[Date Prev][Date Next][Thread Prev][Thread Next][Date Index][Thread Index]

Weekly anb12065.txt #6



_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 06-12-2001      PART #5/6

* Rwanda/Ouganda. Nouvelles hostilités  -  Le chef de cabinet du président 
rwandais a indiqué dans une lettre parue dans la presse au Rwanda que le 
régime de Kampala a une attitude "paternaliste" vis-à-vis du Rwanda. Outré, 
le ministre ougandais de la Défense, Amama Mbabazi, répond dans une autre 
lettre qui couvre une double page d'un journal du dimanche ougandais, que 
son pays est prêt à répondre militairement à toute agression. Il accuse en 
outre le Rwanda d'être en grande partie responsable de la guerre en cours 
au Congo-RDC. Mbabazi reproche à Kigali d'avoir agi de manière unilatérale 
notamment vis-à-vis de l'Angola. On sait que le Rwanda s'était à un moment 
rapproché des rebelles angolais de l'Unita. Kigali est désormais considéré 
par Kampala non seulement comme une source de déstabilisation en Afrique 
centrale, mais aussi comme un régime ethnique. Rappelons également que 
l'Ouganda accuse, parfois à demi-mot, le Rwanda d'abriter quatre camps 
d'entraînement pour la formation de dissidents ougandais. (Ndlr.: Le 1er 
décembre, le président ougandais Museveni a donné ordre aux membres de son 
gouvernement de cesser de faire des commentaires sur les relations entre 
son pays et le Rwanda).   (Agence Azania, Burundi, 28 novembre 2001)

* Rwanda. Arusha genocide probe rejected  -  An official of the 
International Criminal Tribunal for Rwanda has said there will be no 
specific investigation into Rwandan government charges that nine tribunal 
employees took part in the genocide of 1994. The official, Adam Dieng, 
speaking in Arusha, Tanzania, where the tribunal is based, said the 
international court checked the backgrounds of all its staff. On 3 
December, Rwanda's representative at the court, Martin Ngoga, said Kigali 
wanted the question of the nine Rwandans cleared up by the end of the year. 
Rwanda also said it wanted the tribunal moved to Kigali. Four tribunal 
investigators were suspended earlier this year because of suspicions they 
had been involved in the genocide although one was later 
re-instated.   (ANB-BIA, Brussels, 4 December 2001)

* Rwanda. TPIR: Kigali se fâche  -  Dans son rapport soumis aux autorités 
du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), le gouvernement 
rwandais affirme que neuf sur dix enquêteurs de la défense sur lesquels il 
a mené des investigations étaient des suspects de génocide: "Nos enquêtes 
ont révélé que la majorité des enquêteurs au TPIR sont des suspects de 
génocide, et nous ne sommes pas prêts à tolérer ceci l'année prochaine", a 
déclaré le représentant spécial du Rwanda au TPIR, Martin Ngoga, au cours 
d'une conférence de presse donnée lundi 3 décembre à Arusha. Le 
représentant du Rwanda n'a pas expliqué si les dix enquêteurs ont été 
choisis au hasard, ou s'ils ont été pré-sélectionnés parce qu'ils étaient 
déjà soupçonnés. Il a néanmoins précisé que quatre enquêteurs de la défense 
suspendus dernièrement par le greffier du TPIR ne figuraient pas parmi les 
dix. L'un d'eux a été rétabli dans ses fonctions, lorsque le TPIR s'est 
aperçu qu'il avait été confondu avec quelqu'un d'autre. M. Ngoga a critiqué 
"la négligence et la perméabilité qui ont rendu possible aux suspects de 
génocide (...) d'être employés au TPIR". Martin Ngoga a également parlé du 
traducteur au TPIR arrêté par les autorités tanzaniennes le 20 novembre 
dernier pour usage d'un faux passeport. L'homme, connu sous le nom de 
Patrick Ssimbwa Bugingo, a plaidé non coupable, et une mise en liberté sous 
caution lui a été accordée lundi dernier. Rappellant que pour le 
gouvernement rwandais les raisons ayant fait installer le siège du TPIR à 
Arusha il y a six ans n'existent plus, M. Ngoga a réitéré le souhait de son 
gouvernement de rapatrier cette juridiction à Kigali. L'un des objectifs du 
TPIR étant la réconcilition au Rwanda, le diplomate a souligné qu'il ne 
peut pas y contribuer "parce qu'il est en dehors du Rwanda". Or, a-t-il 
expliqué, les médias qui couvrent régulièrement les travaux utilisent 
l'internet, mais "la majorité de Rwandais ne peut accéder aux médias 
électroniques". La plupart des Rwandais s'informent par la radio et il a, à 
cet effet, regretté que Radio Rwanda [officielle] n'ait pas de 
correspondant permanent à Arusha.   (D'après Hirondelle, Suisse, 4 décembre 
2001)

* Western Sahara. Chirac stirs tension in Western Sahara  -  The leader of 
the Polisario has vigorously criticised the French President Jacques Chirac 
for describing the disputed territory of Western Sahara as part of Morocco. 
The Polisario has been fighting for an independent state in the region 
since Morocco took control of it in 1976. But comments made by President 
Chirac on 3 December during a visit to Morocco, apparently puts France at 
loggerheads, not only with the Polisario, but also with Spain and Algeria. 
Government officials in Morocco are barely concealing their delight at what 
they are interpreting as the first public endorsement of Moroccan 
sovereignty in the Western Sahara from a major European power. When asked a 
question about the future of the western Sahara, Mr Chirac referred to the 
region as the provinces of southern Morocco.   (ANB-BIA, Brussels, 3 
December 2001)

* Somalie. Appel au dialogue  -  Le 30 novembre, suite à une visite de 
trois jours d'une délégation du gouvernement somalien de transition, 
l'Ethiopie a lancé un appel à toutes les parties en Somalie afin qu'elles 
entament d'urgence un dialogue constructif pour restaurer la paix, la 
stabilité et la réconciliation nationale. L'Ethiopie a réaffirmé la 
nécessité d'établir en Somalie un gouvernement comprenant toutes les 
parties aussitôt que possible. La délégation, elle, a exprimé sa volonté de 
poursuivre des négociations avec toutes les parties sans conditions 
préalables. - D'autre part, onze personnes ont été tuées pendant une 
bataille, qui a éclaté le 1er décembre dans l'après-midi pour des 
contentieux sur des terres dans le village somalien de Tobonka Bondo (sud). 
Quatre autres ont succombé à leurs blessures pendant la nuit, selon des 
témoins. Les communautés rivales appartiennent au clan des 
Hawiye.   (ANB-BIA, de sources diverses, 3 décembre 2001)

* Somalia. On the verge of economic collapse  -  On 3 December, the United 
Nations Humanitarian Coordinator for Somalia said that Somalia is on the 
verge of an economic collapse unparalleled in modern history. He said: "We 
now find Somalia on the precipice of potential and total economic collapse. 
It now stands on the threshold of ruin".   (ANB-BIA, Brussels, 4 December 2001)

* Afrique du Sud. Policiers blancs condamnés  -  Le 29 novembre, quatre 
policiers blancs sud-africains, reconnus coupables d'avoir "exercé" leurs 
chiens à l'attaque sur trois Mozambicains en 1998, ont été condamnés à des 
peines de quatre à cinq ans de prison ferme par la Haute Cour de Pretoria. 
Tous quatre plaidaient coupable. Deux autres accusés, ayant plaidé non 
coupable, seront jugés en juin 2002. Les six policiers afrikaners avaient 
été filmés en janvier 1998, lâchant leurs chiens sur trois clandestins 
mozambicains, soumis à une avalanche de coups et d'insultes racistes. 
Pendant le procès, un accusé mais aussi d'anciens maîtres-chiens de la 
police ont révélé que la pratique d'"excercer" les chiens à l'attaque sur 
des "cibles vivantes" était courante depuis des années.   (Libération, 
France, 30 novembre 2001)

* South Africa. Police jailed for dog attacks  -  Four white South African 
policemen have received jail sentences for setting their dogs on three 
black Mozambicans. The charges stemmed from a video discovered late last 
year which showed the officers laughing and jeering as their dogs savaged 
the men. The act was cruel and sadistic. They laughed and treated it as a 
joke. The policemen were sentenced to effective jail terms of between four 
and five years each for aggravated assault by Pretoria High Court. The 
broadcasting of the video provoked an intense public outcry and raised 
concerns about continuing racism among South African police years after the 
end of apartheid. Robert Henzen, 32, Eugene Truter, 28, Jacobus Smith, 31 
and Lodewyk Kock, 32, pleaded guilty last week to assaulting the three 
illegal immigrants in 1998. Two other officers, who pleaded not guilty, 
will have their own full trial process. Judge Willem van der Merwe 
described what the policemen did as "cruel and sadistic".   (BBC News, UK, 
29 November 2001)

* South Africa. Mbeki laments failure to curb Zimbabwe 
violence  -  International initiatives are failing to remedy political 
violence in Zimbabwe and put the country on track for free and fair 
presidential elections in March, Thabo Mbeki, South Africa's president said 
on 29 November. The Commonwealth and the Southern African Development 
Community (SADC) have set up ministerial contact groups to engage with 
President Robert Mugabe's government. They are seeking to encourage the 
ruling Zanu-PF government to restore the rule of law and reverse the 
country's economic crisis, which has led to food shortages and a sharp 
contraction of the economy. "Those efforts have not brought the results we 
wanted to see," Mr Mbeki said in an interview with foreign reporters. He 
warned that any manipulation of the forthcoming presidential election would 
escalate tensions in Zimbabwe. "If you have elections in Zimbabwe which 
were not seen by the people as legitimate and where the [new] government 
was not considered legitimate, you would probably end up with a situation 
worse than it is now," he said. Investors and the South African foreign 
ministry have expressed concern that economic hardship and misrule by 
Zanu-PF could precipitate civil strife, particularly among the minority 
Ndebele group in Matabeleland, ahead of the elections.   (Financial Times, 
UK, 30 November 2001)

* Afrique du Sud. Tutu pour un "ministre du sida"  -  A l'occasion de la 
journée mondiale contre le sida, le 1er décembre, l'ancien président 
sud-africain Nelson Mandela a exhorté la communauté internationale à 
fournir aux séropositifs un accès aux médicaments permettant de lutter 
contre la pandémie. Quant à l'ancien archevêque du Cap, Mgr Desmond Tutu, 
il a appelé le président Thabo Mbeki à s'engager contre le sida, plaidant 
pour la fourniture généralisée d'anti-retroviraux et la nomination d'un 
"ministre du sida". "Nous devons admettre que le sida est causé par le 
VIH", a déclaré Mgr Tutu, en référence aux thèses dissidentes soutenues par 
Mbeki en 2000. "Le sida est notre ennemi commun. Nous devons investir 
autant de ressources que nous avons investi contre l'apartheid", a-t-il 
encore affirmé.   (ANB-BIA, de sources diverses, 3 décembre 2001)

* Afrique du Sud. Viols de mineurs  -  La recrudescence des viols de 
mineurs inquiète l'Afrique du Sud. Selon les statistiques de la police, les 
viols de mineurs ont augmenté de 8,5% entre 1996 et 2000, avec 21.500 
plaintes enregistrées l'an dernier. Jamais, dans les annales de la 
radio-télévision sud-africaine, autant d'appels n'avaient afflué. Les 
messages se succèdent exprimant l'indignation face à la "barbarie" et la 
sympathie pour les nouvelles victimes dénombrées chaque semaine. Plusieurs 
viols, notamment dans la province du Kwazulu Natal, ont été motivés par une 
croyance selon laquelle un rapport sexuel avec une vierge peut guérir du 
sida.   (Libération, France, 4 décembre 2001)

Weekly anb1206.txt - End of part 5/6