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Weekly anb05231.txt #4
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 23-05-2002 PART #1/4
* Africa. Action against the Media/Human rights - Congo RDC: Dieudonné
Karl Nawezi, a sports journalist for the RTNC's provincial station in
Katanga, has been locked up since 7 May in a cell at the National
Intelligence Agency in Lubumbashi. He is charged with "making political
propaganda for Katebe Katoto. Ethiopia: On 22 May, Human Rights watch said
that the Ethiopian Government must halt the violent crackdown on students
from Oromiya regional state. Guinea: In a Press Release on 16 May, Amnesty
International said that each time political opponents or citizens have
dared to show their dissatisfaction with the government, the security
forcers have not hesitated to fire on crowds of demonstrators, disregarding
the genuine risk of loss of human life. Uganda: The UK-based advocacy
organisation, African Rights, said on 9 May, that the Ugandan army's
military campaign, entitled "Operation Iron Fist", to root out Joseph
Kony's rebel Lord's Resistance Army, has grave consequences for the
prospects of peace and for the people of northen Uganda. Zimbabwe: On 16
May, three independent journalists were arrested and charged over reports
in the latest issue of The Sunday Standard, that criticized the
police. (ANB-BIA, Brussels, 23 May 2002)
* Africa. O'Neill-Bono -- A strange partnership - Paul O'Neill, the US
treasury secretary, is on a twelve-day tour through Aids clinics, rural
communities and fledgling small enterprises in some of the worlds poorest
countries in Africa, accompanied by the rock star Bono. The trip is an
attempt to persuade Mr O'Neill that there is a crying need for more
development aid, and plenty of places in which it can be spent well without
disappearing into bureaucracy, corruption and waste. With an extra $5bn a
year in aid already committed by the US administration and earmarked for a
"millennium challenge account" -- to be directed towards well-performing
countries -- the battle is already half won. The challenge is to convince
Mr O'Neill that the money can be tied to results. He insists he is open to
be convinced. "I think there are lots of places in Africa and other places
where challenge account money ought to go," he told the FT on the eve of
his departure. "Over time -- and hopefully not over too much time -- it
should be possible to demonstrate one can produce meaningful results." It
is also noticeable that the tour -- much of the itinerary for which was set
by Bono and his campaign network based on their previous trips -- is
visiting Uganda, Ghana and South Africa, relatively well-performing
countries. It studiously avoids former US aid favourites like the
Democratic Republic of Congo (formerly Zaire) and Liberia -- where millions
of dollars was shelled out to murderous but pro-American dictators and not
too many questions asked about how it was spent. During the 1990s, such
politically-motivated aid declined. One worry is whether, in the aftermath
of September 11 and the "war on terror", such strategic considerations
could re-emerge. (Financial Times, UK, 19 May 2002)
* Algérie. Aller voter ou non le 30 mai? - Peu d'Algériens semblent
croire que voter aux législatives du 30 mai aura un impact sur l'avenir du
pays, bien que le président Bouteflika les ait incités à "voter en masse"
en assurant que c'était "une question de vie ou de mort". A l'université
d'Alger, où une intervention de Bouteflika a été chahutée le 18 mai, les
étudiants ne tiennent pas les députés en haute estime. "Quelle est
l'utilité d'aller voter? Ce Parlement n'a rien fait pour améliorer la
situation du pays", dit un étudiant en sociologie. Selon Fayçal Métaoui,
analyste à l'influent quotidien El Watan, la méfiance de la population
envers la politique est alimentée aussi par les déroulements des élections
passées, y compris les multiples irrégularités constatées. D'autre part, le
chômage qui touche 30% de la population, est considéré comme la principale
cause de l'agitation constatée ces derniers mois dans plusieurs provinces,
notamment en Kabylie. Toutefois, selon les chiffres officiels, plus de
10.000 candidats indépendants ou membres de quelque 23 partis se présentent
aux suffrages du peuple. - Par ailleurs, des islamistes armés ont tué sept
personnes lors de deux attaques distinctes dans l'ouest algérien. Le 20
mai, à neuf jours des élections législatives, un commando a tué quatre
gardes communaux dans la zone montagneuse de Beni Boukhlef, près de la
ville d'Aïn Defla (120 km d'Alger). Quelques heures plus tard, trois
paysans ont été tués dans le secteur de Boukadir (province de Chlef, à 210
km de la capitale). Les opérations islamistes ont augmenté à l'approche des
législatives. (Reuters, 21 mai 2002)
* Angola. Massacre de civils à Cabinda - De violents affrontements ont
fait une vingtaine de morts à Cabinda, la bande de terre angolaise entre le
Congo-Brazzaville et la RDC. L'informaton a été communiquée par les
rebelles du Front de libération de l'enclave de Cabinda/Forces armées de
Cabinda (FLEC-FAC). Le dimanche 19 mai, une attaque menée par l'armée
angolaise dans la zone de Micuma Primiero, aurait causé la mort de 16
civils, dont 8 femmes et 5 enfants. Les milices du FLEC-FAC ont riposté le
lendemain, tendant une embuscade qui aurait fait 9 tués parmi les soldats.
L'information n'a pas été confirmée par le gouvernement angolais. (Misna,
Italie, 22 mai 2002)
* Burkina Faso. Vers un nouveau gouvernement - Après les élections
législatives du 5 mai, où le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP,
au pouvoir) a remporté 57 sièges sur 111, l'Alliance pour la démocratie et
la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA, premier parit
d'opposition avec 17 sièges) a préconisé l'ouverture du gouvernement à tous
les 13 partis politiques siègeant au Parlement. Le secrétaire exécutif du
CDP a cependant indiqué que sa formation n'entendait associer au prochain
gouvernement que "les partis ayant la même sensibilité et épousant le
programme de large rassemblement du président Compaoré". (D'après PANA,
Sénégal, 21 mai 2002)
* Burundi. Les réfugiés rentrent de Tanzanie - Beaucoup de réfugiés
burundais continuent de rentrer de la Tanzanie malgré les manoeuvres de la
rébellion pour les empêcher de retourner chez eux, a indiqué le chef
d'antenne à Ruyigi (est). Du 1er avril au 14 mai, 2.076 Burundais en
provenance des camps de réfugiés sont rentrés spontanément de leur terre
d'exil en passant par Gisuru. Ils y arrivent très fatigués parce qu'ils
rentrent à pied pendant la nuit, se hâtant de franchir la frontière avant
le levé du soleil afin d'éviter les pillages et d'éventuelles embuscades.
Rien n'a été fait pour faciliter leur transport. L'antenne du ministère a
mis en place un comité provincial et des comités communaux chargés de
l'accueil, de l'assistance et de la réinsertion des rapatriés. (Agence
burundaise de presse, 17 mai 2002)
* Burundi. Mgr Nduhirubusa enlevé - Le samedi soir, 18 mai, l'évêque
catholique de Ruyigi (est), Mgr Joseph Nduhirubusa, a été enlevé avec son
chauffeur, après que des rebelles hutu avaient pris leur véhicule en
embuscade sur une route proche de la forêt de la Kibira. Deux militaires
qui l'accompagnaient sont morts après quelques minutes de tirs. Selon
certaines sources, l'évêque n'était pas la véritable cible des rebelles,
des Forces de défense de la démocratie (FDD), qui ne se sont rendus compte
qu'ensuite à qui ils avaient affaire. Ils ont toutefois demandé à l'évêque
de les "accompagner". Ils affirment que l'évêque est leur "hôte", et non
leur "otage". Le mardi 21, une radio privée, Bonesha, a pu interviewer
l'évêque, qui a dit être bien traité et bien portant, tout en parlant d'une
grande fatique due à une longue marche qui a duré 2 jours, alors qu'il est
en convalescence d'une opération. Des contacts entre l'Eglise et les FDD
sont en cours pour permettre à Mgr Nduhirubusa de rentrer chez lui. - Le 22
mai, le nonce apostolique au Burundi a annoncé que Mgr Nduhirubusa serait
libéré le lendemain. Le nonce se rendra lui-même à l'endroit convenu avec
les rebelles. Il a demandé explicitement au gouvernement de ne pas
intervenir. - On vient d'apprendre (15:00) que Mgr Joseph Nduhirubusa,
évêque de Ruyigi a été remis aujourd'hui 23 mai, à 10 h., au Nonce
Apostolique au Burundi, en présence du Gouverneur de la Province de Bubanza
et de l'évêque de Bubanza, Mgr Jean Ntagwarara. Dans une déclaration en
français et en kirundi, le "major" CNDD-FDD - qui l'a remis au Nonce
apostolique - a demandé à la Conférence épiscopale du Burundi de
s'impliquer d'avantage dans le processus de la Transition. Les évêques
réunis "en conclave" devraient faire une déclaration cet
après-midi. (ANB-BIA, de sources diverses, 23 mai 2002)
* Burundi. Affrontements avec des étudiants - Les 21 et 22 mai, de
violents affrontements ont opposé des élèves des écoles secondaires aux
forces de l'ordre. Le mardi à Bujumbura, un gendarme et deux policiers ont
été blessés et 20 élèves arrêtés. Après 9 jours de grève de leurs
enseignants, les élèves des écoles publiques ont envahi des écoles privées
et en ont chassé les élèves, avant d'affronter la police. Le mercredi à
Gitega, la police a dû tirer en l'air pour disperser des élèves qui
tentaient de converger vers le centre de la ville. Les enseignants ont
lancé une grève, le 13 mars, pour une amélioration de leurs conditions de
vie et de travail. (ANB-BIA, de sources diverses, 23 mai 2002)
* Cameroun. Le plan de licenciement d'AES-SONEL rejeté - La direction de
la compagnie d'électricité AES-SONEL envisage 1.250 départs volontaires et
prévoit 24 milliards de FCFA (36,585 millions d'euros environ) de
compensation. M. Pius Ondoa, ministre de l'Emploi, du Travail et de la
Prévoyance sociale, tient au respect des clauses du contrat de concession
et à la défense des droits sociaux. A la réunion tripartite organisée à
Yaoundé entre le gouvernement, les délégués du personnel et la direction de
AES-SONEL, le ministre s'est voulu formel: le contrat de mise en concession
signé entre l'Etat du Cameroun et le repreneur américain (AES Sirocco) de
la société nationale d'électricité, ne prévoit pas de licenciement sans
paiement des droits sociaux conformément à la loi. En effet, M. Mark
Miller, directeur général de AES, se propose, en raison de la situation
financière de son entreprise qui doit investir dans l'acquisition
d'équipements pour améliorer la distribution du courant électrique sur
l'ensemble du territoire, de se séparer de plus d'un millier de ses
employés. Pour ce faire, une provision de 24 milliards de FCFA est mise de
côté dans les comptes de la société pour financer les départs volontaires,
soit 20 millions (30.487 euros) par agent. Cette proposition n'est pas du
tout du goût des délégués du personnel. Pour eux, "la SONEL, mise en
concession, est avant tout la propriété de l'Etat et donc des
contribuables. Un concessionnaire, d'où qu'il vienne, ne saurait nous
réduire à la mendicité sur ce qui est considéré comme notre
patrimoine". (Sylvestre Tetchiada, ANB-BIA, Yaoundé, 22 mai 2002)
* Cameroon. English speakers mourn for lost sovereignty - 21 May:
Cameroon marked the 30th anniversary of the unification of the French-and
English-speaking provinces on 20 May, but not everybody was celebrating.
Some Anglophone activists belonging to the militant Southern Cameroon
National Council (SCNC) argue that English speakers are marginalised in
majority French-speaking Cameroon. The highlight of the anniversary
celebrations was a high-profile military and civilian march-past in the
capital, Yaounde, presided over by President Paul Biya. Those who could not
be in Yaounde followed the celebrations live on state radio and television.
While that nation was celebrating, SCNC activists were in mourning for the
lost sovereignty of English-speaking Cameroon. A statement released by the
chairman of the SCNC, former ambassador Henry Fossung, described the
celebrations as a non-event, saying 20 May was the day Anglophones became
slaves to Francophones. English speakers say their provinces are less
developed than other areas. (ANB-BIA, Brussels, 22 May 2002)
* Comores. Elbak président de Grande Comore - Abdou Soulé Elbak, le
candidat de l'opposition, a remporté l'élection présidentielle de l'île de
la Grande Comore, avec 63% des suffrages. M. Elbak, 45 ans, présenté par
ses adversaires comme un "militant islamiste", était opposé au gouverneur
sortant, Bakari Abdallah Boina, soutenu par le colonel Azali Assoumani, élu
président de la nouvelle Union des Comores le 14 avril. (ANB-BIA, de
sources diverses, 21 mai 2002)
* Congo-Brazzaville. Disaster threatens Congo - 16 May: Congo-Brazzaville
is on the verge of a humanitarian disaster after weeks of fighting between
government and rebel forces, United Nations officials have warned. The UN
representative in Brazzaville, William Paton, says tens of thousands of
civilians have been either displaced by the conflict, or trapped in the war
zone without food or medical supplies. Mr Paton, who was speaking at a news
conference, said the UN was in a position to deliver aid, but that it was
being prevented from doing so by the military authorities. He urged both
sides to allow access. The UN believes more the 40,000 people have been
displaced in the Pool region, south of the capital, and in neighbouring
areas. (ANB-BIA, Brussels, 17 May 2002)
* Congo-Brazza. Deux villes du Pool vides - Les populations de Vindza et
de Kimba, villes voisines dans la région du Pool, à l'ouest de Brazzaville,
théâtres de combats entre troupes gouvernementales et miliciens ninjas, ont
fui dans les forêts où, depuis deux mois, elles sont privées de toute aide.
"Depuis près de deux mois, des milliers de civils y vivent, ne se
nourrissant que de produits de cueillette: tubercules de manioc et fruits
sauvages", raconte un des fuyards, selon lequel on enregistre de nombreux
décès chez les enfants et les vieillards. - Depuis une semaine, les forces
gouvernementales ont lancé des attaques contre les rebelles ninjas. Les
attaques se concentrent essentiellement sur les environs de Vindza. Cette
localité est restée sous le contrôle des Ninjas depuis le début des combats
le 29 mars. L'armée s'est installée dans les villes voisines, renforçant
chaque jour ses effectifs en vue d'une offensive générale. Les agences de
l'Onu estiment à plus de 40.000 le nombre de personnes déplacées qui errent
sans aide dans la région. Elles ont lancé un appel pour l'ouverture de
"corridors humanitaires" afin d'assister les personnes dans les zones de
combats. Pour sa part, l'évêque de Kinkala a lancé un appel à la paix et à
la cessation des violences. Le 22 mai, l'armée a repris le contrôle de la
localité de Kimba. Pendant ce temps, malgré la guerre dans la région du
Pool, le processus électoral entamé en janvier se poursuivra le 26 mai avec
le premier tour des élections législatives. (ANB-BIA, de sources
diverses, 23 mai 2002)
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