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Weekly anb01177.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 17-01-2002 PART #7/7
* Togo. Appel d'Amnesty International - Amnesty International a exprimé
son inquiétude au sujet "d'informations consistantes sur les restrictions à
la liberté d'expression et d'assemblée, sur la violence contre les membres
des partis politiques, sur les conditions inhumaines et cruelles dans les
prisons et sur l'ampleur de l'impunité" au Togo. Elle a préconisé que, dans
la perspective des élections législatives des 10 et 22 mars, les partis
politiques devraient publiquement s'engager à préserver les droits de
l'homme de tous les Togolais. Selon Amnesty, des centaines de membres du
personnel civil et militaire du Togo ont été victimes d'exécutions
extrajudiciaires durant la décennie écoulée, et le gouvernement n'a pas
encore enquêté sur les massacres de 1991, 1993, 1994 et 1998. Les actes de
torture et le mauvais traitement, a ajouté Amnesty, continuent pour ceux
qui sont en garde à vue, et les conditions dans de nombreuses prisons
mettent en péril la vie des détenus. (IRIN, Abidjan, 11 janvier 2002)
* Togo. Agboyibo reste arrêté - Malgré la cassation par une cour d'appel
de Lomé, le 10 janvier, d'une condamnation à six mois de prison pour
"diffamation" à l'égard du Premier ministre togolais, l'opposant Yaovi
Agboyibo, détenu depuis août 2001, n'a pas été libéré. Un nouveau mandat de
dépôt a été ordonné contre lui pour "complicité de groupement de
malfaiteurs". (Le Monde, France, 12 janvier 2002)
* Tunisie. Appel pour régler l'endettement - Le 15 janvier, le président
tunisien Ben Ali a plaidé pour le règlement du problème de l'endettement
des pays en développement, souhaitant que la prochaine conférence des
Nations unies sur le financment du développement au Mexique puisse analyser
en profondeur cette question. S'adressant au corps diplomatique accrédité à
Tunis, M. Ben Ali a estimé que la rencontre du Mexique doit explorer les
formules les plus appropriées pour annuler les dettes, les alléger ou les
recycler dans le financement de projets de développement ou
d'environnement. Il a exprimé l'espoir que le nouveau tour de négociations
commerciales multilatérales débouchera sur la mise en place de formules
adéquates, permettant de concilier les exigences de la dynamique de
l'économie mondialisée d'une part, et les données spécifiques des pays en
développement d'autre part, afin de réduire le déséquilibre qui existe
entre les différents pays de la planète. (PANA, Sénégal, 15 janvier 2002)
* Tunisie. Ben Ali contre l'opposition - Plusieurs dizaines de policiers
en civil ont interdit au Conseil pour les libertés en Tunisie (non reconnu)
de tenir le 13 janvier une assemblée à Tunis. Le même jour, le juge Yayaoui
s'est vu interdire de quitter la capitale, après que les autorités ont
refusé de réceptionner le dossier de constitution d'un "Centre pour
l'indépendance de la justice". Enfin, le 14 janvier, l'opposant Mouada,
incarcéré depuis sept mois, a entamé une grève de la faim illimitée pour
exiger sa libération. Son état de santé est très précaire et il risque de
perdre la vue. (Libération, France, 16 janvier 2002)
* Uganda. Police probe shooting - Ugandan police are investigating a
clash in which a trainee journalist was shot dead by officers who were
preventing opposition activists from holding a banned rally in the capital
Kampala. Several people were injured in the incident, including two police
officers accidentally shot by colleagues. The officer in charge of the
operation outside the Uganda People's Congress (UPC) headquarters was
arrested along with two of his men. Police chief Katumba Wamala Uganda's
police chief, Major General Katumba Wamala, blamed his officers for the
incident, which he described as "unfortunate". The rally, in Constitutional
Square, had been banned because the Ugandan constitution forbids political
demonstrations. (BBC News, UK, 13 January 2002)
* Zambia. Reactions to elections - The electorate's consensus seems to be
that the opposition parties caused their own defeat by not heading general
calls for a united front, and to field just one presidential candidate. The
general public says the Opposition should go back to the drawing board and
start planning for the 2006 elections. The Electoral Commission of Zambia's
chairman, Judge Bobby Bwalya, admitted that logistical problems, compounded
by inaccessible roads in rural areas, had contributed to delays in
releasing the results on time, thus triggering suspicions of rigging. He
also explained: "It is not possible to rig elections in Zambia because
election agents and monitors are present when ballot boxes are opened. They
also observe the closing of the ballot boxes, and subsequent re-opening
before counting starts, in full view of all election agents". Calls are
reverberating across Zambia for the Opposition to accept the
results. (Fred Chela, ANB-BIA, Zambia, 7 January 2002)
* Zambia. Election results challenged - 16 January: Zambia's opposition
leader Anderson Mazoka has asked the Supreme Court to nullify the results
of December's presidential election. The man who narrowly lost the poll to
Levy Mwanawasa from the ruling MMD party, was backed by four other
opposition candidates. Shortly after filing his legal petition, the offices
of his United Party for National Development (UPND) were raided by police
looking for tear gas grenades, said a party spokesman. Official results
gave Mr Mazoka 27% of the vote against 29% for Mr Mwanawasa but both local
and foreign monitors said there had been widespread irregularities. "It
should be determined and declared that the electoral process was not free
and fair and that the election was rigged and therefore null and void," he
said in his petition. Christon Tembo, Godfrey Miyanda, Tilyenji Kaunda and
Reverend Nevers Mumba, who all stood in the elections, said they backed Mr
Mazoka's challenge and would help gather evidence in the case. But
President Mwanawasa denied that there had been anything
untoward. (ANB-BIA, Brussels, 17 January 2002)
* Zimbabwe. Lois anti-opposition - Sanctions? - Le 10 janvier, le régime
du président Mugabe a fait adopter par le Parlement deux lois très
controversées. La première, sur la sécurité publique, punit de la peine de
mort ou d'emprisonnement à vie quiconque se rend coupable d'actes
"d'insurrection, de banditisme, de sabotage et de terrorisme" en vue de
renverser le gouvernement. Toute personne, y compris les journalistes, qui
"sape l'autorité du président" et "engendre l'hostilité" à son égard est
passible de prison et de fortes amendes. Le second texte, qui modifie la
loi électorale, permet d'exiger des électeurs les preuves qu'ils résident
dans le pays depuis au moins un an pour pouvoir voter, ce qui exclut des
centaines de milliers de citoyens vivant à l'étranger à l'exception des
militaires et diplomates acquis au régime. - Par ailleurs, la menace de
sanctions européennes contre le Zimbabwe prend contours. Le 11 janvier,
s'est ouverte à Bruxelles une réunion au titre de l'article 96 de l'accord
de Cotonou, qui régit les relations entre l'Union européenne et les pays
ACP et prévoit une procédure dite "de consultation" lorsqu'une des parties
estime que des éléments "essentiels" de l'accord sont violés (Etat de
droit, libertés publiques...). Le Zimbabwe aura 60 jours pour répondre aux
demandes européennes concernant les libertés politiques et de presse, ainsi
que la préparation des élections présidentielles des 9 et 10 mars prochain.
Le processus déclenché peut aboutir, en cas de désaccord, à la suspension
de l'aide européenne au Zimbabwe. L'UE insiste sur deux actions immédiates:
"l'invitation et l'accréditation d'observateurs internationaux des
élections, y compris des Européens" et "un accès totalement libre pour les
médias nationaux et internationaux". En réponse, la délégation
zimbabwéenne, dans un communiqué rendu public par la radio nationale, a
annoncé qu'elle ferait "un pas". Le gouvernement du Zimbabwe s'est engagé à
autoriser des observateurs et des journalistes internationaux lors de la
présidentielle. Par ailleurs, le 13 janvier, la police zimbabwéenne a
déclaré avoir renforcé la sécurité sur l'ensemble du territoire national en
vue d'endiguer la violence entre les partisans des partis politiques
rivaux, suite à des informations de plus en plus insistantes faisant état
d'une hausse des assassinats et des agressions politiquement motivés dans
la plupart des régions du pays. - Le 15 janvier, au lendemain d'engagements
pris par le président Mugabe devant ses pairs d'Afrique australe en faveur
d'une élection présidentielle "libre et équitable", le Parlement zimbabwéen
commence l'examen d'une troisième loi restreignant la liberté de presse au
Zimbabwe. Le projet de loi interdit aux journalistes étrangers de
travailler dans le pays et prévoit une peine maximale de deux ans
d'emprisonnement à l'encontre de tout journaliste "dénigrant le président".
Parmi une série de mesures restrictives, le texte interdit de rapporter les
délibérations d'un conseil des ministres ou de citer un journal sans sa
permission. L'examen de cette loi a toutefois été reporté. - Le 16 janvier,
une délégation américaine en visite en Afrique australe a assuré que les
Etats-Unis allaient accroître la pression sur Harare par des sanctions
ciblées contre les proches du président Mugabe qui font sortir des
ressources du Zimbabwe. De grandes quantités d'argent seraient emmenées
hors du Zimbabwe dans divers systèmes bancaires. (ANB-BIA, de sources
diverses, 17 janvier 2002)
* Zimbabwe. Mugabe faces international censure - 11 January: There is
widespread criticism of Zimbabwe's President Robert Mugabe after parliament
approved legislation increasing the government's powers in the run-up to
presidential elections in March. Parliament has passed a security bill
criminalising criticism of Mr Mugabe and giving the police new powers to
disperse demonstrations, and new election regulations which ban foreign and
local independent monitors. New Zealand has called for the Commonwealth to
freeze Zimbabwe's membership and the European Union (EU) is considering
economic sanctions if Mr Mugabe's authorities fail to guarantee a free and
fair election on 9-10 March. Zimbabwean cabinet ministers are due in
Brussels, today, to try to ward off the threat of EU sanctions. The
delegation includes Jonathan Moyo, information minister, and Patrick
Chinamasa, the justice minister responsible for forcing the new laws
through parliament, which is dominated by Mr Mugabe's Zanu-PF party.
Meanwhile, one of Africa's most respected human rights figures, Archbishop
Desmond Tutu, said Mr Mugabe had exhausted the credit he once had as a
champion of black African rights. Zimbabwe faced the prospect of a
"dictatorship with the trimmings of a multi-party democracy", the South
African Nobel peace prize laureate said in an interview. -- Zimbabwe agrees
after intense talks with the European Union, to allow international
observers for the presidential election but only on its own terms. 12
January: President Mugabe has renewed his attacks on Britain, saying that
the UK is at war with his country. 14 January: Zimbabwean journalists call
off an all-night protest outside Parliament against the planned media
law.The say police had threatened them and detained colleagues. 15 January:
Parliament is set to approve a new media bill, which will muzzle the
independent media and ban foreign journalists from working in the country.
However, parliament eventually adjourns after failing to debate the bill.
17 January: The United States says Zimbabwe's ruling elite is sending its
wealth abroad ahead of the March presidential elections. Ed Royce, the
chairman of the Africa committee of the US House of Representatives, says:
"Assets are being transferred out of Zimbabwe by close allies, military
officers close to President Mugabe and, as a consequence of that, clearly
we need to take steps to ensure that we are not a part of basically looting
a national treasury". (ANB-BIA, Brussels, 17 January 2002)
Weekly anb0117.txt - En of #7/7 - THE END
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Un homme meurt chaque fois que l'un d'entre nous se tait devant la tyrannie
(W. Soyinka, Prix Nobel litterature)
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Everytime somebody keep silent when faced with tyranny, someone else dies
(Wole Syinka, Nobel Prize for Literature) *
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