[Date Prev][Date Next][Thread Prev][Thread Next][Date Index][Thread Index]

Weekly anb0117.txt1 #7



ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles - Belg
TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: anb-bia@village.uunet.be
_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 17-01-2002      PART #1/7

* Afrique. ONU: unité spéciale pour les personnes déplacées  -  Les Nations 
unies ont créé une unité spéciale qui se consacrera aux personnes déplacées 
à l'intérieur de leur pays, a-t-on annoncé le 8 janvier. Selon les 
estimations de l'Onu, on compte aujourd'hui à l'échelle de la planète, 
entre 20 et 25 millions de personnes déplacées à l'intérieur de leur pays 
en raison de catastrophes provoquées par l'homme, et 25 millions à cause de 
catastrophes naturelles. Ces populations ont besoin de l'aide de la 
communauté internationale. La nouvelle unité sera dirigée par M. Kofi 
Asomani et aura son siège à Genève, tout en maintenant des fonctions de 
liaison à New York. En mai dernier, le Haut commissaire des Nations unies 
pour les réfugiés, Ruud Lubbers, avait souligné l'importance de disposer 
d'un système clair de répartition des responsabilités. Dans le cadre de son 
mandat actuel, le HCR est chargé des populations de réfugiés qui ont été 
forcées de fuir au-delà des frontières de leur pays, et n'était autorisé à 
protéger les personnes déplacées dans leur pays que dans certaines 
circonstances.   (IRIN, Nairobi, 10 janvier 2002)

* Africa. Action against the Media  -  Ethiopia: On 11 January, the 
Ethiopian Free Press Journalists' Association said it will not accept the 
directives imposed on it by the authorities under the camouflage of a 
professional code of ethics. Morocco: In a letter (10 January) to the 
Justice Minister, Reporters sans Frontières (RSF) has protested the 
forcible detention of Anan Mezzour, a journalist from the Arabic-language 
weekly Al Ayyam. Zimbabwe: On 10 January, Zimbabwean General Vitalis 
Zvinavashe warned the independent media and foreign correspondents, of the 
dire consequences if they continue to report negatively about the 
Zimbabwean government, human rights abuses and the security forces' 
actions. The same day, the International Press Institute wrote to President 
Mugabe expressing its concern about the new security laws and proposed 
media legislation. -- The organisation, Article 19, in a 11 January press 
release, condemned Zimbabwe's recent legislative development. -- On 14 
January, an all-night vigil at Zimbabwe's parliament organised by 
journalists working for the independent media, was cut short by the 
police.   (ANB-BIA, Brussels, 15 January 2002)

* Africa. Human rights  -  10 January: In a Press Release concerning human 
rights in Togo, Amnesty International says that human rights must be at the 
heart of political debate. In the run-up to parliamentary elections (10 and 
22 March), Amnesty International calls on all political parties in Togo to 
publicly commit themselves to safeguarding the human rights of all 
Togolese. 11 January: Amnesty International expresses concern about 
"consistent reports of restrictions to freedom of expression and assembly, 
violence against members of political parties, inhuman and cruel prison 
conditions, and widespread impunity" in Togo. 14 January: Amnesty 
International urges SADC heads of state to take a firm stance on the 
escalating human rights crisis in Zimbabwe. 15 January: Amnesty 
International says that in Uganda, police are using excessive force to 
stifle freedom of assembly and expression. Concern is expressed at the 
apparent use of excessive force by the police in stopping a planned rally 
by the Uganda People's Congress (UPC) on 12 January.   (ANB-BIA, Brussels, 
16 January 2002)

* Afrique/France. Partenariat pour le développement  -  Le président 
français Jacques Chirac recevra le 8 février à l'Elysée une douzaine de 
chefs d'Etat et de gouvernement africains dans le cadre du "nouveau 
partenariat pour le développement" du continent noir décidé au G8 de Gênes, 
a annoncé l'Elysée le 14 janvier. Cette réunion est destinée à préparer le 
prochain sommet des sept pays les plus riches du monde et de la Russie, 
prévu en juin au Canada. Sont invités les chefs d'Etat et de gouvernement 
du Nigeria, d'Afrique du Sud, du Sénégal, d'Algérie, du Cameroun, du Gabon, 
d'Egypte, du Burkina Faso, du Mozambique, du Kenya, d'Ethiopie et de l'île 
Maurice. Tous sont membres du comité de pilotage institué pour élaborer le 
plan d'action concret qui doit être approuvé au prochain G8. Lancé en 
juillet dernier à Gênes, ce nouveau partenariat vise à appuyer les efforts 
déployés par l'Afrique pour résoudre ses problèmes endémiques que sont la 
guerre, l'instabilité et la pauvreté dans le respect de la démocratie et de 
la bonne gouvernance.   (AP, 14 janvier 2002)

* Afrique australe. Sommet de la SADC  -  Le 14 janvier, s'est ouvert à 
Blantyre (Malawi) un sommet extraordinaire de la Communauté de 
développement de l'Afrique australe (SADC). Les sujets au centre de cette 
réunion sont les conflits au Congo-RDC et en Angola, et les crises 
politique et économique au Zimbabwe. Au conseil des ministres de la SADC , 
le 12 janvier, le vice-président du Malawi, Justin Malewezi, a également 
lancé un appel en faveur des nouvelles orientations matérialisées par 
l'Union africaine et le Nouveau partenariat pour le développement en 
Afrique. - Le sommet a mis en garde le président zimbabwéen Robert Mugabe, 
en l'appelant à organiser un scrutin présidentiel "libre et équitable". 
Mugabe a rassuré ses homologues et promis que des observateurs 
internationaux seront autorisés à superviser les élections. La presse 
internationale sera aussi autorisée à couvrir le scrutin. - Concernant le 
Congo-RDC, la question du financement du dialogue intercongolais a été 
évoquée. Le facilitateur M. Masire a invité les dirigeants de la SADC à lui 
accorder leur soutien financier et politique. Il leur a demandé également 
d'user de leurs bons offices pour assurer le retrait des troupes étrangères 
et la fin des hostilités. Par ailleurs, le président Kabila a rencontré à 
deux reprises deux des principaux chefs rebelles du pays. - A l'occasion du 
sommet, le président angolais dos Santos s'est entretenu avec son homologue 
ougandais Museveni. Les deux hommes ont analysé le resserrement de leurs 
relations bilatérales, ainsi que le conflit au Congo-RDC.   (ANB-BIA, de 
sources diverses, 15 janvier 2002)

* Algeria. USA-Algerian naval exercises underway  -  The United States and 
Algeria began joint naval exercises on 13 January, two months after 
Algerian President Abdelaziz Bouteflika visited the United States and a 
month after he met with NATO officials. The exercises off the coast of 
Algiers were the fourth joint manoeuvres between Algeria and the United 
States in a gradually evolving relationship that has included visits here 
by ranking US and NATO commanders. The latest exercises are part of the 
"ongoing development of military cooperation ties," said the Defense 
Ministry. Details on the types of manoeuvres being carried out, or their 
length, were not immediately available. Bouteflika led the list of a series 
of heads of state who met with US President George W. Bush in November, 
following the September 11 terror attacks. The Algerian leader promised 
cooperation in the fight against terrorism.   (CNN, USA, 13 January 2002)

* Algérie. Confusion en Kabylie - Contestation au sud  -  La confusion est 
totale en Kabylie après la suspension du dialogue entre le gouvernement et 
les délégués, et la reprise des affrontements entre manifestants et forces 
de l'ordre. Alors que le dialogue entre le gouvernement et les délégués 
était dans sa phase ultime et que l'accord de principe pour la 
concrétisation des revendications kabyles était acquis, le gouvernement a 
décidé d'enterrer le dossier jusqu'à nouvel ordre. La marche du 10 janvier 
à Béjaia y serait pour beaucoup, dans la mesure où elle a prouvé que la 
tendance "radicale" avait toujours le soutien de la rue. Ces incidents, qui 
ont fait une trentaine de blessés, ont replongé la région dans la spirale 
des émeutes. Le 12 janvier, cinq gendarmes et trois manifestants ont encore 
été blessés à Bouira. Les incidents ont éclaté à l'issue d'une marche 
pacifique de sept mille personnes réclamant la libération de six personnes 
détenues. - D'autre part, la contestation sociale semble maintenant 
s'étendre aussi dans le sud du pays, jusqu'ici un havre de paix par rapport 
au nord. Le 12 janvier, une centaine de jeunes revendiquant des emplois et 
des logements ont saccagé le siège de l'assemblée populaire communale de 
Djanet (2.000 km au sud d'Alger). Des incidents de moindre importance ont 
été signalés à Ouargla (autre ville du sud) et dans d'autres régions du 
pays.   (ANB-BIA, de sources diverses, 14 janvier 2002)

* Algérie. Le contrôle des mosquées  -  Le ministère algérien des Affaires 
religieuses et le Haut conseil islamique (HCI) viennent de mettre au point 
une méthodologie d'élaboration et de présentation d'un sermon (khotba) qui 
devrait être respectée par tous les imams prédicateurs officiant sur le 
territoire algérien. Une méthode originale et didactique qui s'inspire 
exclusivement du rite malékite et du dogme d'El-Achâari en vogue au 
Maghreb. La mosquée étant le lieu privilégié d'où les groupes extrémistes 
tirent leur sève, elle sera désormais rigoureusement contrôlée par les 
pouvoirs publics, à travers les prédicateurs qui auront bénéficié d'une 
formation pédagogique. Le ministre Abdullah Ghoulamallah et le président du 
HCI l'ont affirmé le 14 janvier, lors d'une conférence d'orientation au 
profit de la première promotion d'imams prédicateurs sortis des instituts 
de formation relevant du ministère de tutelle. Les pouvoirs publics 
semblent donc décidés à récupérer le terrain perdu en matière de gestion 
des mosquées. Les prêches faisant l'apologie du terrorisme et de 
l'intolérance ne seront plus tolérés lors des sermons du vendredi. Le code 
pénal prévoit des peines d'emprisonnement d'un à trois ans, et des amendes 
de 10.000 à 100.000 dinars (de 140 à 1.400 euros) pour "quiconque prêche ou 
tente de prêcher dans une mosquée sans être nommé ou agréé à cette fin par 
l'autorité publique habilitée".   (AP, 15 janvier 2002)

* Algérie. Affrontements entre islamistes  -  Des affrontements entre deux 
groupes rivaux d'islamistes armés ont fait dix-sept morts, le 12 janvier, 
dans les maquis de Mérouna, près de Batna (430 km au sud-est d'Alger), a 
rapporté le quotidien El Youn. Ces affrontements ont opposé le groupe de 
l'émir Abderrezak "le Para" (ancien parachutiste déserteur) au Groupe 
salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) de Hassan Hattab.   (Le 
Soir, Belgique, 16 janvier 2002)

* Angola. Children's condition is "catastrophic"  -  UNICEF has appealed 
for $18 million to fund its projects in Angola, much of which it hopes to 
spend on reducing the country's appalling child mortality rate. UNICEF 
says: "The condition of children in Angola remains catastrophic. The 
under-five mortality rate is the second highest in the world, with one 
child dying every three minutes, or 420 children dying every day".   (IRIN, 
11 January 2002)

* Burkina Faso. Un parti paysan  -  Le paysage politique burkinabé s'est 
enrichi d'un parti des paysans, l'Union des paysans démocrates/parti du 
travail (UPD/PT), le premier dans l'histoire du pays, lit-on dans un 
communiqué publié le 15 janvier à Ouagadougou. Cela porte à une soixantaine 
le nombre de formations politiques au Burkina. Le UPD/PT se propose de 
créer un cadre pour accroître la production agro-pastorale et assurer 
l'autosuffisance alimentaire. Il entend mettre l'accent sur les 
aménagements hydro-agricoles afin de construire des barrages et autres 
points d'eau, en organisant les paysans en groupements ou 
associations.   (D'après PANA, Sénégal, 15 janvier 2002)

Weekly anb0117.txt - En of #1/7