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Weekly anb03214.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-03-2002      PART #4/7

* Congo (RDC). Accrochages et dialogue  -  14 mars. Le gouvernement 
congolais a annoncé la suspension de sa participation aux travaux du 
dialogue de Sun City, qui devrait mettre fin à la guerre civile. La raison 
indiquée par Kinshasa serait les "attaques massives" de l'armée rwandaise 
et des troupes des rebelles du RCD-Goma contre Moliro dans le sud-est du 
Congo. Toutefois, selon le porte-parole du gouvernement, Kikaya bin Karubi, 
la suspension de la participation aux travaux ne sera pas suivie du départ 
des délégués gouvernementaux, qui ont décidé de rester à Sun City "pour 
donner une chance à la paix". Un communiqué du RCD a qualifié ce départ de 
"totalement inacceptable". Les mouvements rebelles ont à leur tour accusé 
le gouvernement d'être responsable des affrontements qui ont lieu au 
Katanga. Ils voient surtout dans la décision du gouvernement de Kabila un 
refus de négocier un nouvel ordre politique. L'armée rwandaise pour sa 
part, a démenti avoir lancé des attaques dans l'est du Congo. - Le 15 mars, 
devant le Conseil de sécurité, l'ambassadeur de France aux Nations unies, 
M. Levitte, a accusé le Rwanda d'avoir lancé une offensive majeure contre 
la ville de Moliro, dans le sud-est du Congo, à la frontière de la Zambie. 
Selon lui, "sept bataillons, au moins 10.000 hommes, y participent". Il a 
demandé que la Mission de l'Onu (Monuc) enquête sur cette offensive et 
publie rapidement ses conclusions. Le commandant de la Monuc, le général 
Diallo, avait cependant annoncé, le 13 mars, qu'il y avait eu des 
accrochages à Pepa (nord-Katanga), mais sans pouvoir donner de bilan. Il a 
rappelé qu'à la suite des derniers affrontements de fin février à Moliro, 
les forces armées congolaises avaient dû se replier et avaient décrété un 
cessez-le-feu unilatéral. Le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, s'est 
déclaré extrêmement préoccupé par la capture de Moliro. Les autorités 
congolaises, elles, estiment que cette attaque pourrait être le prélude 
d'un dessein plus vaste, qui viserait Lubumbashi, la capitale du Katanga, 
et Kamina, où se trouve une importante base militaire et où sont cantonnés 
2.000 réfugiés hutu rwandais. Cependant, les rebelles congolais ont annoncé 
le 17 mars qu'ils étaient prêts à se retirer du port de Moliro à condition 
que les casques bleus de la Monuc se déploient dans cette ville empêchant 
les forces gouvernementales de la reprendre. L'Onu demanderait l'accord des 
deux parties. Par ailleurs, les différentes parties au dialogue 
intercongolais ont annoncé séparément leur volonté de reprendre le dialogue 
bloqué. - A l'invitation de la Zambie, médiateur officiel, les chefs d'Etat 
des pays impliqués dans la guerre au Congo se réuniront le 23 mars en 
sommet à Lusaka afin de tenter de mettre fin à la nouvelle crise. D'autre 
part, six délégués des combattants locaux Maï-Maï au dialogue 
intercongolais viennent de suspendre leur participation à ce forum et ont 
appelé tous les délégués à ne plus prendre part aux travaux jusqu'au 
retrait effectif et vérifié des troupes rwandaises du Congo. Le 19 mars, le 
porte-parole du facilitateur a fait savoir que les pourparlers de Sun City 
sont interrompus au moins jusqu'à l'issue du sommet de Lusaka, qui a été 
avancé au vendredi 22 mars. D'autre part, le Conseil de sécurité a exigé le 
retrait "immédiat et sans condition" des rebelles congolais de Moliro. -- 
20 mars. Le sommet des chefs d'Etats, prévu le 22 mars à Lusaka, est 
reporté au 27 mars, en raison d'un voyage officiel en Chine du président 
Joseph Kabila à partir du 21 mars, a indiqué mercredi à Kinshasa Léonard 
She Okitundu, ministre des Affaires étrangères de la RDC. Le président 
ougandais Yoweri Museveni ne participera pas au sommet ayant des questions 
nationales plus importantes à gérer, a indiqué une source gouvernementale 
ougandaise. 21 mars. Le bureau du facilitateur, Sir Ketumile Masire, 
informe que les pourparlers ont repris ce matin à Sun City, sous forme 
d'une session plénière, en présence de délégués de toutes les composantes 
au dialogue. La délégation du gouvernement de Kinshasa, qui avait suspendu 
sa participation depuis une semaine, était présente à la session 
plénière.   (ANB-BIA, de sources diverses, 21 mars 2002)

* Congo (RDC). Inter-Congolese Dialogue "on hold"  -  14 March: The 
delegation from Congo RDC walks out of the Dialogue, claiming that Rwanda 
and the Rwandan-backed rebel movement, the Congolese Rally for 
Democracy-Goma (RCD -Goma) has violated the ceasefire by attacking Moliro. 
18 March: Rwandan-backed rebels who threw peace efforts into disarray by 
seizing Moliro, say they will hand it over to the United Nations to try to 
revive reconciliation talks. The capture of Moliro by the rebel Congolese 
Rally for Democracy (RCD) threatens to derail negotiations in South Africa 
that are aimed at ending three years of war that have claimed two million 
lives, mainly through hunger and disease. "We stand ready and prepared to 
hand over Moliro to the United Nations in the greater interests of peace," 
Bizima Karaha, RCD security chief says. France accuses the rebels' Rwandan 
backers of deploying their own troops in the fighting. Another RCD 
official, Thomas Nziratimana, says RCD troops will quit Moliro if the 
government pledges not to reoccupy it. "We only took the town because the 
government recently started using it to attack us at Moba and so we decided 
to stop their attacks at the source". -- Regional leaders will hold crisis 
talks in Zambia to try and end the latest fighting in Congo. The presidents 
of those countries with troops in Congo will meet later this week. -- Six 
delegates of Mai-Mai fighters at the Inter-Congolese Dialogue (ICD) have 
suspended their participation at the forum. Anselme Enurunga, Raphaël 
Luhulu, Kakule Lafontaine, Elias Mulungula, Yaka Swedi Bosco and Mbilizi 
Piko called on all Congolese taking part in the dialogue to put their 
participation on hold until the effective and ascertained withdrawal of 
Rwandan troops from Congo. They maintain that anyone continuing with the 
talks in the present circumstances was a traitor. The Maï-Maï delegates 
explained their decision because of the deployment of Rwandan troops in 
South Kivu, adding that other soldiers from Burundi had been deployed at 
the port of Kalundu. They also said Rwandan troops were reported to have 
arrived in Goma en route to Baraka and Fizi, while another squadron was 
moving towards Kazimia, Kabimba and Kalemie to attack Moliro. According to 
Maï-Maï spokesman Anselme Enerunga, there were further deployments in the 
province of North Kivu where Rwandan troops passed through Goma to reach 
the districts of Masisi, Rwindi, Somikivu, Walikale and Lubero. Others, 
Enerunga said, were flown to Lugushwa, Shabunda and Kalima in the Maniema. 
The Maï-Maï insist this is a clear indication the Rwandan army intends to 
remain in the eastern part of Congo. The Maï-Maï delegates denounce what 
they say is the laxity on the part of the UN Mission in Congo and its 
silence in the face of continued fighting in Kivu. 19 March: The civil 
society group at the talks has demanded the immediate and unconditional 
withdrawal of all foreign troops from Congo. 20 March: The ICD will remain 
"on hold" until after the Lusaka summit of heads of state involved in 
Congo's conflict. However, the same day, Zambia's foreign minister says the 
summit has now been postponed until a later date because one of the heads 
of state expected to attend the meeting will not be available. -- The ICD 
will now resume tomorrow.   (ANB-BIA, Brussels, 21 March 2002)

* Congo (RDC). Sud-Kivu: la société civile dénonce  -  Des membres de la 
société civile du Sud-Kivu ont dénoncé la recrudescence d'attaques et 
d'exactions contre les populations par l'armée patriotique rwandaise (APR) 
et des soldats du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD). "Depuis 
trois semaines, les soldats RCD et APR s'adonnent à des pillages 
généralisés sous prétexte de déloger des Maï-Maï et des Interahamwe", 
indiquent ces sources, sous couvert de l'anonymat par crainte de 
représailles. A Walungu par ex., les écoles, les centres de négoce et 
l'hôpital général ont été entièrement saccagés. Certains y voient une 
stratégie du Rwanda. "Le Rwanda utilise de "faux Interahamwe" pour 
consolider l'occupation. Il envoie des troupes, mais n'engage aucun combat 
avec leurs prétendus ennemis". L'unique victime est la population. Environ 
100.000 personnes ont dû quitter leurs habitations et ont tout perdu, 
indiquent toujours les mêmes sources. Dans son bulletin mensuel de février 
2002, la Commission Justice et Paix de l'archidiocèse de Bukavu dénonce la 
terreur et le vandalisme dans les centres de Walungu et de Burhale, suite 
aux affrontements entre Interahamwe, Mudundu 40 (M40) et l'Armée 
patriotique rwandaise. Une source sûre du Kivu, de son côté, lance un cri 
d'alarme contre le viol systèmatique des femmes: "Le viol se banalise. Il 
se particularise en viol public et sans distinction d'âge (de 4 à 70 ans). 
C'est le prix de tout, car il humilie, déshumanise, propage des maladies et 
brise des générations. C'est la nouvelle arme que l'agresseur utilise pour 
briser le moral et les dernières énergies de résistance.". De Shabunda 
(2.000 femmes violées), en passant par Walungu, à Kabare, Katana, 
l'information frise désormais la monotonie. Par ailleurs, dans un 
communiqué publié mercredi 20 mars à Kampala, l'organisation humanitaire 
Human Rights Watch accuse les rebelles du RCD et leurs alliés rwandais 
d'avoir arrêté et brutalisé des militants des droits de l'homme et des 
journalistes, et d'emprisonner des civils près de Goma. Selon HRW, des 
soldats de l'armée rwandaise et des rebelles du RCD détiennent actuellement 
des suspects dans un container à Ndosho, à environ 15 kilomètres de Goma, 
dans des conditions inhumaines.   (ANB-BIA, de sources diverses, 21 mars 2002)

* Côte d'Ivoire. Programme économique  -  La Côte d'Ivoire vient d'achever 
la définition d'un programme macro-économique de redressement, qui doit 
être présenté au FMI le 26 mars. Ce programme doit permettre "la mise en 
place d'une facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance" sur 
une période de trois ans. Dès qu'il sera mis en place, la Côte d'Ivoire 
demandera aux créanciers publics réunis au sein du Club de Paris la 
renégociation de certaines échéances de sa dette bilatérale.   (Le Figaro, 
France, 19 mars 2002)

* Ethiopia-Eritrea. Peacekeepers stay on  -  16 March: The United Nations 
Security Council has extended the mandate of its peacekeepers on the 
Ethiopian-Eritrean border for six months.It had been due to expire at 
midnight on 15 March. The extension will give the 4,000 peacekeepers more 
time to help clear minefields left littering the frontier region following 
the end of a border war in 2000. An international boundary commission is 
due to define the disputed border at the end of this month. The Security 
Council welcomed recent statements by Ethiopia and Eritrea that they would 
abide by the commission's decisions. It also urged the countries to 
establish an air link between their capitals and release any remaining 
prisoners. Eritrea gained independence from Ethiopia in 1993.   (ANB-BIA, 
Brussels, 16 March 2002)

* Ghana. Army finds crashed helicopter  -  The Defence Ministry in Ghana 
has ordered stringent tests to be carried out on all the country's military 
aircraft after a search mission found the wreckage of an army helicopter 
which disappeared on 16 March. All seven passengers and crew, including two 
critically ill patients, were found dead in a dense forest reserve in the 
Eastern Region 110 kilometres north west of the capital, Accra where the 
helicopter went down. It had been ferrying the two patients to Accra for 
medical treatment.   (ANB-BIA, Brussels, 19 March 2002)

* Kenya. Merger shakes up Kenyan politics  -  Kenya's ruling Kanu party has 
absorbed the smaller National Development Party (NDP), revolutionizing 
Kenyan politics ahead of general elections due later this year. President 
Daniel arap Moi is due to retire before the elections and Kanu has also 
revamped its leadership ahead of the poll. Uhuru Kenyatta, the 41-year-old 
son of Kenya's founding father becomes one of four party vice-chairmen. 
This confirms him as a front-runner in the race to succeed Mr Moi. The 
merger was approved at a Kanu conference in Nairobi -- the first in 13 
years. Mr Kenyatta has had a rapid ascent through the Kanu hierarchy. This 
time last year the son of Kenya's independence leader was not even a member 
of parliament. But in the last few months President Moi has favoured the 
younger man. He has been appointed not only as an MP but also as a 
government minister. The NDP leader, Raila Odinga, is the new party's 
general-secretary. The main casualty of these elections was Kenya's 
outgoing Vice-President, George Saitoti. He did not even bother to contest 
his position as vice-chairman after being abandoned by key supporters. The 
conference was attended by 6,000 enthusiastic Kanu members from across the 
country.   (BBC News, UK, 18 March 2002)

* Kenya. KANU et NDP fusionnent  -  Le 18 mars, le président kényan, Daniel 
arap Moi, chef de l'Union nationale africaine du Kenya (KANU), et le leader 
du parti national pour le développement (NDP), Raila Odinga, ont présidé à 
Nairobi une cérémonie consacrant l'union de leurs deux partis dans la New 
KANU. M. Moi conserve son poste de président national, alors que Odinga est 
élu nouveau secrétaire général. Le nouveau parti dispose au Parlement de 
138 députés, contre 80 pour l'opposition. Lors de la première réunion de la 
nouvelle coalition, le 19 mars, une des premières décisions a été d'appeler 
au prolongement des opérations d'inscription des électeurs en perspective 
de l'élection présidentielle de cette année.   (PANA, Sénégal, 19 mars 2002)

* Lesotho. US trade exploits Lesotho workers  -  A big jump in textiles 
exports from Lesotho to the US has resulted in worsening working conditions 
in the southern African country, according to the country's Clothing and 
Allied Workers Union. The US International Trade Commission (ITC), which 
overseas the African Growth and Opportunity Act (AGOA), reported a 50% rise 
in textiles exports to just over 300,000 tonnes in 2001/02. Growth must be 
seen against the backdrop of appalling working conditions characterised by 
poor wages and unduly long working hours. It also said the textile industry 
was now Lesotho's biggest employer with more than 40,000 workers. But a 
Lesotho trade union has alleged that the increase was partly thanks to 
exploitation of textile workers. AGOA gives sub-Saharan countries 
preferential access to the US market for apparel and textile products as 
well as a wide range of other goods. Its aim was to transform relations 
between some of the world's poorest nations and the US to one of trade 
partners from aid dependency.   (BBC News, UK, 15 March 2002)

Weekly anb0321.txt - #4/7