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Weekly anb01242.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 24-01-2002 PART #2/7
* Congo-Brazza. Referendum - 20 January: The people of the Republic of
Congo Brazzaville are voting in a referendum on a new constitution which
critics say would give the president wider powers. The proposed new
administration would do away with the present post of Prime Minister, and
parliament as it now stands. Instead, there would be an elected president
and a bi-cameral assembly with a House of Representatives and a Senate.
Under the proposals, the new assembly would not have the power to remove
the president from office, as the current parliament does. The country has
had only a provisional constitution since President Denis Sassou-Nguesso
seized power in 1997, ousting the elected president, Pascal Lissouba. Mr
Sassou-Nguesso faced a new rebellion in 1998, launched by militias loyal to
Mr Lissouba and former Prime Minister Bernard Kolelas. Mr Kolelas has
called on his supporters to boycott the referendum, and other opposition
figures have called on their backers to vote against the proposals. 23
January: The new constitution has been approved in Congo-Brazzaville by an
overwhelming majority. According to government figures, 84.26% of voters in
the 20 January referendum favoured the draft constitution and only 11.29%
voted against it. The official turnout was just under 78% of 1.6 million
eligible voters, despite calls by a dozen opposition parties for a boycott.
The opposition parties argued that the proposed new constitution would give
excessive powers to President Denis Sassou-Nguesso. But government
officials argued that the draft would pave the way for
elections. (ANB-BIA, Brussels, 24 January 2002)
* Congo-Brazza. Référendum sur la Constitution - Le 20 janvier, le
référendum pour le projet de la nouvelle Constitution s'est déroulé dans le
calme, en absence d'observateurs internationaux que le gouvernement n'avait
pas invités. Dans les régions comme dans la capitale, les bureaux de vote
ont été supervisés par des agents de l'administration et les opérations de
vote se sont déroulées sans incident. Plus de 1,6 million d'électeurs
inscrits devaient se prononcer par oui ou non sur le projet de nouvelle
Constitution, fortement contesté par l'opposition. Le projet prévoit entre
autres un régime présidentiel avec un mandat de sept ans renouvelable une
fois. Certains électeurs se sont plaints de ne pas avoir reçu à temps les
papiers nécessaires pour voter, alors que d'autres affirmaient que leurs
noms n'apparaissaient pas sur les listes officielles. En cas d'approbation,
le pays se dirigerait vers des scrutins présidentiel le 10 mars, législatif
le 12 mai, et municipal le 9 juin. - 23 janvier. Les résultats officiels
provisoires, portant sur 60% des suffrages, indiquent que plus de 82% des
électeurs ont approuvé le projet de Constitution. - 24 janvier. Selon un
dépêche d'AP, le ministre de l'Intérieur a annoncé que la nouvelle
Constitution a été adoptée avec un peu plus de 84% des voix. Malgré le
boycottage de l'opposition, la participation a atteint 78% des électeurs.
Un responsable de l'opposition a déjà rejeté ces résultats, parlant de
fraude. (ANB-BIA, de sources diverses, 24 janvier 2002)
* Congo (RDC). Rapatrier la dépouille de Mobutu - Le 17 janvier à
Kinshasa, le président Kabila a annoncé qu'il allait faire rapatrier en RDC
la dépouille mortelle du président Mobutu, décédé en exil au Maroc en 1997.
"Je pense qu'il est temps d'instituer la tradition de respecter tous nos
chefs disparus", a déclaré le jeune chef d'Etat au cours d'une intervention
télévisée à l'occasion des commémorations de l'assassinat de Patrice
Lumumba (en 1961) et de Laurent-Désiré Kabila (en 2001). "Des contacts
urgents sont pris avec la famille (de Mobutu) pour organiser le
rapatriement de sa dépouille mortelle et lui donner une sépulture digne, au
pays de ses ancêtres", a ajouté M. Kabila. "La réconciliation nationale
passe par la réhabilitation", a expliqué le président congolais, qui avait
dévoilé dans la matinée une statue de Patrice Lumumba, premier Premier
ministre du Congo indépendant. "En ce qui concerne Joseph Kasavubu (le
premier président du Congo indépendant), sa dernière demeure dans le
territoire de Tshela (province du Bas-Congo) va être réaménagée", a dit
encore M. Kabila. (La Libre Belgique, 18 janvier 2002)
* Congo (RDC). Agreement in Brussels among non-belligerents - 18 January:
Representatives of the political opposition and civil society of Congo RDC
-- meeting in Brussels this week to discuss the future of their country --
signed a 14-page document on 17 January aimed at paving the way towards the
inter-Congolese Dialogue. The round table which began on 15 January was
organised by Belgium. Items on the agenda were instruments for the
transition; the Constitution; the question of nationality; the electoral
process; the future Congolese army. (ANB-BIA, Brussels, 21 January 2002)
* Congo (RDC). Aide européenne - Le 21 janvier, le commissaire européen
chargé du développement et de l'Aide humanitaire, M. Poul Nielson, a signé
le Programme indicatif national (PIN) de la République démocratique du
Congo pour un montant global d'environ 120 millions d'euros. Cette
signature concrétise la reprise officielle de l'aide au développement
suspendu depuis 1991 avec l'ex-Zaïre à la suite de graves perturbations du
processus démocratique. Les crédits alloués sont destinés à "l'ensemble du
territoire congolais". Ils viendront compléter les montants très
significatifs (environ 200 millions d'euros) que l'Union éuropéenne
débourse déjà au titre de l'aide humanitaire et la réhabilitation au profit
de la RDC. M. Nielson a précisé que sa signature "intervient dans la
perspective de la reprise du dialogue intercongolais confirmée par le
médiateur M. Masire pour la mi-février". M. Masire a en effet indiqué qu'il
envisageait d'ouvrir le dialogue intercongolais à Sun City (Afrique du Sud)
vers le 17 février, si certains problèmes étaient réglés d'ici là. Ces
problèmes sont la participation des représentants des religions, de la
diaspora, des Maï-Maï, de la rébellion dissidente RCD-ML et même celle des
partis politiques, ainsi que le besoin de liquidités. (ANB-BIA, de
sources diverses, 22 janvier 2002)
* Congo (RDC). Radio Okapi - La Fondation Hirondelle, qui a déjà animé
plusieurs stations de radio dans des pays en crise (Centrafrique, Kosovo,
Rwanda, Burundi...), annonce le lancement fin janvier de Radio Okapi, en
lien avec la mission des Nations unies en RDC. La tête de réseau se
trouvera à Kinshasa. Des studios seront installés dans plusieurs villes, de
part et d'autre des différentes lignes de front. Les programmes seront
diffusés en français, en lingala, en swahili et dans plusieurs langues
locales. Radio Okapi a vocation d'accompagner le processus de paix en RDC.
Elle sera animée par une centaine de journalistes, animateurs,
collaborateurs, en majorité congolais. (La Croix, France, 23 janvier 2002)
* Congo (RDC). Un volcan ravage Goma - Le 17 janvier au matin, le célèbre
volcan Nyiragongo, sur les hauteurs de la ville de Goma (est de la RDC),
est entré en éruption, crachant de la lave pour la première fois depuis
1977. Dans un premier temps, les habitants ont cru qu'ils seraient
épargnés. Le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), mouvement
rebelle qui contrôle la ville, a ordonné l'évacuation des petits villages
situés au nord de Goma, et demandé aux habitants de la ville d'attendre de
recevoir des instructions. Dans la soirée, la situation a empiré: la lave
est entrée dans la ville, brûlant tout sur son passage et chassant vers le
Rwanda tout proche la quasi totalité de ses 400.000 habitants. La coulée de
lave, de quelque 2 mètres de haut, coupait la ville en deux et se jetait
dans le lac Kivu. Sur son passage tout a été brûlé, notamment la
cathédrale. L'aéroport a été touché, le port fluvial détruit. En janvier
1977, le Nyiragongo, culminant à 3.425m., avait tué 2.000 personnes. Le
volcan, un des deux encore en activité dans la chaîne des Virunga, avec le
Nyamuragira, était à nouveau entré en activité en 1982, en 1994 et en
février 2001, mais sans coulée de lave. Le Nyiragongo a fasciné des
générations de vulcanologues pour son lac de lave en fusion, dont le niveau
monte et redescend au gré des poussées d'activité. - Le 18 janvier, Goma
offre un spectacle de désolation à des habitants revenus en masse au petit
matin pour constater les dégâts. Une grande partie de la ville a été
dévastée. L'éruption semble s'être apaisée, mais la coulée s'écoule
toujours lentement dans les eaux du lac. Le centre de vulcanologie a averti
que la situation n'est pas encore totalement stabilisée. Il craint
également un autre danger: le lac Kivu contient d'immenses réserves de gaz
métane et la lave se déversant dans ses eaux risque de provoquer
d'importantes émanations. L'après-midi, les secousses sismiques ont repris.
Entre-temps, les agences humanitaires se mobilisent. Le nombre de victimes
reste imprécis, mais des responsables de l'Onu avancent le chiffre
provisoire de 45 morts. -19-20 janvier. Le danger que représente encore le
Nyiragongo reste difficile à estimer. Mais les déplacés ont repris le
chemin du retour, malgré les appels des Nations unies les invitant à rester
dans les camps. En raison de l'absence d'eau potable, on craint une
épidémie de choléra et de dysenterie. La mobilisation internationale se
renforce de jour en jour. Par ailleurs, le RCD a créé une commission de
crise pour gérer les conséquences du drame, et le président Kabila a décidé
d'envoyer une mission gouvernementale dans la ville meurtrie. -21 janvier.
Une explosion a ravagé l'une des dernières stations-service de la ville,
tuant des dizaines de pillards qui siphonnaient l'essence. Le bilan
pourrait s'élever à une centaine de morts. Les habitants revenus à Goma
pour protéger leur maison si elle n'a pas été détruite ou pillée,
s'entassent dans une petite partie de ce que la ville était auparavant. Ils
manquent de vivres et d'eau potable. Des cas de dysenterie sont signalés.
Un vulcanologue envoyé par les Nations unies a déclaré que "la phase
actuelle de l'éruption est terminée; le volcan est calme". - 23 janvier.
Les secousses telluriques, qui ont déjà fait plusieurs morts et détruit une
centaine de bâtiments dans la région du lac Kivu, continuaient mercredi,
laissant perplexes les scientifiques sur leur nature, leur origine et leur
épicentre. Les scientifiques ne sont toujours pas en mesure d'expliquer si
elles sont liées à l'éruption du 17 janvier. Une secousse a été aussi
fortement ressentie à Bukavu, à 100 km au sud de Goma. (ANB-BIA, de
sources diverses, 23 janvier 2002)
* Congo (RDC). Lava engulfs Goma - 18 January: Morning report -- Hundreds
of thousands of people are said to be fleeing in panic after lava from
volcanic eruptions engulfed the town of Goma in the east of Congo RDC.
Eyewitnesses said huge areas of Goma were ablaze after a massive lava flow
from the nearby Mount Nyiragongo cut the town in two. Most of the town's
inhabitants poured out towards the Rwandan border, jamming the crossing at
Gisenyi. No casualties have been reported, but it is feared some people may
have been caught by surprise by the speed of the advancing flames.
Neighbouring towns have been shaken by tremors throughout the night,
possibly indicating further eruptions. The massive eruptions from Mount
Nyiragongo, 10 kilometres from Goma, have been spewing lava down the flanks
of the volcano, burning giant paths through the jungle and destroying at
least 14 villages. People appear to have been lulled into a false sense of
security by the first eruption --which stopped short of the centre of town
-- only to be caught out by the speed of the second. Parts of Goma are on
fire and there are scenes of chaos outside the town as people in cars,
trucks and on foot flee into Rwanda. Buildings in the commercial heart of
the border town are going up in flames. The military has been telling
remaining inhabitants to leave the town. The lava stream is also
threatening the airport and officials have ordered all planes to leave. A
senior official in Goma said ash and molten rock from the volcano swept to
within 1 km of the airport and the UN base near the town. A UN spokesman in
Kinshasa said more than 400 staff were being evacuated from the base, where
many of the United Nations military observers are based who are policing a
ceasefire in Congo. Goma is in a part of the country controlled by rebel
forces. The town is sandwiched between Mount Nyiragongo just 10 kilometres
to the north and the shores of Lake Kivu. There are now fears that debris
from the volcano could cause the lake to turn acidic, endangering people as
they cross it to escape. On 10 January 1977 almost 2,000 people were killed
in less than 30 minutes when Nyiragongo erupted, producing a 1,000-metre
(yard) wide river of molten rock that reached the northern edge of Goma,
incinerating everything in its path. Afternoon report --Reports coming from
Goma later in the day indicate that eruptions are continuing on Mount
Nyiragongo. Dozens of people are now thought to have been killed. A UN
official says: "This going to be a human catastrophe for the hundreds of
thousands of people of Goma. We have to find them shelter, put them up in
camps. There's no electricity, no running water". 19 January: Some 400,000
people have spent another night in the open. A red stream of molten lava
flowing from Mount Nyiragongo is still visible in what remains of the town.
A 50-metre-wide river of lava has cut through the town, which is situated
10 kilometres from the volcano, destroying everything in its path and
killing at least 45 people. Aid agencies are preparing to deliver emergency
supplies to the town, and to Gisenyi, across the border in Rwanda, where
many people have fled. By yesterday evening there were almost 100,000
people from Goma in Gisenyi. Earth tremors are continuing, raising fears of
further eruptions. 21 January: United Nations officials have been trying to
discourage people from returning to Goma. They say the situation in Goma
remains dangerous, with no fresh water or electricity and food in short
supply. But despite the risks posed by the flow of lava from Mount
Nyiragongo and strong earth tremors, many thousands of those who fled the
city have gone back. Laura Melo, a spokeswoman for the UN World Food
Programme (WFP), said three UN vulcanologists arrived yesterday and would
need several days to determine whether the volcano is still dangerous.
Strong tremors rocked the area early this morning and rebel government
officials went around telling residents to sleep outside. Lava flows have
ignited a petrol station in Goma, killing about 50 people. 22 January: A
report from MISNA indicates that several prominent buildings in Goma have
been destroyed, including the headquarters of the RCD-Goma, the Cathedral
and the city prison. -- United Nations aid workers have begun distributing
food aid around Goma. 23 January: Relief agencies hand out 22.5 tons of
food. Efforts are under way to re-open key roads in Goma. However, powerful
earth tremors and heavy rain have aggravated the relief work. Relief
workers declare the town's water supplies safe. (ANB-BIA, Brussels, 24
January 2002)
Weely news - anb0124.txt - #2/7