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Weekly anb02075.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 07-02-2002 PART #5/6
* Nigeria. Police en grève - Le 1er février, la police nationale a
observé, pour la première fois de son histoire, une journée de grève dans
les plus grandes villes du pays. Les policiers réclament de meilleures
conditions de travail. A Lagos, les banques ont fermé tôt dans la journée
et certaines n'ont pas ouvert, de peur que des voleurs profitent de ce
mouvement pour les attaquer. L'armée a reçu ordre de se déployer sur les
points sensibles. "Le gouvernement fédéral souhaite souligner qu'il ne
considère plus l'action de ces policiers comme une grève, mais comme une
mutinerie dont les implications sont très graves", a déclaré le ministre
des Affaires policières. (ANB-BIA, de sources diverses, 2 février 2002)
* Nigeria. Police end strike - 2 February: Police in Nigeria are
returning to work after an unprecedented strike over pay and conditions. A
spokesman said the protest crumbled following the arrest of a number of
strike leaders. The industrial action was over such issues as non-payment
of back pay and allowances. But President Olusegun Obasanjo has approved
the release of funds for the payment of outstanding police salaries.
Officers in the south-east of the country began the strike on 31 January
and the action spread to several other regions. The Nigerian Government
said the protest amounted to mutiny and warned officers who failed to work
that they faced dismissal and prosecution. (ANB-BIA, Brussels, 3 February
2002)
* Nigeria. Troops move to quell Lagos riots - 4 February: Nigerian
soldiers are reported to have joined forces with police to help contain a
third day of ethnic clashes in the country's commercial capital, Lagos. The
rioting in Mushin district comes as Lagos still reels from last month's
blast at an army barracks that led to the loss of more than 1,000 lives.
Sporadic gunfire could be heard as smoke rose over the area from buildings
set on fire by the rioters. The fighting between members of the Yoruba
community and ethnic Hausas began on the night of 2 February. Thousands of
residents are reported to have fled their homes. Many of the families
moving out are Hausa speakers, from the north of the country, who feel
vulnerable in an overwhelmingly Yoruba city, even though they may have been
born in Lagos and lived there all their lives. (ANB-BIA, Brussels, 5
February 2002)
* Nigeria. Affrontements interethniques à Lagos - Les 2 et 3 février, au
moins 21 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans un
affrontement entre deux groupes ethniques, les Yorouba (majoritaires dans
le sud-ouest) et les Haoussa (musulmans originaires du nord), dans le
quartier Idi-Araba de Lagos, vraisemblablement après une altercation devant
une mosquée. L'armée a été déployée pour mettre fin à ces affrontements,
qui ont cependant repris le 4 février. - 5 février. Les forces de sécurité
ont rétabli un calme précaire. De nouvelles estimations parlent de près de
100 morts. Des milliers de personnes ont fui la ville. Selon les chiffres
de la Croix-Rouge, plus de 3.000 personnes - pour la plupart des femmes,
des enfants et des hommes âgés de l'ethnie haoussa - ont cherché à trouver
refuge dans la caserne de l'armée à Abalti et dans des installations de
police à Ikeja. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 février 2002)
* Rwanda. Amnesty demande de libérer trois militants pour la paix - Dans
un communiqué de presse diffusé mardi 5 février, Amnesty international
demande au Rwanda de "libérer immédiatement et sans conditions" trois
militants pour la paix et la réconciliation détenus dans la prison centrale
de Butare, au sud du pays: Laurien Ntezimana, Didace Muremangingo et Ignace
Ndayahundwa, arrêtés entre le 27 janvier et samedi 2 février (Ndlr -cfr
Weekly News du 31/01/02). En remarquant que les trois hommes sont membres
de l'Association modeste et innocent (AMI), une organisation non
gouvernementale rwandaise oeuvrant pour la promotion de la dignité
individuelle, de la paix et de la réconciliation nationale, Amnesty
commente: "Les autorités rwandaises semblent déterminées à étouffer toute
contre-proposition politique pacifique, aussi minime soit-elle". "Ainsi,
elles ont recours à des détentions et à des violations du droit fondamental
à la liberté d'expression pacifique", souligne Amnesty. L'association AMI a
été créée en février 2000 en commémoration de l'oeuvre de Modeste
Mungwarareba, un prêtre catholique, et d'Innocent Samusoni qui se sont
consacrés à la promotion de la réconciliation entre les Hutu et les Tutsi
dans la région de Butare, au sud du Rwanda. Modeste Mungwarareba est décédé
en mai 1999 et Innocent Samusoni a été tué durant le génocide d'avril
1994. (D'après PANA, 6 février 2002)
* Rwanda. Un religieux se présente au TPIR - L'abbé Athanase Seromba a
décidé de se présenter de sa propre initiative au Tribunal pénal
international pour le Rwanda à Arusha, rapporte l'agence Misna. Le 6
février, il a quitté le diocèse de Florence (Italie), dont il était l'hôte
depuis 1997. Selon le diocèse, il veut se rendre devant le tribunal pour
démontrer qu'il est étranger aux dramatiques événements du génocide de
1994, et faire la lumière sur les sévères accusations dont il a fait
l'objet et dont il a pris connaissance il y a quelques mois par le biais de
la presse. L'agence Hirondelle indique toutefois que le procureur du TPIR,
Carla del Ponte, avait tenté d'arrêter M. Seromba en juillet 2001, mais
l'Italie avait refusé sa coopération. Le parquet du TPIR le poursuit pour
génocide et crimes contre l'humanité. Il est accusé de massacres de Tutsi à
l'église catholique de Nyange (province de Kibuye). (ANB-BIA, de sources
diverses, 6 février 2002)
* Rwanda. Rwandan priest leaves Italy for tribunal - A Rwandan Catholic
priest has left Italy to face genocide charges at the war crimes tribunal
in Tanzania, officials have said. Father Athanase Seromba has been
sheltering in the diocese of Florence since 1997 despite calls for him to
be handed over. "Father Athanase, who has always affirmed his innocence,
wanted to go to the tribunal with the intention of demonstrating his
innocence before the law," the diocese said. It said that Interpol officers
would escort him to the tribunal building for his own safety. According to
the London-based human rights organisation African Rights, Father Seromba
-- who is a Hutu -- is responsible for a notorious massacre at his church
in Nyange in 1994. Survivors claim that the priest helped to herd people
into his church before ordering the building to be bulldozed to the ground.
The group says Father Seromba left behind mass graves filled with more than
2,000 bodies. In a letter addressed to the Archbishop of Florence, Father
Seromba says: "Following the tragedy that has shaken my country, after
having lost my relatives, brothers and sisters, and friends, my presence
here with you made me believe that I had found a moment to try and forget
everything that happened to me. Unfortunately, here I am on the bench of
the accused as a traitor, organiser and executor of a genocide that has
devastated my country. I have cried out left and right justifying my
innocence, but my cries have remained unheard". (ANB-BIA, Brussels, 7
February 2002)
* Somalie. Attentat - Médiations - Dans la nuit du 1er février, la
résidence du Premier ministre du gouvernement de transition (TNG), Hassan
Abshir Farah, a été la cible d'un attentat à la dynamite. M. Farah a été
blessé (légèrement), ainsi que quatre autres personnes, dont deux sont dans
un état grave. L'édifice a subi de lourds dégâts matériels. On ne connaît
pas les auteurs de l'attentat, le TNG comptant de nombreux opposants. M.
Farah a été nommé à la tête de l'exécutif en novembre dernier, mais n'a pas
encore été en mesure de mettre sur pied un nouveau cabinet. - Pendant ce
temps, on prépare de nouveaux colloques de paix pour le pays. Le Kenya
s'apprête à accuellir une nouvelle rencontre de médiation. En attendant,
les Anglo-Américains, sollicités par l'Ethiopie, intensifient leurs actions
ciblées contre le terrorisme islamique en territoire somalien. On a
l'impression que, malgré les diverses tentatives de médiation, les
"seigneurs de guerre" qui contrôlent une vaste partie de la Somalie,
sponsorisés par le gouvernement éthiopien, font pression sur les
Anglo-Américains en faveur d'une intervention pouvant faire d'une pierre
deux coups: balayer les terroristes d'Al Qaeda, et en même temps le
gouvernement de transition. (D'après Misna, Italie, 2 février 2002)
* South Africa. Search for cause of big fall in rand - An official search
for reasons behind last year's collapse of the rand is to extend to
international banks operating in the South African currency market, a
presidential commission of inquiry said on 4 February. John Myburgh, a
former judge and the commission's chairman, said it was seeking the
co-operation of local and international banks in giving evidence as to how
the rand became the world's worst performing currency in the second half of
the year. He said the commission required the assistance of six local and
seven foreign banks to uncover possible illegal or unethical transactions.
It has also asked whistleblowers with information about the rand's sharp
fall to step forward. International banks such as JP Morgan, Merrill Lynch,
Citibank, Deutsche Bank and HSBC have established large operations in South
Africa over the past seven years. The rand fell 40 per cent to a record low
of R13.85 against the dollar last year. Much of the fall took place in
December at a time of thin trade in the currency. Political turmoil in
neighbouring Zimbabwe, dividend outflow by South Africa's London-listed
companies, market illiquidity and exporters holding revenues abroad were
all identified as possible reasons for the rand's decline. But economists
were unable to pinpoint an overriding reason for loss of confidence in the
currency. (Financial Times, UK, 5 February 2002)
* Afrique du Sud. Aide aux séropositifs - Le 1er février, la ministre
sud-africaine de la Santé, Manto Tshabalala-Msimang, a finalement accepté
d'envisager une distribution générale de Nevirapine en Afrique du Sud. Elle
a enjoint aux ministres provinciaux de la santé de lui remettre des
suggestions dans ce sens. Mais il pourrait s'agir uniquement d'une tactique
pour gagner du temps. En réalité, le principal obstacle tiendrait aux
conceptions étranges du président Thabo Mbeki concernant le sida en général
et les médicaments anti-rétroviraux en particulier, dont il ne cesse de
dénoncer les effets secondaires. (Le Soir, Belgique, 5 février 2002)
* South Africa. Winnie fights eviction order - Winnie Madikizela-Mandela
has fallen foul of the law again, this time over the ownership of a house
she once shared with her former husband Nelson Mandela. The Soweto house,
where the couple lived during the early years of their marriage, is now a
museum and a monument to the struggle against apartheid. The revenue from
the museum goes to Mrs Madikizela-Mandela and her two daughters, Zinzi and
Zenani, who are both directors of the museum. But on 1 February, the
Johannesburg High Court ruled that the former first lady had no right of
ownership or access to the four-room house, and ordered that she be
evicted. But Mrs Madikizela-Mandela is fighting back, saying that she is
the victim of discrimination under an old piece of apartheid legislation.
The latest action was brought by the Soweto Heritage Foundation, which has
been struggling to persuade Mrs Madikizela-Mandela to move out of the
house. Hundreds of tourists daily pay $1.5 each for tours of the house,
which is filled with personal and political mementos. According to the
records, Mr Mandela bought the house on his release from prison in 1990 and
donated it to the Soweto Heritage Foundation after his divorce in 1997. The
foundation also maintains other historic sites in Soweto including the
Regina Mundi Church, the Hector Petersen memorial and Freedom Square, where
the Freedom Charter was signed in 1955. (BBC News, UK, 5 February 2002)
* Afrique du Sud. Collision ferroviaire - 22 morts et 117 blessés, c'est
le dernier bilan de la collision, le 5 février, entre un train de passagers
et un convoi de marchandises à Charlotte's Dale (province de
KwaZulu-Natal). Les équipes de sauveteurs ont travaillé toute la nuit pour
sortir les victimes des débris. Beaucoup de passagers étaient des écoliers.
Le vol de câbles du système de signalisation pourrait être à l'origine de
l'accident. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 février 2002)
* Soudan. Justice expéditive - Le 1er février, l'organisation de défense
des droits de l'homme Human Rights Watch a dénoncé la justice expéditive
pratiquée au Soudan. HRW dénonce en particulier le cas d'une jeune
chrétienne sudiste de 18 ans, Abok Alfa Akok, d'ethnie dinka, condamnée le
8 décembre à Nyala (Darfour sud) à être lapidée à mort pour adultère. La
jeune femme est enceinte. Elle n'a pas eu droit à un avocat durant le
procès, qui s'est déroulé en arabe -- langue qu'elle ignore -- et sans
traduction. Le présumé père n'a pas comparu parce que la cour n'avait pas
assez d'indices contre lui. (La Libre Belgique, 2 février 2002)
* Swaziland. Sedition trial begins - 4 February: Swaziland's main
opposition leader, Mario Masuku, of the banned political party, the
People's United Democratic Front (Pudemo) has pleaded not guilty to two
charges of sedition against him. The long awaited trial in the capital's
High Court was filled with about 300 of Mr Masuku's supporters wearing
yellow, green and black scarves. The state prosecutor is accusing Mr Masuku
of sedition for demanding an end to the reign of Africa's last absolute
monarch, King Mswati III and for allegedly inciting revolution. Mr Masuku,
aged 51, faces up to 20 years in jail if convicted. Mr Masuku's attorney,
Mr Piet Ebersohn, moved an application that all the charges be withdrawn
against his client because they were faulty. But Presiding Judge Josia
Matsebula dismissed the defence argument that charges be struck off because
the translation of a speech from SiSwati into English had been faulty. Mr
Masuku allegedly made the comments calling for the ousting of King Mswati
during a pro-democracy rally in South Africa in November 2000. The state
prosecutor, Lincoln N'garua pleaded with Judge Josiah Matsebula to ban the
media from repeating Mr Masuku's exact words claiming that that would be
tantamount to repeating the same alleged seditious statements to the Swazi
nation. But Judge Matsebula advised journalists to stick to their ethical
code of conduct. 6 February: The trial of jailed Swaziland's opposition
leader, Mario Masuku, has collapsed after it emerged that the presiding
judge, Josiah Matsebula, was no longer legally employed. A shocked Mr
Masuku was told that the decision to discontinue the case was made after it
was revealed that Judge Matsebula's contract had expired on 31 December
last year and had not been extended. When the trial began on 4 January, he
pleaded not guilty to charges of sedition, relating to comments he made at
a political rally in November 2000. As he was led away back to the Matsapha
maximum security prison where he is being detained, the diabetic Mr Masuku
expressed his anger to the court. "Look how confused your government is.
How can they do this?" (ANB-BIA, Brussels, 7 February 2002)
Weekly anb0207.txt - #5/6