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Weekly anb05232.txt #5



WEEKLY NEWS ISSUE of: 23-05-2001      PART #2/5

* Angola. Unita attack east of Luanda  -  Angolan rebels attacked and held 
a town just 200 km east of Luanda for more than a day. Reports from aid 
workers indicate that the attack took place about 0200 GMT on 21 May in the 
town of Golungo Alto in Cuanza Norte province. A Unita statement claimed 
that its forces had captured the town. Aid workers counted more than 700 
people fled the town and arrived in the provincial capital Ndalatando, 
which is about 60 km from Golungo Alto. Independent reports indicate that 
Unita soldiers did indeed occupy the town for more than 24 hours, before 
leaving around 0900 GMT on 22 May. The Angolan Armed Forces have now once 
again taken control of the town.   (BBC News, UK, 22 May 2001)

* Burundi. Otages libérés  -  Les six employés de l'ONG hollando-burundaise 
Memisa-Coped, enlevés le 11 mai par les rebelles du FDD, ont été libérés à 
l'issue de longues tractations. Le directeur de l'organisation a tenu une 
conférence de presse, le 17 mai à Bujumbura, où il a nié avoir payé une 
rançon. Selon lui, les FDD n'ont pris que les médicaments qui se trouvaient 
à bord des véhicules lors de l'enlèvement.   (D'après IRIN, 18 mai 2001)

* Burundi. Victimes de la guerre  -  Dans son rapport annuel publié le 17 
mai, la Ligue burundaise des droits de l'homme Iteka accuse les forces de 
l'ordre et de sécurité ainsi que les deux mouvements de rébellion (FDD et 
FNL) d'avoir tué plus de 1.200 civils en 2000. "Plus de 1.200 civils ont 
été victimes de la guerre, dont la mort de plus de 700 est attribuée aux 
factions armées et plus de 400 aux forces armées régulières", selon les 
termes du rapport. Plus de 50 cas d'attaques de la rébellion sur des 
objectifs civils "essentiellement contre des maisons d'habitation, sites de 
déplacés, véhicules, écoles, centres de santé" sont par ailleurs révélés. - 
D'autre part, une commission technique et juridique chargée de préparer et 
de rédiger la Constitution qui devra régir le Burundi pendant la période de 
transition a été mise en place, le 17 mai, par le premier vice-président M. 
Banvuginyunvira. Le travail de cette commission devra être présenté au 
conseil des ministres pour approbation, avant d'être étudié par le 
Parlement; il sera ensuite passé à la Commission d'application des accords 
de paix.   (ANB-BIA, de sources diverses, 18 mai 2001)
@CITA_1 =

* Burundi. Le FDD disposé à suspendre les hostilités  -  Les groupes 
rebelles des FDD se disent disposés à suspendre les hostilités à condition 
que soit adopté un agenda de négociations avec le gouvernement. Ces 
déclarations cadrent avec la tournée dans les Grands Lacs de la mission du 
Conseil de sécurité de l'Onu. Le gouvernement souhaite que ces propos 
soient traduits sans délai en réalité. Pour sa part, il réaffirme son 
engagement à négocier avec tous les groupes dans l'optique du retour à la 
paix. Cette déclaration survient au moment où ont été rendues publiques les 
conclusions du conseil des ministres européens des Affaires étrangères à 
Bruxelles, les 14 et 15 mai, relatives au Burundi, appelant les groupes 
armés FDD et FNL à cesser les hostilités immédiatemnt. Pour le FNL par 
contre, l'arrêt des hostilités n'est pas possible dans l'immédiat, car il 
faut d'abord "trouver une solution aux causes" de ces hostilités.   (Agence 
Azania, Burundi, 21 mai 2001)

* Cameroun. Missionnaire assassiné  -  L'agence Fides annonce l'assassinat 
d'un missionnaire polonais, Henryk Denjneka, 51 ans, de la congrégation des 
Oblats de Marie immaculée (OMI). Curé d'une petite paroisse àKarna-Mbe, 
dans le diocèse de Ngauoundéré (nord du Cameroun), il a été abattu d'un 
coup de fusil, le soir du 17 mai, alors qu'il se trouvait à la porte de sa 
mission. On ne connaît toujours pas les raisons de cet assassinat. Il n'y a 
aucune trace de vol ou de violences. Le père ne s'occupait pas de politique 
et se consacrait totalement à son travail pastoral, note Fides.   (D'après 
Fides, Vatican, 21 mai 2001)

* Congo (RDC). Political ban lifted  -  Restrictions on the activities of 
political parties in the Democratic Republic of Congo have been lifted. 
President Joseph Kabila said all those parties that were in operation under 
former President Mobuto Sese Seko, would be able to resume their work 
without interference. He announced the move at a church mass in memory of 
his assassinated father Laurent Kabila, saying the new law would come into 
effect immediately, following the advice of the political parties. It came 
on the fourth anniversary of the toppling of Mobutu. Since the rebel army 
of his father entered Kinshasa exactly four years ago, political parties -- 
of which they are as many as 450 -- have been able to exist, but meetings 
and campaigns have been banned. The announcement came only hours before the 
arrival in Kinshasa of ambassadors of the United Nations Security Council, 
on the second leg of their tour of the countries involved in the war in 
Congo. They will be meeting the government as well as opposition parties, 
to evaluate the state of the peace process in the country. They will also 
encourage the full withdrawal of all foreign troops and a setting up of a 
national dialogue and eventual elections. A senior member of the biggest 
political party in the capital, the UDPF, said the two events were linked. 
Jean Joseph Mukendi, said that Joseph Kabila had make such changes before, 
but that nothing much had changed. He said that each time a senior 
international delegation arrived in Kinshasa an announcement is made but 
that he is still waiting for concrete change.   (BBC News, UK, 17 May 2001)

* Congo (RDC). Programme intérimaire du FMI  -  Les autorités congolaises 
et le FMI se sont accordés sur un programme intérimaire renforcé d'au moins 
un an, comprenant un ensemble de mesures devant répondre à la dégradation 
de la situation économique en RDC. Ce programme, qualifié de "transitoire", 
devra mettre en place un cadre macro-économique capable d'assurer la 
relance économique du pays. Il devra aboutir à un programme triennal dont 
le démarrage est prévu probablement au début de l'année 2002. La Banque 
mondiale est également disposée à soutenir le gouvernement congolais et 
prévoit de lui octroyer un financement de 40 à 50 millions de dollars. Elle 
envisage la tenue, à la fin de juin et début juillet, d'une réunion 
d'information des bailleurs de fonds sur la situation économique de la 
RDC.   (PANA, Sénégal, 18 mai 2001)

* Congo (RDC). L'insécurité perdure au Kivu  -  Malgré les progrès du 
processus de paix au Congo, les opérations de guerre continuent au Kivu, 
écrit l'agence Misna le 17 mai. Le 15 mai, un avion militaire burundais à 
largué six bombes, tuant 16 civils congolais, dans la région de 
Mdunda-Rusabagi (Sud-Kivu), provoquant de nouveaux déplacés. Cette zone est 
traversée par des groupes de rebelles burundais et le raid aérien pourrait 
être un acte de représailles. (Ndlr. Selon l'AFP, l'avion a bombardé une 
colonne de rebelles burundais qui entraient au Burundi par la vallée de la 
Ruzizi). A Uvira, contrôlée par les troupes de Kigali, on a signalé cette 
semaine le passage d'un bataillon rwandais destiné à Kalemie. Dans le 
Nord-Kivu, plus particulièrement dans les zones de Mangina d'Oicha (près de 
Beni), les combats se poursuivent entre partisans locaux et les troupes du 
FLC de J.P. Bemba. La population est aussi de plus en plus préoccupée par 
la progressive substitution du contingent ougandais, pilier de l'armée de 
Bemba, par des membres des anciennes Forces armées zaïroises de l'époque de 
Mobutu. - D'autre part, selon AP et Reuters, 23 Thaïlandais, 1 Américain et 
1 Kényan, qui travaillaient pour une société exploitant les ressources 
forrestières de la région de Butembo (Nord-Kivu) ont été enlevés par des 
hommes de la milice Maï-Maï, qui réclament en échange de leurs otages le 
départ de toutes les troupes étrangères, les Ougandais, les Rwandais et les 
Burundais. Cette région est sous le contrôle du Front de libération du 
Congo (FLC), soutenu par l'Ouganda.   (ANB-BIA, de sources diverses, 19 mai 
2001)

* Congo (RDC). Kinshasa: pluies diluviennes  -  Le 18 mai, des pluies 
diluviennes accompagnées de bourrasques de vent ont provoqué à Kinshasa la 
mort de vingt-cinq personnes, dont plusieurs enfants. Des habitations 
situées au bord des cours d'eau traversant la capitale ont été emportées 
par les eaux ou se sont effondrées sous la violence du vent et des chutes 
d'arbres.   (Le Monde, France, 20 mai 2001)

* Congo (RDC). "Normalisation de la vie démocratique"  -  Le 17 mai, lors 
d'un culte oecuménique pour commémorer le 4e anniversaire de la chute de 
Mobutu, et à la veille de l'arrivée d'une mission du Conseil de sécurité de 
l'Onu, le président Joseph Kabila a annoncé la libéralisation des activités 
politiques. Sera promulguée une loi "portant sur l'organisation et le 
fonctionnement des partis et regroupements politiques" au Congo dans le 
cadre d'une "normalisation de la vie démocratique". Cette loi a été 
élaborée en concertation avec les représentants des partis siégeant au sein 
d'une commission paritaire. L'ancien président Laurent Kabila avait, dès sa 
prise de pouvoir, interdit les activités des partis autres que le sien (le 
AFDL). Ensuite, sous pression internationale, le décret loi 194 avait 
autorisé la création de formations politiques, mais avec de telles 
exigences qu'elles étaient pratiquement irréalisables. Aujourd'hui, les 
véritables partis politiques congolais, qui ont une base populaire, 
attendront pour se réjouir de connaître le contenu de la nouvelle loi. - Le 
20 mai, profitant de la fin de l'interdiction des partis politiques, 2.000 
manifestants des partisans du principal opposant Etienne Tshisekedi ont 
manifesté à Kinshasa devant l'hôtel où se trouvait une délégation du 
Conseil de sécurité de l'Onu, et ont demandé au président J. Kabila de 
démissionner et de donner le pouvoir aux partis politiques 
congolais.   (ANB-BIA, de sources diverses, 21 mai 2001)

* Congo (RDC). Mission du Conseil de sécurité  -  Une mission du Conseil de 
sécurité de l'Onu, forte de 12 ambassadeurs, séjourne à Kinshasa depuis le 
17 mai dans le cadre d'une tournée sur la guerre en RDC. Auparavant, les 
représentants du Conseil s'étaient rendus en Afrique du Sud où ils ont 
rencontré le médiateur Ketumile Masire. A leur arrivée à Kinshasa, les 
ambassadeurs se sont félicités de la décision du président Kabila de lever 
l'interdiction sur les partis politiques. Le 19 mai, les alliés du régime 
de Kinshasa étaient également réunis dans la capitale congolaise. Avant de 
rencontrer la mission de l'Onu, le président Kabila et ses alliés ont 
accusé les forces ougandaises, rwandaises et burundaises présentes dans le 
pays d'avoir perpétré un véritable génocide et tué 2,5 millions de 
personnes; ils ont demandé à la communauté internationale et aux Nations 
unies de condamner ce génocide. Ils ont également exigé un désengagement 
"immédiat et sans condition" des rebelles du FLC des lignes de front. Après 
les rencontres avec les chefs d'Etat alliés, le Conseil de sécurité s'est 
dit encouragé dans sa mission pour la paix. "Avec le président Kabila, il y 
a une opportunité d'établir un dialogue démocratique", avait déjà déclaré 
la veille l'ambassadeur britannique Jeremy Greenstock, à l'issue d'un 
entretien avec le président. L'Ouganda et le Burundi ont rejetté fermement 
les accusations de génocide, qu'ils ont qualifié de "allégations folles". 
Les prochaines étapes du processus de paix en RDC seront discutées à 
Lusaka, le 22 mai, entre la délégation de l'Onu et les représentants des 
pays et des mouvements rebelles signataires de l'accord de Lusaka. - 
D'autre part, un contingent de 220 soldats tunisiens est arrivé le 20 mai à 
Kinshasa, portant à près de 2.000 hommes les effectifs de la force de 
maintien de la paix. Quelque 600 hommes supplémentaires doivent rejoindre 
cette force le 15 juin prochain. Selon l'ambassadeur français au Conseil de 
sécurité, M. Levitte, l'Onu pourrait décider d'augmenter les effectifs de 
cette force quand le mandat actuel de la mission aura expiré le mois 
prochain. Le président J. Kabila a demandé l'envoi de 20.000 casques bleus 
dans son pays. -La mission du Conseil de sécurité a encore annoncé le 20 
mai à Mbandaka "la réouverture" de la navigation sur le fleuve Congo, 
interrompue depuis 3 ans.   (ANB-BIA, de sources diverses, 21 mai 2001)

* Congo (RDC). UN seeks peace for Congo  -  A high-ranking United Nations 
delegation is holding talks in Zambia in an attempt to advance the peace 
process in the Democratic Republic of Congo. The delegation, led by French 
Ambassador Jean-David Levitte, is to meet the signatories of the original 
peace accord, signed in the Zambian capital, Lusaka, in 1999. The aim is to 
agree a timetable for the withdrawal of foreign troops fighting in Congo, 
disarm the many militias roaming the country and establish a transitional 
authority to govern the country, pending elections. The war in Congo has 
drawn in a number of outside countries, with Rwanda, Burundi and Uganda 
backing rebel movements while Zimbabwe, Namibia and Angola have been on the 
side of the government in Kinshasa. On 21 May, Congolese President Joseph 
Kabila, called for the deployment of 20,000 UN troops to help restore peace 
in his country -- the current contingent is under 2,000-strong. But Mr 
Levitte said that number was adequate for the task. "There is enough of a 
contingent to monitor the disengagement of forces, and we hope that what 
has been signed will be implemented -- a deal is a deal," he said. The 
optimism that had initially surrounded the trip appears to have faded 
following accusations that the Kinshasa government and its allies levelled 
at their opponents over the weekend, during the UN delegation's visit to 
the Congolese capital. The President of Namibia, speaking on behalf of the 
Kinshasa allies, accused Uganda, Rwanda and Burundi of having killed 2.5 
million people in Congo.   (BBC News, UK, 22 May 2001)

Weekly anb0523.txt - #2/5