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Weekly anb05103.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 10-05-2001 PART #3/7
* Congo (RDC). Des pas vers la paix - Le chef des rebelles du Front de
libération du Congo (FLC), Jean-Pierre Bemba, a accepté un repli de ses
troupes à 100 km de la ligne de front, deux jours après avoir refusé de le
faire pour des raisons de sécurité, a annoncé Kamel Morjane, émissaire de
l'Onu, le 4 mai. M. Bemba a donné son feu vert pour le déploiement de
forces des Nations unies autour de trois villes: Befale, Bolomba et Emite,
a précisé M. Morjane, en ajoutant: "M. Bemba a déclaré qu'il y avait eu un
malentendu". M. Morjane a rencontré Bemba à Lusaka (Zambie) où le
gouvernement congolais et les mouvements de l'opposition armée ont conclu
un accord, le 4 mai, sur un ensemble de principes visant à guider leur
négociations pour la paix et une nouvelle distribution du pouvoir. Ils ont
signé la "Déclaration des principes fondamentaux des négociations
politiques intercongolaises". Il s'agit d'un "pas important pour le
processus de paix", a commenté le médiateur M. Masire. (La Libre Belgique
et IRIN, 5-7 mai 2001)
* Congo (RDC). Dissidents say Wamba dia Wamba has been removed - The
messy Congo-Kinshasa political situation became messier on 7 May as John
Tibasima Atenyi, a Vice President of the Bunia-based rebel movement
Congolese Rally for Democracy, Kissangani (RCD-K), said it has removed the
group's leader, Professor Wamba dia Wamba. "Wamba is now out of the
movement," declared Tibasima, who also said that in the northeast town of
Bunia on 4 May he had prevented Wamba from signing a declaration calling
for all-party dialogue and signed it himself on behalf of the RCD. Replying
from Dar es Salaam, Tanzania, Professor Wamba said he had not gone to Bunia
because Uganda kept him out. Tibasima, says Wamba "signed as a
vice-president of the movement." The split between Wamba and Tibasima as
well as with Mbusa Nyamwisi, another RCD vice president, has been clear
since January, when three rebel leaders agreed to merge with Jean Pierre
Bemba's Congolese Liberation Movement (MLC) and form a new group, the
Congolese Liberation Front (CLF). Wamba refused to join, but several
members of his executive, including Musa and Tibasima, agreed to sign on to
the new group. Wamba still heads RCD-K, says Marc Mealy, a spokesperson for
the organization in Washington, DC. "A large number of the RCD-K cabinet
body, including the governor of north Kivu, still recognize Wamba as the
President. In preparing for an "Inter-Congolese Dialogue" meeting planned
for last week, peace negotiator Ketumile Masire, the former President of
Botswana, sent an "open invitation" to the RCD with the result that both
Tibasima and his faction and Wamba and his loyalists, came to Lusaka to
participate. Tibasima reportedly said that he would not sign any agreement
that Wamba signed. This stance, plus the absence of Congo President Joseph
Kabila, derailed the session. (allAfrica.com, 7 May 2001)
* Congo (RDC). L'Ouganda retire ses troupes - Le 8 mai, l'Ouganda a
annoncé le début d'un retrait total de ses quelque dix mille soldats
stationnés en RDC, où ils soutiennent depuis près de trois ans les rebelles
en lutte contre le gouvernement de Kinshasa. (Le communiqué précise
cependant que l'Ouganda reste partie prenante du processus de paix de
Lusaka). Kampala devrait toutefois conserver des troupes sur le versant
congolais des monts Ruwenzori, ainsi que dans les régions de Buta et Bunia
qui font frontière avec l'Ouganda. Officiellement, Kampala assure avoir
"atteint [son] but immédiat, la défaite des rebelles (ougandais) des Forces
démocratiques alliées", qui disposaient de bases arrière en RDC. En fait,
la lassitude de l'opinion ougandaise et les critiques contenues dans un
rapport de l'Onu sur le pillage des richesses du Congo par l'entourage du
président Museveni et le commandement ougandais, sont largement à l'origine
de cette décision. (Libération, France, 9 mai 2001)
* Congo (RDC). Combats au Kivu - Une dépêche de l'agence Misna du 8 mai
signale que des combats entre troupes du Front de libération du Congo (FLC)
et Maï-Maï (partisans nationalistes) ont lieu depuis quelques jours dans la
zone de Bunzi (environ 15 km de Beni, Nord-Kivu). Selon des sources
locales, un officier supérieur du FLC aurait été capturé par ses
adversaires. Les mêmes sources ajoutent que le FLC remplace progressivement
les troupes ougandaises présentes à Beni par des membres des anciennes
Forces armées zaïroises, démobilisés au Nord-Kivu. Ceci génère de fortes
tensions parmi la population qui se souvient parfaitement des exactions
subies durant la période de Mobutu. - Selon AP, les combattants Maï-Maï ont
accusé, le 9 mai, les troupes rwandaises de mener de nouvelles attaques
dans l'est du Congo malgré les efforts de ramener la paix. Leur
porte-parole à Kinshasa a expliqué que les Rwandais avaient attaqué ces
deux dernières semaines des civils au Sud-Kivu, à Kakemenge, Kakolokelwa,
Kasika, Bisembe et d'autres localités. Il a également fait état de
rassemblements de troupes rwandaises dans certaines zones forestières de la
région. "Les Rwandais parlent de retrait, mais en fait ils ne font que
déplacer leurs hommes et ont même renforcé certains bataillons avec des
troupes venues du Rwanda", a-t-il déclaré. Ces informations n'ont pu être
confirmées de sources indépendantes. (ANB-BIA, de sources diverses, 10
mai 2001)
* Congo (RDC). La Monuc à Goma - Un contingent d'une centaine de soldats
marocains de la mission d'observation des Nations unies au Congo (Monuc)
était attendue ce jeudi 10 mai à Goma, quartier général de la rébellion
dans l'est du pays. Ces casques bleus seront renforcés dans les jours
prochains par une autre centaine d'hommes. Ce déploiement est le dernier
prévu par les Nations unies dans les territoires sous contrôle de la
rébellion, après l'installation fin mars de troupes uruguayennes à Kalemie
et à la mi-avril d'un premier contingent marocain à Kisangani. (Le Soir,
Belgique, 10 mai 2001)
* Côte d'Ivoire/Ghana. Appel à l'union - Le 3 mai, rentré d'Accra au
terme d'une visite officielle, le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo a
lancé un véritable appel à l'union entre le Ghana et la Côte d'Ivoire. M.
Gbagbo a estimé que les deux pays, que des "circonstances ont divisés par
le passé", doivent désormais constituer "la plaque tournante de
l'intégration régionale". Soulignant le caractère complémentaire de
l'économie des deux voisins qui représentent notamment quelque 60% de la
production de cacao, il a indiqué que son pays et le Ghana pouvaient
"influer sur le marché du cacao, s'ils venaient à harmoniser leurs
politiques agricoles". M. Gbagbo a encore annoncé la prochaine visite dans
son pays de son homologue ghanéen John Kufuor, ainsi que la signature d'un
important accord de coopération destiné à intensifier les échanges entre
les deux pays. (PANA, Sénégal, 4 mai 2001
* Côte d'Ivoire. Action pledge on child labour - Illegal child labour is
taking place on cocoa smallholdings in Côte d'Ivoire, but the abuse is
"marginal, clandestine", and completely alien to the country's 40-year
cocoa culture, Ivorian authorities said on 8 May. A government delegation
is in London "to re-establish the truth and correct grave allegations that
have appeared in the media". Alphonse Douaty, minister of agriculture and
animal resources, said: "In the UK there are people who sell drugs. This,
too, is an illegal and clandestine activity. But nobody would ever dream of
calling the UK a country whose wealth is based on that kind of activity."
Some 620,000 smallholders in Côte d'Ivoire produce 40-45 per cent of the
world's cocoa. Ten per cent of these are foreigners. Mr Douaty believes a
small element within this group has started to use illicit labour brought
from their own countries. Mr Douaty said police and frontier guards were on
alert and farmers had been told to report cases. Two hundred children have
been repatriated, mainly to Mali, and 12 traffickers are serving long-term
sentences. Another eight have been sentenced but are still at large.
Henriette Lagou, minister of family, woman and child, said the country had
extensive laws for the protection of children, and that her ministry had
been taking part in sub-regional workshops since Unicef brought attention
to the problem in 1998. A protocol agreement against child trafficking was
signed with Mali last September and an emergency plan was set up in
January. "We are doing all we can," said Ms Lagou. (Financial Times, UK,
10 May 2001)
* Côte d'Ivoire. Chocolate companies accused - In an uncompromising
message, Côte d'Ivoire -- the world's biggest producer of cocoa -- has
blamed the multinationals for keeping prices low and farmers in poverty,
driving some of them into using forced labour. Senior Ivorian ministers are
pressing their case to the UK Government at meetings on 4 May, and the
chocolate companies have been called to the British Foreign Office to
explain their policies. Côte d'Ivoire's Prime Minister, Pascal Affi
N'Guessan, said chocolate companies were only interested in their own
profits. If child labour was to stop, he said, the companies would have to
pay considerably more to the farmers who grow cocoa. The international
industry itself was at the heart of the problem of child trafficking in
Africa, he said, adding that multinationals had encouraged more and more
developing countries to grow cocoa, which had forced down the price. He
named a price almost 10 times higher than it is now to ensure the quality
of life for the seven million farmers and their families in Côte
d'Ivoire. (BBC News, UK, 4 May 2001)
* Côte d'Ivoire. Grève au primaire - Le 8 mai, les enseignants du
primaire de Côte d'Ivoire ont entamé une grève, largement suivie à Abidjan,
de 72 heures pour réclamer une amélioration de leurs conditions salariales.
Ils réclament en outre l'arrêt des "mutations arbitraires". Les enseignants
entendent prolonger leur mouvement de manière illimitée à partir du 21 mai,
si rien n'est fait au terme du débrayage de trois jours pour satisfaire
leurs revendications. (PANA, Sénégal, 8 mai 2001)
* Côte d'Ivoire. Nouveau conflit foncier - Deux ressortissants du Burkina
Faso ont été tués et huit autres blessés dans la localité de Goya (district
de Blolequin, 600 km à l'ouest d'Abidjan) au cours d'affrontements entre
les Guérés autochtones et des allogènes burkinabé. Le 7 mai au soir, le
directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur a lancé à la télévision un
appel au calme. Cet énième incident entre planteurs burkinabé et leurs
hôtes guérés, relance le débat sur le nouveau code foncier ivoirien qui
exclut les non-Ivoiriens de l'accession à la propriété foncière. En
septembre 1999, des affrontements dans la région de Tabou avaient fait plus
d'une dizaine de morts et provoqué l'exode de plus de 20.000 Burkinabé vers
leur pays. (PANA, Sénégal, 8 mai 2001)
* Egypt. Child rights charter approved, but some clauses
rejected - Egypt's parliament has approved most of an African children's
rights charter but could not back parts of it which run counter to Islamic
law and Egyptian traditions, parliamentary sources said on 6 May. The
assembly unanimously approved most sections of the African Charter on the
Rights and Welfare of the African Child, which aims to protect African
children against economic exploitation and abuse. "Egypt objected to some
clauses of the agreement which do not fit in with Islamic law and Egyptian
customs and traditions. Therefore, Egypt does not adhere to them,"
parliamentary affairs minister Kamal el-Shazli said in parliament. He
mentioned clauses approving adoption, setting the minimum age for girls to
marry at 18, and outlawing death sentences against pregnant and nursing
women. Shazli said Islam did not permit adoption and Egyptian law allowed
girls to wed at 16. He said Egyptian law allowed the death sentence for
pregnant women, but that it could not be implemented until two months after
they had given birth. The charter, sponsored by the Organization of African
Unity (OAU) and in force since 1999, aims to provide protection against
economic exploitation, child abuse and substance abuse, which rights groups
say many African children face because of poverty. (CNN, USA, 6 May 2001)
* Eritrea. UN says Eritrea is blocking peacekeepers - The UN peacekeeping
mission on the contested Ethiopia-Eritrea border has protested Eritrea's
failure to guarantee freedom of movement to UN troops, the United Nations
said on 7 May. A statement from the UN mission to Ethiopia and Eritrea said
it had "lodged a further protest with the Government of Eritrea...
following an incident on 3 May where Eritrean forces stopped an UNMEE
logistics convoy." The mission is intended to pave the way for the official
demarcation of the border between the two Horn of Africa countries. The
statement said Eritrean forces fired warning shots into the air at a UN
convoy approaching on the road from Medefera to Tsorena, the main supply
route into the 25-kilometre buffer zone between the two countries, forcing
the convoy to turn around. In a cessation of hostilities agreement signed
last June to end their 2 1/2-year border war, both countries agreed to
guarantee freedom of movement and access to the peacekeeping mission. But
UNMEE said that since February 26, it has lodged 51 separate protests with
Eritrea regarding restrictions on its freedom of movement in and out of the
buffer zone. Eritrea has lodged numerous objections to the contours of the
buffer zone. (CNN, USA, 7 May 2001)
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