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Madagascar: aerei algerini e siriani atterrano a Tamatave, proclamata capitale dai secessionisti




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Fonte:
"Madagascar Tribune" N° 4001 du Samedi 09 Mars 2002
   http://www.madagascar-tribune.com/sommaire/index.html
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AVIATION ALGÉRIENS
ARMES OU MATÉRIELS TV ?

    Alarme hier matin sur la Place du 13-Mai et sur les radios
pro-Ravalomanana : des avions militaires ont atterri à Toamasina,
bourrés d'armes et de troupes étrangères. Deux seraient algériens et
auraient transité par Lusaka, tandis que l'autre serait syrien et aurait
fait escale à Nairobi. Jeudi pourtant, le gouverneur Lahady Samuel avait
décrété que seuls les appareils d'Air Mad et de la Sonavam (la société
de Xavier Ratsiraka) avaient le droit d'atterrir à Toamasina.
  Hier après-midi, l'ambassade d'Algérie a démenti les "rumeurs
malveillantes" du matin, précisant que l'avion militaire algérien
transportait du matériel devant équiper une station privée de radio-TV.
En tout cas, des doutes vont persister chez les pro-Ravalomanana,
d'abord car les douaniers ont été éloignés lors du déchargement de la
marchandise. Ensuite, car les présidents des deux pays sont de vieux
amis (tous des ministres "progressistes" dans les années 70) qui
pourraient remettre en pratique l'entraide militante d'antan.
  Enfin, pourquoi utiliser un avion militaire de l'Etat algérien pour
transporter un équipement destiné au privé. L'avion en question est un
Hercule 130 numéroté CP-WHO marqué « Algerian Air Force »
  Nous avons déjà évoqué la similitude entre la mise à l'écart du
pouvoir du FIS (Front Islamique du Salut) en 1992 et de Marc
Ravalomanana en décembre 2001, ce dernier ayant été aussi qualifié
d'intégriste par le régime malgache. De Tamatave, on a appris hier
après-midi qu'il y avait trois avions étrangers sur la piste (deux
algériens et un syrien). C'est un peu trop pour du matériel radio-TV.

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Fonte:
MISNA - Missionary Service News Agency
www.misna.org
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9 MAR 2002 ore 11:42
TAMATAVE: MISTERO SU CARICO DUE AEREI ARRIVATI IERI DA ALGERIA E SIRIA

Sono atterrati ieri all'aeroporto di Tamatave (200 chilometri a nordest
di Antananarivo, Madagascar) i due velivoli attesi dall'Algeria e dalla
Siria sospettati di trasportare armi per i fedelissimi del capo di Stato
uscente, Didier Ratsiraka. Lo hanno reso noto fonti della MISNA,
spiegando che rimane un mistero la reale consistenza del carico presente
sugli aerei. Nessun agente di dogana, infatti, ha potuto eseguire
controlli a bordo. Secondo quanto trapelato, l'aereo militare algerino
sarebbe un C-130 'Hercule', con 5 tonnellate di merce nella stiva. L'
ambasciata di Algeri ha rigettato ogni accusa, dichiarando che a bordo
del velivolo vi sarebbe solo materiale audiovisivo per un'emittente
privata malgascia. Al momento, inoltre, nessuna notizia è ancora
pervenuta sul carico trasportato dall'aereo di Damasco. Resta, intanto,
il blocco del traffico in entrata e in uscita dalla città. Gestito da
giovani al soldo di Ratsiraka e legati all'ala più estrema del suo
partito - l'Arema (Avanguardia della rivoluzione malgascia) - il fermo
della circolazione ha creato numerosi problemi alla capitale. Tamatave,
infatti, è il più importante centro petrolifero dell'isola e da giorni
ormai le autocisterne di carburante non viaggiano più per il Paese.
Questo stato di cose sta di fatto paralizzando Antananarivo che può
disporre solo di poche scorte a disposizione dei mezzi di soccorso. La
penuria di carburante e la poca sicurezza delle strade - causata dai
blocchi organizzati anche attorno a Mahajanga e Tulear - ha indotto l'
Ufficio nazionale dei trasporti a sospendere provvisoriamente ogni
attività in attesa che la circolazione su gomma possa riprendere in
condizioni normali. Va ricordato che Tamatave, luogo natale di
Ratsiraka, è stata proclamata capitale del nuovo Stato secessionista
annunciato dai cinque governatori delle province autonome malgasce in
appoggio al leader dell'Arema. Non a caso, la priorità indicata ieri dal
generale Jules Mamizara, neoministro della Difesa del governo
alternativo di Marc Ravalomanana - il presidente investito dal volere
popolare il 22 febbraio scorso - riguarda proprio la fine dei blocchi
dei stradali. (GM)

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Secondo Emilson, governatore di Fianara, le Chiese hanno abbandonato la
loro missione evangelica.
E poi istiga all'odio etnico.
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Fonte:
"Madagascar Tribune" N° 4001 du Samedi 09 Mars 2002
   http://www.madagascar-tribune.com/sommaire/index.html
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TOAMASINA, NOUVELLE « CAPITALE »
LES EXPLICATIONS DU GOUVERNEUR DE FIANARANTSOA

  Le gouverneur de Fianarantsoa a convié avant-hier les membres de la
presse locale pour expliquer à ces derniers les tenants et aboutissants
de cette décision des cinq gouverneurs à élire Toamasina comme "leur"
nouvelle capitale. Devant sept journalistes, Emilson, durant sa
prestation, s'est surtout distingué par ses propos cachant mal son
animosité personnelle contre les Antananariviens et les gens de
l'Eglise. Ainsi, selon l'orateur, "Antananarivo, après lecture de
l'lnternet, veut instaurer à Madagascar un Etat... Merina. Raison qui a
emmené les cinq gouverneurs à décider de se détacher de la province
d'Antananarivo pour former un... nouvel Etat ayant Toamasina comme
capitale". Et l'homme s'est ensuite lancé dans l'énonciation des mesures
à prendre dans le cadre de la mise en oeuvre de cette décision : travaux
des juristes des cinq régions pour insitutionnalier cet Etat nouveau,
possibilité pour ces cinq provinces de faire des emprunts
internationaux, installation du gouvernement Andrianarivo à Toamasina,
etc... Emporté dans son euphorie, il a même déclaré que cet Etat aura
sa... nouvelle monnaie. Pire, il reste confiant à ce que des
sous-préfectures de la province d'Antananarivo iront incessamment
adhérer à l'une ou l'autre des cinq autres provinces. En clair, et il
l'a d'ailleurs clairement déclaré, le but à atteindre est "d'isoler la
commune urbaine d'Antananarivo". Pour ce qui en est des Eglises et de
leurs chefs, le gouverneur a déclaré, grosso modo (pour ne pas rapporter
ses propos vexatoires), qu'ils se sont déviés de leurs missions
évangéliques. Emilson devait par la suite, pour éviter la question de la
constitutionnalité de cette décision, expliquer que le Conseil
provincial l'a déja "ratifié" et que l'approbation de la population de
la province se fera ultérieurement. Mais il a oublié d'évoquer, de même
que les journalistes présents à cette conférence, que l'article 5 de la
Constitution stipule clairement que "la capitale de la République de
Madagascar est Antananarivo". Et d'un. Que, des termes de l'article 129
alinéa 1, "toute sécession ou tentative de sécession d'une ou plusieurs
provinces autonomes est interdite". Et de deux. Que l'alinéa 2 du même
article dispose que "les auteurs de tels actes, portant atteinte à
l'intégrité territoriale et à l'unité nationale et qualifiés de crime
contre la Nation, sont passibles de la peine maximale prévue par le Code
pénal". Soit la peine de mort. Et de trois. Qu'en tout cas, le dernier
alinéa du même article exige que "est nul de plein droit tout acte ou
toute mesure à porter atteinte à l'unité de la République ou à mettre en
péril l'intégrité du territoire national pris par une autorité d'une
province autonome". De quatre et fin.
  Conscient pertinemment du parfait ridicule de cette prise de décision,
le gouverneur devait, pour "blanchir" son grand manitou Didier
Ratsiraka, déclarer que ce dernier n'a été nullement avisé au préalable
de la tenue de cette réunion à Toamasina et que, en homme d'Etat digne
de ce nom et soucieux de préserver l'unité nationale, il n'acceptera pas
cette décision. Mais, selon toujours l'orateur, "tellement les cinq
gouverneurs en ont marre, marre, marre (leo, leo, leo) de cette
situation qu'ils ont décidé de prendre cette décision". L'homme, Etat
nouveau pour l'Etat nouveau, a oublié de déclarer que les cinq
gouverneurs peuvent également amender unilatéralement la Constitution
lorsqu'ils en ont marre. A cette allure, nos si chers cinq gouverneurs
iront incessamment décréter la nécessité aux Antananariviens de se
pourvoir un visa de séjour et d'un passeport pour pouvoir passer les
"frontières" des cinq autres provinces. Vive l'autonomie !

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Fonte:
MISNA - Missionary Service News Agency
www.misna.org
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ANTANANARIVO SENZA CORTEI PER LA PRIMA VOLTA DA SETTIMANE, RATSIRAKA
DECIDE SU DIMISSIONI RANJEVA
 Per la prima volta dopo due mesi, stamane Antananarivo (Madagascar) si
è svegliata senza la consueta folla di dimostranti nelle strade. Lo
riferiscono fonti della MISNA, precisando che l'attenzione di tutti oggi
è concentrata sul rebus politico legato alle dimissioni del generale
Marcel Ranjeva, ministro della Difesa del presidente uscente Didier
Ratsiraka. Secondo alcune indiscrezioni, il leader politico malgascio
potrebbe sostituire l'ufficiale al dicastero della Difesa, creando un
nuovo conflitto istituzionale con il governo alternativo di Marc
Ravalomanana - il presidente investito dal volere popolare il 22
febbraio scorso - che ieri ha insediato il generale Jules Mamizara nel
palazzo del ministero delle forze armate. Il primo provvedimento urgente
deciso dal gabinetto di Ravalomanana - che ha confermato la ripresa di
tutte le attività produttive e la sospensione dello sciopero generale a
partire da lunedì prossimo - riguarda il rinvio della chiusura dell'anno
scolastico in corso. Una misura approvata per evitare l'annullamento dei
corsi a causa dell'agitazione delle ultime settimane che ha praticamente
paralizzato il Paese. Infine, un altro attestato di fiducia al sindaco
della capitale è giunto dall'Associazione degli imprenditori malgasci
(Gem), la quale ha ufficialmente annunciato il proprio appoggio al
governo alternativo. (GM)

(il governo "alternativo" ha gia' nominato il suo ministro della difesa,
che si e' insediato nei giorni scorsi, ndMN)
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Segnialiamo i link:
www.misna.org
www.madagascar-tribune.com
www.reuters.com
http://www.jeuneafrique.com/
http://www.dts.mg/midi/


Per un quadro sintetico della situazione che portò alla prima cacciata
di Ratsiraka nel '91/'93 indichiamo la scheda "Madagascar" curata da
Francesco Varotto (in: MIR Padova, Il puzzle della nonviolenza, Padova
1997, pp. 93-100) e i paragrafi riferiti al Madagascar in "Come i nemici
diventano amici" di Hildegard Mayr (EMI, Bologna 1996, pp. 205-219).

MN/MIR Palermo ( mir_sicilia@yahoo.it ) si sta attivando per la raccolta
di informazioni sulla difficile crisi malgascia degli ultimi giorni.
Chiediamo a chiunque abbia informazioni sulla situazione di metterle a
disposizione.
ACCENDIAMO I RIFLETTORI !


MN/MIR - Palermo