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Weekly anb12062.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 06-12-2001 PART #2/6
* Botswana. Botswana "cares for refugees" - The Botswana government has
rejected suggestions that more than 4,000 refugees in camps on its
territory don't have proper care, saying the aim is always to maintain
international standards. A presidential spokesman, Edward Raletobana, said
he himself visited the camps -- holding mainly people who'd fled from
Congo, Angola or Namibia -- twice a month. And Mr Raletobana said officials
on the spot kept the government informed on a daily basis. The president of
the Dukwe refugee committee, Samuel Byamungunondo, had said neither the
Botswana government nor the UN refugee agency was paying the refugees
enough attention, and there'd been hundreds of deaths. Mr Raletobana spoke
of just two refugees committing suicide, and not because of camp
conditions. (BBC News, UK, 4 December 2001)
* Burkina/Côte d'Ivoire. Décrispation - Le 4 décembre, le président
ivoirien Laurent Gbagbo a effectué une visite à Ouagadougou, la première au
Burkina depuis son arrivée au pouvoir en octobre 2000. Ce déplacement
devrait permettre de décrisper la crise qui perdure entre les deux pays.
Mauvaises depuis quelques années à cause de l'affaire Ouattara, de la
nouvelle loi foncière et des exactions dont sont victimes les immigrés
burkinabé en Côte d'Ivoire, les relations entre Abidjan et Ouagadougou
s'étaient détériorées lorsque le nouveau régime a accusé presque
ouvertement son voisin du nord d'être à l'origine de la tentative de coup
d'Etat de janvier dernier. L'ambiance de la visite a été chaleureuse.
Inquiet sur le sort de ses compatriotes, au nombre de 3 millions en Côte
d'Ivoire, et à propos de la nouvelle législation foncière ivoirienne qui
devrait exproprier les étrangers de leurs terres, le président Compaoré
s'est dit rassuré par son hôte. (RFI, France, 5 décembre 2001)
* Burundi. Offensive de l'armée - 29 novembre. Au moins dix militaires et
plus de 50 rebelles burundais ont été tués depuis le lundi 26 novembre, au
cours d'une vaste offensive de l'armée contre un sanctuaire des rebelles
hutu des Forces nationales de libération (FNL) dans la forêt de Tenga, aux
portes de Bujumbura, a affirmé un officier le mercredi. Par ailleurs, des
rebelles fuyant ces combats ont attaqué mardi un cortège funéraire à
Mpanda, à 12 km au nord de Bujumbura, et tué trois civils, ont affirmé des
témoins et une source militaire. Cinq autres personnes ont été blessées
quand les militaires ont riposté. -- 3 décembre. Au huitième jour de
l'offensive, des soldats revenant du front ont fait état de plusieurs
dizaines de militaires tués durant les combats. La population locale est en
fuite et reste sans secours. Le conflit continue à ravager aussi la région
frontalière avec la Tanzanie, en particulier Ruyigi, Makamba et Rutana. On
note dans ces provinces une multiplication des embuscades tendues par les
rebelles contre des convois militaires et de transports de denrées
alimentaires. Par ailleurs, la police burundaise a mis fin, le 3 décembre,
aux agissements d'une bande de quatre rebelles qui harcelaient Mgr Jean
Ntagwarara, évêque du diocèse de Bubanza (nord-ouest), exigeant une
contribution financière allant jusqu'à un million de francs burundais
(1.000 dollars US), en contrepartie de sa sécurité. (ANB-BIA, de sources
diverses, 4 décembre 2001)
* Burundi. Optimism but violence continues - 29 November: The South
African Minister of Defence, Mosiuoa Lekota, says he is optimistic that the
Burundian government and rebel groups will soon sign a ceasefire. Mr Lekota
says that there is encouraging contact between the Burundian authorities
and rebels from the Hutu ethnic group. South Africa has already contributed
700 peacekeeping troops to Burundi.Troops from Nigeria, Ghana and Senegal
will join them only after a ceasefire has been signed. Mr Lekota has been
on a whirlwind trip of Central Africa, seeing evidence of South Africa's
new peacekeeping role on the continent. 3 December: At least two dozen
Burundian army soldiers are reported to have died in a week-long army push
against rebels north of the capital, Bujumbura, say returning soldiers. The
army offensive coincides with a visit by President Pierre Buyoya to Europe,
seeking aid for Burundi's new power-sharing administration. Eight days ago
the army announced a major drive to oust rebels from hills some 20km north
of Bujumbura, from where they have launched a wave of attacks. The rebels
have admitted to eight casualties in the fighting, with local hospitals
said to be overwhelmed by the numbers of wounded. Hutu rebels continue to
reject a ceasefire and have intensified their attacks since the new
government was installed a month ago. Former South African president Nelson
Mandela, with the support of the international community, brokered a deal
which sees the minority Tutsi and majority Hutu community sharing power, as
part of attempts to resolve a bitter civil war. (ANB-BIA, Brussels, 4
December 2001)
* Burundi. Parlementaires triplés - 30 novembre. L'Assemblée nationale de
transition du Burundi comptera au total 219 députés et sénateurs contre
seulement 81 élus pour la précédente législature, selon la nouvelle loi que
vient de promulguer le président Buyoya. Ce gonflement des effectifs, dicté
par l'accord de paix interburundais d'Arusha, alimente un débat virulent
dans l'opinion quant au budget nécessaire à couvrir les salaires et autres
avantages inhérents à ces fonctions. Mais les bailleurs de fonds
travaillent actuellement à débloquer un demi milliard de dollars pour des
programmes socio-économiques et politiques au Burundi. - 3 décembre. Le
président Buyoya a quitté Bujumbura pour une tournée européenne qui le
conduira en Belgique, en Suisse et en France à la rencontre des bailleurs
de fonds. L'objectif essentiel de son voyage est la participation à la
table ronde des bailleurs de fonds qui aura lieu à Genève les 6 et 7
décembre. Le programme de la visite du président burundais à Bruxelles ne
prévoit aucune rencontre avec les responsables de l'Union européenne. La
Belgique a demandé à la Banque mondiale et au Burundi de procéder à
l'identification de nouveaux projets concrets pour lesquels Bruxelles est
disposée à débloquer des crédits supplémentaires de 3 millions de dollars.
Le président Buyoya a demandé que ces fonds soient consacrés à des
programmes de micro-crédits en faveur des populations rurales. (ANB-BIA,
de sources diverses, 4 décembre 2001)
* Cameroun. L'ONEL plaide pour le report des élections - Structure
indépendante chargée de la supervision et du contrôle des opérations
électorales et référendaires, l'Observatoire national des élections (ONEL)
a rencontré mardi 4 décembre les 180 représentants des partis politiques
actuellement légalisés. Objectif de la concertation: échanger les vues au
sujet des préparatifs des scrutins prévus en 2002 (municipaux et
législatifs), notamment en ce qui concerne les inscriptions sur les listes
électorales. "Si l'inscription sur les listes électorales est faussée, il
en sera de même pour la suite des opérations", a précisé d'emblée, M. Enoch
Kwayeb, président de l'ONEL, avant de poursuivre que sa "structure entend
jouer à fond son rôle d'arbitre jusqu'au bout(¼) afin d'éviter les fraudes
éventuelles". Dans un point de presse tenu à l'issue des travaux, le
président de l'ONEL a en outre tenu à préciser que les "élections doivent
non seulement contribuer à renforcer la démocratie au Cameroun, mais aussi
et surtout à favoriser la consolidation de la paix et de la sécurité".
Initialement prévus aux mois de janvier et mars 2001, les scrutins
municipaux et législatifs avaient été reportés à cause du sommet
France-Afrique de janvier 2001. En vue de garantir la transparence et
l'équité de ces élections, l'Eglise catholique a créé à son tour un
Observatoire chrétien des élections. (Sylv. Tetchiada, ANB-BIA, Cameroun,
5 décembre 2001)
* Centrafrique. Sommets et réfugiés - 29 novembre. Le gouvernement
centrafricain met en place un comité d'accueil des personnes qui avaient
fui la capitale Bangui lors de la tentative de coup d'Etat le 28 mai. Le
comité est composé de divers représentants de la société centrafricaine,
mais aussi de la communauté internationale (ambassades, HCR, PNUD et le
Bureau des Nations unies en Centrafrique). -- 1er décembre. A l'occasion du
43e anniversaire de l'indépendance du pays, le président Patassé a encore
lancé un appel au retour à tous les réfugiés. -- 2 décembre. Ouverture à
Khartoum, Soudan, d'un mini-sommet régional sur la situation en
Centrafrique, à l'initiative de la Communauté des Etats sahélo-sahariens
(SIN-SAD). Participent au sommet: les présidents Ange-Félix Patassé
(Centrafrique), Idriss Déby (Tchad), Omar el-Béchir (Soudan), Frederick
Chiluba (Zambie), et le ministre libyen de la Défense Abu Bakr Younis
Jaber. Le mini-sommet s'est achevé sur un accord relatif à la mise sur pied
d'une force de maintien de la paix à déployer dans la République
centrafricaine sous l'égide d'Omar el-Béchir du Soudan (président en
exercice de la SIN-SAD qui regroupe 15 pays depuis 1998) et du leader de la
révolution libyenne, le colonel Mouammar Kadhafi. -- 3 décembre. Ouverture
à Libreville (Gabon) d'un autre mini-sommet à l'invitation de la Communauté
économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC). A ce deuxième sommet
(dont les discussions se font à huis clos) participent le président
centrafricain Ange-Félix Patassé et ses homologues Denis Sassou-Nguesso
(Congo), Idriss Déby (Tchad) et Omar Bongo (Gabon). Cette débauche
d'initiatives diplomatiques peut cependant se révéler bien tardive et même
improductive, tant la situation en Centrafique paraît confuse. Malgré que
le Tchad assure que les soldats du général Bozizé repliés dans ce pays ont
été désarmés, celui-ci soutient que ses hommes se sont redéployés à
l'intérieur de la RCA. M. Patassé exige que N'Djamena extrade le général,
ce que M. Déby a refusé de faire. (ANB-BIA, de sources diverses, 5
décembre 2001)
* Central Afr. Rep. Clashes mar peace efforts - 3 December: Rebels from
the Central African Republic (CAR) have tightened their grip on the
northern border town of Kabo after repulsing an assault by government
troops. Twenty-one soldiers were killed in the fighting on 2 December. The
renewed fighting comes as President Ange-Felix Patasse is in the Sudanese
capital, Khartoum, to take part in a mini-summit on the CAR with
neighbouring heads of state. A gathering of Central African leaders in
Gabon, also expected to focus on the CAR crisis, has been postponed until 4
December. Renegade General Francois Bozize has not been invited to either
meeting. 5 December: Opposition parties in the CAR have rejected a plan to
send a regional peacekeeping force to the country. The plan to deploy
soldiers from 16 countries of the Community of Sahel-Saharan States was
approved at the Libyan-inspired emergency summit in Sudan. At a second
meeting continuing in the Gabonese capital Libreville, African leaders
urged the Bangui government to offer amnesty to exiled opponents. In
November, fierce fighting hit the capital Bangui after a warrant of arrest
was issued for General Francois Bozize -- the army's chief of staff until
he was sacked in October. A total of 14 opposition parties, including the
Patriotic Front for Progress (FPP) led by Abel Goumba, issued a statement
rejecting the peacekeeping mission as a Libyan plot to extend its
influence. The Khartoum meeting was attended by Presidents Ange Felix
Patasse of the Central African Republic, Omar al-Beshir of Sudan, Idriss
Deby of Chad, Frederick Chiluba of Zambia and Libyan African Unity
Secretary Ali Abdel Salem Triki. (ANB-BIA, Brussels, 6 December 2001)
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