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Weekly anb02285.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 28-02-2002      PART #5/7

* Madagascar. Président auto-proclamé  -  Jeudi 21 février. Le pouvoir 
malgache a mis en garde le rival du président Ratsiraka aux 
présidentielles, Marc Ravalomanana, maire de la capitale, qui a annoncé 
mercredi qu'il s'auto-investirait président de la République ce vendredi. 
M. Ravalomanana, soutenu par des observateurs internationaux indépendants, 
estime avoir remporté la présidentielle dès le premier tour en décembre, et 
refuse de participer au second tour, le 24 mars. Le gouvernement a averti 
qu'il n'accepterait pas de coup de force. - Mais le 22 février, vers midi, 
Ravalomanana a été investi comme président. Au stade d'Antananarivo, rempli 
de centaines de milliers de partisans, M. Ravalomanana a prêté serment 
comme président de la République en présence de magistrats de haut rang. 
Dans la soirée, le président sortant M. Ratsiraka a décrété "l'état de 
nécessité nationale", équivalent de l'état d'urgence, pour trois mois 
renouvelables. La question restait si l'armée allait intervenir ou non. 
L'OUA et l'Union européenne ont condamné cette auto-proclamation. D'autre 
part, si la capitale acclame son maire, le reste du pays ne semble pas 
décidé à suivre le mouvement. Depuis plusieurs jours, un "blocus 
économique" a été instauré sur les principaux axes routiers menant à 
Antananarivo. - Durant le week-end la situation est restée calme dans la 
capitale et les forces de l'ordre sont restées très discrètes. Les 
partisans de Ravalomanana ont constitué un rempart autour de lui afin de 
contrer toute arrestation ou attentat. Lui-même a déclaré à des 
journalistes: "Je ne puis plus reculer", mais il a ajouté: "En revanche, je 
suis ouvert à la possibilité d'un référendum pour savoir si les gens 
veulent vraiment de moi ou non", ouvrant sans doute ainsi une issue. - Le 
lundi 25 février, des milliers de manifestants bloquaient toujours les rues 
de la capitale. Quelques heurts ont été signalés avec les forces de 
l'ordre, mais le calme prévalait. Les observateurs estiment qu'il est 
désormais difficile de déterminer qui détient effectivement le pouvoir. M. 
Ravalomanana a consulté toute la journée en vue de former un gouvernement 
élargi pouvant intégrer des membres du camp du président sortant, 
Ratsiraka. Par ailleurs, en province, des incidents sérieux commencent à 
éclater. L'agence AFP rapporte que deux jeunes militants pro-Ravalomanana 
ont été tués ce lundi à Ambatondrazaka (350 km à l'est de la capitale) par 
le garde du corps d'un député du parti présidentiel; les manifestants, en 
représailles, ont incendié le domicile du député. A Fianarantsoa (300 km au 
sud d'Antananarivo) des affrontements entre forces de l'ordre et 
sympathisants de l'opposition auraient fait quatre blessés. - Le 26 
février, Ravalomanana a dévoilé le nom de son "Premier ministre": Jacques 
Sylla, qui fut ministre des Affaires étrangères de 1993 à 1996. Il devrait 
former un gouvernement "le plus vite possible". - 27 février. Après un mois 
de manifestations pacifiques, Antananarivo a basculé dans la violence. Il y 
aurait eu deux morts et une quinzaine de blessés, dont deux dans un état 
grave. L'armée n'est pas intervenue, mais un couvre-feu a été décrété. M. 
Ratsiraka a quitté son palais de la capitale pour son fief de Toamasina, le 
principal port malgache sur la côte est. Le clivage entre la province 
d'Antananarivo et les cinq autres est de plus en plus marqué; Didier 
Ratsiraka joue cette carte ethnique, avec tous les risques qu'elle 
comporte, affirment des observateurs. L'OUA a invité M. Ravalomanana à 
reprendre le chemin des négociations.   (ANB-BIA, de sources diverses, 28 
février 2002)

* Madagascar. Showdown in Madagascar  -  22 February: Marc Ravalomanana 
declares himself president before tens of thousands of people at a ceremony 
in the national stadium. President Didier Ratsiraka imposes a State of 
Emergency, which, according to Prime Minister Tantely Andrianarivo is valid 
for three months and gives President Ratsiraka powers to pass laws by 
decree. 24 February: Marc Ravalomanana proposes a referendum to resolve the 
election dispute. Thousands of people are manning barricades around his 
house in Antananarivo in case the government tries to arrest him. Religious 
services for tens of thousands of his supporters are held in the capital by 
leaders of the four main Churches in the country. 25 February: Malagasy 
newspapers have expressed alarm at the political crisis. The independent 
L'Express de Madagascar says the "jubilation of local people was quickly 
dampened when President Ratsiraka imposed a state of emergency". The 
Madagascar Tribune says the decision to "impose a state of emergency 
constitutes a step backwards in terms of freedom and democracy". The Midi 
Madagasikara believes that press censorship is imminent". -- A TV and radio 
station has been destroyed in Fianarantsoa. -- The mass mobilisation of the 
Opposition continues in Antananarivo. At least 40,000 people gather in the 
centre. 26 February: Marc Ravalomanana names Jacques Sylla his prime 
minister. Sylla is a former foreign minister who served under President 
Albert Zafy in the early 1990s. Thousands jam Antananarivo amid growing 
uncertainty over who is in charge of the country. -- For the last 24 hours, 
Prime Minister Tantely Andrianarivo has been confined to his house in 
Antananarivo by demonstrators. 27 February: Violent clashes break out in 
Antananarivo between supporters of the government and the Opposition. 
Street battles have left several people injured but it is not clear if 
there have been any deaths. People armed with sticks and stones are trying 
to break into ministry buildings. MISNA reports that two people were killed 
and many injured. -- The OAU has urged Ravalomanana to resume 
talks.   (ANB-BIA, Brussels, 28 February 2002)

* Malawi. Famine emergency declared  -  President Bakili Muluzi has 
declared a state of national disaster because of widespread famine and 
reports of increasing deaths. With 70% of the southern African country's 
population reported to be on the verge of starvation, the president said 
traditional leaders had told him that food shortages were becoming 
critical, particularly in rural areas. Parents are reported to be selling 
their children to avoid the responsibility of having to feed them. In a 
national address broadcast on television and radio, the president also 
warned that the food crisis was likely to continue into next year. He said 
the crop harvest would be significantly reduced because people had begun 
eating "green maize" -- or unripe corn -- instead of keeping it for 
planting.   (ANB-BIA, Brussels, 28 February 2002)

* Mali. NGO trains disadvantaged children  -  On 19 February, about 30 
children, trained in different crafts by a non-governmental organisation in 
the Malian capital, Bamako, received certificates attesting their skills. 
Enda Tiers Monde trained the children in textile dyeing, woodwork, 
metalwork, carpentry and shoemaking under its programme for unemployed 
youth and eradication of child labour. The NGO trained over 500 Malian 
children from poor families in 2001. The same year, the organisation 
assisted 161 youths to get employment in various sectors and taught 357 
domestic maids how to read and write. According to the NGO's co-ordinator, 
Soumana Coulibaly, its programme essentially focuses on unemployed youths 
and working children in the populated districts of Bamako and the 
disadvantaged strata of society. Its goal is to encourage reintegration of 
working children into economic activities through the learning of skills, 
Coulibaly explained. Every year thousands of Malian children leave their 
rural homes in search of work in major towns such as Bamako, Segou and 
Mopti. Others go to neighbouring Cote d'Ivoire where they slave on cocoa 
and coffee plantations.   (PANA, Senegal, 19 February 2002)

* Mali. Surplus de production alimentaire  -  Le Mali prévoit de produire 
un surplus alimentaire en 2002, a rapporté le Système d'alerte rapide sur 
l'alimentation (FEWS) le 22 février. La production céréalière pour la 
récolte en 2001-2002 a augmenté de 24% par rapport aux années précédentes. 
Avec une population estimée à 10,7 millions d'habitants, il y aura un 
approvisionnement céréalier de 2,9 millions de tonnes, soit un surplus 
d'environ 66.000 tonnes. La plupart des cultures dans le pays ont eu un bon 
rendement en raison des pluies adéquates. La production du riz a augmenté 
de 13%, celle du mil de 14%, du sorgho de 23% et celle du maïs de 104% 
comparée à celle de l'année dernière.   (IRIN, Abidjan, 22 février 2002)

* Maroc. Future loi électorale: 10% de femmes  -  Le conseil du 
gouvernement marocain vient d'adopter un projet de loi électorale prévoyant 
notamment un quota de près de 10% de femmes à la Chambre des représentants 
et rendant le vote obligatoire dès les prochaines élections législatives 
prévues en septembre 2002, a rapporté le quotidien officiel Le Matin, le 22 
février. Le projet de loi, qui sera rapidement présenté aux deux Chambres 
du Parlement marocain, prévoit l'attribution automatique de 30 sièges à des 
femmes sur un total de 325 membres de la Chambre des représentants. Ceux-ci 
seront par ailleurs désormais élus par un scrutin à mode proportionnel. 
L'actuelle Chambre des représentants ne compte que deux femmes.   (AP, 22 
février 2002)

* Nigeria. Conflits pasteurs-agriculteurs  -  Au moins 23.000 pasteurs 
fulani ont fui l'Etat de Taraba (est) en direction du Cameroun, pour 
échapper aux violences dans le plateau de Mambilla avec des communautés de 
cultivateurs au début de l'année, a indiqué une association pastorale dans 
un communiqué. "Les attaques (...) sont devenues incessantes, surtout dans 
les Etats de Plateau, Nasarawa, Bauchi, Taraba et Benue", précise le 
communiqué, qui ajoute que l'incident sur le plateau de Mambilla, entre le 
1er et le 7 janvier, a causé la mort de 96 pasteurs et la perte de 53.791 
têtes de bétail. Mais selon un conseiller du gouvernement local, les 
pasteurs fulani (qui ne constituent que 10% de la population) avaient 
accaparé toutes les terres pour leurs pâturages, ne laissant que peu de 
terres arables aux agriculteurs. Les affrontements entre communautés 
pastorales et agricoles autour des terres de pâturages sont devenus 
fréquents dans plusieurs parties du centre du Nigeria, de même que dans les 
régions du nord ces dernières années. Certains attribuent ce phénomène à la 
désertification croissante au nord, ce qui pousse les pasteurs vers le sud 
pour trouver des pâturages, les mettant souvent en conflit avec les 
communautés agricoles.   (IRIN, Lagos, 22 février 2002)

* Nigeria. "Healing the Wounds of our Nation"  -  At the end of the First 
Plenary Meeting of the Catholic Bishops' Conference of Nigeria for the year 
2002, the Bishops issued a communique. They first of all outlined the 
blessings received by the Nation -- a wonderful climate and abundant 
natural and human resources. A wonderful people, resilient, hard-working 
and joyful. The Bishops then spoke about the Nation's wounds "mostly of our 
own making". The wounds are physical, psychological/emotional, 
socio-political, economic, and spiritual/moral. The Bishops then went on to 
give reasons for the root cause of these wounds. -- "Our lack of love, lack 
of concern, and selfishness at individual and group levels. The pervasive 
presence of greed, selfishness, corruption, the culture of impunity, the 
politics of power rather than development". By way of action to be taken, 
"All of us Nigerians need first to admit that all is not well. Government 
at all levels should resist the temptation to tell lies to the people." 
Christians are called to "that conversion of hearts, minds and attitudes to 
the way of Jesus, to the Gospel values that he lived and died 
for".   (Catholic Bishops' Conf., Nigeria, 22 February 2002)

* Nigeria. Bank heists soar  -  Nigeria has been plagued by a spate of bank 
robberies -- and the alarming trend shows no sign of abating. The robbers 
are often smartly dressed young men. They raid banks during business hours 
and hold everyone at gunpoint as they empty bank vaults. Lagos -- Nigeria's 
commercial capital -- has seen a dramatic rise in bank robberies in the 
past two years. Fifteen Lagos banks were robbed in the year 2000, and the 
number doubled last year. Determined to stem the tide this year, police in 
Lagos issued security directives to all banks in the city. The banks were 
required to install security gadgets and provide doors and gates with 
controlled access. They were also ordered to ban the use of cell-phones 
within their premises and to make sure all their bullion vans are 
bullet-proof. Nigerian banks use bullion vans for conveying huge sums of 
money. The vehicles are specially constructed pick-up vans with a rear 
steel cabin to protect money in transit.   (BBC News, UK, 27 February 2002)

Weekly anb0228.txt - #5/7