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Weekly anb05102.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 10-05-2001 PART #2/7
* Bénin. Nouveau gouvernement - Le 7 mai, le chef de l'Etat béninois M.
Kérékou a formé un nouveau gouvernement de 21 membres. Treize des 19
anciens membres ont été maintenus. Parmi les 9 nouveaux, deux femmes et
deux membres de la société civile qui ont pris une part active dans le
déroulement pacifique de la dernière présidentielle. Investi depuis le 6
avril pour un ultime mandat de cinq ans, le président Kérékou avait d'abord
maintenu en fonction son ancienne équipe, ce qui avait suscité beaucoup de
polémiques. (PANA, Sénégal, 7 mai 2001)
* Burundi. Consultations de paix - Le 3 mai, une délégation de 22
membres, composée notamment de dix officiers supérieurs, de trois
responsables religieux, dont l'évêque de Bujumbura Mgr Ngoyagoye et du
représentant légal de la communauté islamique du Burundi, ainsi que des
anciens Premiers ministres Nzambimana, Nduwayo et Ndimira, a quitté
Bujumbura pour Pretoria (Afrique du Sud) pour une rencontre avec le
médiateur dans le conflit burundais, Nelson Mandela. Ils parleront de
l'état actuel et des perspectives du processus de paix. (Agence
burundaise de presse, 3 mai 2001)
* Burundi. Risque d'un "retour total à la guerre" - Tandis que les
initiatives de paix suscitent une grande attention au Congo RDC, la
"situation explosive" dans le Burundi voisin est largement ignorée, ont mis
en garde les analystes régionaux le 4 mai. Jan van Eck, l'analyste du
Burundi du Center for International Policy Studies à Pretoria, brosse un
tableau plutôt sombre des perspectives de paix dans ce pays, soulignant que
l'accord de paix d'Arusha est sur le point de s'effondrer. Il explique
qu'une alliance régionale anti-tutsi commence à prendre forme. Les rebelles
burundais et d'autres rébellions hutu stationnées en RDC transféreraient
leurs bases au Burundi et en Tanzanie dans le but de renverser les
gouvernements du Burundi, du Rwanda et de l'Ouganda. Lorsque le
gouvernement burundais (perçu comme le plus faible des trois) serait
renversé, le pays pourrait alors être utilisé pour lancer des attaques
contre les deux autres. Il a indiqué que le Rwanda, très préoccupé par
cette situation, a averti qu'il ne resterait pas dans l'expectative si ses
frontières étaient menacées. (IRIN, Nairobi, 4 mai 2001)
* Burundi. Décès de Mgr Nterere - Mgr Jean-Berchmans Nterere, évêque de
Muyinga, est décédé le soir du 5 mai à Muyinga. Il revenait de Burasira, où
il avait participé au jubilé d'or du séminaire. Il aurait encore essayé
d'appeler à l'aide les religieuses de l'évêché, mais celles-ci l'ont trouvé
mort chez lui, probablement à cause d'un arrêt cardiaque. Né en 1942, Mgr
Nterere avait été ordonné prêtre en 1970. Après un doctorat en théologie,
il passa six ans avec les réfugiés burundais en Tanzanie (1972-78). Recteur
du grand séminaire de Bujumbura (de 1980 à 1986), puis évêque auxiliaire,
il fut nommé évêque de Muyinga en 1994. Mgr Nterere a toujours été connu
comme un grand défenseur de la justice et de la paix. Il était un des
membres du comité de suivi de l'application de l'accord
d'Arusha. (ANB-BIA, Bruxelles, 6 mai 2001)
* Burundi. La difficile transition - Le 6 mai, le président Buyoya est
rentré d'Afrique du Sud. Dans un point de presse, il a indiqué qu'il était
allé sensibiliser le médiateur sur la gravité des violences qui secouent
actuellement le Burundi. Selon lui, si l'escalade actuelle de la guerre se
poursuit, on ne parlera plus d'accord de paix. Il a discuté avec les
responsables sud-africains des voies et moyens de sortir de cette
situation. Au sujet du leadership de la transition, M. Buyoya a dit qu'il
avait sollicité l'intervention de Nelson Mandela pour le règlement de cette
question. Il a encore déclaré que la mise en place des institutions de la
transition, telle que prévue par Arusha, est impossible, compte tenu des
réalités du terrain. Et de proposer que cette question soit réglée de la
manière suivante: une pré-transition avec les signataires qui le veulent et
qui le peuvent, et une transition proprement dite avec tous les
signataires. Le médiateur lui aurait recommandé de s'asseoir avec tous les
autres signataires afin de lui présenter une solution consensuelle. En
réaction, les politiciens burundais n'ont pas caché leur confusion. Ainsi,
selon le vice-président du Parena, il s'agirait d'une grave violation de
l'accord d'Arusha. "Ce serait un gouvernement de bricolage de plus par des
gens qui veulent s'éterniser au pouvoir". (Ndlr.: Le 7 mai, pratiquement
tous les partis d'opposition hutu et tutsi ont rejeté cette mise en place
d'une période de "pré-transition".) (Net Press, Burundi, 6 mai 2001)
* Burundi. Death of Bishop Nterere - Bishop Jean-Berchmans Nterere,
Bishop of the diocese of Muyinga (Burundi), died on 5 May. The bishop who
was born on 1 September 1942 in Nkuna (diocese of Bujumbura), died at the
age of 59. He was widely appreciated for his apostolic zealous and great
personal dedication to peace in his country. He was ordained priest on the
11th of October 1970 and later completed a doctorate in Theology at the
University of Lovanio. Having dedicated six years to assisting the
Burundian refugees in Tanzania, in 1978 he became parish priest of Muyinga.
He was rector of the seminary of Bujumbura from 1980 to 1986 and later
headed the office of evangelisation. He was consecrated Bishop in 1992.
According to church sources contacted by MISNA in Burundi, it seems that
Bishop Nterere died of a heart attack at around 9:30 in the evening (local
time). The prelate had spent the day in Burasira, where he attended the
celebrations for the 20 years of the foundation of the local seminary.
After returning to his residence in Muyinga (around 210km from the
capital), the prelate died in his room. Bishop Nterere leaves a great void
in the Burundian Church that he served with profound dedication, also
participating as its representatives in the Arusha (Tanzania) peace
talks. (MISNA, Italy, 6 May 2001)
* Burundi. New taxes to finance war - 4 May: With the focus on peace
moves in Congo RDC, an "explosive situation" in Burundi is being largely
ignored, regional analysts warned. The Arusha peace accord is on the verge
of collapse and there is a real prospect of Burundi returning to full-scale
war. A regional anti-Tutsi alliance is developing, as Burundian rebels and
other Hutu rebellions based in Congo RDC are now moving their bases to
Burundi and Tanzania with the ultimate objectives of toppling the
governments in Burundi, rwanda and Uganda. 6 May: Reports from Burundi say
the government has imposed new taxes on luxury items such as tobacco and
alcohol to help finance its war against Hutu rebels. Official radio said
that taxes of about 20% would be slapped on alcoholic drinks and 11% on
tobacco, and this would be paid into a fund jointly managed by the defence
and finance ministries. The main Hutu rebel groups, which are boycotting
the internationally-mediated peace negotiations, have stepped up their
attacks this year to demonstrate that no peace can be made without their
agreement. President Buyoya says that Burundi could solve the transition
problem in two phases if the signatories of the peace agreement so desired.
According to Buyoya, the country is still negotiating how the transitional
instruments will work. Buyoya's two-phase transition comprises a
"pre-transition with all the signatories who are currently there and those
who can enter the institutions". The second phase would be a transition
which included "everyone". Buyoya has just returned from South Africa where
he held talks with the mediator, Nelson Mandela, and South Africa's
President Mbeki. (ANB-BIA, Brussels, 8 May 2001)
* Burundi. Attaque d'un camp militaire - Le 9 mai au matin, selon une
source militaire, cinq rebelles et un civil ont été tués au cours d'une
attaque de la rébellion des Forces nationales de libération (FNL) contre un
camp militaire à Gatumba, à une dizaine de km au nord-ouest de Bujumbura et
à 5 km de la frontière avec le Congo. Quatre soldats et une jeune fille ont
été blessés. Selon le FNL, le but de l'attaque était de s'emparer d'armes
et de munitions. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 mai 2001)
* Burundi. Rebels attack military base - Burundi rebels have attacked a
military camp just 10 km from the capital Bujumbura. A military spokesman
told the BBC six rebels were killed and four soldiers wounded during the
attack on the Gatumba camp. A spokesman from the rebel Hutu-dominated
National Liberation Forces (FNL) said that attack was part of an ongoing
campaign to weaken the government. The BBC correspondent in Burundi said
there was no obvious signs of the attack at the camp as it took place in an
open area. He said that a few hours after the attack life in Gatumba town
was returning to normal except that pupils could not go to school. (BBC
News, UK, 10 May 2001)
* Congo (RDC). Report denounced - The Governments of Rwanda, Uganda and
Burundi have denounced as one-sided and false a report by a United Nations
panel that accused them of plundering Congo's mineral riches and
recommended sanctions against them. In the first Security Council debate on
the report since it was submitted on 16 April, all three nations said the
panel's survey could hurt current efforts to end the war in Congo. "Most of
the evidence is either hearsay or falsehoods or the panel makes statements
which are not attributed." said Amama Mbabazi, Uganda's minister of state
for foreign affairs. He said Safiatu Ba-N'Daw, the chairwoman of the
five-member panel commissioned by the Council, should be replaced. Ms
Ba-N'Daw, a former Côte d'Ivoire minister, has defended her report though,
which she said was 70% completed. The exploitation of resources in Congo
was carried out in a "systematic fashion" and included confiscation,
extraction, force, monopolies and price fixing of timber, gold, diamonds
and other resources, she told the Council. The report urged the Security
Council to punish Rwanda, Uganda and Burundi by halting their trade in
minerals. (BBC News, UK, 4 May 2001)
* Congo (RDC). Naufrage sur le lac Kivu - Une centaine de personnes ont
disparu dans les eaux du lac Kivu, le soir du 3 mai à Goma, dans l'est de
la RDC, quand un bateau à quai a coulé. Au moins une centaine de personnes,
en majorité des femmes et des enfants, restaient coincées dans le bateau,
selon les témoignages de plusieurs passagers. De fortes pluies ont poussé
les personnes massées dans le port à se réfugier sur le bateau encore en
chantier, qui s'est trouvé déséquilibré et a chaviré en quelques minutes. -
24 heures après le naufrage, les espoirs de retrouver des survivants se
sont éteints. Les corps de 12 victimes ont été repêchés dans le lac, 5
autres dans la coque du bateau et 2 blessés ont succombé à leurs
blessures. (Le Soir, Belgique, 4-5 mai 2001)
* Congo (RDC). L'Onu dénonce le pillage - Le 3 mai, le Conseil de
sécurité de l'Onu a accentué ses pressions sur les belligérants en RDC pour
qu'ils mettent fin au pillage des ressources naturelles qui alimente la
poursuite de ce conflit de près de trois ans. Les quinze membres du Conseil
ont adopté à l'unanimité une déclaration présidentielle qui prolonge de
trois mois la mission d'une commission d'experts indépendants. Dans un
rapport publié le 16 avril, les experts accusent le Rwanda, l'Ouganda, le
Burundi et les mouvements rebelles qu'ils soutiennent de se livrer à "un
pillage à grande échelle des ressources naturelles et à leur exploitation
systématique" dans l'ex-Zaïre. Ces trois pays ont rejeté le rapport fondé
seulement sur "des on-dit, des mensonges, des erreurs, des informations non
attribuées et des conclusions qui ne sont appuyées sur aucune preuve". La
commission pourrait néanmoins être élargie, pour s'intéresser de plus près
au Zimbabwe, allié de Kinshasa et accusé de se livrer également à un
pillage à grande échelle. Il a ajouté que le Conseil ne cherchait pas à
punir des Etats mais à les encourager à coopérer. A l'issue de ce nouveau
rapport, le Conseil étudiera en juillet d'éventuelles
sanctions. (Libération, France, 5 mai 2001)
* Congo (RDC). Reprise de l'aide de l'UE - Le 4 mai, l'Union européenne a
annoncé qu'elle débloquait une aide de 120 millions d'euros à la RDC qui
avait été gelée depuis 1992, du temps du président Mobutu. La décision a
été prise après la visite du président Joseph Kabila à Bruxelles et fait
suite à des récents développements positifs, a indiqué le commissaire
européen au développement, M. Nielson. Il s'agit d'un "pas historique dans
la normalisation des relations" entre l'UE et la RDC, a-t-on déclaré à
Bruxelles. (D'après De Standaard, Belgique, 5 mai 2001)
* Congo (RDC). Congo dialogue off, then on - 3 May: A signing ceremony
between the government of the Democratic Republic of Congo and rebels has
failed to take place, after the rebels demanded to discuss details. One of
the rebel leaders, Jean Pierre Bemba of the Movement for the Liberation of
Congo, told the BBC they were still waiting to meet the mediator, the
former president of Botswana, Ketumile Masire. The signing of the
declaration, in Zambia, was intended to pave the way for full peace talks.
Mr Bemba said he was also disappointed that President Kabila was not in
Zambia for the occasion. 4 May: Government representatives and rebels sign
a declaration to open political dialogue in the country. the agreement is
signed a day late after rebels had rejected the junior Congolese government
official who was sent to witness the document in Lusaka. Eventually, junior
officials on both sides signed the declaration -- which is aimed at
creating a forum for elections. (ANB-BIA, Brussels, 5 May 2001)
Weekly News anb0510.txt - #2/7