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Weekly anb07122.txt #5
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 12-07-2001 PART #2/5
* Africa/Italy. Africa -- market place for Italian football - Signings: AC
Milan have bought Côte d'Ivoire defender Cyril Domoraud from Bastia in
France and are ready to sell Nigerian Taribo West to newly promoted Torino.
Meanwhile, Torino have loaned Senegalese midfielder Djibril Diawara to the
Premiership club Bolton Wanderers. Another Ivorian, midfielder Saliou
Lassissi, has joined champions Roma from Parma. African Footballer of the
year, Patrick Mboma of Cameroon, could also be on the move. Parma are
consider putting him on the market and look almost certain to let Ghanaian
Stephen Appiah depart for Bologna. Udinese have signed South African
Siyabonga Nomvete from Kaizer Chiefs. Rumours: Ghanaian Mohammed Gargo is
preparing to leave Udinese and is a likely target of Inter Milan now that
they have missed out in the race for English defender Sol Campbell. Sierra
Leonian Mohammed Kallon is set to move yet again. His club Inter Milan are
considering loaning him out for the seventh consecutive time. After spells
with Lugano in Switzerland, and Bologna, Genoa, Cagliari, Reggina and
Vicenza in Italy, Kallon is likely to play next year with Napoli, just
relegated from Serie A to Serie B and a serious candidate for an immediate
return to the top flight. The biggest rumours regard Ghana's Samuel Osei
Kuffour. The Bayern Munich defender is not for sale, but Italian clubs are
doing the best to lure him away. Lazio were the first Serie A club to be
after Kuffour and now their city rivals Roma have joined the chase. An
initial offer of £13m was rejected but a second bid of £16m is reported to
be in the offering if the Champions fail in their bid to sign Italian
international Fabio Cannavaro from Parma. Roma are also interested in
Moroccan international Abdelilah Saber, up for sale after the relegation of
Napoli. South African striker Philemon Masinga has been given a free
transfer from relegated Bari, and is considering several options. He could
sign for either Atalanta or Torino. (BBC News, UK, 5 July 2001)
* Algeria. Unrest continues - 5 July: The Algerian authorities have
prevented thousands of Berber-speaking protesters from holding a planned
protest march through the capital Algiers. Soldiers wielding machine guns
and aided by police dogs set up road-blocks around the capital Algiers and
turned back buses coming from the mainly-Berber eastern region of Kabylia
to prevent a planned march, today. The Berbers had been planning to march
to the presidential palace to present a list of demands, but the government
has banned all marches in the capital. 6 July: Gunmen kill eleven people at
a road block south of Algiers. One of the victims is a child. (ANB-BIA,
Brussels, 7 July 2001)
* Algérie. La marche tourne court - 5 juillet. La marche des délégués de
Kabylie, interdite par les autorités, a tourné court, bloquée aux portes
d'Alger par un impressionnant dispositif de sécurité. Les quelque 5.000
marcheurs attendus de toute la Kabylie ont été contraints à rebrousser
chemin par des centaines de gendarmes déployés en de nombreux barrages
filtrants sur toutes les routes menant de la Kabylie à la capitale. Ce
dispositif avait été mis en place dès le 4 juillet. Toutefois, quelques
centaines de délégués venus par d'autres itinéraires ont pu participer à un
sit-in Place du 1er Mai, lieu de rassemblement des manifestants. Cette
marche avortée a cependant éclipsé à Alger les festivités du 39e
anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. Le président Bouteflika a
simplement déposé une gerbe de fleurs au monument des martyrs de la guerre
d'indépendance. - Le dimanche 8 juillet, les affrontements ont repris à
Tizi Ouzou entre jeunes émeutiers et forces de l'ordre. Les incidents ont
éclaté lorsque des gendarmes ont renversé l'étal d'un jeune sourd-muet et
brisé les vitres d'un café, selon des témoignages recueillis sur place.
(ANB-BIA, de sources diverses, 9 juillet 2001)
* Algérie. Enlèvements et massacres - Dans la nuit du 4 au 5 juillet, 2
personnes ont été assassinées et 2 autres enlevées -- dont un sénateur
algérien, Mohamed Boudiar -- par un groupe armé près de Tebessa (près de la
frontière tunisienne). C'est la première fois qu'un sénateur est enlevé par
un groupe armé. La nuit suivante, 10 personnes ont été assassinées par un
groupe armé à Ouzera, près de Médéa (80 km d'Alger). Depuis début juin,
plus de 100 personnes, dont une quarantaine de membres des forces de
sécurité, ont été tuées dans des violences attribuées aux islamistes armés.
Et on compte plus de 1.200 personnes tuées dans ces violences depuis le
début de l'année. - Dans la nuit du 6 au 7 juillet, seize personnes ont
encore été assassinées par un groupe armé à un faux barrage dressé près de
Khémis Ailiana (120 km à l'ouest d'Alger). (ANB-BIA, de sources diverses, 9
juillet 2001)
* Algérie. Bouteflika aux Etats-Unis - Le président Bouteflika effectuera
les 12 et 13 juillet une visite officielle aux Etats-Unis, où il aura
notamment à s'entretenir avec le président américain Georges W. Bush. Les
entretiens entre les deux chefs d'Etat porteront sur la coopération
algéro-américaine et des questions d'intérêts communs, a-t-on indiqué à
Alger. (PANA, Sénégal, 11 juillet 2001)
* Angola. Opérations militaires - Au centre du pays, les opérations de
l'armée angolaise contre les postes des rebelles de l'Unita se poursuivent
depuis plusieurs jours. Le 5 juillet, le gouvernement a annoncé avoir
repris le contrôle de Munhango (dans la province de Bié), un petit centre
urbain considéré comme l'une des principales bases utilisées par le
commandement des guérilleros. Il faut noter cependant que la stratégie de
l'Unita semble avoir changé. Les rebelles ne sont plus intéressés par le
contrôle des centres habités, qui implique l'emploi d'hommes et d'énergie,
mais ils préfèrent les actions de guérilla, avec assauts et sabotages
effectués par des commandos qui disparaissent ensuite dans la nature. Par
contre, l'armée régulière se déplace avec de grandes difficultés dans les
zones de guerre à cause du mauvais état des routes et la carence de
véhicules adéquats. (Misna, Italie, 5 juillet 2001)
* Angola. Journaliste assassiné - Selon des informations recueillies par
Reporters sans frontières, le 8 juillet, alors qu'il quittait une soirée,
M. Alegria Gustavo, journaliste de la Radio nacional de Angola, a été tué
par balles par Matias Kassoma, vice-administrateur de la province de Huambo
(centre du pays). Des amis du journaliste, témoins de la scène, ont roué de
coups le meurtrier, le laissant dans un état critique. Les raisons de cet
assassinat demeurent inexpliquées. Cet assassinat intervient dans un climat
d'intolérance du gouvernement vis-à-vis des journalistes. Ainsi, depuis le
9 juillet, Radio Ecclesia a suspendu ses programmes et ne diffuse plus que
de la musique religieuse. Cette suspension aurait été décidée par la
station elle-même, afin de se prémunir contre une éventuelle fermeture par
les autorités. Ces derniers jours, le gouvernement, par l'intermédiaire des
médias publics, a systématiquement attaqué Radio Ecclesia. Dans une lettre
adressée au président angolais, RSF a demandé une enquête sur le meurtre
d'Alegria Gustavo. L'organisation a rappelé que les assassinats en 1995 de
Ricardo de Mello, directeur de Imperial Fox, et d'Antonio Casimiro,
correspondant de la Televisao Popular de Angola, sont toujours impunis.
(RSF, Paris, 11 juillet 2001)
* Bénin. Assainir le paysage politique - L'Assemblée nationale du Bénin
étudie un projet de loi destiné à mettre fin à la prolifération des partis
politiques dans le pays. Le Bénin compte plus de 120 partis, pour 6
millions d'habitants. Le projet prévoit notamment que "le nombre de membres
fondateurs d'un parti ne doit pas être inférieur à 50 ressortissants de
chaque département administratif". La nouvelle charte fait également
obligation à toutes les formations d'avoir un programme politique et d'y
exprimer leurs objectifs. (PANA, Sénégal, 10 juillet 2001)
* Burundi. Mouvements de rebelles - (Ndlr.: Il nous est impossible de
rendre compte régulièrement de la situation militaire au Burundi, telle
qu'elle est relatée presque quotidiennement par les agences de presse
burundaises. Pour donner un exemple, nous donnons ici quelques extraits des
différentes dépêches de l'agence Azania toutes datées du samedi 7 juillet).
Province de Makamba: Les militaires burundais pourchassent actuellement
dans l'extrême sud du pays les éléments de la rébellion infiltrés depuis la
Tanzanie et le Congo. Le 3 juillet, trois rebelles ont été tués dans les
secteurs de Mugeni et Jimbi. La semaine passée, dans une attaque rebelle
sur la route Kayogoro-Muyange, un militaire a été tué et 4 autres blessés.
- Province de Gitega: Une bande d'environ 200 rebelles a été aperçue en
milieu de semaine dans la commune de Taba. Lors de vols de bétail, 4
personnes ont été tuées. - Province de Cibitoke: Le 2 juillet, des
militaires ont été dépêchés dans la province de Cibitoke pour barrer la
route aux rebelles en provenance du Congo. Une présence massive de rebelles
est notée dans la commune de Mugina. Dans un affrontement, 2 militaires ont
été tués et 3 autres blessés. Les rebelles se sont repliés vers la
frontière du Rwanda. - Province de Kayanza: Les militaires ont abattu 4
rebelles membres d'un groupe qui venait de Muramvya et se dirigeait vers la
forêt naturelle de la Kibira. - Province de Bujumbura rural: On signale un
retour en force des rebelles dans les secteurs de Tenga et Nyabunyegeri. Un
soldat a été tué dans une embuscade. (D'après l'agence Azania, Burundi, 7
juillet 2001)
* Burundi. Accord sur la transition - Les différentes forces politiques du
Burundi ont accepté de partager la présidence durant la période de
transition, a annoncé le 8 juillet à Lusaka le médiateur Nelson Mandela.
"Ces trois années seront divisées en deux périodes égales de 18 mois
chacune. La première période, il y a aura un président tutsi et un
vice-président hutu, et ce sera l'inverse lors de la seconde période", a
expliqué M. Mandela. La mise en application de l'accord de paix signé le 28
août 2000 à Arusha était bloquée par la question du cessez-le-feu et celle
du leadership de la transition. Les mouvements rebelles hutu ont refusé
d'adhérer à cet accord et ont intensifié la guerre. Et jusqu'ici, les
partis tutsi étaient divisés sur la personne du président. Toutefois, dans
la nuit du 10 au 11 juillet, un porte-parole de M. Mandela a annoncé qu'un
accord avait été conclu entre 19 parties burundaises: Pierre Buyoya sera
président durant les 18 premiers mois, avec pour vice-président le Hutu
Domitien Ndayizeye. Selon l'AFP, M. Buyoya a dû prendre onze engagements,
notamment de réformer l'armée et d'inviter la communauté internationale à
envoyer des forces de maintien de la paix. Il a annoncé que son
gouvernement de transition sera formé "le plus rapidement possible". Mais
il a souligné que l'autre point essentiel de l'accord de paix d'Arusha
n'est pas réglé: "Il reste le problème de la sécurité". (ANB-BIA, de
sources diverses, 12 juillet 2001)
* Burundi. Towards a peaceful settlement - 5 July: Defense ministers and
military experts from four African countries and Belgium start talks to
plan a future peacekeeping mission to Burundi once a cease-fire holds and a
brutal ethnic war there ends. The ministers and experts from Burundi,
Ghana, Nigeria, Senegal and Belgium meet behind closed doors at talks
hosted by South African Defense Minister Mosioua Lekota. Lekota says the
talks are being held under the auspices of Nelson Mandela, who is leading
peace efforts in Burundi to end the war between majority Hutus and a
military junta led by minority Tutsis. "The central purpose of this meeting
is contingency planning. Our countries have accepted to take part in a
possible peacekeeping operation in Burundi whenever that should become
necessary," Lekota tells a news conference before talks started. But Lekota
says a peacekeeping operation under a United Nations mandate will only go
ahead once the warring parties in Burundi have signed and implemented a
cease-fire and agreed on a transitional authority. "It will be necessary
before any peacekeeping plan goes ahead, for the people of Burundi to agree
on a recognizable authority, and that a cease-fire is signed by the warring
factions." Diplomats in Pretoria say an agreement for a rotating presidency
in Burundi could help end one of the most brutal cycles of violence in
Africa. 10 July: Nelson Mandela says there has been a breakthrough in the
effort to end Burundi's civil war. He made this announcement following his
talks in Lusaka, Zambia, with four African Heads of State and a Foreign
Minister on the even of the OAU Summit in Lusaka. He does not give details
of the deal but senior aides say it calls for a Tutsi to be President for
18 months, and then a Hutu for the next 18 months. The "mini-summit" is
attended by Presidents Buyoya (Burundi), Kagame (Rwanda), Museveni
(Uganda), Arap Moi (Kenya) and Tanzania's Foreign Affairs Minister Jakaya
Kikwete. 11 July: The breakthrough in the Burundi talks has been announced.
Burundi's 19 political parties attend peace talks in Pretoria, South
Africa, chaired by Nelson Mandela. President Buyoya is to remain Head of
State for the first 18 months of a new three-year transitional government.
He will have a Hutu politician as his vice-president, before the roles are
reversed half-way through the three year term. -- President Buyoya says
that South Africa, Nigeria, Senegal and Ghana have agreed to send
peacekeeping troops to Burundi. -- The same day, CNN reports that a
spokesman for the Hutu FLN rebels has said: "Those (peacekeeping) forces do
not concern us at all. And if those people come here to fight us, we will
defend ourselves". (ANB-BIA, Brussels, 12 July 2001)
Weekly anb0712.txt - Part 2/5