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Weekly anb03295.txt #6
WEEKLY NEWS ISSUE of: 29-03-2001 PART #5/6
* Sénégal. Colloque des Eglises catholiques - Le 27 mars à Dakar, s'est
ouvert un colloque sous-régional des Eglises catholiques du Cap Vert, de la
Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie et du Sénégal sur:
"Réconciliation et charité dans la sous-région". L'archevêque de Dakar, Mgr
Sarr, a insisté sur la solidarité entre Eglises pour circonscrire les
conflits et il a rappelé le mouvement de rébellion de la Casamance. Au
cours du colloque, les évêques se pencheront notamment sur la réinsertion
des personnes déplacées, la réconciliation et l'éducation à la
paix. (PANA, Sénégal, 27 mars 2001)
* Sénégal/Pakistan. Accords de coopération - Le 27 mars, le président
sénégalais Wade est revenu du Pakistan après une visite officielle de trois
jours. Des accords ont été signés entre les deux parties. Le Pakistan
fournira 240.000 tonnes de riz sur financement de la Banque islamique de
développement. Par ailleurs, la Société nationale des chemins de fer du
Sénégal (SNCS) a signé un accord avec la Rail-Cop du Pakistan portant sur
la fourniture de 20 voitures pour le train de la banlieue de Dakar. Le
Pakistan recevra aussi en stage de formation une vingtaine d'ingénieurs et
techniciens sénégalais. (PANA, Sénégal, 27 mars 2001)
* Sierra Leone. Rentrée de réfugiés - Le HCR a enregistré 3.418 réfugiés
arrivés à l'est de la Sierra Leone après avoir échappé aux combats dans la
région du Bec de perroquet au sud-est de la Guinée, a informé l'agence dans
son bulletin du 20 au 23 mars. Il s'agit essentiellement de femmes et
d'enfants, car beaucoup d'hommes sont restés derrière par crainte
d'exactions des autorités guinéennes ou des rebelles du RUF. Les refugiés
ont dit qu'ils avaient abadonné les camps en Guinée parce qu'ils
craignaient une autre attaque rebelle contre la ville-garnison de Nongoa.
Les autres raisons invoquées sont le manque de vivres dans les camps,
l'hostilité croissante des Guinéens et le fait qu'ils voulaient franchir la
frontière avant que la saison des pluies fasse monter le niveau des
rivières. (IRIN, Abidjan, 26 mars 2001)
* Somalia. Faction leaders unite - Somali warlords and other groups
opposed to the country's transitional government have joined together to
form a unity council. They are calling for a national reconciliation
conference in order to form what they describe as a "legitimate"
government. Somalia got its first central government for 10 years, at the
end of 2000, following a peace conference in Djibouti. This new group
argues that, that process was flawed, as not all Somalis were represented.
The announcement came at a press conference in Addis Ababa where the Somali
leaders have been meeting to try and hammer out their differences. (BBC
News, 22 March 2001)
* Somalie. Front des chefs de guerre - Le 22 mars à Addis Abeba, des
chefs de factions somaliens ont annoncé la création d'un front commun,
nouveau revers pour le gouvernement national de transition (GNT) installé à
Mogadiscio. Après deux semaines de négociations dans le sud éthiopien, ces
chefs de clans opposés au GNT sont parvenus à se mettre d'accord sur la
composition d'un Conseil somalien de réconciliation et de restauration
(CSRR) chargé de préparer une nouvelle conférence de réconciliation. Le
CSRR, qui a un mandat de six mois et dont la présidence est tournante, est
pour l'instant présidé par un chef de guerre de Mogadiscio, Hussein Mohamed
Aïdid. Le président Salat, lui, désigné en août lors d'une conférence de
réconciliation à Arta (Djibouti) destinée à mettre fin à dix ans d'anarchie
et de luttes, est soutenu par la communauté internationale, mais n'est pas
reconnu par la plupart des chefs de factions et des leaders régionaux du
pays. (La Libre Belgique, 23 mars 2001)
* Somalie. Attaque des locaux de MSF - Le 27 mars, des hommes armés ont
attaqué les locaux de Médecins sans frontières à Mogadiscio, alors que des
membres des Nations unies s'y trouvaient en mission. Douze Somaliens ont
été tués lors de cette attaque lancée par le "seigneur de guerre" Muse Sudi
Yalahow, qui contrôle la partie sud de la capitale somalienne. Six
représentants de l'Onu et trois membres de MSF ont été enlevés et seraient
retenus dans différents endroits dans la ville. Cette attaque met
sérieusement à mal la demande faite à l'Onu le 15 mars dernier par le
gouvernement de transition, de rouvrir un bureau à Mogadiscio. Même si,
selon le porte-parole de l'Onu, "nous ne pensons pas que les Nations unies
étaient visées en tant que telles". - Le 28 mars au matin, cinq expatriés
ont été libérés. Quatre autres restaient aux mains des ravisseurs: deux
Britanniques, un Français et un Belge. "Nous voulons montrer que Mogadiscio
n'est pas un lieu sûr", a déclaré un porte-parole du seigneur de
guerre. (ANB-BIA, de sources diverses, 29 mars 2001)
* Somalia. Gunmen attack MSF compound - <P9%-2>27 March: Gunmen using
armoured vehicles have attacked a compound used by Medecins sans Frontières
(MSF) in Mogadishu. The attack, in the north of the city, took place as a
group of aid workers were leaving the compound to visit a health centre for
mothers and children. A number of UN and MSF aid workers are taken captive.
They are split into three groups and ferried to different parts of the
city. The UN has established contact with Musa Sudi Yalahow, a faction
leader, in an effort to secure the release of the captives. Later reports
say the gunmen have handed back five of the aid workers, but four are still
being held. 29 March: The gunmen are still holding the four UN workers (two
Britons,a Belgian and a French Algerian). Negotiations for their release
are continuing. (ANB-BIA, Brussels, 29 March 2001)
* South Africa. "Colonial compensation" call fuels concern - South
Africa, which will host a landmark United Nations conference on racism this
summer, is fighting to head off a damaging north-south clash over demands
that the US and Europe pay compensation for the past wrongs of slavery and
colonialism. The compensation issue has emerged as the most contentious in
negotiations under way in Geneva on a draft declaration and plan of action
to be issued by ministers at the end of the conference, to be held from
August 31 to September 7 in Durban. For instance, a regional preparatory
meeting held in Tehran in February called for compensation for "policies or
practices based on racial or national superiority such as colonialism,
slavery, slave trade and ethnic cleansing... regardless of when they were
committed". Nkosazana Dlamini-Zuma, South Africa's foreign minister, said
on 21 March the west needed to acknowledge an historical injustice, but she
hoped that compensation would be discussed in a forward-looking context,
perhaps in the form of a development fund. "We need to confront the past
but not in a combative or confrontational way," she said, adding that
compensation could be a way of closing the past and moving on. Some western
countries have signalled their willingness to discuss a development fund,
and many nations have moved or are planning to compensate their own
minorities who have suffered discrimination. But there is strong resistance
to calls for compensation at an international level that could open
countries up to huge financial claims for historical wrongs. "The
compensation issue poses enormously difficult problems, and not just for
the US," George Moose, US ambassador to the UN in Geneva, said this week.
"We understand the sentiment but hope the conference will focus on how we
can effectively tackle the problems that now confront us." (Financial
Times, UK, 23 March 2001)
* South Africa. Sexual violence rampant in schools - In a report released
on 27 March, Human Rights Watch charges that in schools across South
Africa, thousands of girls of every race and economic group are
encountering sexual violence and harassment that impede their access to
education. School authorities rarely challenge the perpetrators, and many
girls interrupt their education, or leave school altogether because they
feel vulnerable to sexual assault. The 138-page report is entitled: "Scared
at School: Sexual Violence Against Girls in South African Schools". It is
based on extensive interviews with victims, their parents, teachers, and
school administrators in Kwa-Zulu, Gauteng, and the Western Cape. The full
report can be found at: http//www.hrw.org/reports/2001/safrica.htm (HRW,
27 March 2001)
* South Africa/Zimbabwe. "Quiet diplomacy" - Trevor Manuel, South
Africa's finance minister, yesterday defended his country's "quiet
diplomacy" approach to the political and economic crisis in Zimbabwe,
saying there is little point in his government "shouting at its neighbour
across the Limpopo. I don't think we should be asked to apologise for
talking in the way that we do. We can't afford an implosion in any one of
our neighbouring states", he said. South Africa has come under pressure to
take a more forceful stance towards finding a resolution to instability and
democratic infringements in Zimbabwe. (Financial Times, UK, 27 March 2001)
* Soudan. Des rebelles détruisent Nyal - Des rebelles de la SPLA, l'armée
nationale de libération du Soudan, sont passés à l'attaque dans le sud du
pays et ont rasé Nyal, une ville de 15.000 habitants, dans la région
occidentale du Haut Nil. L'attaque a eu lieu le 22 février dernier, mais la
nouvelle vient d'être annoncée par la Commission Justice et Paix. Selon
celle-ci, l'assaut de la ville est la conséquence de représailles entre
tribus Nuer et Dinka. "C'est une démonstration de ce qu'est devenue la
guerre au Soudan: un prétexte pour des actes de vengeance...", affirment
les missionnaires comboniens. (Fides, Rome, 23 mars 2001)
* Soudan. Alarme sanitaire - A peine dix médecins opèrent dans le sud du
Soudan. L'alarme sanitaire a été donnée par l'Amref (Fondation africaine
pour la médecine et la recherche), qui dénonce en outre le délabrement des
structures, pratiquement privées de laboratoires et de salles d'opérations
dignes de ce nom. Dans la région du Bahr el Ghazal, qui compte plus de 3
millions d'habitants, travaillent 4 docteurs, 2 dentistes, 3 oculistes et 1
laborantin. La pénurie la plus grave concerne les assistants médicaux. "Le
sud du Soudan aurait besoin d'au moins 360 bons assistants médicaux,
déclare le chef du projet Soudan de l'Amref, alors qu'ils ne sont
qu'environ 80, tous âgés de plus de 60 ans et n'ayant pas eu d'ajournements
professionnels depuis au moins 20 ans". (Misna, Italie, 26 mars 2001)
* Sudan. Only 10 doctors in the south - There are only 10 doctors working
in south Sudan. This is a health alert launched by the African Medical and
research Foundation (AMREF), which also condemns the poor state of medical
structures, practically without laboratories and operating theatres. In the
Bahr Al Ghazal region which has over 3 million inhabitants, there are 4
doctors, 2 dentists, 3 opticians and 1 laboratory technician. (MISNA,
Italy, 27 March 2001)
* Sudan. USA considering Sudan initiatives - The Bush administration is
considering initiatives aimed at ending the 18-year civil war in Sudan,
despite the administration's stated desire to avoid foreign conflicts where
US interests are not directly engaged. Human rights and religious activists
say they believe the administration will shortly announce the appointment
of a high-profile special envoy to Sudan as the first step in involving the
US more actively in the Sudanese conflict. While the Clinton administration
never adopted a clear policy on the war in Sudan, President George W. Bush
is facing pressure to do so from an unusually large and diverse coalition
of domestic interests. In particular, Christian religious groups that carry
enormous weight with Mr Bush and Republican congressional leaders have
lobbied actively for engagement by the US. Franklin Graham, a Bush
confidant who is the son of evangelist Billy Graham, operates a hospital in
southern Sudan that has been repeatedly bombed by government forces. Many
of the victims of the war are Christians, and the US Commission on
International Religious Freedom last week declared that "appalling
violations of religious freedom and other human rights by that
government...have already reached genocidal proportions". (Financial
Times, UK, 27 March 2001)
* Soudan. La sale guerre du pétrole - Selon un article de Africa
Confidential publié le 23 mars, le projet du gouvernement soudanais de
devenir un grand pays producteur de pétrole conduit à l'extermination
systématique des populations du Sud et à la destruction de leurs foyers,
avec le soutien de compagnies occidentales et asiatiques. Les pétrodollars
financent la diplomatie de Khartoum et sa guerre contre le Sud. Alors que
les Dinka et les Nuer avaient été les cibles de vastes offensives dans les
années 1980 et 90, actuellement on s'attaque plus particulièrement à la
région de l'Eastern Upper Nile, où on a commencé l'exploration d'une vaste
concession. Les milices soutenues par le gouvernement y ont déjà fait fuir
des dizaines de milliers de personnes, pour faciliter la prospection.
L'offensive aurait également pour but de chasser de la région les
organismes humanitaires qui peuvent témoigner des atrocités. L'ONG
Christian Aid, active sur place, fait les mêmes constatations. Dans son
dernier rapport, intitulé "The scorched earth: oil and war in Sudan" (La
terre brûlée: pétrole et guerre au Soudan), l'organisation décrit comment
dans les concessions pétrolières les habitants sont tués ou violés, et les
villages détruits par l'armée et ses milices. Cette politique de la terre
brûlée doit ouvrir la route à l'exploration et à l'exploitation du pétrole
par des compagnies étrangères. Christian Aid a appelé toutes les compagnies
pétrolières occidentales à suspendre immédiatement leurs investissements et
leurs implications dans le secteur du pétrole au Soudan. (ANB-BIA, de
sources diverses, 28 mars 2001)
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