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Weekly anb03012.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 01-03-2001  PART #2/6

* Angola/Namibie/Zambie. Sécurité aux frontières - Le 10 février, le 
président zambien Frederick Chiluba et ses homologues angolais Eduardo dos 
Santos et namibien Sam Nujoma, se sont retrouvés à Luanda (Angola) pour 
discuter de la sécurité aux frontières et tenter notamment de désamorcer 
les tensions provoquées par les raids transfrontaliers des rebelles 
angolais. Le président Nujoma a qualifié cette rencontre d'"effort pour 
harmoniser les relations entre nos trois pays", avec pour objectif de 
promouvoir "la paix, le commerce et la coopération, et d'éradiquer la 
pauvreté". L'an dernier, l'Angola avait demandé à la Namibie et la Zambie 
d'autoriser l'armée angolaise à mener des attaques contre l'Unita sur leurs 
territoires respectifs, ce que seule la Namibie avait accepté. Les trois 
dirigeants n'ont pas officiellement évoqué le sommet qui doit rassembler la 
semaine prochaine à Lusaka les protagonistes du conflit au Congo-Kinshasa. 
(AP, 10 février 2001)

* Burundi. Fuite des cervaux - Sur les 150 assistants envoyés pour leur 
formation à l'étranger depuis 1999, 82 ne sont pas rentrés au pays, alors 
qu'une quarantaine de professeurs de tous grades se sont expatriés depuis 
une année vers des destinations plus rémunératrices. Selon le directeur des 
services académiques de l'université du Burundi, M. Julien Nimubona, il 
s'agit d'un "phénomène de fuite des cervaux" aux conséquences "fortement 
préjudiciables" pour le bon fonctionnement et l'existence même de 
l'institution. Il met ce phénomène sur le compte de l'attrait d'offres de 
rémunérations plus intéressantes dans les pays voisins ou en Occident. Les 
barêmes de prestation à l'heure n'excèdent pas les 5.500 francs burundais 
(moins de 5 dollars) à l'université publique. Pour combler le vide laissé 
par ces départs massifs, douze professeurs cubains et dix russes sont 
attendus, qui seront rémunérés eux à raison de 1.500 dollars par mois. 
(PANA, 13 février 2001)

* Burundi. Le CNDD demande un délai - Le mouvement rebelle, le Conseil 
national pour la défense de la démocratie (CNDD) a requis un délai 
supplémentaire de 24 jours pour que les négociateurs du conflit au Burundi 
puissent résoudre les questions en suspens. Selon une lettre du CNDD 
adressée au médiateur M. Mandela, certains problèmes, tels que la question 
du cessez-le-feu, pourraient être résolus durant ce délai. "C'est le 
problème principal", a dit le porte-parole du CNDD. "Nous devons expliquer 
en détail comment la guerre va cesser. Tout le monde dit que la guerre 
devrait s'arrêter mais personne ne dit comment on doit y mettre fin. Le 
point le plus important n'est pas la question des postes institutionnels 
mais la sécurité du pays. Le débat sur la sécurité implique qu'il faudra 
discuter de la façon dont l'armée sera réformée et des différentes étapes 
de l'application du cessez-le-feu. Aucun accord n'a été conclu à ce jour 
sur ces étapes". (IRIN, Nairobi, 14 février 2001)

* Cameroun. Répression du banditisme: nouvelle méthode - Le Commandement 
opérationnel (CO), une unité spéciale de l'armée camerounaise mise sur pied 
par les autorités pour combattre le banditisme à Douala et dans ses 
environs, a raffiné ses méthodes d'élimination des détenus. L'unité avait 
suscité la réprobation de l'opinion il y a quelques mois. Le cardinal Tumi 
avait réagi fermement devant le non-respect des droits de l'homme, ce qui 
lui attira des attaques de la part des autorités. L'Action chrétienne 
contre la torture (ACAT)/Littoral Cameroun vient de dénoncer le CO qui a 
repris ses exécutions sommaires des citoyens présumés grands bandits. 
Placés dans des cellules exiguës, ils sont privés d'eau et de nourriture 
jusqu'à ce que la mort les emporte. Selon certaines sources, en moins de 
deux semaines plus d'un centaine de cas sont à déplorer. (DIA, Kinshasa, 14 
février 2001)

* Cameroun. Succès de la TVA - Deux ans après la mise en place effective de 
la taxe à la valeur ajoutée (TVA), en janvier 1999, les résultats sont à la 
mesure des attentes des pouvoirs publics. De 6 milliards de FCFA récoltés 
mensuellement de l'ancienne taxe sur le chiffre d'affaires (TCA), on est 
passé à 11 milliards, puis à 15, atteignant même des pics de 20 milliards à 
la fin de certains mois. La satisfaction est dont totale pour les 
responsables du ministère de l'Economie et des Finances. L'expérience 
camerounaise a même été citée comme un modèle de réussite par la communauté 
financière internationale. Selon les stan-dards internationaux, les 
ressources issues de la TVA doivent atteindre au moins les 5% des recettes 
fiscales de l'Etat; mais la moyenne est dépassée au Cameroun et l'objectif 
se situe désormais autour de 7%. (Paul Poha Mahop, Cameroun, 14 février 2001)

* Cap Vert. Présidentielles, premier tour - Le 11 février, les élections 
présidentielles se sont déroulées dans le calme. 260.000 électeurs devaient 
choisir un président de la République parmi quatre candidats à la 
succession d'Antonio Mascarenhas Monteiro. Un mois après les législatives 
remportées par l'ancien parti unique, le PAICV, après dix années de pouvoir 
du mouvement pour la démocratie (MP), Pedro Pires (PAICV), Carlos Veiga 
(MD) et deux candidats indépendants, Jorge Carlos Fonseca et David Hopffer 
Almada, se disputaient les voix. Les deux principaux candidats, Veiga et 
Pires, sont arrivés au coude à coude à l'issue de ce premier tour et se 
retrouveront au second, le 25 février. Carlos Veiga a obtenu 47,5% des 
voix, Perdo Pires 45,2%. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 février 2001)

* Congo-Brazza. Francophonie - Le Congo-Brazzaville va présenter la 
candidature de son ambassadeur à Paris, Henri Lopes, au poste de secrétaire 
général de l'Organisation internationale de la francophonie, en 
remplacement de Boutros Boutros Ghali, a-t-on appris le 8 février à 
N'Djamena de source congolaise. M. Lopes a été Premier ministre de son 
pays, longtemps fonctionnaire de l'Unesco, et "militant sous diverses 
formes en faveur de la francophonie", souligne le communiqué. Boutros 
Ghali, secrétaire général depuis 1997, avait déclaré le 23 janvier ne pas 
exclure de présenter sa candidature à un second mandat, lors du prochain 
sommet des chefs d'Etat de la Francophonie en octobre prochain à Beyrouth. 
Le choix de Boutros Ghali, imposé par la France en 1997, avait été 
contesté, notamment par les pays d'Afrique noire. (La Libre Belgique, 9 
février 2001)

* Congo-Brazza. Talks between Govt. and Opposition - A mediator said talks 
between government, opposition parties and former rebels will open in 
Brazzaville on 17 March, but it was unclear whether the non-government 
groups had agreed to attend. Gabon's President, Omar Bongo, who is 
mediating the talks, said the date and the venue had been set after he met 
a Congolese delegation to discuss preparations. A planned "national 
dialogue" on a new constitution and elections had been due to get under 
way, with regional debates on the Constitution from 19- 31 March, followed 
by a National Convention in Brazzaville in April. A group of opposition 
parties has demanded that certain conditions be fulfilled before they will 
take part in the talks. (CNN, 9 February 2001)

* Congo (RDC). New Mining Code - The Democratic Republic of the Congo 
revealed on 8 February the outline of its new mining code and the fiscal 
regime it hopes will encourage foreign investors to return to the 
mineral-rich country. Political instability and conflict have forced 
foreign investors to pull out and brought mining activity to a virtual 
standstill. Production of copper at Gecamines, the state-owned company, 
plunged by 95 per cent between 1996 and 2000 from 476,000 to less than 
30,000 tonnes a year. Diamond production was left to smugglers. Andre 
Lwanyi, permanent secretary of mines, told the African Mining Conference in 
Cape Town that under the new code, drafted with the assistance of the World 
Bank, case by case negotiation would be dropped in favour of an 
across-the-board mining regime. Mining rights would be granted according to 
a "transparent, uniform system on a first-come, first-served basis", Mr 
Lwanyi said, and would not be taken away arbitrarily. A draft code is 
expected by April. A new fiscal regime will also be introduced. "There will 
be no tax exemptions but rates will be reasonable and will take into 
account the profitability of the project," Mr Lwanyi said. The minister of 
mines will have the power to grant mining titles and procedures to register 
companies will be streamlined and will no longer require the president's 
signature. The foreign exchange regime would be "fully liberalised", Mr 
Lwanyi said. (Financial Times, UK, 8 February 2001)

* Congo (RCD). Committee to probe the late President's death - President 
Joseph Kabila has set up a commission of inquiry to look into the 
circumstances of his father's assassination last month. State television 
reported on 7 February, that a presidential decree granted the new body 
sweeping powers to arrest and detain suspects as well as to search and 
seize property and documents related to the killing. The decree said Kabila 
would choose the committee's members among civil servants and personalities 
from Congo RDC and its military allies -- Zimbabwe, Angola and Namibia. 
(CNN, 8 February 2001)

* Congo (RDC). Commission d'enquête - Le 7 février, le président J. Kabila 
a ordonné la création d'une commission d'enquête sur l'assassinat de son 
père, victime d'un attentat le 16 janvier. Les membres de cette commission 
seront issus du Congo-RDC et de pays alliés: Angola, Zimbabwe et Namibie. 
La commission travaillera pendant 30 jours ou plus si les circonstances 
l'exigent. Elle pourra interpeller et ordonner l'arrestation de toute 
personne suspecte et avoir accès à tous les documents relatifs à cet 
assassinat. (Le Soir, Belgique, 9 février 2001)

* Congo RDC/Rwanda. Déclarations à Bruxelles - Le 9 février, le président 
rwandais Paul Kagamé a été reçu officiellement à Bruxelles par les 
autorités belges. Si le Premier ministre et le ministre des Affaires 
étrangères belges se sont déclarés satisfaits des entretiens, M. Kagamé ne 
s'est pas montré très disert et n'a annoncé aucun geste positif. Il a 
affirmé toutefois qu'il "respectera l'accord de paix", mais "nous avons 
besoin de plus de gestes de la communauté internationale", qui doit d'abord 
désarmer les rebelles Interahamwe. - Le même jour à Bruxelles également, 
l'opposition congolaise non armée, ainsi que les rébellions du RCD-Goma et 
du FLC, ont donné une conférence de presse conjointe. Elles déclarent 
"soutenir sans réserve l'accord de Lusaka, mais réaffirment ne pas 
reconnaître la légitimité de M. Joseph Kabila et lui dénient le droit 
d'organiser des élections. "Le pouvoir de M. Joseph Kabila ne reposant sur 
aucune base juridique et politique, nous le considérons comme chef d'une 
partie du dialogue intercongolais". (Le Soir et La Libre Belgique, 10 
février 2001)

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