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Weekly anb02074.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 07-02-2002      PART #4/6

* Liberia. Struggling to defeat rebels  -  4 February: Liberia's defence 
minister has said that the government army is fighting an unfair war 
against rebels in the north of the country. Daniel Chea said that his 
forces are unable to get new military supplies because of an international 
ban on selling weapons to the Liberian Government. The international ban 
was imposed because Liberia was accused of selling diamonds on behalf of 
the rebel movement in neighbouring Sierra Leone. Last week, the rebels 
briefly captured a village just 80km from the Liberian capital Monrovia, 
causing thousands of refugees to flee.   (ANB-BIA, Brussels, 5 February 2002)

* Liberia. Combats  -  D'intenses combats entre les rebelles du LURD et les 
forces gouvernementales se poursuivent dans le nord du Liberia. Les 
affrontements les plus durs sont signalés à Belle Fassama et à Belle 
Baloma, à environ 200 km au nord-ouest de Monrovia. Des attaques ont lieu 
aussi à Geingbai, à quelque 120 km de la capitale. Les guerriers du LURD se 
battent pour le contrôle de la province de Vonjama et deux importantes 
localités: Massambolahun et Kolahun. La situation sur le champ de bataille 
reste confuse. On ignore le bilan des victimes.   (Misna, Italie, 6 février 
2002)

* Madagascar. Les manifestations continuent  -  31 janvier. Le candidat à 
la présidence Marc Ravalomanana a annoncé qu'il appelerait à l'arrêt de la 
grève générale si des observateurs internationaux étaient autorisés à 
vérifier les résultats du premier tour. Si ces observateurs établissaient 
formellement qu'aucun candidat n'avait franchi la barre des 50% au premier 
tour, il serait prêt à participer au second tour. Depuis le 28 janvier, 
Madagascar est paralysé par une grève générale lancée par Ravalomanana. Les 
organisations patronales malgaches ont déjà fait observer que le pays ne 
dispose pas d'une "grande capacité de résistance financière face à une 
grève générale de longue durée". -1er février. Un demi-million de 
manifestants étaient de nouveau rassemblés au centre d'Antananarivo, et le 
mouvement de grève semblait toujours aussi suivi dans la capitale, tant 
dans les entreprises que dans les administrations et les transports. Par 
ailleurs, la communauté internationale s'inquiète du blocage de la 
situation. Tout le corps diplomatique a participé à une longue réunion à 
l'ambassade de Suisse, dont rien n'a filtré. - Le lundi 4 février, les 
manifestations ont repris, avec près d'un million de personnes défilant au 
centre de la capitale. L'opposant a appelé pour le lendemain à une journée 
ville morte. - 5 février. L'opération ville morte à Antananarivo a été un 
succès total pour l'opposant Marc Ravalomanana: boutiques, banques, 
restaurants, entreprises, usines, tous ou presque portes closes, taxis et 
minibus extrêmement rares. Tous les vols nationaux et internationaux ont 
été annulés dans l'ensemble du pays. - 6 février. Marc Ravalomanana a 
demandé à la Haute Cour constitutionnelle d'annuler les résultats officiels 
qui le contraignent à un second tour contre Didier Ratsiraka. M. 
Ravalomanana exige avant tout second tour que soient comparés les résultats 
officiels enregistrés dans chaque bureau de vote lors du premier tour avec 
les résultats enregistrés par ses délégués. La révision des listes 
électorales (préalable nécessaire au deuxième tour), qui aurait dû 
commencer il y a plus d'une semaine, est au point mort dans la capitale, la 
province et certaines autres grandes villes en raison de la paralysie des 
services administratifs. D'autre part, le ministre des Forces armées a 
lancé un "avertissement solennel" aux manifestants. "Les forces armées sont 
le dernier rempart de la Nation et de l'ordre républicain", a-t-il déclaré. 
Le ministre malgache des Affaires étrangères a appelé la communauté 
internationale à intervenir dans la crise.   (ANB-BIA, de sources diverses, 
6 février 2002)

* Madagascar. Opposition stands firm  -  30 January: Madagascar's 
opposition leader Marc Ravalomanana has told hundreds of thousands of 
supporters that he will not stand in a second round of presidential polls. 
Mr Ravalomanana spoke to the massive crowd in the capital Antananarivo on 
the third day of a general strike held to demand that he be declared 
president. The opposition leader, who is mayor of the capital, said he 
would defy international pressure to take part in a second round, ordered 
last week by the island's high court. The High Constitutional Court ruled 
that neither he nor incumbent President Didier Ratsiraka had won 50% of the 
vote in December's first round. 31 January: Marc Ravalomanana says he will 
call an end to the strike if foreign monitors are allowed to verify the 
results of last month's elections. 4 February: Hundreds of thousands of 
people have taken to the streets of Madagascar in a mass show of support 
for the opposition presidential candidate who claims he won the election 
and is calling for the incumbent president to stand down. It is the second 
week of a general strike and the public show of support shows no sign of 
weakening. There is a carnival atmosphere to the peaceful demonstration on 
the streets of Antananarivo, but the message could not be more clear -- the 
people want President Didier Ratsiraka to stand down. The demonstrations 
have been building for more than three weeks since the results of the 
presidential election were released. 5 February: The streets of 
Antananarivo are deserted, today, during a "Ghost Town" action. 6 February: 
Madagascar's armed forces minister has said the army will not allow the 
country to fall apart as an opposition-led general strike enters its tenth 
day. His reported comments came as hundreds of thousands of opposition 
supporters returned to the streets of the capital Antananarivo, a day after 
turning the city into a "ghost town". According to the Reuters news agency, 
Armed Forces Minister Marcel Ranjeva told daily newspapers the army would 
preserve stability.   (ANB-BIA, Brussels, 7 February 2002)

* Malawi. Corruption in Malawi halts Danish aid  -  31 January: The Danish 
embassy in the Malawi capital, Lilongwe, has said Copenhagen's decision to 
withdraw all its development aid to Malawi with immediate effect has been 
prompted by Malawi's corruption and political intolerance. In a 
strongly-worded statement issued in the capital, Lilongwe, Danish Charge 
D'Affaires Finn Skadkaer Pedersen said "a weak administration" in Malawi 
since 1995 has made it difficult to implement development programmes. Mr 
Pedersen said corruption and misuse of Danish and other donor money has 
become a "markedly increased issue". He also said political intolerance by 
the ruling United Democratic Front (UDF) of President Bakili Muluzi as 
witnessed by politically-motivated violence and what he termed as 
"systematic intimidation of the opposition" has made it difficult for 
Denmark to continue assisting Malawi. Recent ruling UDF-initiated attempts 
to intimidate judges in Parliament did not help matters, he said. "On this 
background, the Danish government has decided no longer to include Malawi 
in its list of programme countries and to phase out DANIDA's support to 
development and environment programmes in Malawi," Mr Pedersen said. "This 
means no new Danish development or environmental programmes or projects 
will be initiated in Malawi."   (BBC News, UK, 31 January 2002)

* Malawi. Thousands displaced in floods  -  Thousands of people in central 
and northern Malawi have been forced from their homes by floods. A 
government official said crops and livestock have also been destroyed after 
the river Dzongwe burst its banks following a week of heavy rains. Malawi 
is already facing severe food shortages and the flooding has further 
hampered the relief effort. A railway line and an important road bridge 
have been washed away in the past two weeks. The government is attempting 
to import maize, Malawi's staple food, but correspondents say that only a 
relatively small amount has arrived in the country, forcing the authorities 
to ration its sale.   (ANB-BIA, Brussels, 5 February 2002)

* Mali. Demi-finales de la CAN  -  Le jeudi 7 février dans la soirée, se 
joueront les demi-finales de la Coupe d'Afrique des Nations. Le Sénégal 
(qui a battu le Congo-RDC) sera opposé au Nigeria (qui a gagné contre le 
Ghana). Et le Mali jouera contre le Cameroun, qui a battu l'Egypte en quart 
de finale. La finale se jouera le dimanche 10 février.   (D'après De 
Standaard, Belgique, 5 février 2002)

* Maroc. Première visite d'un souverain marocain en Chine  -  Le roi 
Mohammed VI a entamé, lundi 4 février, une visite d'Etat de trois jours en 
Chine marquant le premier déplacement officiel d'un souverain marocain dans 
cet Etat communiste. Accompagné d'une importante délégation comprenant 
aussi des hommes d'affaires, Mohammed VI s'entretiendra avec le président 
chinois Jiang Zemin qui s'était lui-même rendu en voyage officiel au Maroc 
en octobre 1999. En dépit d'échanges commerciaux relativement modestes, 
Pékin et Rabat entretiennent d'excellentes relations. La Chine est 
notamment présente au Maroc dans le domaine de la pêche avec une 
cinquantaine de bateaux opérant dans les eaux très poissonneuses du 
royaume. Sur le plan politique, Rabat se félicite que la Chine n'ait jamais 
reconnu la République arabe sahraouie démocratique (RASD), autoproclamée en 
1976 par les indépendantistes du Polisario. Comme les autres membres 
permanents du Conseil de sécurité, la Chine est associée au commandement 
des 230 militaires appartenant à la Mission des Nations unies au Sahara 
occidental (Minurso).   (D'après AP, USA, 5 février 2002)

* Mauritanie. Le président Taya accusé de génocide  -  Vingt-trois 
Mauritaniens ont utilisé une disposition du droit belge pour intenter une 
action en justice contre le président de leur pays, Maaouya Ould Sid'Ahmed 
Taya, qu'ils accusent de génocide, a indiqué leur avocat le 6 février. 
Selon ce dernier, Taya a aussi été accusé de crimes contre l'humanité qui 
auraient été commis entre 1989 et 1992 lors du conflit frontalier ayant 
opposé la Mauritanie et le Sénégal. La loi belge autorise les tribunaux du 
pays à juger les étrangers suspectés de crimes contre l'humanité, quel que 
soit le pays concerné.   (ANB-BIA, de sources diverses, 7 février 2002)

* Nigeria. Arsenal transféré  -  31 janvier. Alors que polémiques planent 
encore sur la dévastante explosion d'un dépôt d'armurerie survenue le 27 
janvier à la périphérie de Lagos, le ministre de la Défense M. Danjuma a 
annoncé le transfert de l'arsenal militaire hors de la ville, indique 
l'agence Misna. Par ailleurs, les mesures de sécurité seront renforcées 
dans les autres casernes du pays. La tragédie du 27 janvier a fait plus de 
700 morts, mais il est impossible d'avoir un bilan définitif des victimes. 
En attendant, les opérations de secours se poursuivent, tout comme les 
opérations de recherche de plus d'un millier de disparus. L'armée et le 
gouvernement ont été durement critiqués pour avoir laissé des armes de gros 
calibre et des explosifs dans une zone densément peuplée de Lagos. - 1er 
février. Selon l'agence IRIN, de nombreuses personnes disparues durant la 
catastrophe ont été réunies à leurs familles. Sur 1.855 personnes 
recherchées par leurs proches, il en reste encore 535 portées disparues, a 
indiqué la Croix-Rouge. Mais les craintes sont vives maintenant concernant 
les bombes non explosées, parsemées dans la plus grande métropole du 
Nigeria.   (ANB-BIA, de sources diverses, 1er février 2002)

* Nigeria. Lagos blast: The search continues for the many who are 
missing  -  31 January: Fears are mounting that some of the hundreds of 
children missing after the blasts at a Nigerian army munitions dump in 
Lagos may have been stolen. Reports said that frantic parents were 
complaining that police were refusing to allow them to claim their 
children. The Nigerian Red Cross is trying to find more than 1,100 people, 
four days after explosions at a military armoury caused more than 600 
deaths. Most of the missing are children aged between four and 11 years, 
and in a country where child trafficking is rife, families are distraught 
and angry. There was also widespread shock when a TV news report showed 
President Olusegun Obasanjo telling grief-stricken mothers to "shut up" 
when he visited the site. He has since apologised. Red Cross officials said 
witnesses had reported seeing over 1,000 children at the Oduduwa police 
station in Ikeja district on the night of 27 January. But Red Cross workers 
who arrived the next morning were told they had gone. The local Vanguard 
newspaper also said 172 people, mostly women and children, who sheltered in 
a Roman Catholic mission on the night of 27 September had been forcibly 
removed by armed soldiers on 28 September. The Red Cross has set up two 
camps to register displaced people and to provide food, water, clothing and 
comfort. -- Hundreds of soldiers whose homes were destroyed in the 
explosions, have vented their anger on Vice-President Atiku Abubakar, who 
was forced to abandon an attempt to address them after they jeered him and 
pelted his car with water bottles.   (ANB-BIA, Brussels, 1 February 2002)

Weekly anb0207.txt - #4/6