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Weekly anb03156.txt #8



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 15-03-2001      PART #6/8

* Rwanda. Fièvre aphteuse  -  Avant qu'on en parle en Europe le 21 février, 
la fièvre aphteuse touchait le bétail rwandais depuis plusieurs semaines. 
Selon M. Gafarasi, directeur de l'élevage au ministère de l'Agriculture, 
l'importation frauduleuse de vaches malades depuis l'Ouganda dans la 
préfecture du Mutara (nord) est à l'origine de l'épidémie. Une quarantaine 
a été mise en place dans cette préfecture, où ont été suspendus toute 
production animale (lait et viande) et tout mouvement de bétail. Les 
troupeaux infectés ont été abattus, mais cela n'a pas suffi à stopper 
l'épidémie. La maladie s'est étendue depuis aux préfectures de Butare et 
Gitarama, où deux nouveaux foyers ont été découverts le 7 mars, et aux 
environs de Kigali.   (La Croix, France, 9 mars 2001)

* Rwanda. "Défauts" électoraux  -  L'organisation et le déroulement des 
élections communales rwandaises, le 6 mars, ont présenté de nombreux 
"défauts", affirme l'organisation de défense des droits de l'homme Human 
Rights Watch. "Pour environ 45% des sièges, il n'y avait qu'un candidat, et 
dans plus d'une centaine de cas (sur 4.650 sièges à pourvoir) pas de 
candidat du tout, selon les statistiques du gouvernement rwandais. Ces 
défauts sont bien plus importants que quelques irrégularités rapportées le 
jour du vote".   (Le Soir, Belgique, 10 mars 2001)

* Rwanda/Uganda. Dispute deepens  -  A dispute between Rwanda and Uganda, 
former allies, has deepened, with Rwanda accusing Uganda of "harbouring 
anti-Rwanda elements". Although it gives few details, Rwanda's comments are 
a direct reaction to its classification by the Ugandan government as "an 
enemy".   (ANB-BIA, Brussels, 13 March 2001)

* Rwanda/Ouganda. "Nation hostile"  -  Le 11 mars, le journal ougandais 
semi- officiel New Vision publiait une lettre du ministre ougandais 
responsable de la sécurité au président du Parlement, indiquant quelles 
étaient les "nations hostiles". Parmi celles-ci, avec le Soudan et le 
Congo, figurait le Rwanda, à cause des nombreux affrontements militaires 
survenus à Kisangani, expliquait le ministre. (Cette publication à la 
veille de l'élection présidentielle en Ouganda, n'est sans doute pas due au 
hasard. Les derniers temps, des rumeurs circulaient affirmant que la 
campagne de M. Besigye, le grand challenger de Museveni, était financée par 
le Rwanda). Le gouvernement rwandais a condamné l'Ouganda pour l'avoir mis 
sur cette liste. "Il est assez ironique que l'Ouganda qualifie le Rwanda de 
nation hostile, lorsqu'on sait que l'Ouganda non seulement héberge des 
éléments hostiles au Rwanda, mais les mobilise et leur fournit un 
entraînement dans le but de déstabiliser le Rwanda", pouvait-on lire dans 
le communiqué. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 mars 2001)

* Sénégal. Casamance: mise à prix  -  Le gouvernement sénégalais a décidé 
de mettrre à prix la tête du chef du maquis du Mouvement des forces 
démocratiques de Casamance (MFDC), Salif Sadio, pour la somme de 140 
millions de FCFA, rapporte le quotidien Le Soleil le 12 mars. Un nombre 
toujours plus grand de personnes condamnent la tournure que prennent les 
événements en Casamance, souligne le quotidien. Récemment, le secrétaire 
général du MFDC, l'abbé Diamacoune, avait lui-même traité Salif Sadio de 
criminel, responsable de massacres commis sur des civils innocents. Le 8 
mars, le président Wade a demandé au ministre de la Justice d'ouvrir une 
information judiciaire suivie d'un mandat international contre Salif 
Sadio.   (PANA, Sénégal,  12 mars 2001)

* Sierra Leone. Les forces de l'Onu  -  Le 14 mars, les casques bleus de 
l'onu sont entrés dans Lunsar, ville située à 130 km au nord de Freetown, 
se déployant ainsi pour la première fois en dix mois en territoire tenu par 
la rébellion. Ce déploiement répond à la demande des autorités du pays qui 
réclament que les troupes internationales fassent plus pour reprendre le 
tiers du territoire du pays tenu par les rebelles du RUF. Le nombre de 
soldats déployés n'a pas été précisé. La ville de Lunsar est cependant très 
éloignée des zones diamantifères qui sont au coeur du conflit.   (AP, 14 
mars 2001)

* Somalie. Commerce de bétail en danger  -  Le Programme des Nations unies 
pour le développement (PNUD) et plusieurs partenaires financent des 
initiatives destinées à restaurer le commerce de bétail entre la Somalie et 
la région du Golfe Persique, a annoncé le PNUD le 7 mars. Les exportations 
de bétail constituent la base de l'économie somalienne et représentent 
environ 70% de son PIB. Mais le Golfe Persique, un marché clé pour la 
Somalie, a interdit en septembre dernier les importations de bétail de la 
Somalie par crainte de la fièvre de la vallée du Rift. La semaine dernière, 
une équipe de vétérinaires des Emirats arabes unis a effectué une visite 
sur le terrain pour examiner le bétail. Les organismes des Nations unies et 
des bailleurs de fonds financent encore d'autres mesures destinées à 
contrôler et garantir la santé du bétail.   (PANA, Sénégal,  8 mars 2001)

* Somalia. Lone mediator tries to reconcile opposition groups  -  In an 
attempt to save Somalia from sliding into another civil war, a civil 
society leader has taken personal initiative to reconcile factions opposed 
to the transitional government in Mogadishu. On 11 March, Dr Hussein Bod, 
chair of the Somali Consultative Council, told journalists in Addis Ababa 
that he was in the Ethiopian capital to seek lasting peace for all Somali 
people. Repeatedly stating that he was neither "an emissary" of the 
transitional government of President Abdiqassim Salad Hassan nor a 
"go-between" of opposition groups and the government, Bod said: "I am an 
independent mediator. My proposal has been accepted by the transitional 
government. The proposal is about national reconciliation to save Somalia 
from renewed civil war." He said his visit to Ethiopia was aimed at 
reconciling faction leaders who had formed a common front against Somalia's 
transitional government, formed in August 2000 at the Arta conference in 
Djibouti. "I have come at the invitation of the Ethiopian government to 
take part in a consultation of other Somali leaders to consider new 
prospects for lasting peace in our country." Bod explained that his 
position was identical to that of IGAD -- the subregional body for 
development in the Horn of Africa -- which seeks to bring all Somali 
factions "on board". He said he intends to meet various faction leaders who 
have been meeting since 7 March at a secluded location outside Addis Ababa. 
They were reportedly working on a strategy for convening a national 
reconciliation conference within Somalia that would replace the 
six-month-old transitional government. Bod said he wanted to "sell" his 
peace proposal to them.   (PANA, Senegal, 11 March 2001)

* Somalia. Jail reopens after six years  -  More than 50 young men sat 
quietly behind locked steel doors in the bare cells of Mogadishu's main 
prison on 11 March, the first inmates here for six years and a small sign 
of the new government's attempts to rebuild this shattered country. Dozens 
of former prison officers, some in their sixties, waited outside Mogadishu 
Central Jail, hoping for jobs guarding the prisoners, whose alleged crimes 
range from murder to extortion. The jail's reopening on 10 March marked 
another step by the seven- month-old government toward rebuilding the 
Somalian state and legal system, which fell into chaos after the 1991 
ouster of dictator Mohamed Siad Barre. Its initial efforts in the daunting 
task have so far been largely in the capital, Mogadishu. The jail closed in 
1995 after a UN peacekeeping mission pulled out of Somalia. "The opening of 
the jail will immediately have a psychological effect on bandits and will 
minimize the crimes they commit," said Attorney General Ilyas Hajji 
Mohamud, who was appointed in January.   (CNN, 11 March 2001)

* Somalie. Chefs de factions à Addis Abeba  -  7 mars. Plus d'une douzaine 
de chefs de factions somaliennes ont entamé une réunion à huis clos près 
d'Addis Abeba pour chercher à organiser une nouvelle conférence nationale 
de réconciliation. Ils sont unis dans leur opposition au président 
intérimaire Salas Hassan, nommé à ce poste par une conférence de paix 
organisée à Djibouti. Trois chefs de factions, Hussein Aïdid, Osman Ali 
Hassan Ato et Moussa Sousi Yalahow, qui prétendent contrôler la capitale 
Mogadiscio, disent avoir réglé leurs différends et feraient partie d'un 
"front commun" contre le gouvernement de transition actuel, qu'ils accusent 
de compter principalement des collaborateurs de l'ancien dictateur Siad 
Barre. - 11 mars. Un leader de la société civile somalienne, le Dr Hussein 
Bod, est arrivé à Addis Abeba pour essayer de réconcilier les factions 
opposées au gouvernement de transition. S'affirmant un "médiateur 
indépendant", il désire rencontrer les leaders réunis près de la capitale 
éthiopienne et leur soumettre une proposition de paix.   (PANA, 
Sénégal,  8-12 mars 2001)

* South Africa. Fishing industry in throes of transformation  -  South 
Africa's marine resource authorities have just finalised the first of 
several fishing licences for the next year, as they begin to transform the 
approximately US $30- million-a-year industry which is under threat from 
overfishing. The move comes after the Environmental Affairs and Tourism 
Minister declared a state of emergency in January on the linefish sector 
(fish caught with hook and line), saying that about 20 species were under 
serious threat. Stocks, he said, had been depleted through overfishing and 
through natural attrition.   (IRIN, Southern Africa, 8 March 2001)

* South Africa. No state of AIDS emergency  -  President Thabo Mbeki 
rejected calls Wednesday to declare a state of emergency to allow South 
Africa to import generic, cheaper drugs to deal with its AIDS crisis. Most 
of the 4.5 million South Africans estimated to be HIV-positive cannot 
afford the drugs that could prolong their lives. Declaring a state of 
emergency would allow South Africa to produce the generic, cheaper drugs 
without breaking World Trade Organization rules on bypassing patent laws. 
But Mbeki told parliament a state of emergency is not needed because South 
Africa has its own law permitting both importation and production of 
generic drugs. "We see no reason why we should not rely on the more 
comprehensive legislation approved by this Parliament," Mbeki said. That 
1997 law, however, has been stalled by a lawsuit brought by major drug 
companies, arguing the act gives South Africa arbitrary, unfettered power 
to control the import and price of medicines.   (AP, 14 March 2001)

* Tanzanie. Droits de l'homme: Washington accuse  -  Un rapport sur les 
droits de l'homme en Tanzanie, compilé par le Département d'Etat américain, 
révèle d'importantes violations cautionnées par l'Etat. Des fonctionnaires 
de l'Etat ont été à la base de certaines tueries extra-judiciaires au cours 
de l'année 2000 et ont refusé d'enquêter sur ces meurtres, indique le 
rapport. Il mentionne aussi de nombreux cas d'actes de terrorisme du 
gouvernement contre des civils, au cours de l'année, avec comme seul 
objectif le musellement de l'activisme populaire sur l'île fédérée de 
Zanzibar. D'autres violations des droits humains ont été soulignées surtout 
avec des atteintes à la vie privée et à la liberté d'expression, de presse 
et de la liberté d'association. Selon le rapport américain, le système 
judiciaire, bien qu'impartial, est resté inefficace et corrompu, et 
n'arrive pas à organiser des procès expéditifs et équitables. (PANA, 
Sénégal,  8 mars 2001)

* Togo. Commissions nationales  -  Le 7 mars, le gouvernement togolais a 
décidé la mise en place d'une Commission nationale chargée de vérifier les 
allégations "mensongères" d'Amnesty International (soutenant qu'en juin 
1998, pendant la période de l'élection présidentielle, des centaines de 
personnes ont été exécutées) et d'initier des poursuites le cas échéant 
contre les auteurs de ces violations. - Le même jour, par décret 
présidentiel en conseil des ministres, le Togo a créé une commission 
nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic 
illicite d'armes légères. Celles-ci sont la conséquence des conflits armés 
qui ravagent certains pays voisins, et constituent une menace pour la 
sécurité et la stabilité de toute la sous-région.   (PANA, Sénégal,  8 mars 
2001)

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