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Weekly anb11222.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 22-11-2001      PART #2/6

* Bénin/Niger. Compromis pour le différend frontalier  -  Le 16 novembre, 
le Parlement béninois a autorisé le président Kérékou à ratifier le 
compromis de saisine internationale de justice au sujet du différend 
frontalier entre le Bénin et le Niger. Cette saisine de compromis permettra 
à la Cour internationale de justice de déterminer le tracé de la frontière 
entre les deux pays dans le secteur du fleuve Niger et celui de la rivière 
Mékrou, de préciser à quel Etat appartient chacune des îles du fleuve Niger 
et en particulier l'île de Lété. Longue d'environ 242 kilomètres, la ligne 
frontière entre le Bénin et le Niger est plus ou moins définie avec 
précision dans des documents tirés des archives de l'époque coloniale. 
Cette situation a débouché sur des incidents frontaliers, notamment à 
Lété.   (PANA, Sénégal, 16 novembre 2001)

* Benin. Benin's mystery moped murders  -  Security forces in Benin are on 
alert following a wave of gruesome murders targeting moped taxi drivers. 
Seven drivers of the so-called "take-me-bump-bump" mopeds have been slain 
in recent weeks in the capital Porto-Novo and the main city of Cotonou. 
Unknown attackers shot the drivers either in the back or in the head and 
dumped the bodies on the pavement before making off with their mopeds. 
Television footage of a freshly murdered "take-me-bump-bump" rider was 
broadcast in Cotonou at the weekend. Local police said that joint police 
and military units were now patrolling the city at night. But the police 
source also said moped riders would be wise to avoid many neighbourhoods of 
Cotonou altogether after dark because of the lack of street lighting. The 
moped drivers union has also banned riding between 2300 and 0600 local 
time.   (BBC News, UK, 20 November 2001)

* Burkina Faso. Anti-malaria genetic clue  -  Scientists in Burkina Faso 
have discovered a natural human genetic mutation which protects people 
against malaria. The mutation involves an unusual kind of haemoglobin -- 
the substance in red blood cells which carries oxygen around the body. It 
does not stop people being infected with the parasites which cause malaria, 
but it does lessen the chances of the disease developing. A report in the 
journal "Nature" says that about 10% of the population of Burkina Faso 
carries the life-saving mutation -- and scientists believe that it may only 
exist in the area around the capital, Ouagadougou. The research may lead to 
new treatments against malaria -- which affects about 400m people each 
year.   (BBC News, UK, 15 November 2001)

* Burundi. A.I. dénonce des exécutions  -  Selon Amnesty International, 
l'armée burundaise a exécuté, début novembre, 93 civils en représailles à 
des attaques des rebelles hutu contre les militaires. Un porte-parole de 
l'armée a démenti ces allégations et affirmé que ces personnes sont mortes 
lors d'affrontements entre armée et rebelles. Les événements se sont passés 
entre le 2 et le 4 novembre à Maramvya, au nord-est de la capitale 
Bujumbura. - D'autre part, selon l'agence Misna, un raid perpétré le 
mercredi soir 14 novembre, par un groupe d'hommes armés non encore 
identifiés, dans le quartier de Gihosha (Bujumbura) a fait 6 morts et de 
nombreux blessés; cinq véhicules gouvernementaux ont été incendiés. Le 
directeur du collège du St. Esprit, le jésuite rwandais Ignace Samurengi, 
qui se trouvait là par hasard au moment du raid, a été grièvement blessé et 
a été transporté dans un hôpital de Nairobi (Kenya).   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 16 novembre 2001)

* Burundi. L'UE reprend sa coopération  -  Le 16 novembre, le commissaire 
européen au développement, Poul Nielson, a annoncé la reprise de la 
coopération entre l'Union européenne et le Burundi, suspendue depuis 1997 
pour cause de guerre civile, et a lancé un programme d'aide de 65 millions 
d'euros pour les trois prochaines années. Ce programme vise à soutenir la 
"réhabilitation physique et politique" du Burundi, en finançant notamment 
des actions de reconstruction d'infrastructure économique et sociale, et de 
relance de l'économie. Il s'agit aussi d'appuyer "le processus de 
transition vers la démocratie et les initiatives de consolidation de la 
paix". "La décision de signer ce programme témoigne des progrès accomplis", 
a déclaré M. Nielson, qui reste néanmoins "très préoccupé face à la 
situation de violence qui règne au Burundi".   (La Libre Belgique, 17 
novembre 2001)

* Burundi. Tension dans le nord-est  -  Le 19 novembre à l'aube, une 
attaque rebelle dans la province de Muyinga (nord-est) a occasionné des 
incendies et des pillages. Des témoins fuyant les combats ont fait état de 
la destruction du centre de négoce de Cumba et d'un camp de déplacés. Plus 
de 2.000 personnes se sont réfugiées dans le chef-lieu de Muyinga."Les 
rebelles ont attaqué le site de déplacés de Nganji, à 6 km de Muyinga. Nous 
avons plus de deux mille réfugiés au centre, dont la grande majorité est 
constituée d'enfants et de femmes, mais nous faisons très bien face sur le 
plan humanitaire", a indiqué le gouverneur de la province. Selon 
International Crisis Group, l'intensification des opérations militaires par 
les mouvements rebelles dénote leur défiance face à ceux qui veulent leur 
imposer un accord de paix qu'ils n'ont pas négocié. Pendant ce temps, le 
nouveau gouvernement de transition, mélangeant des représentants de la 
rébellion à ceux des partis politiques, semble pour le moment garder sa 
cohésion. Il vient d'annoncer l'amorce d'un processus de négociations avec 
la rébellion dès le début de la semaine prochaine.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 20 novembre 2001)

* Burundi. Responsable de l'OMS tué  -  Le 20 novembre, le docteur Kassi 
Manlan, Ivoirien, représentant au Burundi de l'Organisation mondiale de la 
santé, a été retrouvé mort à Bujumbura. Le Dr Manlan, âgé de 55 ans, était 
en poste à Bujumbura depuis trois mois. Son corps a été découvert au bord 
du lac Tanganyika. Selon le procureur de la République, il s'agirait d'un 
"crime crapuleux". Le lendemain, quatre vigiles ont été inculpés pour 
"complicité d'assassinat".   (ANB-BIA, de sources diverses, 22 novembre 2001)

* Centrafrique. Prêtres libérés  -  Deux prêtres détenus à Bangui dans le 
cadre de la tentative de putsch du 28 mai dernier, ont été remis en 
liberté, ont informé les agences de presse le 15 novembre. Le père 
Falagoista, directeur de la Radio Notre-Dame, arrêté à la mi-octobre, a été 
relaxé le 13 novembre, à condition qu'il ne sorte pas de Bangui. Il avait 
été accusé d'avoir écrit sur les exécutions massives de Yakomas. L'abbé 
Julien Koyenguia du diocèse de Berberati, un Yakoma, a été libéré il y a 
une semaine. Il avait été accusé de prêcher la violence et la haine tribale 
dans ses sermons.   (D'après IRIN, Nairobi, 15 novembre 2001)

* Central African Republic. Patasse warns would-be terrorists  -  The 
office of President Ange-Felix Patasse of the Central African Republic 
(CAR) said on 14 November that he was "astonished by the stance taken by 
opposition political parties, who have made themselves accomplices of 
putschist terrorists" by not only calling for amnesty for Gen. Francois 
Bozize and his followers, but for the withdrawal of Libyan troops from the 
country and for the dissolution of a judicial commission of inquiry set up 
to investigate the events of the failed coup of 28 May. "The Office of the 
President of the Republic strictly cautions all political opposition 
parties and those who give in to putschist and terrorist temptations," the 
statement continued. "There is no place in the CAR for terrorism and 
terrorists. The people of the CAR want peace in order to implement a 
national programme of development."   (IRIN, 16 November 2001

* Congo (RDC). Déploiement de la Monuc  -  Le 14 novembre, le représentant 
de l'Onu en RDC, M. Amos Namanga Ngongi, a annoncé que la mission de l'Onu 
au Congo (Monuc) dépêchera une force de maintien de l'ordre à Kisangani 
après la démilitarisation décidée par les Nations unies. Cette présence 
onusienne n'y supprimera toutefois pas le contrôle administratif du 
mouvement rebelle RCD. La Monuc assurera que l'aéroport ne soit pas utilisé 
à des fins militaires. M. Ngongi a indiqué aussi que la phase III des 
opérations de la Monuc a déjà commencé, notamment avec l'envoi d'équipes à 
Kindu, où seront déployés près de 2.000 casques bleus. La présence 
effective des troupes de l'Onu dans cette ville est annoncée pour la 
mi-décembre. La Monuc compte aujourd'hui 3.352 casques bleus en RDC sur les 
5.537 prévus. A Kisangani, la Monuc participera à la formation de centaines 
de policiers congolais nécessaires au maintien de la sécurité publique. Un 
petit noyau a déjà commencé ce même travail à Kinshasa. D'autre part, la 
Monuc a entrepris à la base militaire de Kamina (Katanga) le recrutement et 
l'identification des ex-combattants rwandais. - D'autre part, des sources 
diplomatiques à Kinshasa, citées par l'agence indépendante APA, rapportent 
que l'archevêque de Kisangani, Mgr Monsengwo, pourrait être désigné comme 
cofacilitateur du Dialogue intercongolais aux côtés du chef de l'Etat 
gabonais Omar Bongo, pour compléter l'équipe de l'ancien président du 
Botswana Ketumile Masire.   (ANB-BIA, de sources diverses, 17 novembre 2001)

* Congo (RDC)/Belgium. The Lumumba inquiry  -  Belgian government ministers 
bore "moral responsibility" for events leading to the murder of the 
Congolese independence leader, Patrice Lumumba in 1961, a parliamentary 
inquiry found on 16 November. In a messy, controversial end to 40 years of 
soul-searching about one of darkest chapters of the country's colonial 
past, members of Parliament said that King Baudouin knew of the plans to 
get rid of the charismatic African leader, but did nothing to save him. 
(...). Dan Schalk, a Socialist MP called for a debate on the role of the 
royal family in the light of the inquiry. "Even if Belgium didn't 
explicitly order Lumumba's death in writing," he said, "it refrained from 
asking for him to be kept alive when it knew exactly what awaited 
him".   (The Guardian, UK, 17 November 2001)

* Congo (RDC). Délégation européenne  -  Une délégation européenne quittera 
Bruxelles le 20 novembre pour une visite dans six pays africains impliqués 
dans le conflit en RDC. Elle comprendra les ministres belge et espagnol des 
Affaires étrangères, MM. Michel et Piqué, ainsi que M. Solana, haut 
représentant de l'UE pour la politique extérieure, et M. Patten, 
commissaire européen chargé des relations extérieures. Du 20 au 26 
novembre, elle se rendra en RDC, en Angola, au Zimbabwe, au Burundi, au 
Rwanda et en Ouganda. En RDC, elle se rendra à Kinshasa, Gbadolite, Goma et 
Kamina.   (PANA, Sénégal, 19 novembre 2001)

* Congo (RDC). Le pillage continue  -  Le pillage du Congo-Kinshasa par ses 
voisins impliqués dans la guerre sur son sol "continue sans rémission, 
comme avant", indique un groupe d'experts des Nations unies dans un rapport 
additionnel du 19 novembre. Les experts, qui relèvent l'implication d'un 
"grand nombre" de responsables gouvernementaux et "le prétexte de 
préoccupations sécuritaires" pour poursuivre la prédation, recommandent un 
embargo sur la vente des matières précieuses (diamants, or, bois...) en 
provenance de ces pays. Le rapport, soumis au Conseil de sécurité, accuse 
le Rwanda et l'Ouganda de chercher à "amasser autant de richesses que 
possible" en armant des "forces irrégulières" au Congo pour continuer à 
justifier leur présence militaire. Parmi les alliés du régime de Kinshasa, 
le Zimbabwe est cité comme le prédateur le plus actif.   (Le Monde, France, 
21 novembre 2001)

* Congo (RDC). 15 tués dans le nord-est  -  Le conflit ethnique entre Hema 
et Lendu semble recommencer. Selon l'agence DIA, un communiqué de la 
communauté hema a signalé le massacre de 15 personnes à Libi, chef-lieu de 
la collectivité des Walendu-Pitsi (100 km au nord de Bunia), le 16 
novembre. Parmi les victimes, une religieuse congolaise, deux étudiants et 
un inspecteur du travail. Le document rappelle d'autres cas similaires qui 
ont eu lieu dans la même localité ou dans les environs. Il a lancé un appel 
en faveur de la paix: "La population, qui souffre des conséquences de la 
guerre entre les tribus que certains individus veulent imposer, demande 
l'intervention de toutes les instances". D'autres sources confirment une 
insécurité croissante dans la ville même de Bunia, où certains organismes 
humanitaires ont reçu des menaces ces derniers temps.   (D'après DIA, 
Kinshasa, 21 novembre 2001)

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