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Bulletin CIP N° 273
- To: Recipient List Suppressed:;
- Subject: Bulletin CIP N° 273
- From: CONGOSOL - servizio informazioni <congosol@neomedia.it>
- Date: Thu, 16 May 2002 19:25:20 +0200
Title: Bulletin CIP N° 273
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source: Bulletin CIP N°
273
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KISANGANI EST A NOUVEAU SOUS LE
FEU
Les combats ont repris à
Kisangani, opposant des militaires congolais de la 7e Brigade et leurs
officiers d'origine rwandaise. Le Comité international de la
Croix-Rouge a déjà enregistré 8 morts et 3 blessés graves
parmi les combattants. Un reportage du journal belge « Le
Soir ». Nouveau vent de panique pour la population civile
de Kisangani, une fois de plus obligée de se terrer en comptant les
coups. Après les violents échanges de tirs de ce mardi, c'est
l'armée rwandaise qui a imposé le calme. Mais ces affrontements
reflètent le divorce qui s'est creusé depuis l'accord partiel de
Sun City : les habitants refusent catégoriquement que leur
ville devienne la capitale de ceux qui refusent l'accord Kabila -
Bemba et récusent la main mise rwandaise, qui s'effectuait par
l'intermédiaire des cadres civils et militaires du RCD-Goma. Le
malaise a d'ailleurs gagné le RCD lui-même, où les soldats
d'origine congolaise se sont révoltés contre leurs officiers
rwandais. Selon l'agence catholique Misna, la radio locale
aurait appelé la population à soutenir les mutins et demandé aux
soldats rwandais de regagner leur pays. En dépit des deux
résolutions du Conseil de Sécurité, la ville n'est toujours pas
démilitarisée et, de l'avis général, les Rwandais, se faisant
discrets, circulant en civil et se réunissant surtout la nuit,
demeurent les véritables maîtres des lieux. Officiellement, leur
présence s'explique par la menace des combattants hutus (alors que
la frontière est à 800 kilomètres !)mais aussi par le fait
que le dernier comptoir d'achat de diamants autorisé fonctionne au
bénéfice de Kigali. Dénonçant l'occupation et le pillage, les
Boyomais ( habitants de Kisangani) attendent avec impatience la
reprise du trafic fluvial, qui devrait être symbolisée par
l'arrivée des trois barges chargées de secours humanitaires. Mais
cette réunification de fait risque de tarder un peu : d'une
rive à l'autre, les flots roulent, des troncs d'arbres descendent
les rapides, les pêcheurs Wagenias hésitent à relever leurs
filets. L'arrivée des barges affrétées par l'Ocha (l'agence
humanitaire de l'ONU) devrait symboliser le rétablissement des liens
avec Kinshasa. Lorsque les représentants du Conseil de sécurité
ont demandé aux Boyomais s'ils étaient prêts à accueillir
l'Alliance pour la reprise du dialogue inter congolais (c'est-à-dire
le RCD-Goma et l'UDPS de Tshisekedi), ils se sont attiré une salve
de protestations : jamais Tshisekedi, devenu le représentant
politique des rebelles de Goma ne mettra les pieds ici, ont clamé
les gens interrogés. Ce radicalisme n'empêche pas la
lucidité : nous voulons faire partie d'un Congo uni, nous
refusons le séparatisme, mais nous souhaiterions que l'accord soit
réellement inclusif, déclare l'abbé Jean-Pierre Badidike,
animateur du groupe Justice et Libération. La pression se fait de
plus en plus forte : le Conseil de sécurité insiste sur la
démilitarisation rapide, les forces gouvernementales sont désormais
alliées à celles de Jean-Pierre Bemba et à des combattants Mayi
Mayi du Kivu, et les militaires du RCD, fatigués de la guerre,
retournent leurs armes contre leurs maîtres d'hier. Les civils aussi
sont fatigués : les missions se succèdent, les visiteurs
défilent, mais l'aide, elle, ne vient pas. Le quartier de la Tshopo,
n'est pas encore reconstruit et la centrale électrique n'est
toujours pas réparée. Maisons détruites, civils traumatisés,
réduits à se déplacer grâce aux tolekas, (des vélos-taxis),
Kisangani est aussi une ville blessée : tous ceux qui l'ont envahie,
les mercenaires serbes, les Rwandais, les Ougandais ont planté des
mines et dans cette ville coupée du monde, c'est au péril de leur
vie que les mamans entretiennent les jardins maraîchers qui assurent
la survie. En nettoyant la ville, les équipes de Handicap
International n'ont pas retrouvé moins de 2.200 engins explosifs,
abandonnés lors de la « guerre des six jours » entre
Rwandais et Ougandais. Un chiffre qui pourrait encore augmenter à la
faveur des affrontements actuels...·
A KISANGANI ,
LE SORT DU MISSIONNAIRE ARRETE HIER EST ENCORE INCONNU
On ignore encore le sort du Père Xavier
Zabalo, le jésuite espagnol arrêté hier à Kisangani . Le
missionnaire, curé de l'église du Christ-Roi du quartier de
Mangobo, a été interpellé en marge des combats qui ont
ensanglanté la ville et on est sans nouvelles de lui depuis lors ,
rapporte l’agence MISNA. Père Zabalo a été arrêté
par des militaires alors qu'il portait secours aux personnes
blessées dans les violences. Par ailleurs, le Père Guy Veraghen est
hospitalisé en observation. Le jésuite belge, âgé de soixante
quinze ans, a été agressé hier par des hommes en uniforme. Son
état n'est pas grave mais il paraît qu'il a eu des lésions au
niveau des côtes. Kisangani a été mardi le théâtre de
violents combats qui ont entraîné la mort d'au moins 16 personnes,
selon le dernier bilan. Plus tôt dans la journée, la MISNA,
évoquant le même sujet avait signalé que ce missionnaire avait
été arrêté hier en marge des combats qui ont ensanglanté
Kisangani . Père Xavier Zabalo (un jésuite espagnol, curé de la
paroisse du Christ-Roi dans le quartier de Mangobo) a été
interpellé par un groupe de militaires alors qu'il se dirigeait en
voiture vers l'hôpital pour y emmener des blessés. Le religieux
étaient en effet en train de porter secours aux personnes blessées
dans les violences, faisant des aller-retour entre le lieu des
affrontements et l'hôpital local. Après l'avoir contraint à
descendre de voiture, les militaires l'ont interrogé sur place, ont
séquestré le véhicule et ont conduit le prêtre vers une
localité encore inconnue. On ne possède pas d'informations
précises sur le sort de Père Zabalo mais on attend des nouvelles,
probablement positives, d'ici peu. Kisangani a été mardi le
théâtre de combats qui ont causé la mort de 9 personnes.
SIX TUES, DONT QUATRE
TUTSIS, MARDI A KISANGANI, SELON LE RCD
Six personnes ont été tuées par
"une centaine d'insurgés" lors de l'attaque mardi de la
station de radio de Kisangani, dans l'est de la République
démocratique du Congo ,a-t-on appris mercredi auprès du
Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD,
rébellion)."Le bilan est actuellement de six morts dont quatre
Tutsis congolais", a indiqué à l'AFP le porte-parole
adjoint du RCD, Jean-Pierre Lola Kisanga, joint au téléphone
depuis Kigali . Il a précisé que dix des "insurgés"
étaient actuellement détenus. Les rebelles du RCD, soutenus par le
Rwanda, contrôlent plus d'un tiers de la R.D.Congo, dont Kisangani,
la troisième ville de l'ex-Zaïre et une importante base pour la
MONUC (Mission de l'ONU en R.D.Congo). Le précédent bilan de la
rébellion, mardi, faisait état de cinq morts. "Les insurgés
s'attaquaient aux ressortissants de l'est du pays et tout
particulièrement aux Tutsis ", a poursuivi le porte-parole
adjoint, soulignant que "la centaine d'insurgés étaient
armés de fusils d'assaut kalachnikov". "Dix des insurgés,
parmi lesquels un ancien major et un ancien capitaine des ex-Forces
armées zaïroises (FAZ, armée de Mobutu Sese Seko, renversé en
1997) ont été arrêtés et sont actuellement détenus par le
RCD à Kisangani même", a-t-il affirmé. Mardi, des sources
du RCD à Goma avait indiqué que l'attaque de la station de radio,
occupée pendant trois heures, étaient l’œuvre de dissidents du
RCD, appartenant au RCD-Originel, créé en début d'année par
Songolo Nura, un ancien officier du mouvement rebelle. Le RCD-originel
est opposée à la présence de troupes ougandaises, rwandaises et
burundaises dans l'ex-Zaïre. Mercredi, la communication officielle
du RCD ne mentionnait plus ces "dissidents".Dans un
communiqué lu mercredi par la radio dans leur Quartier-général
de Goma, ville frontalière du Rwanda, le RCD parlait d'une
"tentative avortée de prise de la ville de Kisangani par la
coalition composée du gouvernement de Kinshasa et du Mouvement de
libération du Congo (MLC)". Le gouvernement du président de
la R.D.Congo Joseph Kabila a conclu un accord de paix avec les
rebelles du MLC, (soutenu par l'Ouganda) à l'issue du dialogue inter
congolais qui s'est achevé le 19 avril à Sun City . L'accord
prévoit que le chef de l'Etat Joseph Kabila demeure président
pendant la période de transition en R.D.Congo, et attribue le poste
de Premier ministre au chef du MLC, Jean-Pierre Bemba. Selon le
communiqué, les "mutins" actuellement détenus "se
sont revendiqués comme adhérents de la coalition de Kinshasa, de
qui ils ont reçu des garanties de renfort" s'ils prenaient un
des deux aéroports de la ville. Selon des habitants de Kisangani,
joints mercredi matin au téléphone depuis Goma, la population a
repris ses activités mais une présence militaire très
renforcée était constatée dans plusieurs quartiers de la
ville.
LE CONSEIL DE SECURITE ETUDIE LA
MARCHE A SUIVRE DANS LE PROCESSUS DE PAIX AU CONGO
DEMOCRATIQUE
« La constitution d'un gouvernement de
transition à Kinshasa, le désarmement des rebelles et le retrait
des troupes étrangères constituent quelques-unes des mesures
indispensables pour faire avancer le processus de paix en République
démocratique du Congo » . C'est ce qu'a affirmé aujourd'hui
l'ambassadeur de France à l'ONU, Jean-David Levitte, qui a dirigé
une délégation du Conseil de sécurité lors d'une récente
tournée d'une semaine dans la région des Grands Lacs. Les
services de presse des Nations Unies rapportent que
s'adressant à ses collègues du Conseil de sécurité,
l'ambassadeur français s'est félicité des progrès accomplis
dans le dialogue inter congolais, mais réitéré sa conviction que
celui-ci devait englober toutes les parties, sans exclusion, et se
dérouler sans préalables et dans un esprit ouvert. M. Lévitte a
par ailleurs précisé que les interlocuteurs de la région avaient
accueilli favorablement l'idée d'un déploiement de troupes
étrangères "pour une période limitée sur un emplacement
limité" le long de la frontière de la R.D.Congo. Le
déploiement d'un "rideau" de troupes, qui répondrait aux
préoccupations sécuritaires des voisins de la R.D.Congo, serait la
dernière étape sur leur retrait total du Congo démocratique.
S'agissant du Burundi, l'ambassadeur Lévitte a estimé que la paix
y restait fragile, car le processus de paix entamé n'était pas
encore irréversible.
LE RISQUE D'UNE PARTITION DE
LA RDCONGO EVOQUE AU CONSEIL DE SECURITE
Le risque d'une partition de la république
démocratique du Congo a été évoqué mardi dernier lors
d'un débat public du Conseil de sécurité des Nations Unies,
organisé au retour d'une mission dans la région des Grands Lacs.
Selon l’AFP , Jean-David Lévitte, l'ambassadeur de
France qui a dirigé la mission du Conseil dans cette région, a
souligné que des "progrès considérables avaient été
faits" mais qu'il fallait maintenant éviter que la situation
"se solidifie", ce qui aboutirait à une partition de cet
immense pays au centre de l'Afrique. "Il y a un risque de
partition à l'image de Chypre", a ainsi déclaré le
diplomate français, "mais, à la différence de Chypre, les
populations de la république démocratique du Congo ne veulent pas
être séparées". "Les représentants de la société
civile, a-t-il souligné, ont été unanimes à réclamer l'unité
politique et administrative du pays, l'arrêt du pillage des
ressources naturelles et le retrait des troupes étrangères".
Depuis six ans le conflit dans la région des Grands Lacs, qui
implique une demi-douzaine de groupes rebelles et les armées
d'autant d'Etats, a causé la mort de 3 millions de personnes et en a
déplacé au moins autant, selon les estimations généralement
admises. Près du tiers du pays, dans la région orientale riche en
matières premières ainsi que sa capitale Kisangani, est
pratiquement contrôlé par le Rassemblement congolais pour la
démocratie (RCD-rébellion), appuyé par le Rwanda. Des troupes de
ce pays ont pénétré en R.D.Congo, jusqu'à plus de 600
kilomètres de la frontière, officiellement pour poursuivre les
anciens soldats et miliciens responsables du génocide rwandais de
1994. La mission du Conseil a visité, du 27 avril au 7 mai, huit
pays (Afrique du Sud, Zimbabwe, RDCongo, Angola, Ouganda, Tanzanie,
Burundi et Rwanda) rencontrant chefs d'Etat, ministres, dirigeants de
mouvements rebelles et représentants de la société civile. Son
rapport doit servir à définir la conduite de la communauté
internationale face à ce conflit que l'ambassadeur français a
qualifié de "crise orpheline", ne suscitant "ni les
grands titres ni l'attention internationale".
Ce rapport, a ajouté M. Lévitte, est "l'exemple parfait de la
volonté d'engagement du Conseil de sécurité et de la place où
il peut faire une différence". Parmi les suggestions
présentées par M. Lévitte au Conseil figure la mise en place d'un
"rideau de troupes" des pays voisins aux frontières
orientales de la république démocratique du Congo, afin de
"faciliter le retrait des forces
étrangères".
Cette mesure, approuvée par le
représentant de la R.D.Congo Atoki Ileka, serait appliquée
"pour une période limitée et dans une portion limitée du
territoire". M. Lévitte a également évoqué la possibilité
d'organiser une conférence internationale sur la paix, la sécurité
et le développement dans la région des Grands Lacs, en même
temps que le déploiement d'une "force solide dans le cadre de
la Mission des Nations Unies en R.D.Congo (MONUC)". Et il n'a pas
exclu que, après la mise en place d'une autorité de transition
incluant toutes les parties, le mandat actuel de la MONUC puisse
être étendu "à l'organisation et la conduite d'élections
libres et justes".
MAITRE KAMANDA WA KAMANDA
"DISPOSE" A CONTRIBUER A LA SOLUTION DE LA CRISE EN
R.D.CONGO
Maître Gérard Kamanda wa Kamanda,
président national du Front des nationalites (FCN-opposition) s'est
dit "disposé" à apporter sa contribution à la solution
de la crise qui sévit dans le pays, à son retour mardi à
Kinshasa, au terme d'un exil de cinq ans en France, a constaté
l'AFP. "Je suis venu apporter ma contribution si on
l'estime utile là où ce sera nécessaire en attendant que nous
allions aux élections", a-t-il déclaré ajoutant qu'à ce
moment-là, le peuple sera juge."Mais pour le moment je suis
venu participer aux travaux de rédaction du projet de constitution
pour la période de transition", a-t-il dit. Dernier ministre
des Affaires étrangères du maréchal Mobutu renversé le 17 mai
1997 par Laurent-Désiré Kabila, Me Kamanda wa Kamanda a affirmé
oeuvrer toujours pour la fin de la crise dans le pays. "Au cours
des cinq dernières années, j'ai toujours souhaité que les
Congolais se retrouvent autour d'une table de négociations afin
d'exposer ensemble les voies et moyens de recréer un cadre juridique
consensuel pour l'exercice du pouvoir dans notre pays", a
souligné l'opposant. "Je suis un patriote, un nationaliste. Je
ne pouvais pas ne pas souscrire à un accord qui met fin, même
partiellement, à la guerre et qui assure la réunification, même
partielle du pays, étant entendu que c'est une base à partir de
laquelle on peut arriver à un accord général", a-t-il
réagi en réponse à une question de la presse sur l'accord de Sun
City. Il a toutefois estimé que les négociations n'avaient pas
abouti à un accord global qui puisse ramener la paix totale et la
réunification définitive du pays affirmant qu'"il reste encore
des choses à faire". "Comme il se trouve que le RCD/Goma
était partie prenante aux négociations de Sun City, il faut
consolider d'abord l'accord signé et à partir de là, continuer à
négocier jusqu'à ce que "nous puissions avoir la paix dans
notre pays", selon Kamanda.
LE TPIR FAVORABLE A
L'ARRESTATION EN R.D.CONGO DE GENOCIDAIRES RWANDAIS
L'arrestation en R.D.Congo de génocidaires
rwandais contribuerait à détendre les relations entre Kinshasa et
Kigali, estime Kingsley Chiedu Moghalu, porte-parole du Tribunal
international pour le Rwanda (TPIR). "Pour le greffier Adama
Dieng, l'arrestation et le transfert à Arusha, siège du TPIR, des
personnes recherchées pour crimes de génocide et dont on suppose
qu'elles sont réfugiées en R.D.Congo, constitueraient une preuve
de l'engagement du gouvernement de Kinshasa à les pourchasser"
pour les faire comparaître devant les juridictions ad hoc, a
souligné M. Chiedu Moghalu dans une déclaration mardi à
l'AFP. Réagissant à une demande faite la veille à M.
Dieng par le ministre congolais des Affaires étrangères, Léonard
She Okitundu, d'ouvrir une antenne à Kinshasa, M. Chiedu Moghalu a
objecté que le TPIR ne sera pas en mesure d'accéder à cette
demande ''faute de fonds nécessaires". Dans sa demande, M.
Okitundu faisait valoir que l'ouverture d'une antenne du TPIR à
Kinshasa "résoudrait les préoccupations sécuritaires du
Rwanda, favoriserait la réconciliation nationale rwandaise et
devrait logiquement amener l'Armée patriotique rwandaise (APR) à
quitter la R.D.Congo induisant la réconciliation régionale''.
"La coopération du gouvernement congolais, qui est une
obligation faite par l'Organisation des Nations Unies, dont le TPIR
est un organe, à tous les pays supposés abriter des
génocidaires, a été promise par le président Joseph Kabila lors
d'une visite, faite en février dans les deux Congo par le greffier
Adama Dieng", a rappelé le porte-parole. M. Chiedu Moghalu a
affirmé que dans le cadre des enquêtes nécessaires à
l'arrestation de suspects, le TPIR était disposé à assister la
R.D.Congo "à tous moments par l'envoi de fonctionnaires du
Tribunal qui pourront rester dans le pays aussi longtemps qu'il le
faudra". La présence en R.D.Congo de réfugiés, recherchés
pour génocide, est un des argument régulièrement avancé par le
gouvernement de Kigali pour justifier, au nom de sa propre
sécurité, son intervention dans ce pays.
Bulletin CIP N° 273
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