L'évêque de Kisangani, Mgr Monsengwo, a confirmé, le 19
mai, qu'au moins 50 tués, dont 33 civils, ont été identifiés et qu'une
cinquantaine de personnes sont toujours portées disparues. Le symposium
international pour la paix qui devait se dérouler à Kisangani, sera
probablement annulé. Par ailleurs, le RCD-Goma a réclamé une enquête
internationale sur les tueries, estimant que son image avait été ternie par
les reportages des médias. Une bonne nouvelle cependant: le bateau
humanitaire affrêté par l'ONG Memisa, le Boboto II, a pu accoster à
Kisangani après un voyage de plus de 1.600 km sur le fleuve Congo,
symbolisant ainsi l'unité de la République démocratique du Congo. - D'autre
part, l'Onu a ouvert une enquête sur une cinquantaine de personnes
disparues, des policiers congolais qui devaient participer à un de ses
programmes de formation. Certaines sources craignent qu'ils pourraient
avoir été tués, d'autres pensent qu'ils ont pris le maquis. Les personnes
choisies pour participer à ces programmes de formation de l'Onu seraient
souvent considérées comme des traîtres par les mouvements rebelles, et
préféreraient déserter. (ANB-BIA, de sources diverses, 22 mai 2002)
* Congo (RDC). Talk of peace amid continuing tensions - 17 May: Although
there are no more reports of fighting in Kisnagani, the situtation remains
"tense". 20 May: At a "brainstorming session" in New York, the facilitator
for the inter-Congolese Dialogue, Ketumile Masire, receives un animous
backing from the international community to continue his role as
facilitator. -- The UN says at least 32 people died in fighting on 14 May
between the RCD-Goma and a splinter of that group, the RCD-Originale. 21
May: The RCD-Goma calls for an international inquiry into the killings in
Kisangani. 22 May: Civil society organisations are planning to stage
protest demonstrations in Kinshasa to press for the demilitarisation of
Kisangani. -- An international symposium on peace scheduled for 23-26 May
in Kisnagani, is reported to have been cancelled. (ANB-BIA, Brussels, 23
May 2002)
* Congo (RDC). Désaccords entre MLC et Kinshasa - Le principal
négociateur du Mouvement de libération du Congo (MLC) avec le gouvernement
de Kinshasa, pour la mise sur pied d'un gouvernement de transition, Olivier
Kamitatu, a rendu publics plusieurs sujets de désaccord avec le camp
Kabila. Les divergences portent notamment sur la responsabilité du
commandement de la nouvelle armée, la présidence du conseil des ministres,
l'investiture du Premier ministre et du président de la République, et la
nomination aux hautes fonctions civiles. M. Kamitatu réclame aussi que la
rédaction, par les deux camps, d'une Constitution de transition "se fasse à
Kinshasa" et non à Matadi. "Outre le fait que nous serions coupés de tout,
se posent également des problèmes de sécurité, bien que nous ayons
confiance en Joseph Kabila", dit M. Kamitatu, qui ne se déplace qu'avec
cinq gardes du corps goûtant ses repas. - D'autre part, le RCD-Goma et des
organisations civiles opposées au gouvernement de Kabila ont demandé, le 22
mai à Harare, au président zimbabwéen Robert Mugabe d'aider à la tenue d'un
nouveau dialogue intercongolais sur le gouvernement de transition. M.
Mugabe aurait promis de transmettre leurs préoccupations au président
Kabila. (ANB-BIA, de sources diverses, 23 mai 2002)
* Egypte. Conditions "inhumaines" dans les prisons - Dans un rapport
publié le 22 mai, le Centre des droits de l'homme pour l'aide aux
prisonniers (CDHAP) dénonce les conditions dans les prisons égyptiennes.
Les détenus politiques ou de droit commun subissent des conditions de
détention "inhumaines" et la "torture" est pratiquée dans les
commissariats, dénonce le CDHAP. L'association a notamment demandé au
président Moubarak d'abroger une loi d'urgence en vigueur depuis 1981, à la
suite de l'assassinat du président El Sadat. Cette loi d'urgence permet au
président égyptien d'imposer des restrictions aux droits fondamentaux
inscrits dans la Constitution, tels la liberté de réunion, de mouvement et
de parole. Elle permet au ministre de l'Intérieur d'ordonner l'arrestation
de personnes suspectées "de menacer la sécurité et l'ordre public" sans
avoir à se conformer aux dispositions du code de procédure pénale. Au moins
15.000 militants politiques, des islamistes pour la plupart, sont maintenus
en détention, certains d'entre eux sans jugement. (ANB-BIA, de sources
diverses, 23 mai 2002)
* Eritrea. Oldest African settlement found in Eritrea - 21 May: The
remains of what is thought to be the oldest settled agricultural community
in Africa have been discovered on the outskirts of the Eritrean capital,
Asmara, the United Nations has said. According to experts, the sites could
change the way the history of the Horn of Africa is viewed. Archaeologists
using evidence collected during preliminary excavations have already pieced
together a fascinating picture of life nearly 3,000 years ago. The
settlement's inhabitants lived in stone houses, ate cows and goats, drank
beer, farmed fertile land and wore animal skins. Tools for tanning and
softening hides have been discovered, along with needles, stone implements
for punching leather, and bronze buttons. To conserve heat on the cool
highland plateau, houses did not have any doors, they were entered through
openings in the roof. For the same reason, according to archaeologists,
homes appear to have shared walls. Hundreds of tiny bulls' heads, carved
from stone, and thought to have ritual significance, were found around the
sites. Gold earrings, bracelets and rings, copper and bronze daggers, and
multiple-necked pottery jugs were also found in one excavation, which might
have been a burial chamber. A cultural resource specialist with the World
Bank, which is funding a survey of the area, said it was essential that
local people were adequately informed about their cultural heritage so that
they could make their own decisions about how to manage it. "This is a very
exciting find," she said. "We hope these early projects will provide
evidence that cultural assets are very significant and that they should be
preserved and enhanced for the economic growth of the country," she added.
The sites are scattered across a large area of what is considered prime
development land to the south and west of the city, much of it already
earmarked for new housing. (BBC News, UK, 21 May 2002)
* Grands Lacs. Rencontre des évêques - Du 13 au 18 mai, 35 évêques du
Rwanda, du Burundi et du Congo-RDC, se sont réunis à Kigali pour une
session de réflexion consacrée au retour de la paix en Afrique centrale. Le
15 mai au soir, le président rwandais Kagamé les a rencontrés et a discuté
avec eux sur le processus de paix dans la région. Les évêques lui ont
promis leur contribution à ce processus. - A l'issue de leur rencontre, les
évêques ont publié un message où ils dénoncent le mépris de la vie,
l'exploitation de la haine ethnique et la poursuite de la guerre. Ils
adressent de courtes recommandations aux fidèles, aux hommes politiques et
aux diverses couches de la population. Et ils décident notamment "de créer
au sein des communautés et des paroisses un service spécifique pour la
réconciliation et la résolution des conflits; et d'initier des
concertations avec les frères chrétiens et les croyants des autres
religions de chacun de nos trois pays en vue d'une action oecuménique et
inter-religieuse pour la paix durable dans la région des Grands Lacs". Les
évêques demandent aussi la tenue d'une conférence internationale sur les
Etats africains des Grands Lacs. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 mai 2002)
* Kenya. Kenya forcing Somalis out - 21 May: Aid agencies say that the
Kenyan authorities are using threats and intimidation to drive thousands of
Somali refugees back across the border. More than 6,000 refugees are now
living just inside Somalia, after leaving the Kenyan town of Mandera,
following ultimatums from the Kenyans for them to go home, the agencies
say. The Kenyans toured the refugee areas, warning them to leave on
loudspeakers -- and later police went in to reinforce the message. Aid
agencies warn that thousands are now without food and medicine, in an area
that is too dangerous for them to reach. At least nine children are said to
have died as a result of the poor conditions. (ANB-BIA, Brussels, 22 May
2002)
* Kenya/Somalie. Réfugiés somaliens - Plus de 10.000 réfugiés de Somalie
se trouvent entassés dans des camps de fortune à la frontière avec le Kenya
depuis le mois dernier. Ils ont fui leur maison et leur village pour
échapper aux combats entre les milices somaliennes soutenues par l'Ethiopie
et une faction armée favorable au gouvernement de transition. Selon
plusieurs sources humanitaires dans cette région frontalière entre le Kenya
et la Somalie, la police kényane menace et intimide ces réfugiés afin de
les contraindre à retourner dans leur pays. Selon ces mêmes sources, les
pressions des autorités kényanes auraient déjà provoqué le retour de 6.000
réfugiés le week-end dernier. (La Croix, France, 22 mai 2002)
* Lesotho. Former Lesotho executive guilty - The Lesotho High Court
yesterday found Masupha Sole, the former chief executive of the Lesotho
Highlands Development Authority, guilty of bribery associated with a World
Bank-financed project to supply South Africa with water. Mr Sole was found
guilty of accepting bribes from international consultants and contractors
involved in developing the Lesotho Highlands Water Project. The $8bn
water-transfer project piped water from the Lesotho mountains to Gauteng,
South Africa's industrial hub, from 1998. The case threatens to embarrass
some of the biggest names in construction engineering. Sir Alexander Gibb &
Partners of the UK, ABB, the Swiss-Swedish group, Impregilo of Italy, Acres
International of Canada and Sogreah, Dumez and Cegelec of France are under
suspicion of paying bribes to Mr Sole. They have denied the charges. But if
found guilty they could be barred from World Bank-financed projects. James
Lamont, Johannesburg (Financial Times, UK, 21 May 2002)
Weekly anb0523.txt - #2/4