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Weekly anb01105.txt #9



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 10-01-2002      PART #5/9

* Libye. Reconduction des sanctions  -  Le 5 janvier, la Libye s'est élevée 
contre la reconduction pour une année par le président américain George W. 
Bush des sanctions économiques, mises en place en janvier 1986. Un haut 
responsable du ministère des Affaires étrangères, Hassaouna al-Chaouch, a 
qualifié de "révolue" la politique des sanctions et appelé les Etats-Unis à 
"renoncer aux marchandages, à la domination et à la provocation".   (Le 
Soir, Belgique, 7 janvier 2002)

* Madagascar. Protests over poll  -  7 January: Police have fired tear gas 
and stun grenades at thousands of supporters of opposition candidate Marc 
Ravalomanana in the capital, Antananarivo. Up to 80,000 had gathered for 
the second time in four days to demand that Mr Ravalomanana be declared the 
winner of last month's presidential election. The protestors have vowed to 
continue their struggle until President Didier Ratsiraka is ousted from 
power. Results from the Interior Ministry give Mr Ravalomanana, the mayor 
of Antananarivo, 46% against 40% for Mr Ratsiraka. If these are confirmed 
by the Supreme Court, a second round would decide the next resident, but Mr 
Ravalomanana says he won 53% and so should be sworn in straight away. (The 
accredited Election Monitoring Consortium has given Mr Ravalomanana 50.8% 
based on returns from 75% of all polling stations). 9 January: Huge 
demonstrations in support of Mr Ravalomanana enter their fourth day. About 
100,000 people march through Antanarivo. Mayor Ravalomanana reads out a 
communique issued by foreign ambassadors, saying they are "very concerned 
by the situation in the country".   (ANB-BIA, Brussels, 10 January 2002)

* Madagascar. Vers un second tour contesté  -  Les électeurs malgaches 
devront retourner aux urnes pour départager le président sortant Didier 
Ratsiraka et son rival Marc Ravalomanana, aucun des deux candidats n'ayant 
obtenu la majorité absolue au premier tour de l'élection présidentielle. 
Selon les résultats provisoires du scrutin du 16 décembre publiés le 28 
décembre par le ministre de l'Intérieur, le maire de Madagascar arrive en 
tête avec 46,44% des voix, devant M. Ratsiraka qui obtient 40,61% des 
suffrages. Les quatre autres candidats n'ont guère séduit les 67% 
d'électeurs qui ont pris part au vote. L'équipe de Ravalomanana a contesté 
ces chiffres officiels, assurant que son candidat avait nettement franchi 
la barre des 50%. Si ces résultats sont validés par la Haute Cour 
constitutionnelle, un second tour aura lieu dans le mois suivant cette 
décision. - Le 5 janvier, plus de 10.000 partisans de M. Ravalomanana ont 
encore manifesté à Antananarivo, exigeant que leur leader soit proclamé 
vainqueur dès le premier tour. Ils accusent le gouvernement d'avoir 
falsifié et présenté des résultats tronqués. Le 7 janvier, une 
manifestation de plus de 80.000 personnes a dégénéré en de violents 
affrontements avec les forces de l'ordre, faisant un mort et plusieurs 
dizaines de blessés graves. Le 8 janvier, ils étaient plus de 100.000, 
selon les observateurs, à écouter M. Ravalomanana demander une 
confrontation des résultats avant leur proclamation par la Haute Cour 
constitutionnelle. Le 9 janvier, plus de 120.000 Malgaches ont manifesté à 
Antananarivo. Par ailleurs, le "consortium d'observateurs", formé de 
représentants de la société civile et des Eglises, a également pris le 
parti de M. Ravalomanana, estimant qu'il l'avait remporté avec 50,5% des 
voix, contre 37,7% à Ratsiraka. Plus tard dans la soirée cependant, la 
présidente du consortium a rectifié cette déclaration, précisant que le 
consortium avait constaté que M. Ravalomanana menait au premier tour, sans 
toutefois conclure à sa victoire.   (ANB-BIA, de sources diverses, 10 
janvier 2002)

* Mali. Candidats à la présidentielle  -  Le 5 janvier, l'Alliance pour la 
démocratie au Mali (ADEMA), parti au pouvoir, a désigné M. Soumaïla Cissé, 
3e vice-président du parti, comme son candidat à l'élection présidentielle 
d'avril 2002. A l'issue d'un vote secret, M. Cissé a obtenu 221 voix contre 
180 à son adversaire Soumeylou Boubeye Maïga, actuel ministre et 1er 
vice-président du parti. Ce dernier a félicité le vainqueur. - Le Parti 
pour la renaissance nationale (PARENA), une formation qui appartient à la 
mouvance présidentielle, désignera son candidat lors d'un conseil prévu les 
16 et 17 février.   (PANA, Sénégal, 6 janvier 2002)

* Mali. African Cup of Nations -- 2002  -  Mali will be hosting this year's 
African Cup of Nations. The football competition will kick-off on 19th 
January with a match between Mali and Liberia at the Stade 26 Mars, Bamako. 
The final will take place in the Stade 26 Mars, Bamako on 10 February. 
Other stadia being used during the competition are in Mopti, Segou, 
Sikasso, and Kayes.   (ANB-BIA, Brussels, 8 January 2002)

* Maroc/Espagne. Le pétrole alourdit le contentieux  -  Deux mois après le 
rappel par Rabat de son ambassadeur à Madrid, un nouveau différend émerge 
entre le Maroc et l'Espagne sur les frontières maritimes entre l'archipel 
espagnol des Canaries et les côtes atlantiques marocaines. Le gouvernement 
marocain, déjà très irrité par l'attitude de Madrid sur la pêche, 
l'émigration clandestine et le conflit du Sahara occidental, a réagi 
vivement, le 27 décembre, à un décret espagnol autorisant la prospection 
pétrolière au large des îles Canaries. Rabat a rappelé à Madrid la 
nécessité de "respecter le droit international" à la suite de l'approbation 
par le gouvernement espagnol, le 21 décembre, de la délivrance de permis de 
prospection pétrolière au large de l'archipel à la société espagnole 
Repsol. L'exécutif marocain soutient que la délimitation des zones 
maritimes "doit se faire d'un commun accord entre les deux parties".   (Le 
Monde, France, 30 décembre 2001)

* Mauritanie. Parti anti-esclavagiste dissous  -  Le gouvernement 
mauritanien vient de décider de dissoudre le parti d'opposition Action pour 
le changement (AC), l'accusant de développer un discours "raciste et 
antidémocratique [...] qui cherche à nous ramener à la situation de 1989". 
Des affrontements avaient alors fait plusieurs centaines de morts et 
avaient provoqué le départ pour le Sénégal de plusieurs centaines de 
milliers de Sénégalais et de négro-Mauritaniens dont la plus grande partie 
vit encore dans des camps de réfugiés. Durant la campagne pour les 
législatives et municipales d'octobre dernier, Messaoud Ould Boulkheir, 
leader"haratine" (descendant d'esclaves) d'AC, avait estimé que "la 
communauté négro-mauritanienne avait frôlé l'extermination". Il a aussi 
abordé le problème de l'esclavage qui, selon lui, "existe toujours" malgré 
son abolition en 1980, ajoutant à la colère du parti au pouvoir, pour qui 
ce problème, comme celui de la crise de 1989, appartient au 
passé.   (Libération, France, 4 janvier 2002)

* Mozambique. Bracing itself for a third year of floods  -  Mozambique says 
it has begun stockpiling food and placed security forces on alert, fearing 
a repeat of floods that devastated this impoverished southern African 
country in the past two years. Unveiling its flood contingency plans to 
international donors and journalists Monday, the national disaster relief 
agency said it had 8.4 tons of food -- mainly rice and corn --at its 
disposal, which was enough to feed 485,450 people for a month. The agency 
also has 189 boats, 188 trucks, 76 light vehicles, and 41 tractors on 
standby for relief work should floods hit during the rainy season over the 
next few months. Power generators, water pumps, tents, blankets and medical 
supplies had also been placed in areas where flooding was considered 
likely. Last year more than 100 people died in floods in the central Tete, 
Manica, Sofala and Zambezia provinces, while more than 300,000 lost homes 
or crops. And in early 2000, the worst floods in decades killed about 700 
people and destroyed about 150,000 homes. Floods are considered likely, 
because dams are already nearly full and the ground in many areas is 
saturated.The government said it will likely need at least $40 million in 
aid if floods occur.   (CNN, USA, 8 January 2002)

* Nigeria. Impatience with phone revolution  -  Nigeria's telecoms market 
may have got more competitive, but consumers are still suffering from high 
costs and poor service. The privatisation of Nitel and sale of mobile 
licences raised hopes that Nigeria would soon have a reliable and 
competitive phone service. Until recently, Nigeria -- which boasts a 
population of some 120 million people -- only had about 500,000 fixed phone 
lines. Politicians and phone operators say that while the situation has 
improved, the cost of fixing the neglected network means that it will be 
some time before prices fall and service gets better. Zimbabwe's Econet, 
South Africa's MTN and the recently-privatised Nitel all have licences to 
offer GSM mobile phone services in Nigeria. The government also wants to 
licence a new fixed line operator, which will also have a mobile phone 
network. Enthusiasm for the new services is high and local radio stations 
are clogged with advertisements while new shops have sprung up all over 
Lagos to sell phones. However, many feel that the promise of a reliable 
phone service has yet to be delivered upon. Communications minister Bala 
Mohamed said: "What we inherited was a telecoms sector that had been 
terribly neglected by long years of military misrule. By the end of the 
first 12 months, they will have at least 1.5 million land lines and two 
million mobile lines."   (BBC News, UK, 17 December 2001)

* Nigeria. Naufrage: 100 disparus  -  Une centaine de personnes sont 
portées disparues au Nigeria après une collision entre deux bateaux qui ont 
coulé dans une rivière dans le sud du pays la veille de Noël. L'un des 
bateaux, transportant 450 passagers, a été heurté à la proue par un autre 
bateau alors que les conditions de visiblité étaient très mauvaises.   (Le 
Figaro, France, 31 décembre 2001)

* Nigeria. Meurtre du ministre de la Justice  -  Le ministre de la Justice, 
M. Bola Ige, 71 ans, proche du président Obasanjo, a été assassiné le 
dimanche soir, 23 décembre, dans sa résidence d'Ibadan, dans l'Etat d'Oyo 
(sud-ouest du Nigeria). M. Ige était une fi-gure éminente du Nigeria, 
notamment en raison de ses prises de position contre les régimes 
militaires. Il était aussi l'animateur d'un débat crucial sur la 
répartition des ressources pétrolières et avait pris position de manière 
tranchée contre l'application de la charia. Il s'était donc fait beaucoup 
d'ennemis. Annulant un voyage officiel au Zimbabwe, le président Obasanjo a 
tenu immédiatement une réunion d'urgence sur la sécurité, au terme de 
laquelle a été décidé l'envoi de troupes dans l'Etat d'Osun, où se 
trouvaient les soutiens de M. Ige au sein de sa puissante ethnie des 
Yoroubas. On craint qu'un cycle de vengeance puisse s'enclencher. - Le 27 
décembre, la police nigériane a affirmé détenir un homme âgé de 27 ans qui 
s'est rendu lui-même et a avoué être l'un des huit membres de la bande qui 
a tiré sur M. Ige. Plusieurs autres suspects ont été arrêtés. Mais selon la 
presse du 1er janvier, la police a qualifié de faux les aveux spontanés du 
jeune homme et envisage de l'emmener dans un hôpital psychiatrique. Le 
gouvernement a offert une prime pour toute information pouvant mener à 
l'arrestation des assassins.   (ANB-BIA, de sources diverses, 2 janvier 2002)

* Nigeria. Jos: attaque d'une milice  -  Plus de 3.000 personnes ont 
cherché refuge dans une caserne miltaire à Jos, capitale de l'Etat du 
Plateau, au centre du Nigeria, après une attaque d'hommes armés contre un 
village à proximité, a indiqué la police le 2 janvier. 17 personnes ont été 
tuées et plusieurs autres blessées durant l'attaque, attribuée à des 
miliciens Haoussa-Fulanis musulmans. La plupart des réfugiés craignent des 
représailles, a souligné la police. Selon le gouverneur, la milice a 
attaqué le village de Dagwom Turu en guise d'attaque de représailles pour 
les pertes humaines subies par les musulmans durant les violentes 
confrontations avec les chrétiens locaux en septembre 2001, durant 
lesquelles 500 personnes sont mortes.   (IRIN, Abidjan, 2 janvier 2002)

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