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Weekly anb09205.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 20-09-2001 PART #5/ 6
* Niger. Remaniement gouvernemental - Le 17 septembre, le chef de l'Etat
nigérien, M. Tandja Mamadou, a procédé à un remaniement de son gouvernement
formé en février 2000. Le nouveau gouvernement est composé de 24 membres.
Le Premier ministre Hama Amadou garde son fauteuil. Douze membres y font
leur entrée et douze conservent leur poste. Le nouveau gouvernement
comprend quatre femmes, dont une dirige la diplomatie nigérienne: Aichatou
Mindaoudou. Le gouvernement est dominé par les deux principaux partis
alliés: le Mouvement national pour la société de développement (MNSD) et la
Convention démocratique et sociale (CDS). (PANA, Sénégal, 17 septembre 2001)
* Nigeria. Commission des droits humains - Le 11 septembre, le président
nigérian Olusegun Obasanjo s'est présenté devant la Commission des droits
humains, qui a pour mandat de faire la lumière sur les violations commises
dans le passé au Nigeria. M. Obasanjo a saisi l'occasion de sa deuxième
comparution devant la commission pour exprimer son soutien à cette instance
dont les convocations ont été systématiquement ignorées par les anciens
responsables militaires du pays, cités comme témoins dans d'autres
affaires. M. Obasanjo a été entendu dans le cadre d'une procédure
déclenchée par une requête introduite par le militant des droits de l'homme
Beko Ransome-Kuti. Même si son témoignage n'a rien révélé de nouveau au
sujet de cette affaire, les analystes estiment qu'il a envoyé des signaux
forts aux anciens dirigeants, les généraux Buhari, Babangida et Abubakar.
Ces généraux sont restés sourds aux nombreuses convocations qui leur
avaient été adressées. Ce refus délibéré a amené bon nombre de Nigérians à
s'interroger sur la crédibilité de la commission. (PANA, Sénégal, 13
septembre 2001)
* Nigeria. Condamné à être lapidé - Un homme a été condamné à la mort par
lapidation par un tribunal islamique du nord du Nigeria pour s'être livré à
des actes de sodomie sur un mineur. Lors de son procès, le 12 septembre,
devant la Cour supérieure de la Charia de Birnin Kebbi (nord-ouest),
Attahiru Umar, 35 ans, a été reconnu coupable d'avoir sodomisé un enfant de
7 ans. Il a reconnu son crime, mais peut faire appel. Il s'agit de la
première condamnation par lapidation depuis l'introduction, ces deux
dernières années, de la loi islamique dans 12 Etats du nord du
Nigeria. (La Libre Belgique, 15 septembre 2001)
* Nigeria. Ending the strife - 16 September: The Nigerian president
Olusegun Obasanjo has visited the central city of Jos following religious
violence believed to have left as many as 500 people dead. Clashes broke
out between the city's Muslim and Christian groups on 7 September, and
intensified earlier this week in the wake of the devastating attacks on the
United States. President Obasanjo Mr Obasanjo described the violence that
has occurred in Jos as an "an act of extreme barbarity". A BBC
correspondent who was in the city when the clashes broke out said she saw
two people killed with machetes. Their attackers praised God as they
carried out the murders. Thousands of inhabitants have reportedly fled
their homes, and have been sheltering in army camps outside the city. An
army contingent has been sent into the city to enforce a curfew in the hope
of preventing further outbreaks of violence. In addition to the dead, more
than 1,000 people have reportedly been injured in the course of the
clashes. According to the French news agency AFP, some 300 people have been
arrested, although it is as yet unclear how many have been charged. Mr
Obasanjo has said the violence was a disgrace for the country. (BBC News,
UK, 16 September 2001)
* Nigeria. Les nouvelles violences à Jos - Selon des médias locaux du 13
septembre, les attentats terroristes contre les Etats-Unis auraient
déclenché la dernière éruption de violence à Jos, au centre du Nigeria. Le
calme précaire qui y régnait, après des jours de violences entre chrétiens
et musulmans, a été rompu le 12 septembre par une autre série
d'affrontements déclenchés par la jubilation de certains groupes musulmans
après les attaques contre les Etats-Unis. Les soldats ont aidé à ramener le
calme. La presse à Kano fait également état d'une psychose de peur qui
règne dans cet Etat du nord. Une atmosphère de tension a aussi été signalée
entre musulmans et chrétiens à Aba dans l'Etat d'Abia (sud) et à Uyo, la
capitale de l'Etat d'Akwa Ibom (sud-est). - 17 septembre. La police a
arrêté plus de 300 personnes à la suite des affrontements; mais les
autorités refusent de commenter cette information. - D'autre part, Mgr.
John Onaiyekan, archevêque d'Abuja et président de la conférence
épiscopale, a déclaré que la cause des affrontements n'est pas religieuse.
"La religion est un prétexte pour la violence; elle est utilisée pour
renforcer les identités ethniques et sociales. Il faut définir de nouvelles
règles pour la coexistence commune", a-t-il affirmé. (ANB-BIA, de sources
diverses, 17 septembre 2001)
* Nigeria. Bishops call for just and peaceful society. - In a communique
signed by Archbishop John Onaiyekan and Bishop Joseph Ajomo, President and
Secretary of the conference respectively at the end of the Catholic Bishops
Conference of Nigeria, held in Lagos from 10-14 September 2001, the bishops
commended the efforts of the Human Rights Violations Investigation
Commissions in exposing past misdeeds and seeking to heal the wounds
arising there from as well as reconcile individuals and groups in the
polity. They also welcomed the setting up of the Niger Delta Development
Commission to ensure peace, security and development of the region. They
noted a growing improvement in Nigeria's international relations, and
commended the efforts of some state governments in returning to their
rightful owners the schools that were forcefully taken over. The bishops
expressed concern at recent cases of inter-religious and/or inter-ethnic
violence in various parts of the country. They had learnt with dismay of
the horrendous attacks in the United States. They reiterated again their
concern about the persistence of the Sharia-related politics in Nigeria.
However, the bishops repeated their willingness to continue in
collaboration with other Christian bodies to seek dialogue with Muslim
leaders and communities. (Catholic Secretariat of Nigeria, 17 September 2001)
* Nigeria. 52 morts de soif dans le Sahara - 52 Nigérians qui tentaient
illégalement de gagner l'Europe sont morts de faim et de soif dans le
Sahara au début de l'année, a rapporté le 18 septembre le journal National
Interest à Lagos. Une survivante a raconté à l'ambassade du Nigeria à
Bamako que 56 Nigérians avaient embarqué à bord de camions qui sont tombés
en panne dans le désert au Mali. Les passagers ont erré pendant des jours
et seuls quatre d'entre eux ont été secourus. (Le Soir, Belgique, 19
septembre 2001)
* Rwanda. Reboisement - Les autorités rwandaises envisagent de planter 48
millions d'arbres, fin octobre, dans leur pays ravagé par la déforestation.
Ils reboiseront une superficie de 30.000 hectares dans les régions du
Bugesera (sud) et de l'Umutara (est). (La Croix, France, 14 septembre 2001)
* Rwanda. Major ICTR genocide trial opens - 17 September: After a series
of false starts, the trial is opening on Monday of a Rwandan Adventist
clergyman and his son accused of helping organise the 1994 genocide. The
two men have been indicted on six counts of genocide, conspiracy to commit
genocide and crimes against humanity by the International Tribunal for
Rwanda (ICTR) in the Tanzanian town of Arusha. In April 1994, Elizaphan
Ntakirutimana, an Adventist pastor, and his son Gerard, a doctor, allegedly
led the attack on Tutsis whom they themselves had encouraged to take refuge
in their church and hospital complex in Mugonero. Hundreds of men, women
and children were killed there by bullets and grenades; the survivors were
flushed out with tear gas -when the gas made them cough, the killers could
locate them and finish them off. Some survivors of the first attack say
they fled to a second Adventist church in the region of Kibuye only to
encounter Mr Ntakirutimana and his son leading another assault. Other
Adventist clergymen asked Mr Ntakirutimana to intercede with the
authorities on behalf of the people inside the church. Witnesses say that
the pastor replied either, "A solution has been found for you -- you must
die", or: "You must be eliminated. God doesn't want you any more." One Hutu
woman whose Tutsi husband was killed in the attack testified that what
upset her most was that the pastor, having had hundreds of people killed,
ignored old traditions of respect for the dead and left the corpses outside
to be eaten by dogs and carrion crows. (BBC News, UK, 17 September 2001)
* Rwanda/RDC. Evaluation de Lusaka - Les 14 et 15 septembre, des
représentants de toutes les parties du conflit armé au Congo-Kinshasa se
sont réunis à Kigali pour évaluer les progrès de la mise en place des
accords de paix de Lusaka. La réunion s'est penchée notamment sur le
rapport de la commission militaire mixte, selon le chef de la délégation
rwandaise M. Mazimpaka, qui présidait la conférence. A côté des délégations
du Rwanda, de l'Ouganda et des mouvements rebelles congolais soutenus par
ces deux pays, étaient présents des représentants du gouvernement
congolais, de la Namibie, du Zimbabwe, du Burundi, du Kenya et de la
Zambie, qui joue un rôle de médiateur dans cette crise régionale. A l'issue
de la réunion, M. Mazimpaka a notamment déclaré que les parties impliquées
dans le conflit demandent aux Nations unies d'envoyer rapidement des
casques bleus plus nombreux au Congo pour aider à désarmer les milices dans
l'est du pays. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 septembre 2001)
* Rwanda. TPIR: procès d'un pasteur rwandais - Le procès d'un pasteur
rwandais, arrêté aux Etats-Unis, et de son fils s'est ouvert le 18
septembre devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda à Arusha.
Les deux hommes sont accusés d'avoir abrité des Tutsi en 1994 et d'avoir
ensuite demandé à des miliciens hutu de venir les tuer. Elizaphan
Ntakirutimana, 76 ans, un ancien pasteur de l'Eglise adventiste du septième
jour à Kibuye, et son fils Gerald, 44 ans, qui fut médecin dans un hôpital
situé à proximité, ont plaidé innocents des chefs d'accusation de génocide,
complicité de génocide, conspiration de génocide et crimes contre
l'humanité. (AP, 18 septembre 2001)
* Rwanda. Banque coopérative pour femmes - L'Union des banques populaires
du Rwanda (UBPR) va inaugurer le 31 septembre une banque coopérative pour
femmes, qui comptera dans un premier temps 2.000 associées, a rapporté le
17 septembre le bimensuel "La Nouvelle Relève" (gouvernemental). Les hommes
pourront aussi y adhérer mais ne pourront avoir que la qualité de membres
associés. Cette initiative vise à promouvoir l'entreprenariat féminin. Pour
l'heure, les femmes ne représentent que 12% des sociétaires dans l'ensemble
des succursales de l'UBPR et les crédits octroyés aux femmes ne dépassent
pas 4% du total des encours. Les banques populaires sont la principale
source de crédits pour les petits commerçants, les artisans, les
fonctionnaires et autres salariés appartenant aux classes moyennes. (La
Libre Belgique, 19 septembre 2001)
* Sierra Leone. Torture boy's surgery success - A 10-year-old boy who
suffered severe burns in Sierra Leone when he was tortured by rebels has
undergone four hours of surgery at the Norfolk and Norwich University
Hospital in UK. Issa Kamara moved his right hand for the first time in two
years after the treatment. The hospital said surgeons had almost
straightened out his hand, which had been held over a campfire by rebels in
his home country. Issa will remain in hospital for the next two weeks to
allow skin grafts time to take. Consultant plastic surgeon Allan Bardsley
said: "We were very pleased how the fingers came out. If anything it was
better than we expected." He said he and his team had opened up the
10-year-old's welded hands to reveal a large area where the tendons and
nerves were completely exposed by the attack. The operation involved taking
a skin graft from his thigh to cover part of the damaged hand and then
attaching the hand to his groin where a "flap" of skin now covers the worst
of the scarring. The hospital said Issa exclaimed his latest English word
"Enjoy, enjoy", when he moved his hand for the first time since the
accident happened two years ago. Issa will remain in hospital with the
hand, which is partially pinned to maintain straightness, attached to the
groin flap for the next two weeks to give the grafts a chance to take. He
will then have intensive physiotherapy but it is hoped he will be able to
use his hand for everyday tasks. In 1998, Issa was captured by rebels of
the Revolutionary United Front with his mother Mabinty. She was raped and
forced to clap and sing while rebels held Issa over a fire. (BBC News,
UK, 18 September 2001)
Weekly anb09205.txt - End # 5/6