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Weekly anb04042.txt #5
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 04-04-2002 PART #2/5
* Cameroun. Religions contre la violence - Du 1er avril au 1er juin, la
campagne Semaines pascales mobilisera pour la cinquième année consécutive
les chrétiens catholiques et protestants, ainsi que les musulmans et toutes
les personnes de bonne volonté au Cameroun, face à un fléau social à la
lumière de la foi. Le thème retenu pour cette année est "Pour une société
sans violence, combattons le tribalisme et la corruption". Pendant deux
mois, conférences, tables-rondes, soirées culturelles et célébrations
oecuméniques permettront de réunir les croyants de sept grandes villes du
pays pour une société plus juste et plus pacifique. L'initiative est
organisée par le Cercle international pour la promotion de la
création(CIPCRE), en collaboration avec le service Justice et Paix de
l'Eglise catholique et la Fédération des Eglises et missions évangéliques
du Cameroun. Les organisateurs soulignent que, après les événements du 11
septembre 2001 et leurs suites, la religion apparaît trop aux yeux du monde
comme fomentatrice d'animosités, alors que le christianisme et l'islam sont
tous deux fondamentalement des doctrines de paix et de
réconciliation. (APTA, Kenya, 2 avril 2002)
* Comores. Bacar élu président d'Anjouan - Le dimanche 31 mars, à l'issue
du scrutin pour l'élection du président de l'île autonome d'Anjouan, le
colonel Mohamed Bacar l'a emporté par 71,41% des suffrages. Un des
candidats, M. Loufti Adinane, s'était désisté en pleine campagne, estimant
que "les cartes étaient battues à l'avance en faveur de Bacar". M. Bacar
faisait partie d'un triumvirat de commandants qui s'empara du pouvoir à
Anjouan, le 9 août 2001, à la faveur d'un coup de force contre le colonel
Saïd Abeid. Il devint ensuite le maître incontesté de l'île. Après avoir
renversé le colonel Abeid, il avait résisté à une tentative de putsch par
ce dernier à partir de Mayotte. (PANA, Sénégal, 1er avril 2002)
* Congo-Brazza. Attaque d'un train - Le 2 avril, au moins trois personnes
ont été tuées et plusieurs autres blessées lors de l'attaque d'un train de
voyageurs par des bandes armées dans les environs de la ville de Mindouli
(plus de 200 km au sud de Brazzaville), a-t-on appris de source policière.
Le train en provenance de Pointe-Noire a été attaqué à deux reprises,
respectivement dans les gares de Kikembo et de Kimbedi. La source met en
cause les "Ninjas" (une milice) du pasteur Jean Ntoumi, leader d'une
ancienne rébellion armée. Ces attaques, qui sont les premières depuis la
signature des accords de paix de fin 1999, ont amené les dirigeants du
chemin de fer à suspendre le trafic ferroviaire entre Brazzaville et
Pointe-Noire jusqu'à nouvel ordre. Par ailleurs, une source militaire a
fait état de "bruits de bottes" dans la région du Pool, dans les localités
de Kindamba et de Vindza, où des accrochages auraient eu lieu entre l'armée
régulière et les "Ninjas". Le 31 mars, des unités des forces armées
auraient contraint Ntoumi à se retrancher dans une forêt voisine. Ces
incidents ont eu lieu en l'absence du président Nguesso, actuellement en
visite au Maroc. (Ndlr.: Le 3 avril, selon l'AFP,l'armée a assuré
"maîtriser parfaitement la situation"). (PANA, Sénégal, 2 avril 2002)
* Congo-Brazza. Deadly attack on train - 2 April: At least two people
have been killed and 12 others wounded in an attack by so-called Ninja
militiamen against a passenger train, according to police in the Republic
of Congo. The train, travelling between the port-city of Pointe-Noire and
the capital, Brazzaville, was attacked near Kinkembo, in the Pool region,
about 150 kilometres west of Brazzaville. The train completed its journey.
Some of the wounded were in a critical state when they arrived in
Brazzaville. This attack was the first of its kind since a peace accord
ended Congo's brutal civil war in 1999. The Pool region had been the scene
of minor clashes between government troops and Ninjas --who oppose
President Denis Sassou Nguesso -- in the past. (ANB-BIA, Brussels, 3
April 2002)
* Congo (RDC). Mouvements de troupes - Des informations concordantes,
émanant de témoignages sur place, font état de mouvements de troupes au
Sud-Kivu et au Nord-Katanga: des camions militaires seraient arrivés au
bord du lac Tanganyika venant de Bujumbura, avec à leur bord des militaires
rwandais mais aussi érythréens ou somaliens, utilisés comme mercenaires.
Selon d'autres sources, des camions transportant des militaires rwandais
ont traversé le poste frontière de Cyangugu et ont pris la direction du
Sud-Kivu et du Nord-Katanga, indique le quotidien belge Le Soir. Alors que
progresse le dialogue de Sun City, nombreux sont les Congolais qui
redoutent une attaque surprise sur Lubumbashi, qui ferait basculer la donne
militaire au profit du RCD-Goma. En 1996-97 et 1998 déjà, des combattants
érythréens et somaliens s'étaient mêlés aux troupes de l'armée rwandaise
APR. D'autre part, La Libre Belgique indique que, selon les observateurs
militaires de la Monuc (la mission de l'Onu), près de 1.600 soldats
rwandais font mouvement sur trois axes, à partir de Mwenga, Uvira et Fizi,
en direction des hauts plateaux du Sud-Kivu, où des combats opposent depuis
le 19 mars les rebelles du RCD à un leader tutsi congolais des
Banyamulenge, le commandant Masunzu. - Par ailleurs, le 30 mars, les
observateurs de l'Onu ont constaté le retour de soldats gouvernementaux
dans le village de Moliro (sud-est). Ils en avaient été chassés le 16 mars
par la rébellion du RCD, mais ceux-ci s'en étaient retirés le 27 mars à la
demande du Conseil de sécurité des Nations unies, pour que la zone soit
démilitarisée. Le 2 avril, les rebelles du RCD ont menacé de reprendre
Moliro, et ont affirmé qu'ils ne retireraient pas leurs forces de deux
autres localités, malgré un accord conclu en ce sens avec la Monuc. Mais le
porte-parole du gouvernement a déclaré que les rumeurs d'une reprise de
Moliro par ses forces était nées d'informations de la présence de seulement
huit militaires aperçus dans le secteur par des observateurs onusiens. Il a
démenti que ces soldats faisaient partie des Forces armées congolaises. La
Monuc a confirmé que ses observateurs n'avaient vu qu'une demi-douzaine de
soldats en patrouille qui ont dit qu'ils se retireraient le même
jour. (Le Soir et La Libre Belgique, 29 mars/3 avril 2002)
* Congo (RDC). "Kabila Party" formed - 2 April: Supporters of President
Joseph Kabila of the Democratic Republic of Congo have set up a new
political party. The birth of the People's Party for Reconstruction and
Democracy (PPRD) comes as representatives from the government, the
opposition, as well as civic groups and rebel forces, are meeting in South
Africa to try to pave the way for elections. "We want to show the
international community that the government is determined to go down the
democratic road," Theophile Bemba, a PPRD member and aide to President
Kabila, said. There are already 500-odd political parties in Kinshasa. Few
are taken seriously. Only a handful competed in Congo's last democratic
elections in 1959, and most -- according to Kinshasa's wags -- consist of
one man and his wife. The PPRD is bound to be given a bit more respect.
Established over the Easter holiday, it boasts 253 founding members,
including those government ministers closest to President Joseph Kabila,
who has not yet officially joined. Senior PPRD figures include Leonard She
Okitundu the foreign minister, Mashako Mamba, the health minister, Kikaya
Bin Karubi, information minister and Vital Kamerhe, the government's chief
negotiator at peace talks in South Africa. Kikaya Bin Karubi said the new
party would hold its first congress once the talks have ended, and will
then nominate its leaders and other officials. He said it had been set up
to prepare for the long-hoped for elections that should, in theory, be held
within a year or two. Mr Bin Karubi said the PPRD would follow the
patriotic teachings of Congo's first prime minister Patrice Lumumba, and
those of the late President Laurent Kabila. (ANB-BIA, Brussels, 3 April 2002)
* Congo (RDC). Pas de progrès au dialogue - Le lundi 1er avril, le
dialogue intercongolais de Sun City est entré dans sa sixième semaine, avec
un ultimatum de 12 jours pour un accord global, mais sans rapprochement
apparent sur la nature ou les titulaires d'un pouvoir de transition,
indique La Libre Belgique. Depuis dix jours, le dialogue a paru trouver sa
"vitesse de croisière", selon un conseiller du facilitateur. Mais cette
atmosphère positive en commissions contraste avec le sentiment de blocage
sur la question des rênes du pouvoir pour la cruciale période de transition
menant à des élections démocratiques. Gouvernement et mouvements de
rébellion, d'accord sur un partage du pouvoir pour la transition, campent
sur leurs positions concernant la forme de ce partage, en particulier le
statut du président Joseph Kabila. Pour Kinshasa, le chef de l'Etat doit
rester au pouvoir; pour la rébellion, c'est exclu. - Ce même lundi, Gérard
Kamanda wa Kamanda, le dernier ministre des Affaires étrangères de feu le
président Mobutu, a annoncé sa candidature à la présidence pour la période
de transition. Cette candidature est annoncée officiellement après celles
d'Etienne Tshisekedi, d'Antoine Gizenga et de Raphaël Katebe Katoto. Ils
estiment tous que la présence au sommet de l'Etat d'un des belligérants ne
manquera pas d'entraîner des conflits. - D'autre part à Kinshasa, un groupe
de Congolais disant partager l'idéologie de Patrice Lumumba et du défunt
président Laurent-Désiré Kabila, a créé une nouvelle formation politique
dénommée Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).
Les observateurs attribuent la paternité de ce nouveau parti au président
Joseph Kabila. Son chef de cabinet, le prof. Théophile Mbemba, figure parmi
les personnalités qui ont lancé cette initiative. On y trouve aussi les
anciens dignitaires du régime du défunt président Kabila. - Le 2 avril, le
président sud-africain Thabo Mbeki a usé de son poids moral pour que les
chefs de délégations présents à Sun City puissent trouver une solution à la
crise. De leur côté, les chefs de délégations ont demandé à M. Mbeki d'user
de son influence sur les leaders des belligérants (Kabila, Onusumba, et
Bemba) pour qu'ils viennent participer directement aux travaux de Sun City
dans un esprit de réconciliation. Cet appel vient surtout de la société
civile et de Joseph Olengankoy du FONUS. (ANB-BIA, de sources diverses, 3
avril 2002)
* Congo (RDC). African leaders seek Congo peace - 3 April: Leaders from
the countries embroiled in the conflict in the Democratic Republic of Congo
are meeting in the Zambian capital, Lusaka. The talks are intended to focus
on the failure of foreign forces to withdraw, in line with a ceasefire
agreed in 1999. Of the five outside countries -- Rwanda and Uganda on the
side of the rebels and Zimbabwe, Angola and Namibia backing the Kinshasa
government -- only Namibia has pulled out all its troops. The summit
follows the announcement on 2 April by the government, that rebel groups
could share power if they agree to reunify the country which has been split
by more than 3 years of war. Rebel groups insist that any transitional
government should include a new president -- a suggestion rejected by aides
to President Joseph Kabila. At the end of the meeting, the heads of state
and foreign ministers, call for the deployment of more United Nations
peacekeepers in Congo. The leaders also refer to separate Congolese peace
negotiations in South Africa, urging the parties to reach an agreement in
order to restore unity and stability to the country. -- Meanwhile, South
Africa's President Mbeki has mustered all his moral weight to convince
heads of state attending the Inter-Congolese Dialogue in Sun City, to find
a solution to the Congolese crisis within the remaining eleven days before
the Dialogue ends. (ANB-BIA, Brussels, 4 April 2002)
* Congo (RDC). Sommet régional - Un sommet régional rassemblant les chefs
d'Etat africains impliqués dans la guerre en République démocratique du
Congo s'est ouvert le 3 avril à Lusaka, en Zambie. Prévu initialement le 22
mars, ce sommet devait passer en revue les progrès dans l'application de
l'accord de cessez-le-feu signé dans cette même ville en 1999, le
déploiement de la Mission d'observation des Nations unies au Congo (Monuc)
et le retrait des troupes étrangères de la RDC. Le facilitateur du dialogue
intercongolais, Ketumile Masire, devait informer les dirigeants régionaux
de l'évalution des discussions en cours à Sun City. Les discussions de
Lusaka réunissaient les présidents de la RDC, du Rwanda, de la Namibie, de
l'Afrique du Sud, du Zimbabwe et de la Zambie, ainsi que des ministres de
l'Ouganda et de l'Angola. Ils ont été rejoints par de hauts responsables
des Nations unies et de l'Organisation de l'unité africaine. Les principaux
mouvements rebelles étaient également présents. L'envoyé spécial de M. Kofi
Annan a fait part de l'impatience de l'Onu concernant le retrait des armées
étrangères. Le sommet s'est achevé le soir. Les participants ont réaffirmé
leur engagement dans le processus de paix, mais sans nouvelle
initiative. (ANB-BIA, de sources diverses, 4 avril 2002)
* Ethiopie. Opérations contre l'OLF - Au moins huit combattants du Front
de libération Oromo (OLF) ont été tués et 20 autres capturés récemment,
alors qu'ils menaient des "activités subversives" dans la région de
Wollega, dans l'ouest du pays, a annoncé le 1er avril le Bureau
d'information et des relations publiques de l'Etat d'Oromia. Des soldats de
l'OLF ont également été blessés, tandis que 31 combattants se sont rendus
aux forces de sécurité, a indiqué le Bureau. Il a ajouté que les habitants
de la région avaient repris le cours normal de la vie, tandis que des
opérations de nettoyage étaient en cours pour éliminer les derniers
combattants de l'OLF. (PANA, Sénégal, 1er avril 2002)
Weekly anb0404.txt - #2/5