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Weekly anb02223.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 22-02-2001      PART #3/7

* Congo (RDC). Kivu: volcan en éruption  -  Le volcan Nyamuragira, à 40 km 
au nord de Goma, est entré en éruption le 6 février. De gigantesques 
coulées de lave de plusieurs kilomètres se déversent depuis lors à partir 
de deux fissures distinctes sur les flancs nord-ouest et sud-est du volcan. 
Quatre coulées ont été identifiées, dont une menace de couper la route de 
Rutshuru au nord de Goma, un axe de ravitaillement important pour la ville. 
Dans le Masisi, d'importantes superficies de cultures et de pâturages ont 
été détruites par les projections de cendres et scories. L'éruption du 
volcan n'a fait aucune victime connue à ce jour. Mais, selon l'AFP, 
l'éruption du volcan aide l'armée rwandaise à déloger les derniers 
miliciens hutu interahamwe qui avaient installé leurs bases dans cette 
région. "Quand ils ont vu les pentes du volcan en feu, beaucoup ont pris la 
fuite. Ils passaient pendant la nuit en se dirigeant vers l'ouest vers 
Walikale ou au nord vers Tongo", raconte un notable du petit village de 
Bishusha. Au lendemain de l'éruption, l'armée rwandaise a mené des 
opérations dans cette partie du parc naturel des Virunga. Des dizaines 
d'interahamwe se sont rendus. Cependant, selon l'agence Azania, les combats 
s'intensifieraient, dans la région comprise entre Walikale (Nord-Kivu) et 
Shabunda (Sud-Kivu), entre les forces rwandaises alliées aux rebelles et 
les combattants Maï-Maï. Ces derniers auraient reçu une importante 
livraison d'armes du gouvernement congolais. Quelque 15.000 civils 
fuiraient en direction de Bukavu.   (ANB-BIA, de sources diverses, 20 
février 2001)

* Congo (RDC). Peace talks  -  15 February: Initially, there is a gloomy 
atmosphere at the peace summit in Zambia's capital, Lusaka. The late start 
to the summit has added to the impression that little will be achieved 
there. The Presidents of Rwanda and Uganda have failed to turn up and 
Namibia describes the absence of Rwanda at the talks as a drawback as far 
as the return to peace in Congo RDC is concerned. Zambia announces a 
deployment date for United Nations observers and Kinshasa agrees to 
internal talks to end the war. But analysts said total peace still requires 
a nod from President Kagame. Zambia's President Frederick Chiluba says the 
UN will begin deploying a long-delayed peacekeeping force on February 26. 
President Kabila of Congo RDC announces that he will accept the former 
Botswanan leader, Ketumile Masire, as mediator. He will invite Mt Masire to 
Kinshasa in the next few days. 16 February: Rwanda dismisses the moves for 
peace at the summit, as representing nothing new. A Rwandan government 
spokesman says the participants had merely endorsed agreements already 
reached in the original 1999 Lusaka peace accord. 19 February: Rwanda's 
President Kagame and his government have hailed the outcome of the Lusaka 
Summit. President Kagame says that "Rwanda remained committed to playing a 
full role in support of the peace process. We fully agree with and support 
the outcome of the Lusaka Summit". 20 February: Kofi Annan welcomes new 
pledges by Rwanda and Congo to implement the two-year-old ceasefire. While 
there is talk of peace, intense fighting has been raging in southern Kivu. 
The World Food Programme says the humanitarian situation in Congo has 
continued to deteriorate and civilians are still paying an "unacceptably 
high price to the conflict". 21 February: The UN Security Council is 
holding a public meeting with ministers from six African countries involved 
in the war, amid greater hope that progress can be made towards ending it. 
Kofi Annan calls on the warring sides to build on recent political and 
military progress in the peace process and sets a new date for 
disengagement. The warring sides say they will begin to withdraw their 
forces 15 km from the front line, from 15 March. Rwanda says it will 
unilaterally pull all its troops back 200 km from current positions, 
starting at midnight on 28 February as a goodwill gesture which it hopes 
the Congolese Government will imitate.   (ANB-BIA, Brussels, 22 February 2001)

* Congo (RDC). Des pas vers la paix  -  15 février. Le premier sommet sur 
la paix en RDC depuis la mort de L.D. Kabila s'est ouvert à Lusaka, en 
présence de trois mouvements rebelles. Malgré l'absence des présidents 
rwandais Kagamé et ougandais Museveni, les premières nouvelles sont plutôt 
positives. Le président zambien Chiluba a annoncé que les Nations unies 
vont commencer à déployer leurs observateurs sur le territoire congolais le 
26 février. Le président congolais Joseph Kabila a annoncé qu'il allait 
inviter dans les prochains jours à Kinshasa M. Ketumile Masire, le 
facilitateur du dialogue intercongolais récusé par son père, pour discuter 
avec lui "des modalités pour relancer le dialogue qui a été bloqué et 
accélérer le processus de paix". Enfin, le mouvement rebelle de Jean- 
Pierre Bemba a finalement accepté l'accord de désengagement, convenu à 
Harare en décembre dernier mais qu'il avait refusé de signer jusqu'à 
présent, de retirer ses troupes de 15 km de la ligne de front actuelle. - 
16 février. Selon le porte- parole du Rassemblement congolais pour la 
démocratie (RCD-Goma), un accord pour désarmer les extrémistes hutu 
rwandais combattant au Congo aurait été conclu en marge du sommet de 
Lusaka. De son côté, le Rwanda s'est félicité des promesses du président 
Kabila d'autoriser un déploiement rapide d'observateurs de l'Onu dans son 
pays. Un conseiller du président rwandais a tenu à souligner que l'absence 
de toute délégation rwandaise au sommet de Lusaka n'empêchera pas Kigali de 
respecter les accords de juillet 1999 qui appellent notamment au retrait 
des forces étrangères du sol congolais. - 20 février. A la veille d'une 
réunion du Conseil de sécurité de l'Onu qui consacre une session spéciale à 
la guerre au Congo (des ministres des six pays impliqués dans le conflit, 
ainsi que des représentants des mouvements rebelles sont attendus à New 
York), le Rwanda a annoncé un retrait unilatéral de 200 km par rapport à 
ses positions militaires actuelles au Congo. Ce mouvement commencera le 28 
février à Pweto, une ville du Nord-Katanga conquise en décembre dernier. 
Par ailleurs, l'armée ougandaise s'apprête à retirer du Congo 1.000 de ses 
soldats avant la fin de la semaine prochaine, a indiqué un haut 
responsable. - Le 21 février au soir, on annonçait New York que les six 
pays et les trois mouvements rebelles ont accepté de commencer un premier 
retrait de leurs forces à partir du 15 mars. Ce désengagement est limité -- 
les troupes vont seulement reculer de 15 km de part et d'autre d'une ligne 
de front qui coupe le pays en deux -- mais il devrait être le premier pas 
concret fait par tous les belligérants pour mettre fin au conflit. Au 15 
mars, les observateurs de l'Onu seraient prêts à surveiller le retrait des 
forces qui devra s'effectuer en deux semaines.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 22 février 2001)

* Côte d'Ivoire. Le Premier ministre en Europe  -  Le 16 février, à l'issue 
de la visite à Bruxelles du Premier ministre ivoirien, M. Affi N'Guessan, 
la Commission européenne a annoncé qu'aucune décision sur la reprise de la 
coopération financière de l'Union européenne (UE) avec la Côte d'Ivoire 
n'avait été prise. L'avenir de cette coopération "sera en partie déterminée 
par l'issue des consultations menées avec ce pays", a indiqué le 
commissaire européen à la Coopération, M. Nielson. Il a aussi rappelé "la 
préoccupation de l'UE au sujet de la situation politique en Côte d'Ivoire", 
mentionnant en particulier "les événements de fin octobre et début décembre 
2000 et la répression brutale des manifestations". Le commissaire a en 
outre demandé que cessent les "mauvais traitements infligés actuellement 
aux populations étrangères". - Le 20 février, M. N'Guessan a quitté Paris, 
les mains également vides. Alors qu'à l'automne, le ministre français de la 
Coopération avait évoqué une aide de 800 millions de FF, la France a décidé 
de ne rien faire tant que l'UE et le FMI ne renoueront pas avec Abidjan. En 
mars prochain, la Côte d'Ivoire doit présenter un plan de restructuration 
au FMI.   (ANB-BIA, de sources diverses, 21 février 2001)

* Egypt. The Coptic Christian minority  -  Muslim-Christian relations are a 
sensitive issue in a state which is battling an Islamic opposition. A 
controversial verdict in a case of sectarian violence in southern Egypt has 
turned the spotlight on the state's handling of the relationship between 
the country's Muslim majority and its Coptic Christian minority, who are 
estimated to make up about 10 per cent of the population. Twenty Copts and 
one Muslim were killed at the beginning of last year in the village of Al 
Kosheh in the worst sectarian clashes in Egypt's recent history. Despite 
official promises of a full and public investigation, Copts were outraged 
last week when a court failed to find any of the 96 defendants guilty of 
murder. Four people were convicted of lesser charges and given sentences 
ranging from one to 12 years. The prosecution had presented a weak case, 
failing to establish the responsibility of individual defendants for 
specific acts. The light sentences re-awakened Coptic criticism that the 
state was insensitive to their plight and would rather not be seen to be 
siding with its Christian citizens, even if they had been wronged. "This 
verdict means Christians cannot live in safety. It also means there is no 
justice or law," said Bishop Wissa of Balyana, whose diocese includes Al 
Kosheh. "The judge may have imagined that a lenient verdict would restore 
harmony to the village," said Mamdouh Nakhla, a Coptic lawyer who 
represented 38 of the Christian defendants. "Emotions are now charged and 
the Copts of Al Kosheh are thinking of revenge." In an apparent response to 
Coptic anger, the prosecution now says it plans to appeal against the 
verdict. Pope Shenouda III, the Coptic Patriarch, normally reticent about 
commenting on sectarian issues, said last week that the church intended to 
find ways of appealing -- a right normally reserved for the prosecution or 
convicted defendants.   (Financial Times, UK, 16 February 2001)

* Egypt. Return of the black market  -  The dealers at foreign exchange 
bureaux in Cairo are a little nervous of talking business these days. Misr 
Cambio for Exchange in central Cairo has closed altogether and the nearby 
Golden Marriott rapidly refers inquiries to the forex dealers' association. 
The black market in foreign currency has returned to Egypt and the 
authorities have reverted to bullying bank treasurers and dealers to get 
their way on the exchange rate. The foreign exchange companies, accused of 
speculating and driving up the price of the pound, have been the main 
target of the authorities' ire. Some bank treasurers have been threatened 
with losing their jobs. Since a press conference on January 30 when Youssef 
Boutros Ghali, the economy minister, and Ismail Hassan Muhammed, the 
governor of the central bank, announced that the Egyptian pound was being 
fixed at E£3.85 to the dollar, rumours of suitcases of cash being swapped 
have abounded. The main effect in the legal market has been an almost 
complete disappearance of dollars. "We are trying to behave in a 
responsible and a legal way but if you have an unnatural situation you're 
going to produce an unnatural result," says Muhammed al-Abyad, the head of 
the Egyptian foreign exchange bureaus. The irony is that most believe the 
pound would only need to depreciate by a further 10 per cent for the supply 
of dollars to be matched with pounds. Most estimates put a fair economic 
value in the range of E£4.00-E£4.20 to the dollar. "This is not a disaster. 
But it slows down the process of running down reserves and letting the 
pound slide. You're just delaying the inevitable and driving the situation 
underground," says Shayne Elliot of Citibank in Cairo. The worsening 
liquidity comes as Egypt contemplates issuing its first sovereign eurobond. 
Morgan Stanley and Merrill Lynch were named last week as the lead managers 
for the long-awaited inaugural issue.   (Financial Times, UK, 20 February 2001)


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