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Weekly anb03074.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 07-03-2002 PART #4/6
* Kenya. Violences à Nairobi - Dans la nuit du dimanche au lundi (3-4
mars), au moins 20 personnes ont été tuées à Kariobangi, un bidonville de
la périphérie de Nairobi, où les membres d'une secte interdite ont mené une
opération de représailles pour venger la mort de trois des leurs. Des
affrontements se poursuivaient encore le lundi matin entre policiers et
membres de la secte. Selon l'agence Misna, les membres de la secte des
Mungiki sont aussi liés à la délinquance dans les bidonvilles qui
constellent la capitale kényane. Les violences auraient comme toile de fond
le racket des minibus privés qui servent de moyens de transport entre les
différents quartiers de Nairobi. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 mars 2002)
* Liberia. UNICEF to create "child friendly spaces" in camps - UNICEF and
its partners, are to establish "child friendly spaces" in newly established
camps for internally displaced persons in Liberia. The UN agency said the
effort was being undertaken so that children can experience "a degree of
normalcy amid the chaos unfolding around them". Thousands of families have
fled years of fighting between government troops and Liberian dissidents.
The friendly spaces will provide facilities for children to gather together
to play, learn and acquire life skills, and safe areas where mothers can
care for their infants. The agency's regional communication adviser for
West and Central Africa, Margherita Amodeo aid on 4 March that a school and
recreational kits would be provided for the children. The school kit
containing crayons, books, slates and teaching aids. "Basically it has
everything to be able to start a school under a tree, so to speak," she
said. Teachers and nurses would, she added, be sought among the displaced
and given "an incentive" to perform their tasks. (IRIN, 4 March 2002)
* Liberia. Rebels want peace talks - 5 March: Rebels fighting the
government of President Charles Taylor, have said that they are willing to
hold peace talks with government or opposition officials. However the
group, Liberians United for Reconciliation and Democracy (Lurd), has ruled
out any discussions with Mr Taylor or his key aides, claiming that he is
not a democratic leader. (ANB-BIA, Brussels, 5 March 2002)
* Liberia. Vers des négociations? - Après un appel en faveur de la
pacification lancé par l'ambassadeur américain Bismarck Myrick, les
rebelles du LURD (Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie)
se sont déclarés prêts à entamer des négociations de paix avec le
gouvernement de Monrovia et avec les membres de l'opposition. Ils auraient
indiqué la CEDEAO comme possible médiateur. Depuis une dizaine de jours, il
n'y a plus eu d'affrontements entre armée et rebelles. Ces derniers
auraient institué une trève unilatérale, obtenue grâce aux efforts de la
société civile et de l'opposition politique libérienne. (D'après Misna,
Italie, 6 mars 2002)
* Madagascar. Power vacuum - 28 February: Madagascar's incumbent
President, Didier Ratsiraka, is expected to address the nation, today - a
day after the crisis over disputed election results deepened with riots and
violence in the capital. The city, which is an opposition stronghold, is
reported to be calm early today. An overnight curfew was declared after the
clashes. But reports from Antananarivo said it had been widely flouted and
that opposition supporters were still manning roadblocks. President
Ratsiraka has not spoken about the situation for two weeks. The fact is;
the formal economy and government of Madagascar has been at a virtual
standstill for more than a month. Most government ministries are closed and
the army appears determined to stay out of the political struggle. The
central bank has been closed since the beginning of the general strike, and
the city is facing a liquidity crisis. -- The Foreign Minister, Mrs Lila
Ratsifandrihamanana, has presented her resignation without giving a reason.
The decision was taken following a Council of Ministers held last night. --
President Ratsiraka declares martial law in Antananarivo. 3 March: Pope
John Paul II has asked Madagascar's political leaders to initiate dialogue
as a solution to the country's grave crisis. 4 March: The Catholic Bishops
say that the peoples' will must be respected. -- The opposition leader,
Marc Ravalomanana sets up his new "government". -- Marc Ravalomanana says
that civil servants who have been on strike, are ready to go back to work
under his new administration. 5 March: A plan to set up a rival capital to
opposition-controlled Antananarivo has been revealed by regional governors
as the crisis over Madagascar's disputed presidency continues. Five of the
country's six provincial governors, say the new capital should be Tamatave
(or Toamasina), an eastern port city which is in incumbent President Didier
Ratsiraka's heartland. Mr Ravalomanana now controls administrative power in
Antananarivo, and has not met any resistance from the military so far. On 4
March, he took over as commander of the armed forces and appointed a
high-profile general, Jules Mamizara, as his defence minister. He also said
he was ready for dialogue with Mr Ratsiraka. The Organisation of African
Unity is to send a "contact group" to Madagascar tomorrow to try to resolve
the political crisis. 6 March: OAU Negotiators have arrived to try to kick
start dialogue between the two rivals. (ANB-BIA, Brussels, 6 March 2002)
* Madagascar. 2 présidents - 2 capitales - Le 28 février, le président
sortant, Didier Ratsiraka, a annoncé qu'il décrétait la loi martiale dans
la capitale Antananarivo à compter du 1er mars. "Tous les pouvoirs détenus
par le président de la République" ont été transférés par décret au
"gouverneur militaire de la ville d'Antananarivo", poste créé pour la
circonstance, a-t-il déclaré, en précisant que "tout attroupement,
manifestation, défilé sur la voie publique, est interdit de plein droit et
sera dispersé d'office par l'autorité militaire à l'aide de tous les
moyens". Marc Ravalomanana, qui s'est auto-proclamé président la semaine
dernière, a dit "ne pas être au courant". D'autre part, l'Union européenne
a dit être disposée à apporter son concours et son appui pour l'organistion
du 2e tour de la présidentielle. - 1er mars. A Antananarivo, on ne voit
aucune patrouille, aucun blindé. Le gouverneur militaire, le général Léon
Claude Raveloarison, officier modéré d'ethnie mérina comme Ravalomanana, a
pris les choses en main tranquillement. C'est par la patience qu'il compte
venir à bout de la grève et amener les protagonistes à la table de
négociations. M. Ravalomanana, lui, a présenté les 17 membres de son
"gouvernement" parallèle. - 3 mars. Les premiers mouvements de troupes et
les premiers incidents entre manifestants et militaires ont commencé
l'après-midi. Partout des barrages ont été dressés. Dans la soirée le calme
était revenu. - 4 mars. Ravalomanana a installé son "gouvernement" dans les
différents ministères. Des militaires bien armés se sont effacés sans
broncher devant une foule de plusieurs dizaines de milliers de personnes
qui les acclamaient. Le général de gendarmerie, Jules Mamizara, a accepté
le poste de ministre de la Défense (bis) et est ainsi le premier officier
supérieur à franchir le pas. - 5 mars. Contraints d'abandonner Antananarivo
aux partisans de Ravalomanana, les fidèles de Didier Ratsiraka, par la voix
de cinq gouverneurs des provinces malgaches, ont décidé de faire de
Toamasina (ville portuaire et ville natale du président sortant) leur
nouvelle capitale. Les journaux locaux évoquent l'image d'une possible
balkanisation du pays. - 6 mars. Une deuxième mission de médiateurs de
l'OUA est arrivée dans le pays. L'ancien président du Cap-Vert, Antonio
Mascarenhas, chef de la délégation, et les autres membres, parmi lesquels
le vice-président du Parlement sénégalais Abdoulye Bathili, se sont rendus
d'abord auprès du président Ratsiraka, pour rencontrer ensuite M.
Ravalomanana. Par ailleurs, le général Mamizara a lancé un appel aux hauts
responsables militaires pour une rencontre le lendemain au palais du
gouvernement. "Nous devons clarifier notre position pour éviter la
possibilité d'une guerre civile", a-t-il déclaré. (ANB-BIA, de sources
diverses, 7 mars 2002)
* Malawi. Famine: état d'urgence - "Les gens font la file pour un morceau
de pain; le nombre des homicides s'est accru d'une manière incroyable;
l'insécurité règne. Je n'ai jamais vu un telle situation", telle est la
description faite par un missionnaire, le P. Gamba. Le 27 février, le
président Muluzi a déclaré l'état d'urgence et lancé un appel à la
communauté internationale pour qu'elle envoie de l'aide. Le Malawi est en
proie à la famine: 70% des 10 millions d'habitants risquent de mourir
d'inanition. La pénurie a commencé au mois de décembre, touchant d'abord
les couches les plus pauvres, puis tout le pays. "Les gens se nourrissent
de racines et d'une espèce de sauterelles". Selon le P. Gamba, les causes
de la tragédie sont partiellement des erreurs politiques. Le gouvernement a
vendu les réserves de nourriture, calculant mal les besoins du pays. On
suspecte même qu'une partie des réserves a été acquise à bas prix par des
amis du gouvernement, qui les revendent maintenant cinq fois plus cher.
Pour intervenir, la communauté internationale attendait que le gouvernement
déclarât l'état d'urgence. Mais pour des raisons politiques, le président à
tardé de le faire, ne voulant pas perdre la face. L'intervention est
maintenant très urgente. (Fides, Rome, 1er mars 2002)
* Malawi. Coup plotters cleared - Four opposition activists who had been
in jail for a year on treason charges have been acquitted. The four, led by
33-year-old Sudi Adak Sulaimana, were arrested last March, for allegedly
plotting to overthrow President Bakili Muluzi. Bystander Justice Edward
Twea said the director of public prosecution had told him the state was
dropping the charges, after finding no evidence to substantiate the treason
allegations. (ANB-BIA, Brussels, 5 March 2002)
* Mali. Candidats à la présidentielle - Réuni ce week-end en congrès à
Bamako, le Congrès national d'initiative démocratique (CNID) a désigné Me
Mountaga Tall comme candidat à l'élection présidentielle du 28 avril
prochain, devant mettre fin aux dix années de règne du président Alpha
Oumar Konaré. A deux mois du premier tour de la présidentielle, plusieurs
leaders de partis politiques se sont déjà portés candidats, parmi lesquels
l'ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar Keita, le candidat de l'Alliance
pour la démocratie au Mali (ADEMA, au pouvoir) Soumaïla Cissé, et le
président du Parti pour la renaissance africaine (Parena) Tiéblé Dramé. La
candidature maintes fois évoquée de l'ancien chef de l'Etat, le général
Amadou Toumani Touré, ne devrait plus tarder à se confirmer. (PANA,
Sénégal, 3 mars 2002)
* Maroc. Le roi au Sahara occidental - Le 5 mars, le roi Mohammed VI a
entamé une visite de deux jours au Sahara occidental pour réaffirmer la
souveraineté du royaume sur ce territoire. Le souverain s'est rendu à
Dakhla, une ville portuaire du sud, où il a réuni son conseil des
ministres. Le Front Polisario, qui lutte pour l'indépendance de ce
territoire avec le soutien de l'Algérie, a dénoncé cette visite en la
qualifiant d'"expédition provocatrice". Ce déplacement de Mohammed VI, le
deuxième en quatre mois, survient peu après celui du président algérien
Bouteflika, le 27 février, dans les camps du Polisario à Tindouf, une
visite ressentie au Maroc comme une provocation. - Le 6 mars à El Ayoun,
chef-lieu du Sahara occidental, le roi a encore rejeté fermement l'idée
d'un partage de ce territoire (une des options évoquées par Kofi Annan),
tout en soulignant la nécessité d'accélérer son développement économique et
social. "Le Maroc ne renoncera pas à un seul pouce du territoire de son
Sahara, inaliénable et indivisible", a affirmé Mohammed VI, qui a dénoncé
les "visées expansionnistes" de l'Algérie dans la région, dans un discours
télévisé retransmis en direct d'El Ayoun. (ANB-BIA, de sources diverses,
7 mars 2002)
* Nigeria. Leaving the IMF programme - 6 March: Nigeria says it is
withdrawing from an IMF monitoring arrangement and is aiming instead for a
home-grown economic programme that better serves its people. The Nigerian
Finance Minister, Adamu Ciroma, said his country did not wish to continue
with arrangements where only narrowly defined macro-economic considerations
came into play. Mr Ciroma said Nigeria would wait until the 2002 budget was
finalised, and then develop a serious, disciplined and credible programme.
Correspondents say President Olusegun Obasanjo's government has clearly
opted in favour of political considerations ahead of critical elections
next year, even though IMF endorsement of Nigeria's economic policies is
critical for its foreign debt relief. A year-long agreement between Nigeria
and the IMF ended in August last year, but monitoring was allowed to
continue. The same day, the Nigerian government says it has not broken ties
with the IMF. Nigeria remains a member of the IMF (ANB-BIA, Brussels, 7
March 2002)
Weekly anb0307.txt - End of #4/6