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Air Madagascar annulla i voli per Toamasina - Le proposte del gruppo di contatto dell'OUA
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Fonte:
N° 4004 du Mercredi 13 Mars 2002
http://www.madagascar-tribune.com/archives/4004/sommaire/index.html
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Aéroports: Toamasina et Sambava fermés
Aucun trafic aérien, depuis hier, vers Toamasina et Sambava. Air
Madagascar a annoncé l'annulation des vols vers ces deux agglomérations.
A Toamasina, la fermeture a été dictée par le gouverneur qui,
décidément, fait la pluie et le beau temps dans sa province. Après les
graves accrochages d'hier qui ont entraîné des morts, l'homme craindrait
une expédition armée des troupes du ministre Mamizara Jules pour
rétablir l'ordre. La voie terrestre, rappelons-le, est toujours bouclée
au niveau du barrage de Brickaville. En ce qui concerne Sambava (côte
Nord-Est), l'initiative, apprend-on, est due aux milices de la
redoutable sénatrice, Soaline. En effet, une délégation conduite par le
Premier ministre Jacques Sylla s'est rendue dans la région (SAVA) pour
visiter et reconforter les sinistrés du cyclone "Hary". La mission a pu
atterrir à Antalaha, mais quand elle a voulu faire un saut à Sambava,
l'aéroport y fut subitement fermé par les troupes de Soaline. On
signalera que les députés pro-Ravalomanana ont engagé des poursuites
judiciaires contre les autorités qui se livrent à des abus, dont la dame
Soaline, qui dirigent les milices ratsirakistes pour terroriser les
opposants à Sambava.
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Fonte:
L'intelligent Online / Jeune Afrique
http://www.jeuneafrique.com/data/actu_jaf/12032002/12032002-151947.html
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Madagascar : échauffourées entre manifestants à Toamasina
12/03/2002 14:09:00
MADAGASCAR (JAF) Des échauffourées ont opposé, mardi matin, des
partisans du président sortant Didier Ratsiraka à des manifestants
favorables au "président autoproclamé" Marc Ravalomanana à Toamasina, au
nord-est de Madagascar.
Les affrontements, à coups de pierres et de gourdins, ont duré environ
45 minutes en fin de matinée. Ils n'auraient fait aucun mort. Ils ont
éclaté alors que des supporters de Ravalomanana protestaient, devant le
gouvernorat de la province, contre le maintien de barrages sur la route
de la capitale, Antananarivo, distante de 300 km, par des partisans du
président Ratsiraka,.
Les manifestants, au nombre d'environ une centaine, ont été pris à
partie par une centaine de partisans de Ratsiraka. Les violences avaient
cessé en début d'après-midi. "La population de Toamasina, et non
simplement des partisans de Marc Ravalomanana, a voulu manifester
spontanément son mécontentement", a affirmé à l'AFP un collaborateur de
Ravalomanana à Antananarivo.
Selon lui, "ils manifestaient pacifiquement pour le deuxième jour
consécutif, mais les éléments de l'Arema (Avant-garde de la Rénovation
malgache, parti du président Ratsiraka) ont riposté de façon violente".
La ville de Toamasina est le fief de Ratsiraka et le gouverneur de la
province ne reconnaît pas l'autorité du "gouvernement" institué à
Antananarivo par le "président" Ravalomanana.
Depuis près d'un mois, des barrages ont été dressés sur l'unique route
reliant Toamasina à la capitale, ainsi privée de ravitaillement en
carburants. Ils ont été érigés "par la population", selon le gouverneur,
tandis que le camp de Ravalomanana affirme qu'ils sont l'oeuvre "des
partisans de Ratsiraka et de simples voyous".(avec AFP)
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Fonte:
L'intelligent Online / Jeune Afrique
http://www.jeuneafrique.com/data/actu_jaf/12032002/12032002-102137.html
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Madagascar : premier face-à-face entre militaires pro et
anti-Ravalomanana
12/03/2002 19:45:00
MADAGASCAR (JAF) Les militaires malgaches partisans du "président
autoproclamé" Marc Ravalomanana et ceux restés fidèles au président
sortant Didier Ratsiraka se sont pour la première fois retrouvés face à
face lundi à Antananarivo, dans l'enceinte du ministère de la Défense.
On a également appris lundi qu'une attaque à la grenade, commise
vendredi à Fianarantsoa (sud) pendant une réunion publique
pro-Ravalomanana, avait fait deux morts: une institutrice, qui a
succombé samedi à ses blessures, et le commanditaire de l'attaque,
lynché à mort par la foule, a annoncé lundi le comité de soutien à Marc
Ravalomanana (KMMR).
L'auteur de l'attaque, arrêté sur le champ, a révélé le nom de son
commanditaire, qui a été lynché à mort dimanche par la foule, selon le
KMMR.
Lundi matin, le "ministre de la Défense" du "gouvernement" Ravalomanana,
le général Jules Mamizara, qui s'était installé vendredi dans les locaux
du ministère, a dû négocier avec des militaires fidèles au président
Ratsiraka pour entrer dans l'immeuble du ministère.
Après ce bref incident, une centaine de généraux, officiers supérieurs
et sous-officiers pro-Ravalomanana se sont rassemblés devant le
ministère et dans son enceinte, pour empêcher l'arrivée éventuelle du
nouveau ministre de la Défense nommé samedi par M. Ratsiraka, le général
Jean-Paul Bory.
Le général Bory, qui détenait jusqu'alors le portefeuille de secrétaire
d'Etat à la Gendarmerie, remplace le général Marcel Ranjeva, qui a
démissionné vendredi.
Les officiers pro-Ravalomanana, en uniforme et sans armes, ont entrepris
de former un barrage humain, devant trois capitaines opposés à leur
mouvement et une vingtaine d'hommes de troupe, l'arme au pied, qui sont
restés en retrait sans intervenir.
Malgré une relative tension, ce face-à-face, qui n'a pas débordé
l'enceinte du ministère, n'a donné lieu à aucun incident, et s'est
terminé en milieu de journée.
Le général Bory ne s'est finalement pas présenté, mais le gouverneur
militaire d'Antananarivo, le général Léon-Claude Ravaloaerison, nommé
par le président Ratsiraka dans le cadre de la loi martiale, est venu
s'entretenir avec le général Mamizara pendant 45 minutes environ.
"L'état-major des régiments des forces d'intervention (RFI), qui restent
fidèles à Ratsiraka, se trouve en fait dans l'enceinte du ministère", a
expliqué à l'AFP une source diplomatique. "Ce sont ces hommes qui se
sont opposés lundi matin à l'entrée du général Mamizara et qui ont fait
face aux officiers partisans de Ravalomanana", selon cette source.
Sur le plan diplomatique, la délégation de l'Organisation de l'unité
africaine (OUA) continue discrètement ses consultations dans la capitale
malgache. Une tentative de rencontre entre MM. Ratsiraka et
Ravalomanana, initiée par les représentants de l'organisation
panafricaine et prévue lundi dans l'après-midi, a échoué au dernier
moment, selon l'entourage du président sortant.
Après la trêve du week-end, seuls quelques milliers de manifestants
pro-Ravalomanana se sont à nouveau regroupés lundi matin sur la place du
13 Mai, au centre d'Antananarivo, où ils ont écouté les discours des
membres du "Comité de soutien à Marc Ravalomanana" (KMMR).
Le KMMR n'a pas encore ordonné officiellement l'arrêt de la grève
générale, mais la situation se normalise de jour en jour dans la
capitale.
La reprise des cours dans toutes les écoles est prévue pour mardi matin,
et de nombreux établissements ont été rouverts dès lundi, a-t-on
constaté.
Les barrages tenus par les partisans de M. Ravalomanana tendent à
disparaître dans la capitale, à l'exception de la ville haute, autour du
domicile du "président autoproclamé".
L'activité commerciale, dans les boutiques ou sur les marchés, est tout
à fait normale. Rendez-vous a été donné mardi matin aux fonctionnaires
pour se rassembler sur la place du 13 Mai, mais le travail reprendra
dans les administrations publiques en début d'après-midi avec
l'instauration d'un service minimum.
Le "gouvernement" Ravalomanana a par ailleurs annoncé qu'il allait
prendre des mesures pour faire lever les barrages installés par les
partisans de M. Ratsiraka en province, notamment dans la province de
Toamasina (est), et qui privent la capitale d'approvisionnement en
carburant.(avec AFP)
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Fonte:
N° 4004 du Mercredi 13 Mars 2002
http://www.madagascar-tribune.com/archives/4004/sommaire/index.html
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SUITE À DES AFFRONTEMENTS
DES MORTS ET LE COUVRE-FEU À TOAMASINA
Depuis hier, Toamasina est entré dans une spirale de violence dont on
ignore l'issue. Les affrontements d'hier ont été d'une extrême gravité
entre ratsirakistes et pro-Ravalomanana, et ont fait trois morts, selon
nos sources sur place. Ce qui est dramatique, c'est que les accrochages
ont un caractère ethnique marqué, et se présentent de plus en plus sous
la forme d'attaques suivies de représailles et de contre-représailles.
On semble arriver à ce qu'un régime en perdition souhaite : échauffer
l'atmosphère, envenimer la situation et provoquer des affrontements
ethniques de manière à reprendre en main le pouvoir dans une ambiance de
confusion.
Les choses ont commencé hier matin, devant le bureau du gouverneur de
la province, avenue de l'Indépendance. Une délégation du KMMR (Comité
Ravalomanana), venue réclamer la levée du barrage de Brickaville dont
les effets sont éprouvants pour la population de Toamasina, a été reçue
par le gouverneur. A la sortie, le groupe a été agressé par les
"Zatovo", bande de jeunes ratsirakistes, entretenue, dit-on, par le
gouverneur Lahady Samuel. Dans l'échauffourée, le chef de la délégation,
le Pr Ratsivalaka a été blessé à coups de bâton, de même qu'un
représentant des ethnies du Sud-Est. Après quoi, des camions bondés de
"Zatovo" ont écumé la ville à coups de klaxon, pour terroriser et
empêcher la reconstitution du défilé dispersé devant le local du
gouverneur. Se sentant visées, les ethnies du Sud-Est ont érigé des
barrages aux entrées de Morarano, leur quartier de résidence. Vers 15
heures 30, des camions des "Zatovo" se sont présentés aux portes de la
zone et ont été pris d'assaut par des habitants armés de coutelas et de
coupe-coupe. Engagement particulièrement meurtrier, car on releva trois
morts.
RUMEURS
En fin d'après-midi, des groupes sont partis de Morarano pour liquider
les bastions "Zatovo" de la ville, et ont été grossis en cours de route
par des riverains. Principales cibles : Bezarco à Ambolomadinika,
Etienne (leader de l'Acem) à Bazar Kely et surtout Doudoul qui est
considéré comme le sponsor des "Zatovo". Une sorte de révolte populaire
contre les "Zatovo" et le gouverneur s'est formée en ville et des
barrages ont été montés partout pour traquer les membres de ce camp.
Dans la soirée, le gouverneur a annoncé l'instauration d'un couvre-feu,
mais le gros de la population s'est rebellée, descendant dans les rues
pour renforcer les barrages et y allumer des pneus. On craignait que le
gouverneur ne profite du silence nocturne pour déloger les militants du
KMMR et les massacrer.
C'est dire le peu de confiance que les Tamataviens ont en ce serviteur
zélé de l'amiral. Voici le subterfuge qu'il a utilisé pour mettre le feu
aux poudres : alors que la délégation du KMMR s'était rendue en son
bureau pour remettre une pétition (à la tête d'un défilé), il a répandu
les rumeurs selon lesquelles la procession venait installer un
gouverneur KMMR. On signalera que le Pr Ratsivalaka, bien que blessé, a
été arrêté avant d'être relâché dans la nuit.
Ce régime en détresse va multiplier de tels feux et installer un
contexte de guerre civile pour conserver un pouvoir qui lui échappe.
Lors des accrochages sanglants d'hier, les forces du gouvernement
Andrianarivo (comme celles du gouvernement Sylla, encore inopérantes à
Toamasina) se sont montrées étrangement absentes sur le terrain.
Il est vrai que l'actuelle dualité du pouvoir ne favorise pas la prise
de responsabilité. Pour enrayer l'engrenage de la guerre civile, il
faudra peut-être en venir à une suggestion avancée au début de la
confusion électorale : confier le pouvoir à l'Armée qui pacifiera le
pays, et arbitrera de façon neutre l'actuel litige jusqu'à la
désignation d'un chef d'Etat accepté de tous.
Adelson RAZAFY
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Barrage sur la RN2: La contre-attaque du KMMR
Connus et dénoncés depuis le début de leur sale besogne, ces
"barragistes" payés par l'ACEM sur la RN2 n'ont qu'un seul but : isoler
autant que possible la population d'Antananarivo, jusqu'à leur priver
des carburants pour mieux les "achever" économiquement. Bien que le
Premier ministre Jacques Sylla l'ait déjà promis depuis son
installation, l'application effective des actions contre ces miliciens
Arema ne s'est pas encore concrétisée.
En tout cas, le KMMR a pris ses responsabilités en procédant aux
fouilles des camions ou autres voitures de passage à Mahazo, à
Ampasampito (Tana-Ville) ou Ambohimangakely pour interdire le transport
de légumes à destination de. Toamasina. Et ce, en guise de représaille.
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GROUPE DE CONTACT OUA
POUR UN GOUVERNEMENT D'UNION NATIONALE
"Si vous n'avez plus besoin de l'OUA (Organisation de l'Unité
Africaine), qu'on nous le dise !". Droit au but, le chef de délégation
de cette organisation, Antonio Mascarehas Monteiro s'est quelque peu
emporté au début de la conférence de presse tenue au Hilton Madagascar,
hier matin. Lors de la rencontre avec les deux candidats, Didier
Ratsiraka et Marc Ravalomanana se sont félicités de l'engagement pris
par l'OUA. "Nous sommes là en tant que frère, et nous faisons le
nécessaire pour faire sortir Madagascar, un pays ami, de sa crise
politique", a-t-il continué.
Bien que les événements aient évolué depuis le départ du Secrétaire
général de l'OUA, Amara Essy, le 18 février, cela n'empêche pas cette
nouvelle délégation de se rendre à Madagascar pour tenter de nouveau de
trouver un terrain d'entente entre les deux camps antagonistes. Les
médiateurs ont alors proposé aux deux candidats de s'engager à mettre en
place un gouvernement de réconciliation nationale pour une durée n'
excédant pas six mois. "Qu'importe son appellation, gouvernement de
consensus ou gouvernement d'union nationale, sa mission principale
consiste à organiser une consultation électorale républicaine,
transparente, libre et juste".
Une telle élection doit être supervisée par l'OUA, l'ONU et l'Union
Européenne qui, entre autres, vont déployer des observateurs
internationaux sur toute l'île. Il appartient aux différentes formations
politiques de définir la composition des membres de ce gouvernement. Par
ailleurs, cete délégation de l'OUA invite les parties concernées à lever
les barrages dressés ici et là, et reprendre le chemin du dialogue.
Comme l'a dit souvent Antonio Macarenhas dans son intervention, il ne s'
agit que des propositions : "Nous ne pouvons rien imposer ; il
appartient aux Malgaches de résoudre eux-mêmes leurs problèmes".
Interrogé sur le gouvernement Ravalomanana, le chef de la délégation s'
est refusé de commenter. "Nous ne sommes pas des juges, nous sommes des
facilitateurs".
Notons que ce groupe de contact dépêché par l'OUA est composé d'
Antonio Macarenhas Monteiro, ancien président de la République du
Cap-Vert, Abdoulaye Bathily, vice-président de l'Assemblée Nationale du
Sénégal et deux hauts fonctionnaires.
H. R.
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Segnialiamo i link:
www.misna.org
www.madagascar-tribune.com
www.reuters.com
http://www.jeuneafrique.com/
http://www.dts.mg/midi/
Per un quadro sintetico della situazione che portò alla prima cacciata
di Ratsiraka nel '91/'93 indichiamo la scheda "Madagascar" curata da
Francesco Varotto (in: MIR Padova, Il puzzle della nonviolenza, Padova
1997, pp. 93-100) e i paragrafi riferiti al Madagascar in "Come i nemici
diventano amici" di Hildegard Mayr (EMI, Bologna 1996, pp. 205-219).
MN/MIR Palermo ( mir_sicilia@yahoo.it ) si sta attivando per la raccolta
di informazioni sulla difficile crisi malgascia degli ultimi giorni.
Chiediamo a chiunque abbia informazioni sulla situazione di metterle a
disposizione.
ACCENDIAMO I RIFLETTORI !
MN/MIR - Palermo