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Weekly anb11152.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 15-11-2001 PART #2/6
* Burundi. Students flee Burundi rebels - The last of a large group of
students kidnapped on 9 November in a raid on their school in north-western
Burundi have escaped their Hutu rebel captors. The 25 students got away as
the army pursued the rebels, according to the regional governor, following
the escape of more than 100 at the weekend. Hundreds of male students were
abducted from a school in north-western Kayanza Province on 9 November and
from eastern Ruyigi Province three days earlier. The Forces for Defence of
Democracy (FDD) rebels are believed to be still holding 57 pupils abducted
on 6 November in the Ruyigi Province. "All the students kidnapped by rebels
on 9 November,"said Venant Baratakanwa, governor of Kayanza Province.
"Security forces have been putting pressure on them (the FDD) and they must
have had to let them go to move more freely." Fighting has intensified in
Burundi this month between the army and Hutu rebels of the FDD and another
movement, the National Liberation Front (FNL). (BBC News, UK, 13 November
2001)
* Burundi. Rapts d'écoliers - Le vendredi 9 novembre, de 250 à 300
lycéens ont été kidnappés à Musema, dans le nord du Burundi, par des
rebelles hutu des Forces pour la défense de la démocratie (FDD), cinq jours
après l'enlèvement de quelque 80 écoliers dans l'est (province de Ruyigi),
a annoncé l'administrateur de la commune. Les captifs, âgés de 13 à 21 ans,
sont tous des garçons. Selon l'administrateur, les rebelles les ont emmenés
en direction de la forêt de la Kibira, un sanctuaire traditionnel des FDD,
qui prétendent "les protéger de l'armée, car ces enfants sont des Hutu".
Depuis le week-end dernier, les affrontements entre armée et rebelles se
sont intensifiés. La mise en place, le 1er novembre, d'un gouvernement de
transition semble avoir provoqué une surenchère: plus de 40 civils ont été
tués en moins d'une semaine. - 11 novembre. Seule une vingtaine des élèves
enlevés à Musema restent aux mains de leurs ravisseurs, les autres ayant pu
s'échapper. Ils ont pu s'enfuir en petits groupes, durant deux jours, à la
faveur d'accrochages entre militaires et rebelles. Toutefois, les écoliers
de Ruyigi restent introuvables près d'une semaine après leur enlèvement. -
12 novembre. Le dernier groupe de 25 otages de Musema a pu s'échapper dans
la nuit. Les combats entre armée et rebelles se sont poursuivis dans la
région, provoquant la fuite de 9.000 civils. A Musema, les 450 élèves du
lycée ont quitté leur école incendiée pour se mettre à l'abri chez eux. -
Selon l'Unicef, les rebelles ont aussi enlevé 107 enfants dans les camps de
réfugiés burundais en Tanzanie. Seuls deux enfants ont pu s'échapper. -
Toutefois, le mouvement rebelle CNDD-FDD rejette la thèse qu'il s'agit dans
tous ces cas d'enlèvements. Pierre Nkurunziza a déclaré à la BBC que, au
cours d'affrontements, "les enfants fuient vers nos combattants et nous ne
pouvons leur refuser. Le danger est passé, les FDD les laissent rentrer ou
les accompagnent chez eux". (ANB-BIA, de sources diverses, 14 novembre 2001)
* Centrafrique. Plainte à Bruxelles contre Patassé - Après des
ressortissants du Rwanda, du Congo-Kinshasa, du Congo-Brazzaville, de Côte
d'Ivoire et du Maroc, ce sont des Centraficains qui ont déposé plainte, le
8 novembre, auprès d'un juge d'instruction bruxellois pour crimes contre
l'humanité. Les plaignants sont essentiellement des familles de victimes
civiles et militaires de la chasse aux membres de l'ethnie yakoma,
déclenchée dans leur pays depuis une tentative avortée de coup d'Etat en
mai dernier. La plainte est déposée contre le président Patassé et
certaines autorités de Bangui. La répression anti-Yakomas a suscité un
exode des membres de cette ethnie vers le Congo-Kinshasa et le
Congo-Brazzaville. (La Libre Belgique, 9 novembre 2001)
* Centrafrique. Bozizé au Tchad - Dans la soirée du 9 novembre, l'ancien
chef d'état-major de l'armée, le général Bozizé, s'est rendu aux autorités
tchadiennes, qui devaient décider de son éventuelle extradition. Il y a
trois jours, le général avait fui Bangui, où il était entré en rébellion
pour éviter de comparaître devant une commission d'enquête chargée de faire
la lumière sur le coup d'Etat du 28 mai 2001. - Le 11 novembre, un
porte-parole de la présidence tchadienne a annoncé que Bozizé ne sera pas
extradé, mais le Tchad voudrait "faciliter une issue heureuse" du conflit
en RCA par la négociation. - D'autre part, le 13 novembre, 14 partis
d'opposition ont appelé à l'ouverture d'un dialogue national, sous l'égide
de l'OUA et des Nations unies, pour discuter des problèmes du pays. Ils ont
par ailleurs critiqué sévèrement l'incapacité de la Commission d'enquête
judiciaire mise sur pied après la tentative de coup d'Etat du 28 mai et
exigent le départ immédiat des forces libyennes qui participent à la
protection du président Patassé. (ANB-BIA, de sources diverses, 13
novembre 2001)
* Congo-Brazza. Partenariat entre 2 partis - L'Union des forces
démocratiques (UFD, deuxième plus important parti au nord du pays)) de
l'ancien Premier ministre David Charles Ganao vient de conclure un accord
de gouvernement avec le Parti congolais du travail (PCT) de l'actuel
président Sassou Nguesso. Les deux partis veulent travailler ensemble pour
"consolider la paix et garantir la sécurité au peuple congolais". Ils
s'engagent aussi à battre campagne ensemble sur tout le territoire national
pour soutenir leurs candidats communs aux élections générales prévues en
2002. Premier ministre sous Pascal Lissouba, M. Ganao avait été démis en
pleine guerre civile en septembre 1997 en raison de sa pondération, pour
être remplacé par Bernard Kolelas. (PANA, Sénégal, 11 novembre 2001)
* Congo (RDC). Conférence de donateurs en décembre - A la demande du
président de la Banque mondiale James Wolfensohn, une conférence des
donateurs sera organisée par la Belgique au bénéfice du Congo-Kinshasa vers
le 20 décembre, a annoncé le ministère belge des Affaires étrangères. Les
fonds seront destinés à la reconstruction et au processus de paix. Il sera
vraisemblablement question d'alimenter un fonds fiduciaire de 400 millions
de dollars destiné à financer le processus de démobilisation, de
désarmement et de réinsertion. Ce processus concerne tant les rebelles
congolais que les "forces négatives", c'est-à-dire la dizaine de mouvements
de guérilla étrangers qui opèrent au Congo en faveur de l'un ou l'autre
camp. (La Libre Belgique, 9 novembre 2001)
* Congo (RDC). Kabila contre le pillage - Le 11 novembre, dans un
discours prononcé devant l'Assemblée générale des Nations unies à New York,
le président Kabila a demandé que l'Onu impose des sanctions aux pays qui
pillent les ressources de son pays. Selon lui, la récente recrudescence des
combats dans l'est du Congo est un stratagème utilisé par le Rwanda en vue
d'éliminer toute résistance et continuer l'exploitation des ressources. Par
ailleurs, le Conseil de sécurité a approuvé, le 9 novembre, que l'Onu passe
à la prochaine phase de la mise en application de l'accord de paix de 1999
relative au retrait des forces étrangères et au désarmement des groupes
armés. L'organisation dispose actuellement sur le terrain de près de 4.000
soldats de la paix déployés pour soutenir ses efforts en vue du règlement
du conflit congolais. (PANA, Sénégal, 12 novembre 2001)
* Côte d'Ivoire. Forum de réconciliation - Les quatre grands leaders
politiques ivoiriens avaient été invités à présenter le 13 novembre leurs
messages de réconciliation. Mais la veille au soir, l'ancien responsable de
la junte militaire, le général Robert Gueï, et le président du RDR Alassane
Ouattara ont annoncé qu'ils ne participeraient pas au forum. Lors de son
audition, l'ancien président Henri Konan Bédié a invité le directoire du
forum de réonciliation nationale à condamner publiquement le coup d'Etat
militaire du 24 décembre 1999 qui l'a renversé et est à l'origine des
difficultés que connaît la Côte d'Ivoire. "En moins de deux ans, le pays
est devenu méconnaissable", a-t-il dit, tout en ajoutant que son parti "ne
remet pas cependant en cause le dernier scrutin présidentiel" qui a vu
l'élection de Laurent Gbagbo à la présidence de la République.
L'intervention de ce dernier a bouclé la série des auditions. M. Gbagbo a
notamment mentionné le cas de M. Ouattara et la disposition de la
Constitution qui y est associée, tout en annonçant que celle-ci ne sera pas
révisée durant son mandat. Commentant le coup d'Etat, il a souligné qu'il
était le résultat de la lutte de pouvoir entre les "héritiers" du défunt
Houphouët-Boigny, MM. Ouattara et Bédié. Quant à l'agitation qui a suivi
les élections présidentielles d'octobre 2000, qui s'était soldée par des
centaines de morts, il l'a attribuée au refus de M. Gueï d'admettre sa
défaite et à un appel du RDR en vue de reprendre les élections. (ANB-BIA,
de sources diverses, 14 novembre 2001)
* Côte d'Ivoire. Talks under threat - 13 November: Two of Côte d'Ivoire's
four rival political leaders -- the head of the main opposition Rally of
Republicans party, Alassane Ouattara, and the former military leader,
General Robert Guei -- have refused to attend national reconciliation
talks. Correspondents say this threatens the collapse of the talks, which
are aimed at healing Côte d'Ivoire's ethnic and political divisions. Mr
Ouattara has said he will not return from exile in France without a
certificate of nationality. Successive governments have barred him from
politics because of claims he comes from neighbouring Burkina Faso. The
justice minister, Siene Oulai says the matter is for the judiciary to
decide. General Guei, has said he won't attend unless he's treated as a
former head of state. The incumbent president, Laurent Gbgagbo, and his
three political rivals had been asked to make their depositions to the
forum, today. 14 November: Former President Bedie has asked the National
reconciliation Forum to denounce the 24 December 1999 military seizure of
power from his government. (ANB-BIA, Brussels, 14 November 2001)
* Egypte. Procès en homosexualité - Le 14 novembre, la cour égyptienne
qui jugeait 52 hommes accusés d'homosexualité a rendu son verdict: 23
peines de prison de un à cinq ans et 29 acquittements. Les poursuites
judiciaires avaient été entamées après une rafle dans un bateau-restaurant
sur le Nil, le 11 mai dernier. 55 hommes avaient été arrêtés; 52 d'entre
eux avaient ensuite été inculpés pour débauche et mépris de la religion. La
loi égyptienne ne se réfère pas précisément à l'homosexualité, mais un
large éventail de dispositions punit d'emprisonnement les actes d'obscénité
et ceux portant atteinte à la moralité publique. (AP, 14 novembre 2001)
* Ethiopia. Millions lost to illegal border trade - Ethiopia is losing
about 700 million birr (about US $100 million) annually to illegal trading
in live animals, hides and skins across the border with neighbouring
countries, according to the Livestock Marketing Authority (LMA), the
pro-government Walta Information Centre reported on 13 November. It quoted
an LMA official, Belachew Hurisa, speaking at two-day workshop on livestock
production, quality improvement and market promotion, as saying the
"animals and animal products were mainly smuggled to Kenya, Somalia, Sudan,
Eritrea, and Yemen". A livestock consultant with the UN's Food and
Agricultural Organisation (FAO) Dr Kasseye Hadgu, said that mainly cattle
were being sold across the border, because "pastoralists get better market
prices outside than locally". He said most of the cattle were being sold on
the Kenyan side of the border. When that happened, "of course the
government loses tax revenues". (IRIN, 14 November 2001)
* Ghana. Bishops press ahead to establish new university - The president
of the Ghana Catholic Bishops' Conference, Archbishop Peter Turkson, has
urged the fund-raising committee of the Catholic University of Ghana to
step up its activities in order to ensure the university opens next year.
The Bishops' Conference has also issued a Pastoral Letter appealing for
support. (ANB-BIA, Brussels, 14 November 2001)
* Guinée. Référendum constitutionnel - 11 novembre. Le référendum
constitutionnel s'est déroulé dans le calme sur l'ensemble du pays (avec
une lourde présence de l'armée), mais n'a pas drainé les foules. Selon des
témoignages, les populations n'ont pas donné l'impression de soutenir ce
scrutin. Le projet de modification du texte fondamental guinéen, combattu
par l'opposition, porte notamment sur la prolongation du mandat
présidentiel de 5 à 7 ans renouvelables indéfiniment et la suppression de
la limite d'âge du titulaire. Une semaine avant le scrutin, les forces de
l'ordre avaient envahi les rues de Conakry pour prévenir toute velléité de
manifestation de l'opposition. (PANA, Sénégal, 12 novembre 2001)
* Guinea. Opposition anger at vote - Opposition parties in Guinea have
reacted angrily to the results of the referendum on the presidency, saying
it was a "constitutional coup d'etat" and a "masquerade". Official results
show overwhelming approval for a proposal to change the constitution so
that President Lansana Conte can remain in office indefinitely. Votes in
favour of change totalled 98% and the turn-out was 87%, according to
Territorial Administration and Security Minister, Moussa Solano. Opposition
parties questioned the government's figures, saying that less than 20% of
voters had participated. The results will leave many people
flabbergasted. (ANB-BIA, Brussels, 15 November 2001)
Weekly anb115.txt - End of #2/6